Citations de Stéphane Heska (46)
quoiqu'on puisse en dire, les femmes étaient aussi connes que les hommes.
- les salauds, marmonna-t-il dans sa barbe de trois jours. Ils ont mis des chatons en première ligne ...
"- Tiens, en voilà un qui doit être content du départ de Francis, lance-t-elle à l’assemblée, en me désignant.
Bon, je sais au moins de qui on fête le départ. J’avale tout rond le reste de mon croissant et j’essaie de relancer un autre sujet. Surtout ne pas servir de bouc émissaire à la bande (exercice 12 du Mensu’Psycho).
– Oui d’ailleurs, pourquoi démissionne-t-il ? Il a été débauché par une autre boîte ?
Un silence de plomb s’abat soudain autour de moi.
– Il s’en va pour s’occuper de sa femme qui a fait un AVC… me lance une fille un peu plus loin, dépitée.
Oups… La gaffe…
– Je… je ne savais pas…
– Dans le genre finesse… profère Marie en me pointant d’un doigt accusateur. Il ne rate jamais une occasion de mettre les pieds dans le plat, celui-là."
Il n’y aura pas de débat. Les agences de sécurité alimentaire sont les alliées des industriels.”
"Nous pouvons faire en sorte que la société arrive à se responsabiliser et à se prendre en main"
"Je m'appelle Jérôme et je ne suis pas quelqu'un de très populaire. Invisible pour mon entourage, insipide pour mes collègues, insignifiant pour ma petite amie".
Soudain, un miaulement déchirant le sortit de sa torpeur. Les sens en alerte, il s’avança prudemment. Des volutes de poussière montaient au loin. Il fit signe à sa section.
Ils arrivaient.
Les chats. Pour lancer leur assaut et détruire ce qu’il restait de l’humanité. Mais le sergent s’était juré d’inverser la tendance aujourd’hui même. La bataille de la denrière chance ne serait pas perdue.
Il pointa son HK G36 et fronça les sourcils.
- Les salauds, marmonna-t-il dans sa barbe de trois jours. Ils ont mis des cartons en première ligne…
L’ennemi déferla dans l’avenue, couinant de petits miaulements farouches, crevant le front en moins de cinq secondes, défonçant des positions pourtant verrouillées, dévorant des soldats sans résistance.
-Merde, qu’attendez-vous pour riposter? hurla-t-il à la radio. Faites-moi vrombir la mitrailleuse !
-On..On ne peut pas…grésilla la voix de Mattéo. Ils…Ils sont trop…mignons.
Après plus de trois mille ans de civilisation, nous nous sommes dit que nous étions parvenus à éviter tous les écueils de l’autodestruction. L’humanité était plus grande, plus belle, plus mature. Et puis, quelqu’un a publié un message sur twitter affirmant qu’Apple, c’était vraiment nul. La guerre neutronique a éclaté. Il y a des limites à tout.
Il n’y a pas de chefs, pas de hiérarchie. Il existe simplement parce que les gens le veulent. Pas parce que nous imposons notre volonté.
Ça fait du bien, la tranquillité…
La vie, c’est comme une bicyclette. Il faut avancer pour garder l’équilibre. Mais on finit toujours par tomber. On se relève, on essaie de garder sa dignité, mais on sait qu’on en portera les marques toute sa vie.
l’exubérance est de plus en plus valorisée. Il n’y a qu’à voir les émissions de télévision, les candidats gesticulent comme s’ils étaient agités de TOC, surjouent, se concurrencent à coups de mimiques et de phrases plus grotesques les unes que les autres.
La vie, c’est comme une pute. Si on en veut une bonne, il faut la payer cher.
Un vaste océan magmatique sur lequel surnagent quelques morceaux de roche. Une chaleur étouffante. Un bouillon de culture de feu et de cendres. Un dégazage progressif, une atmosphère primitive constituée principalement de CO2 et de particules de poussière gonflées d’humidité. Une température qui descend lentement au fil des millénaires. La cristallisation d’une proto-croûte continentale. La condensation. Une pluie perpétuelle, torrentielle, planétaire. Des océans qui se remplissent. Des acides aminés, des molécules. Des organismes unicellulaires. Pluricellulaires. L’oxygène. La vie. Océanique, terrestre. Des végétaux, des animaux. Des reptiles, des mammifères. L’intelligence. La conscience de soi. La culture, l’art, la philosophie, la démocratie, la technologie. La fuite en avant, le pillage environnemental, la pression démographique. Les tensions.
La guerre totale. Les ravages des bombes nucléaires.
Un vaste océan magmatique sur lequel surnagent quelques morceaux de roche. Une chaleur étouffante. Un bouillon de culture de feu et de cendres. Un dégazage progressif, une atmosphère primitive…
Un dilemme. Soit l’épidémie ravageait 50% de la population mondiale, soit le vaccin nous sauvait mais nous rendait tous stériles. Sur le moment, on a pensé que c’était la bonne décision. Mais maintenant que je contemple les jardins d’enfants complètement vides, je me demande si nous n’avons pas pensé à trop court terme…
Zombies, astéroïdes, extra-terrestres, virus. Nous avons toujours cru que notre fin serait flamboyante et surprenante. L'épuisement des stocks de phosphore, composant vital des engrais, a fait s'écrouler la production agricole mondiale. La famine a fait le reste. La fin. Pas très flamboyante.
Nous avons irradié plu d'un quart de la planète, mais ne faut-il pas accepter de concéder quelques sacrifices pour le bien du peuple allemand ?
- Heureusement qu'on ne doit pas rouler à 88 miles à l'heure pour repartir, lâcha-t-il pour détendre l'atmosphère.
- Votre piètre humour ne vous pas échapper à un rapport salé, maugréa Peddick.C'est la dernière fois que j'emmène un thésard en voyage temporal. Roussel voulait ramener la couronne de laurier de César parce qu'il trouva ça "lol". Et maintenant, vous ? il faut croire que les voyages dans le temps rendent idiots.
Il n'y a décidément rien de plus beau que l'explosion des bombes nucléaires ...
...- Une fois qu'on a éliminé l'impossible, cita Lawrence en faisant tournoyé dans ses mains son stylo, alors ce qui reste, même le plus improbable, doit être la solution. Sherlock Holmes. Cette théorie irrationnelle?...