Stéphane Servant

J’ai adoré cette lecture ! J’ai trouvé les 2 personnages principaux vraiment attachants.

Nous suivons Otto, un jeune garçon qui vit dans un village reculé. Lorsqu’un cirque itinérant arrive, annonçant qu’il possède un véritable monstre comme attraction, tous les habitants sont curieux. Mais, au lever de rideaux, c’est la surprise !

L’histoire est bien construite et captivante malgré un rythme qui peut paraître lent. De plus, les illustrations sont remarquables : les personnages sont finement détaillés et paraissent vivants. Je félicite l’illustrateur pour ce résultat magnifique.

Je recommande chaudement ce roman qui aborde le thème de la différence, se lit facilement et contient ces si belles illustrations. Petits et grands lecteurs, allez-y !



Rémi P.

C'est l'histoire d'une adolescente nommé Louise. Un jour, elle était à une soirée et le frère de sa meilleure amie l'a violée. Sur la route, sa mère était venue la chercher et lui fit la morale. Mais sur la route, elles ont eu un accident de voiture et sa mère en est morte. Depuis ce jour, elle ne reparle plus à ses amies (Morgane et Sara). Quelques années sont passées et c'est là que la mutation commence. Alexia, une ancienne amie du collège de Louise a commencé à avoir plein de poils sur le corps et tout le monde se moquer d'elle. Peu après, d'autres filles ont eu le même problème. Leurs familles et leurs amis les abandonner par peur, parce qu'elles sont différentes...

J'ai beaucoup aimé ce roman pour son originalité. Stéphane Servant a écrit ce livre grâce au témoignage de Louise. Il l’a rencontré au cours d’un entretien qui a duré très longtemps. Ce qui est originale, c’est d’avoir retranscrit son histoire dans un livre, à tous ce qu’elle a dû faire face. Dans le livre, elles vont être rejetés parfois par leur propre famille. Elles vont donc se battre face à cette injustice.

Pauline

Un papa ours c'est fort, ça marche longtemps, ça peut réussir plein de choses et même affronter un alligator etc.. Papa ours se moque de celui qui n'arrive pas à le suivre. Mais au final, qui va aider papa ours quand il sera en difficulté ?



Un album qui casse les codes liés à la virilité, on peut être très heureux sans gros biscotos. Et oui si on a envie de pleurer on peut le faire, même si on est un garçon.



Les illustrations pleines de peps de Laetitia Le Saux accompagnent avec brio le texte plein d'humour de Stéphane Servant. A lire sans modération.
Lien : http://lespapotisdesophie.ha..

“Monstres” est un titre surprenant, surtout de par le thème abordé ainsi que les illustrations presque horrifiques. Ces dernières sont en noir et blanc, instaurant ainsi une atmosphère très sombre, ce qui est, je pense, rare pour de la littérature jeunesse. Certaines d’entre elles peuvent même mettre un peu mal à l’aise parfois, mais c’est parfait car c’est l’effet recherché.



La différence est au centre du récit grâce à différents moyens scénaristiques, et il y a quelques leçons importantes qu’un enfant pourra apprendre si un adulte accompagne sa lecture (notamment concernant le harcèlement ou la tolérance).



Pour les amateurs de ce type de lectures, c’est un titre qui se lit facilement et qui mérite d’être lu au moins une fois (à emprunter dans une médiathèque, par exemple).



La révélation au milieu du livre a réussi à me surprendre, mais je pense qu’elle peut être devinée par beaucoup de lecteurs plus rusés que moi. Ce ne sera pas une lecture très marquante pour ma part, mais elle a réussi à me faire passer le temps sans m’ennuyer, ce qui est déjà bien !

Un ouvrage magnifiquement illustré qui se lit très rapidement ! Otto est un jeune garçon qui a un coeur de piaf ... contrairement à ses camarades, il ne détruit pas, tue pas, il prend soin de la faune et de la flore. Lorsqu'un cirque itinérant s'installe dans sa ville, il veut voir la bête. Mais qui est réellement le monstre ? Faut-il réellement l'enfermer dans une cage ? Ce livre interroge sur la monstruosité ... et ce qui est génial, c'est que cette interrogation se fait par des personnes hors normes ... une vraie pépite que je recommande à toutes les personnes qui aiment les magnifiques illustrations !

Flash

Qui sont les monstres ? Ne sommes nous pas tous le monstre de quelqu'un ? Magnifique petit roman très illustré qui permet de réfléchir sur la différence et surtout la tolérance. Nous sommes tous différents les uns des autres et les monstres ne sont peut-être pas ceux que l'on croit.

Ce roman est assez court mais il parle d'un sujet intéressant: d'un jeune homme qui ne se sent pas comme les autres et se représente comme une "miette" ce qui m'a plu.

Cependant , je trouve l'histoire trop brève. Il aurait été préférable qu'elle dure plus longtemps et soit plus détaillée pour prolonger cette lecture.

Je mets la note de 2,5/5 car c'est un roman que je recommanderai plus pour les personnes qui aiment les histoires très simples.

Dans cet album jeunesse, nous suivons la famille ours lors d'une sortie en forêt. Papa Ours décide de profiter de cette occasion pour expliquer à son fiston ce que signifie être "un vrai ours". Cependant les choses ne se déroulent pas comme prévu.



L'auteur aborde l'idée avec subtilité & humour de déconstruire les clichés persistants sur ce que doit faire un "vrai" garçon. Cet album offre une réflexion sur nos sociétés et remet en question les activités traditionnellement associées aux garçons. L'histoire est traitée avec beaucoup d'humour ce qui rend la lecture très agréable.



Les illustrations qui accompagnent le récit sont fidèles à l'histoire et contribue à créer l'univers de cette famille ours.



Un ours, un vrai est un album qui allie divertissement et réflexion invitant les lecteurs de tous âges à remettre en question les stéréotypes de genre

Waouh ! Quelle claque ! Un roman court mais si fort, si percutant ! L’un des meilleurs de la collection Court toujours selon moi. Je n’avais encore jamais rien lu de pareil sur le harcèlement, pris sous cet angle, avec cette vision très juste de la part de responsabilité de chacun, de la société, du patriarcat, de la vision de la virilité…

Un livre qu’on ne peut plus lâcher une fois qu’on l’a commencé et dont on ressort avec cette sensation de s’être pris une vraie claque. À lire !

Un étrange petit livre, la rencontre d'Otto et d'Otto. Otto qui vit dans un petit village où vient de s'arrêter le cirque d'Erèves. Otto qui est le monstre du cirque.

Avec "Monstres", Stéphane Servant démontre une nouvelle fois l'intelligence et la finesse de sa plume. Cette fable sur la différence et la diversité est joliment et lumineusement illustrée par le Belge Nicolas Zouliamis. Un texte à lire seul.e ou en famille dès 10 ans.

Un cirque très étrange !

Il y a un cirque qui vient s'installer dans le village du petit Otto. Une bête terrifiante y sert d'attraction.

Ce cirque présente un monstre donc ca fait peur à Otto mais il y va quand même et découvre la créature horrible! Or le monstre n'est pas celui que l'on pense…



j'ai adoré ce livre car il y a un monstre dans un cirque et que Otto y va quand même. Et j'aime les histoires avec un monstre. Les personnages surmontent leurs préjugés.

Je recommande ce livre à ceux qui aiment les histoires originales avec un cirque et un monstre.

Baptiste

L’histoire d’un garçon pas comme les autres, et si on suit bien l’histoire d’un garçon qui ne se sent pas si garçon que ça.





C’est l’histoire d’un garçon qui est toujours dans son coin au lycée, tout seul. Il décide donc de monter sur scène lors du spectacle de fin d’année qui a lieu dans le gymnase devant un grand public. Le garçon commence à parler et explique qu’il na pas l’impression d’être un vrai garçon comparé aux autres garçons de son lycée. Il prend comme exemple Wahid et Marius. Donc, il leur dit qu’il est un garçon mais pas un garçon comme les autres. Après, sur scène il commence à raconter sa vie.





Pendant ma lecture du roman je n’ai ressenti que des choses positives. Déjà c’est un roman agréable à lire, bien présenté, qui est très court et facile à comprendre c’est bien pour les gens qui ont du mal à lire des livres longs ou qui ont du mal à comprendre des livres. J’aime le personnage de Mila, le fait que ce soit la seule à être gentille et à bien s’entendre avec le garçon.





J’aime le passage de la page 42 à 44 ; dans ce passage, le garçon essaie de partir quand soudain quelqu'un lui met un coup de pied dans le dos et il tombe par terre. Après que le garçon soit tombé tous les autres se sont mis autour de lui en train de rire, le frapper, l’insulter, le filmer et l’obliger à faire quelque chose que le garçon ne voulait pas faire. Donc il finit par le faire pour qu’ils arrêtent. J’ai choisi cet extrait car c’est triste et que le personnage me fait de la peine. Ils étaient tous contre lui et personne ne voulait l’aider. Ils se moquent tous de lui et il se retrouve tout seul, mais au final une fille appelée Mila a été la seule à l’aider pour se relever.

Poétique. C’est le mot qui m’est instantanément venu à l’esprit à l’heure d’écrire cette critique sur ce road-trip post apocalyptique. Sirius a été une magnifique découverte littéraire.



Si les codes du roman post-apo sont bien présents, ce qui distingue ce roman de tous les autres c’est la place qu’il octroie à la nature et au vivant. Jamais je n’avais lu un récit de ce genre qui donne une place si importante aux arbres, aux animaux, à la terre. Ecologiste sans être moraliste, Sirius m’a transporté. Nul besoin d’en dire plus, il faut plonger dans cette histoire sans préjugés et sans trop en savoir. À lire sans hésiter !

Cet album ieunesse aborde avec humour les stéréotypes liés au genre. Papa ours aimerait faire de son fiston un petit ours

courageux, rapide et fort... un peu comme lui. Tout au long de ce récit empreint d'ironie, papa ours se vante de ses exploits passés, de sa hardiesse, de sa puissance, de sa vélocité et enioint son fils à suivre son exemple.



Selon papa ours, un ours n'est jamais fatigué et n'a jamais peur de rien. Pourtant petit ours n'aime pas vraiment courir, il a aussi très peur de se jeter à l'eau. Grimper aux arbres, très peu pour lui, ce que petit ours préfère c'est lire confortablement installé dans l'herbe près de maman ours. Et quand il se fait mal et se met à pleurer, papa ours lui rappelle qu'un ours ne pleure JAMAIS. Cet album dénonce avec malice les préjugés sur la virilité, cette masculinité toxique que l'on enseigne aux enfants dès le plus jeune âge, parfois sans même en avoir conscience. Alors qu'on encourage

les petites filles à laisser s'exprimer leur sensibilité, leur douceur, on pousse souvent les garçons à se montrer courageux et forts.



Ce livre est un formidable support pour aborder les stéréotypes de genre avec les enfants et leur rappeler que les garçons n'ont pas toujours à être courageux, qu'eux aussi peuvent pleurer, et que de leur côté les filles peuvent se montrer fortes et intrépides.



Les illustrations colorées sont toutes mignonnes, ce fut un réel plaisir de découvrir cet album et je vous le conseille vivement si vous souhaitez aborder le sujet avec vos petits oursons. Si les mentalités

tendent à changer, il existe encore beaucoup de stéréotypes de genre dans notre société et cet album est un merveilleux moyen d'encourager les

enfants à assumer ce qu'ils sont et ce qu'ils aiment. La fin de l'album rappelle que même les plus forts et les plus courageux ont parfois bien besoin d'être réconfortés.

Une belle morale, mais également un album tendre qui met en valeur la relation père-fils. Car si papa ours et petit ourson ne

se ressemblent pas vraiment, ils s'aiment énormément, et ça c'est le plus important !

Le livre est agréable à lire, les illustrations sont magnifiques et il y a une belle morale. Il s'agit d'une histoire où on se demande qui sont les vrais monstres. Dans ce livre, une citation m'a apporté énormément d'émotions, de la joie et m'a rapprochée des personnages principaux :"Otto m'a regardé de ses yeux ronds. Il s'est mis à chanter et j'ai chanté avec lui. Une chanson qui disait que les monstres nous ressemblent parfois. Et que les cages sont faites pour être brisées." Je lui donne la note de 5/5. Thaïs

Un de mes coups de coeur en littérature ado - et pourtant, ça partait pas super bien... Je suis TRES regardante sur les récits soi-disant "féministes", alors quand il est écrit par un homme, blanc, pas tout jeune, comment dire, je hausse les sourcils... Ne me jetez pas la pierre tout de suite, c'est juste que j'ai un passé de lectrice touche à tout et j'ai souvent été très déçue. Sans liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur, et je me sens donc libre de déclarer que l'auteur, Stephane Servant, bien qu'il soit un homme blanc pas tout jeune, s'en est vraiment plus que bien sorti. Impossible de lâcher ce livre, et on peut compter en années avant de trouver la dernière fois que j'ai tenu mes yeux ouverts pour continuer l'histoire coûte que coûte. Chapeau bas !

L'histoire est exactement ce qui est suggéré en 4ème de couverture et dans les critiques ici, positives comme négatives : des jeunes filles voient leurs corps se couvrir de pelage, les réactions de la société ne se fait pas attendre, sur fond de sexisme, de classisme, de racisme, etc. A l'intérieur même du "camp" des Félines, les réactions sont diverses également. J'ai énormément apprécié que les personnages de tous bords soient nuancés, qu'ils évoluent dans le temps, que l'auteur les autorise à changer d'avis, sans complaisance, sans rédemption, sans gloire non plus.

Bien sûr, on pourra aisément s'identifier, ou penser à des personnes autour de nous. Excellent exercice d'empathie, excellent exemple de la force de la sororité, et belle démonstration de ce que c'est qu'être un allié d'une cause alors qu'on fait partie des personnes qui bénéficient même sans le vouloir des privilèges, par leur sexe, âge, couleur de peau, statut social.



Il rejoint mes découvertes récentes sur la même thématique, *Rose rage* et *L'année de grâce* .



Est-ce que vous avez d'autres titres à me suggérer sur cette thématique ?

J'ai bien aimé cette histoire, car cela se passe dans une pièce de théâtre. Je trouve juste que c'est dommage qu'il ne soit pas écrit comme une pièce de théâtre. Ça parle du harcèlement et c'est un sujet qui me touche. J'ai apprécié le sens de l'humour du personnage principal.C'est un livre pas compliqué à lire, car il n'est pas long et la lecture est fluide.

Un album jeunesse pour déconstruire les clichés genrés : Un ours, un vrai de Stéphane Servant & Laetitia Le Saut.

A l'occasion d'un pique-nique, Papa Ours décide de lancer tout un tas de défis musclés (course, plongeon...) censés prouver la force et le courage dont doit faire preuve UN ours...

Un papa ours pas bienveillant pour un sous, qui n'hésite pas à utiliser de sobriquets inappropriés à l'égard de son fils, qui lui rêve de bien autre chose que de devenir comme son père !

Un papa Ours à la limite de la toxicité, qu'on est bien content de voir chuter, la fin renversant enfin la donne !

Une conclusion qui met en avant l'amour indéfectible d'un enfant pour son parent, quelqu'il soit et quelque soit ses défauts.

Une lecture sympathique mais sans plus tellement ce papa Ours mal léché est agaçant, heureusement que petit Ours est là pour la relève !

Stéphane Servant parle des stéréotypes qui collent à la peau des hommes. Sûr de lui, avec ses gros biscoteaux, le père viril et sportif de ce récit invite son fils à lui ressembler. S'installe alors une relation père-fils empreinte de rivalité. Finalement, pour que les deux protagonistes témoignent leur affection l’un envers l’autre, il faudra que l’ourson abandonne la partie et le paternel la continue jusqu’à (se) perdre.
Lien : https://www.ricochet-jeunes...

Reçu dans le cadre d'un goûter organisé par Babelio avec Stéphane Servant et Laetitia LeSaux qui sont venus lire et répondre aux questions concernant le livre.



Très belles illustrations, jolie histoire avec une morale en final. Il y a aussi une touche d'humour.



C'est l'histoire d'un papa qui se fait passer pour ce qu'il n'est pas dans le but d'impressionner ou de donner une image d'homme fort à son fils mais il va vite être démasqué.



Mes filles de 6 et 4 ans ont bien aimé, on l'a lu et relu et il trône sur la table de chevet de l'une d'elle.



Je recommande.