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Citations de Stéphanie Castillo-Soler (106)


Courrier ! Le mot résonne le long de la coursive. Dans chaque cellule, le mot réveille une attente, un espoir : avec les visites, le courrier est le seul lien avec l’extérieur. Ici pas d’impôts ni de factures, les nouvelles sont la plupart du temps de bonnes nouvelles : lettre de l’avocat qui informe des avancées des démarches, tendre missive d’une mère, d’une sœur ou d’une épouse. Il faut croire que les femmes sont plus à l’aise pour écrire…
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J’ai déjà avalé pas mal de romans, ça fait passer le temps, et surtout, ça me permet de m’évader, d’oublier un peu où je suis. La lecture et le rêve sont tes seules libertés ici.
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Ce qui l’impressionne le plus est le bruit : claquements métalliques des portes et des serrures, télévision allumée en permanence dans la plupart des cellules, produisant un brouhaha indistinct de voix et de sonorités mêlées, cris de certains détenus, d’autres tambourinant à la porte de leur cellule pour appeler les gardiens.
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En quelques mots, en quelques phrases, Laurent parvient à transcrire la détresse contenue d’une réalité dont si peu de gens, dehors, se soucient. (page 130)
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Comme je te disais, il faut pas être trop exigeant sur le catalogue, mais il y a de quoi faire. J’ai déjà avalé pas mal de romans. Ça fait passer le temps, et surtout, ça me permet de m’évader, d’oublier un peu où je suis. La lecture et le rêve sont tes seules libertés ici.
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Peut-être un jour trouvera-t-il le courage de coucher sur le papier son expérience de la prison ? Saurait-il seulement choisir les mots pour exprimer l’indicible ? Ce que personne ne peut soupçonner à moins d’en faire la terrible expérience. Il aimerait décrire la réalité sans fard, rude, crue, féroce. (page 153)
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L’amour maternel est ce dont il a toujours manqué, ce qu’inconsciemment il a toujours attendu et recherché. (page 140)
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La dure réalité de la prison montre aux hommes le vrai sens du mot solidarité. Sans elle la survie est quasi-impossible.
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Si la prison renferme ses propres menaces, c’est paradoxalement un lieu de vie où l’on est protégé de bien d’autres dangers. Ils sont déjà tombés une fois. Lorsqu’ils se relèveront, seront-ils sûrs d’être à l’abri d’une autre défaillance ? Ils ont l’impression que cette expérience les a rendus vulnérables, car plus conscients de certains dangers.
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La prison a ses propres codes, pour survivre il faut s’y conformer ou du moins faire semblant.
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Laurent peut-il se projeter dans un après ? Même si, à trente, à quarante, cinquante ans, de nombreuses personnes décident de « tourner la page », de « démarrer une nouvelle vie », professionnelle ou sentimentale, qu’en est-il quand on sort de prison ? Laurent a peur de devenir fou , ou alors quelqu’un d’autre, de se perdre dans un lieu où pourtant tous ses pas sont comptés.
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Kévin se joint parfois à Romain et Laurent pour la promenade. Par un frais matin d’avril, les garçons remarquent qu’un coquelicot a poussé sur le mur. Le ravalement a éclaté par endroits, révélant la structure en briques, et sur un rebord moussu la fleur a trouvé suffisamment de vigueur pour s’élever, solitaire et gracile. Le rouge éclatant de ses pétales, semblables à de la soie, se détache sur la grisaille. Son apparente fragilité contraste avec une certaine force, la force de se trouver là, unique, délicate et ravissante au milieu de la laideur. Les garçons la contemplent un moment, sensibles à ce petit message d’espoir qu’ils décident d’y lire.
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Faut-il des drames pour prendre conscience de la précarité de la vie et de la liberté, faut-il des drames pour apprendre à pardonner ?
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En prison plus qu’ailleurs, la lecture est une activité nécessaire, l’unique moyen de susciter la représentation d’objets, de paysages, de personnes absentes de l’univers carcéral. Les livres sont porteurs de rêves, de messages, d’évasion. Ils permettent de chasser l’ennui, comblent le vide, procurent aux détenus un ersatz de liberté.
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Ces dessins, il les a faits pour lui, un moyen d’extérioriser un trop-plein d’émotions. Même s’il n’a pas représenté la maison d’arrêt, il a l’impression que ce lieu s’imprime en creux dans chacune de ses œuvres, que les paysages, tout comme les portraits, crient son enfermement et son irrépressible envie d’un ailleurs.
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La visite médicale terminée, Romain est raccompagné jusqu’à sa cellule. Il s’est vite habitué à voir Laurent le nez plongé dans un livre, et se dit qu’après tout ce n’est peut-être pas une si mauvaise idée. Tout ce qui peut permettre d’accélérer la succession des minutes, des heures, des journées …
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Ce qui l’impressionne le plus est le bruit : claquements métalliques des portes et des serrures, télévision allumée en permanence dans la plupart des cellules, produisant un brouhaha indistinct de voix et de sonorités mêlées, cris de certains détenus, d’autres tambourinant à la porte de leur cellule pour appeler les gardiens. Romain se demande si à la longue on s’habitue, ou alors peut-être devient-on sourd ?
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Il se sent observé, et pourtant ici non plus personne ne semble vraiment faire attention à lui, il n’est déjà plus qu’un numéro, ce numéro d’écrou, cinq chiffres et trois lettres, qu’on vient de lui attribuer au service du greffe et qu’il aura tout le temps de mémoriser.
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Faut-il des drames pour prendre conscience de la préciosité de la vie et de la liberté, faut-il des drames pour apprendre à pardonner ?
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Les portables sont confisqués à l’arrivée, et rendus le jour de la sortie. Pour les plus jeunes des détenus, comme Romain et Laurent, c’est comme si on les avait amputés d’un membre. Habitués à être en permanence connectés à leurs amis, réels et virtuels, ils vivent très mal cet isolement forcé qui vient encore renforcer l’enfermement physique.
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