AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Stephen McCauley (113)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Et qui va promener le chien ?

Situé dans ce haut lieu du savoir et de la culture qu'est Cambridge (Massachusetts), censé former l'élite intellectuelle grâce à son université de Harvard, ce roman nous montre, assez paradoxalement, un fameux échantillon de loosers patentés qui feraient tache sur les brochures de présentation des prestigieuses facultés.

Nous avons donc Clyde, le narrateur, 35 ans, toujours pas remis de sa rupture avec Gordon, presque deux ans auparavant. Clyde donne un pseudo-cours de littérature à l'Académie Parallèle, une école pour adultes en mal d'objectifs de vie. Et ça tombe bien, parce que Clyde lui non plus ne sait pas trop quoi faire de la sienne et, en attendant, se laisse porter par l'inertie. L'inertie qui est aussi la grande force de Marcus, colocataire de Clyde, beau, hétéro, sur le point (depuis 10 ans quand même) de commencer la rédaction de sa thèse, et champion des relations amoureuses de courte durée. Il y a ensuite Louise, romancière en panne, l'amie de longue date de Clyde et l'une des ex de Marcus, qui vient d'obtenir une bourse de recherche à Harvard, et qui revient donc dans la vie de nos deux compères avec son fils Ben et Otis, un chien recueilli le long d'une autoroute, manifestement abandonné et traumatisé. En orbite de ces personnages, ajoutons encore le père de Clyde et le cortège de difficultés relationnelles père-fils, et Agnès, sa soeur, aussi dépassée que dépourvue de confiance en elle depuis son divorce, contrairement à sa fille Barbara, une ado qui semble avoir plus de plomb dans la cervelle que tous les autres réunis.



On observe ces personnages errer sans but et se télescoper de temps à autre dans les méandres de leurs vies étriquées. Les adultes sont tous immatures et pathétiques, incapables de s'engager, de prendre des décisions ou leur vie en mains. Ben et Barbara, les deux ados, apparaissent plus solides mais on leur souhaite bien du courage avec des modèles pareils. Tout cela donne lieu à des observations et des descriptions très fines, quelques situations drôlatiques (ah, les recettes de cuisine de la mère...) et beaucoup d'auto-dérision. Mais je ne dirais pas qu'il s'agit des « tribulations de cette joyeuse bande d'inadaptés, aussi loufoque qu'attachante » (4ème de couverture), mais plutôt d'une chronique amère et mélancolique de perdants larmoyants et peu sympathiques. Il n'y a que pour le chien que j'ai ressenti de la compassion.
Lien : https://voyagesaufildespages..
Commenter  J’apprécie          470
Retour à la case départ

Quand David Hedges se retrouve seul, quitté par Sören après cinq ans de vie commune à San Francisco, il se rend à Beauport, dans le Massachussetts, contacté par Mandy, la fille de son ex-femme. Il doit l’aider à faire ses candidatures à des écoles pour sa scolarité. Pendant ce temps, sa mère doit racheter la part de son futur ex mari pour pouvoir continuer d’habiter l’endroit.

Toujours eu envie de lire Stephen McCauley et enfin l’occasion se présente ! Retour à la case départ est un roman plein d’humour abordant la vie de quinquagénaires dans un quartier riche dans l’Est des États-unis. J’ai beaucoup ri des situations, sauf certaines moins légères à la fin. Juste dommage que les dialogues sont parfois coupés par des réflexions, mêmes si assez pertinentes. L’intrigue s’étire un peu par moments et la fin m’a laissée interrogative mais j’ai adoré le ton de l’auteur, léger et insouciant. Ça fait du bien quand le quotidien est un peu difficile. Un auteur que je relirai avec plaisir !

Merci aux éditions 10/18 et à Babelio pour cette lecture !

Commenter  J’apprécie          300
Retour à la case départ

J'ai toujours aimé la petite musique mélancolique et satirique de Stephen McCauley depuis « L'objet de son affection », et ce livre ne déroge pas à la règle.



Le héros, sorte de double de l'auteur sans doute, traverse une mauvaise passe. Il se remet difficilement de sa rupture avec son compagnon et il se rend compte qu'il n'a plus vingt ans. Aussi est-il surpris quand il reçoit un appel de Julie avec laquelle il a été marié quelque temps il y a longtemps. Il va lui rendre visite pour l'aider à gérer l'orientation scolaire de sa fille et sa maison qu'elle a transformé en gîte avant de la vendre.



L'histoire tourne autour de problématiques quotidiennes, de couple, d'amour et d'amitié, de sentiments ambivalents, mais le ton est toujours plein d'humour et d'autodérision, voire caustique. Les travers de notre époque sont bien pointés, les personnages bien vus. Seule la fin, trop facile (alors que je l'imaginais plus mélancolique) entache ce plaisir de lecture facile mais attachante.

Commenter  J’apprécie          250
L'Art de la fugue

l'Art de la fugue « ,le film de BriCe Cauvin sorti début mars sur nos écrans et est l’'adaptation littéraire que j'ai eu envie de choisir pour ce ciné club, cette idée d'adaptation ne va pas totalement dans ce sens : d'une part, parce que le film a été tourné il y a déjà quatre années ( mais n'est sorti qu'en 2015 à cause de gros problèmes de production), et d'autre part parce que cette adaptation me semble être une idée censée et réfléchie et non pas une commande qu'a du remplir un metteur en scène peu inspiré.



Le fait qu’Agnès Jaoui, amie du cinéaste Brice Cauvin depuis 20 ans, et également grande lectrice de Stephen Mc Cauley depuis ses débuts soit à l’origine du projet et ait collaboré au scénario prouve bien que le film n’est pas qu’une pale copie du livre.



Personnellement, j’ai été, comme Jaoui, un grand lecteur de Mc Cauley, du moins ses premiers romans publiés en France au milieu des années 90, je prenais un plaisir immense ces études psychologiques pleines d’humour d’acuité psychologique et de justesse sociologique, des mœurs sociales et sentimentales de ces est américains plutôt bobos avant l’heure avant de trouver que comme beaucoup d’auteurs, l’auteur brassait pas mal de thématiques récurrentes (.. la communauté gay de Boston, la culture Harvard, la solitude affective et les liens familiaux orageux beaucoup d’auteurs, Mc Cauley avait du mal à se renouveler .



Bref j’avais lu l’art de la fugue pratiquement à sa publication en 1997, trop longtemps pour m’en souvenir parfaitement et ce n’est qu’après avoir vu le film de Cauvin que je me suis replongé dedans (grâce à la formidable édition spéciale publiée par les éditions Baker street) pour comparer les deux œuvres. suite de l'article sur le blog







Et on voit bien en comparant les deux que l’approche de Jaoui a été primordiale dans le scénario, tant elle tire le film de son coté à elle, cet art de la fugue faisant beaucoup penser aux films qu’elle a réalisé avec son ex compagnon Jean-Pierre Bacri avec cette vision mi désabusé mi lucide de la société et des rapports humains, mais sauvé toujours par cette humanité et cette tendresse avec lesquelles les personnages sont peints.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
Commenter  J’apprécie          230
Et qui va promener le chien ?

Dans cette chronique désenchantée, Stephen McCauley restitue à merveille l'esprit des décennies 80-90, durant lesquelles le sida décimait les communautés homosexuelles, laissant toute une jeunesse désemparée, inquiète.

Dans la ville universitaire de Cambridge (Massachusetts), l'auteur nous livre avec tendresse ses personnages, trentenaires perdus, pas encore complètement adultes et qui ont le plus grand mal à s'assumer. Le narrateur, Clyde, mal remis de sa rupture amoureuse avec Gordon, vivote en donnant des cours de littérature à des adultes à l'Académie parallèle. Il cohabite avec Marcus, un jeune et bel hétéro qui ne s'en sort pas avec sa thèse commencée depuis des années et multiplie les conquêtes féminines en espérant trouver un jour la femme de sa vie. Louise, ex-amante de Marcus et meilleure amie de Clyde vient s'installer à Cambridge avec son fils Benjamin et leur chien Otis. Tous les trois ont beaucoup de choses à régler dans leur vie et s'y essaient maladroitement, avec plus ou moins de réussite.



Stephen McCauley maîtrise à la perfection les formules percutantes à l'humour acéré mais, passées les premières pages qui m'ont souvent fait sourire, j'ai trouvé que le livre s'enlisait, sans progression notable dans les errances de Clyde et de ses amis. Les choses se dénouent brutalement dans les dix dernières pages, hélas trop tard pour m'avoir fait pleinement apprécier ce livre.



Challenge Multi-défis 2020
Commenter  J’apprécie          200
Retour à la case départ

Un bonne comédie assez cynique sur le milieu bourgeois américain. David, la cinquantaine, rejoint son ex-femme pour aider la fille de cette dernière dans ses recherches d'universités. Mais cette requête sera un prétexte pour fuir son chez lui bientôt vendu et aider son ex à garder sa maison, elle aussi menacée de vente suite à un divorce.

Lecture légère mais pas que, drôle et touchante à la fois.
Commenter  J’apprécie          200
Retour à la case départ

Une lecture plaisante mais pas extraordinaire, où on s'attend à tout ce qui va se passer... il faut dire qu'au départ, les histoires de couples et de familles américaines, ce n'est pas vraiment ma tasse de thé... Un livre lu par opportunité, acheté pour une amie, que je ne regrette donc pas de ne pas avoir acheté pour moi...
Commenter  J’apprécie          160
La vérité ou presque

Jane Cody, productrice de télévision, la quarantaine est en plein doute tant professionnel que sentimental. Desmond Sullivan, écrivain biographe rame pour terminer son dernier opus, de plus lui aussi sa liaison avec son amant bat de l'aile. Il accepte un poste à Boston ou la route de Desmond va croiser celle de Jane. McCauley s'amuse à décrire les travers de ces contemporains. C'est souvent drôle, avec une autodérision plutôt bienvenue, et c'est aussi un regard sur une génération de quadras en plein questionnement existentiel. Mc Cauley se moque aussi des milieux branchés homos et hétéros. McCauley signe un roman agréable et plaisant mais pas inoubliable d'autant que la fin manque singulièrement d'originalité.

A notez que Sam Karmann a adapté ce roman américain avec Cluzet, Viard et Dussollier, à voir pour les acteurs.
Commenter  J’apprécie          160
Lady yoga en posture critique

Je fais parfois ce que j’appelle des « crises de chick lit » (référence aux "crises de foie" pour cause de chocolat) pendant lesquelles je me jette sur tout ce qui passe… et je fais une indigestion. Ce livre a surnagé parmi l’océan de mes lectures lors d’une de ces crises. Et pourtant, ça partait mal ; Lady Yoga, c’est madame parfaite. Lee, professeure très appréciée de ses élèves et bientôt heureuse propriétaire de sa propre salle de Yoga. Une enseignante hors du commun, au physique parfait, aux amis merveilleux, à la pratique extraordinaire. Que c’était lisse ! Il y a les exercices imposés du genre : un ex-mari plutôt destructeur d’estime, et deux candidats à sa succession très différents l’un de l’autre. Mais le cadre et les à-côtés du milieu du Yoga sont très bien exploités par l’auteur pour donner une atmosphère très personnelle à son roman. Ca n’était certes pas la lecture du siècle, mais un petit moment de détente pas désagréable.
Commenter  J’apprécie          150
L'objet de mon affection

George vivait avec son petit ami depuis plusieurs mois quand, lors d'une soirée, une fille, Nina, vient lui apprendre que le petit ami en question fait savoir partout que George cherche activement une collocation, manière plutôt originale d'annoncer une rupture, on en conviendra. Un peu pris de court, le principal intéressée accepte sa proposition de partager l'appartement de la jeune fille.



La cohabitation se passe finalement plutôt bien : lui est un ancien étudiant en histoire qui s'est reconverti en instituteur de maternel, elle une militante féministe plongée dans des études de psychologie, tous les deux un peu en marge de la société et rassurés par l' « instabilité » de l'autre. Leur complicité est telle que quand Nina tombe accidentellement enceinte, elle préfère rompre avec le père et demande à George de l'aider à élever son enfant.



Tout le roman tourne autour de cette question : faut-il se lancer dans cette expérience un peu folle ? Les deux amis savent très bien qu'ils ont tout d'un couple classique, sexualité mis à part. Leur entourage comprend nettement moins bien cette décision. Les tentatives de les ramener dans le droit chemin seront nombreuses : une demande en mariage en bonne et due forme pour Nina de la part du père de l'enfant, la réapparition du premier amour de George dans sa vie, de nouvelles rencontres et des promesses de vie stable, ...



Ce livre nous fait plonger avec plaisir dans le quotidien et les questions existentielles de ce drôle de couple, et le thème reste étonnamment moderne malgré ses vingt-cinq années d'existence. L'auteur se plait à nous faire traverser toute une palette de sentiment : le rire, l'émotion, l'agacement parfois devant l'indécision de ses héros ... L'écriture reste légère alors que les thèmes abordés génèrent bien des polémiques. Si pour les vacances, vous cherchez un livre délassant, mais qui a quand même quelque chose à dire, celui-ci est sans doute un bon choix !
Commenter  J’apprécie          150
Retour à la case départ

Non, rassurez-vous  David Hedges n'est pas retourné vivre chez ses parents, comme pourrait le laisser entendre le titre du roman de Stephen McCauley. De nouveau célibataire-son compagnon l'a quitté- il est aussi sur le point de perdre son logement à San Francisco.

L'appel de Julie, avec laquelle il a été brièvement marié,trente ans plus tôt, va lui offrir l'occasion d'une escapade à Boston où il pourra mettre en œuvre ses talents pour planifier l'avenir universitaire de la fille de Julie. Mais pas que. En effet, tout comme lui, Julie est aux abois : en plein divorce, elle est en difficultés pour racheter sa part de sa maison.

Les personnages de Stephen McCauley ont vieilli, mais ils ont en rien perdu leur sens de l'observation, de l'humour, voire du sarcasme. L'auteur en profite pour égratigner au passage tous les nouveaux travers de notre société, ses applications, ses réseaux sociaux, entre autres. Il se régale à peindre  de vraies méchantes, mais nuancées, et aucun personnage secondaire n'est négligé.Oon sourit beaucoup, on rit aussi et on retrouverait presque le niveau de plaisir atteint lors de la découverte de son premier roman, L'objet de mon affection  n'était un revirement final improbable et quelques longueurs.

Il n'en reste pas moins que découvrir la sortie d'un nouveau roman de Stephen McCauley est toujours une bonne nouvelle.
Commenter  J’apprécie          130
Lady yoga en posture critique

Deuxième volet d'une saga romanesque de Rain Mitchell, Lady Yoga en posture critique se situe à Los Angeles, et notamment dans le studio de yoga de Lee, notre héroïne. Celle-ci vient de divorcer, élève ses deux garçons, agrandit son studio de yoga, et cherche à recruter un nouveau professeur.



L'histoire tourne autour de cinq personnages, les cinq amies du premier tome, Graciela la danseuse, Katherine la masseuse, Imani l'actrice qui jongle entre son bébé et son métier, Stéphanie la scénariste et Lee bien sûr .

J'ai plutôt eu le sentiment de suivre cinq histoires en parallèle, l'auteur ne fait pas trop croiser leurs chemins cette fois. L'amitié reste le maître mot de ce livre, qui se dévore tranquillement le sourire aux lèvres, même si parfois l'affaire tourne au drame plus qu'à l'ironie grinçante sur la "zen attitude" du yoga.

Mon personnage préféré : Katherine au passé sombre, mais capable de prendre en main et d'aider une jeune ado, et de se mettre à la lecture sur ses conseils! "Depuis que Renay lui a soufflé l'idée de lire dix minutes chaque matin, Katherine a déjà dévoré deux romans. Et maintenant, de dix minutes de lecture quotidienne, elle est passée à trente."



L'écriture est fluide et agréable, le récit est amusant et bien mené. Un bon moment de lecture et de détente.

Une frustration néanmoins , cela ne remplace pas une bonne séance de yoga dans un petit club bien éloigné du clinquant américain.
Commenter  J’apprécie          130
Les chroniques de Lady Yoga

Où l’on fait la connaissance de Lee, professeure de Yoga, dont le studio est le centre névralgique du roman. Ces chroniques présentent à mon sens un peu d’originalité dans l’univers du « feel good » : elles véhiculent toute une série de message dans l’air du temps – où comment faire face aux difficultés de la vie en s’aidant de la discipline du Yoga, tout en mettant en exergue toute la difficulté de l’exercice. Un peu comme un livre de développement personnel mais sans rien cacher de la difficulté de l’application des préceptes conseillés.

On y croise Lee, donc, mais aussi Graciela, danseuse blessée, Imani, actrice en perte de repère suite à une fausse couche, Stéfanie, scénariste en recherche de succès à Hollywood et également Katherine, rescapée de la drogue. Chacune fait face à ses difficultés à sa façon. Des petites « intrigues » dynamisent le récit : Que va devenir la vie de couple de Lee, dont le mari souhaite faire une pause ? Graciela va-t-elle réussir son audition ? Katherine pourra-t-elle faire tomber sa réserve ? Et Imani retrouver le goût de vivre ?

Certaines intrigues sont plus réussies que d’autres ; pour ma part, j’ai préféré suivre les mésaventures d’Imani et son amie Becky, qui s’inscrivent à tous les « spots » de Yoga possibles et imaginables. Où j’ai découvert qu’à L.A., le Yoga pouvait ressembler à des parties secrètes dont le lieu exact n’est dévoilé qu’au dernier moment. C’est drôle et très critique à la fois. Quelle dérive par rapport aux préceptes d’origine de la discipline !

C’est tout le mérite du roman : tout à fait adapté pour se détendre avec des personnages a priori un peu trop parfaits qui ont quand même leur lot de fêlures, et un fond sociétal caricaturé plaisant.
Commenter  J’apprécie          120
L'objet de mon affection

Un très bon cru de la littérature Nord-américaine, et qui vieillit très bien, jusqu'à devenir un cru de garde. Humour, légère mélancolie, auto dérision, pudeur, parfois exhibition, tout est réussi, car tout est travaillé. Les personnages de McCauley ont une vraie épaisseur et l'écriture de cet auteur possède une vraie identité littéraire. J'ai beaucoup aimé cette chronique des nouvelles souffrances amoureuses contemporaines.
Commenter  J’apprécie          120
Et qui va promener le chien ?

Après un départ qui m’a laissée perplexe quant à l’intérêt de cette lecture, j’ai commencé à m’attacher aux personnages et à trouver un certain intérêt à leurs vies.

D’abord Clyde, gay, qui se cherche

Son colocataire, Marcus, le bel hétéro

Louise, l’amie de toujours et son fils Ben

Otis, le chien trouvé

Et puis d’autres encore.

Dans le milieu universitaire de Cambridge, ils traînent leur existence, chacun à sa manière.

C’est un peu long, il y a beaucoup de détails, mais le plus souvent pleins d’humour.

C’est finalement une belle satire des jeunes adultes américains.

Commenter  J’apprécie          110
Retour à la case départ

David reçoit un appel de son ex femme qui lui demande son aide car sa fille doit constituer son dossier pour l'université. Il va alors quitter San Fransisco pour les rejoindre dans une petit ville touristique de la côte est. Comment vont se passer les retrouvailles entre ces deux ex époux qui ont divorcé suite au coming out de David ?



J'ai beaucoup aimé ce roman. Léger en apparence, il aborde en réalité de nombreux problèmes de société et actuel. Les personnages sont très attachants et leurs belles relations sont contagieuses. L'écriture est légère et fluide. J'ai bien aimé passer, avec eux, l'été au bord de mer et souhaiter que Julie puisse réaliser son projet : racheter sa maison pour en faire des chambres d'hôte.



Parfois, c'est vraiment agréable de lire une belle histoire simple.
Commenter  J’apprécie          90
Sexe et dépendances

Si vous voulez passer un bon moment de rigolade pourquoi pas mais rien de plus avec ce roman.
Commenter  J’apprécie          90
Retour à la case départ

Habituée depuis longtemps à ne lire quasiment que des thrillers, polars, comédies et feel good, je fus enthousiaste à l'arrivée dans ma boîte aux lettres de ce roman gagné dans le cadre de la dernière Masse critique (quelle bonne idée que cette action régulière, merci merci).

J'aime quand un livre est dépaysant, celui-ci le fut certainement en me sortant de mes habitudes.

Point de meurtres, de frissons craintifs, d'héroïne maladroite rencontrant mille déconvenues farfelues avant de trouver l'amour.

Une histoire toute simple réunissant des gens tout simples dans la vie de tous les jours.

Trois personnages principaux qui se trouvent à une période de changements dans leur vie et se se sentent un peu perdus.

Julie, en pleine procédure de divorce (le deuxième). Ardemment désireuse de garder la maison conjugale située sur une colline face à la mer, elle se bat comme elle peut pour racheter sa part de la maison. Elle a ouvert sa maison à des hôtes payants alors que l'organisation et le rangement ne sont pas complètement ce qui la définit le mieux.

Mandy, sa fille, une adolescente de 17 ans, est sur le point de quitter le cocon familial pour entreprendre des études supérieures. Lesquelles ? Elle ne sait pas du tout, n'est tentée par rien, ne se trouve aucun talent et a peur de laisser sa mère seule.

David, le premier mari de Julie, dans une autre vie, habite en Californie. Abandonné par son compagnon, il se console en mangeant et en prenant du poids, tout en étant sur le point de devoir quitter son logement contraint et forcé.

David, c'est le sauveur, appelé par Mandy et accueilli à bras ouverts par Julie qui se sent plus proche de lui que de son très récent ex-futur mari.

David est bricoleur, est organisé, est un peu maniaque, a un sens de la psychologie aiguisé.

Il va aider Julie, il va aider Mandy à trouver sa voie universitaire et à se trouver tout court.

Bien sûr il y a des obstacles sur la route de ces 3 personnages qu'on pourrait connaître.



La lecture se fait paisiblement, avec un réel plaisir. J'ignore si ce roman m'aurait autant plu si je ne lisais que ce style de livres mais pour une "expérience découverte", je suis plus que ravie.



Commenter  J’apprécie          80
Retour à la case départ

David, récemment séparé de son compagnon Soren, complexe sur son physique vieillissant et apprend bientôt que sa propriétaire envisage de vendre son logement, loué à un prix défiant toute concurrence à San Francisco. Heureusement il a un métier passionnant qui lui plait beaucoup : trouver la meilleure université possible aux adolescents qu'il rencontre.

Et là surprise : son ex-femme, Julie, qu'il n'a pas vu depuis 20 ans, l'appelle à l'aide pour l'avenir de sa fille Mandy. Il file alors l'aider à côté de Boston, dans la maison délabrée qu'elle peine à entretenir depuis la séparation avec son mari.

Une occasion rêvée pour redécouvrir cette femme qu'il avait tant aimé avant de s'avouer son homosexualité.

Un bon moment de lecture, divertissant et plein de bons sentiments.
Commenter  J’apprécie          80
Sexe et dépendances

Je ne savais pas trop à quoi m'attendre en lisant ce livre et très vite, j'en ai aimé la prose directe et ironique du héros qui se raconte dans sa vie personnelle et professionnelle. Homosexuel, cet homme plutôt solitaire se révèle dans ce qu'il est de plus sincère et attachant, un homme à la recherche de l'amour et ouvert aux autres pour nouer des liens amicaux. Un livre somme toute un peu étrange mais d'une qualité littéraire bien réelle et intéressante pour nous faire découvrir un homme attachant.
Commenter  J’apprécie          80




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Stephen McCauley (1202)Voir plus

Quiz Voir plus

tintin au tibet / Noémie

Qui Tintin cherche-t-il dans l' histoire ?

MILOU
tchang
son amie
le yéti

11 questions
12 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}