L'histoire de Térisa et de Géraden commence à la manière d'un conte. Elle était princesse en une haute tour. Il était le héros venu la délivrer. Elle était fille unique de la richesse et du pouvoir. Il était le septième fils du Seigneur du Septième Fief. Elle était belle, depuis la couronne de cheveux auburn qui auréolait son visage jusqu'à la pointe de ses pieds menus d'ivoirine. Il avait beau visage et grand courage. Un enchantement tenait prisonnière la belle. Le briseur d'enchantement était sans peur.
Comme dans tous les contes, ils étaient faits l'un pour l'autre.
Par grand dommage, leurs vies n'étaient pas si simples.
- Ceux qui ne me connaissent pas m'appellent Amok.
- Et les autres ? s'enquit Elena en jetant un coup d’œil à Verement pour le faire taire.
- Ceux-là n'ont que faire de mon nom, déclara aimablement Amok.
Nous n'avons pas créé le monde. Tout ce que nous avons à faire, c'est d'y vivre. Nous sommes tous dans la même galère, d'une façon ou d'une autre.
Certes, les menaces intérieures et extérieures n'ont pas manqué depuis la nuit des temps. C'est inévitable. Nous sommes des êtres humains. Pour la plupart, nous ne savons pas nous lever le matin sans faire du tort à quelqu'un. Mais ces menaces intérieures et extérieures étaient d'origine humaine. Ce qu'un clan, une tribu ou une nation nomme civilisation, d'autres le traitent de barbarie ou de violation de la souveraineté naturelle. La méfiance raciale engendre la violence;et les déséquilibres économiques la cupidité et la jalousie. Et la planète est un écosystème clos. La répartition des ressources y fait donc l'objet de conflits internes et externes aux civilisations: une lutte naturelle souvent masquée sous les atours de la religion et de la politique.
Les connaissances non méritées sont dangereuses. Il faut chercher et travailler dur pour les acquérir, sans quoi on est incapable d’en comprendre l’usage et d’en mesurer la valeur.
Il arrivait au médiateur, de temps à autre, de rêver d'assommer l'Adepte. Il ne l'aurait jamais avoué à quiconque mais ces rêveries le mettaient en joie.
Cette nuit, comme d'autres nuits, elle aurait la sensation de s'effacer du monde des vivants à la manière d'un rêve saugrenu.
La joie est dans les oreilles qui entendent, tu t'en souviens ? C'est toi qui me l'a appris.Ecoutes-moi bien. Voici la joie que je te donne à entendre : j'ai battu le Rogue. Le fief est en sécurité... pour le moment. Je te le jure. Maintenant je voudrais...(Ses yeux s'embuèrent.) Je voudrais que tu ries.
De mon côté, je n'ai pas réussi à lire au delà du tome 2, et encore, la lecture des deux premières tomes a été laborieuse tellement c'est plat, ennuyeux.
Enfin bref, une série pas terrible du tout, sans intérêt.
Géraden continuait à lui tendre la main.
Une main qu’elle trouva belle et forte, et fiable, avec les cicatrices, les souvenirs de blessures qui l’abîmaient.
Une main qui lui rappelait le son du cor.
Ce souvenir chassa toutes ces peurs.
Elle fut la première étonnée des mots qui franchirent ses lèvres au rythme des douloureux battements de son coeur:
-Mais il ne me déplairait pas de découvrir ce qui se cache de l’autre côté des miroirs.