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Citations de Steven Naifeh (338)


Vincent était incapable de contenir son emballement. Il épuisait chaque nouvelle idée jusqu'à la corde, poussait chaque nouvelle inspiration jusqu'à l'extrême. Dans son désir de saisir « l'essence même de l'intensité de la vie, racontait Bernard, il torturait la peinture. […] Il en oubliait toute sagesse, ne cherchait plus même la perfection ni l'harmonie ». Que ce fût par le biais de sa peinture ou en personne, rue Lepic ou dans un autre atelier d'artiste, Vincent ne pouvait s'empêcher de laisser éclater toute sa passion. « Lorsqu'on a le feu en soi, écrivit-il fin 1887 à sa sœur Wil, on ne peut pas [le] garder sous l'éteignoir – on préfère brûler qu'étouffer. Ce que l'on a en soi doit sortir. »

Chapitre 29. L'union
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Mais ce fut dans son bel atelier de la rue Uileboomen que Mauve donna un coup de pouce plus décisif encore à sa carrière. Vincent venait presque tous les jours le regarder travailler et apprendre auprès de lui. C'était en réalité la première fois qu'il lui était donné de voir un peintre confirmé à son chevalet. Mauve travaillait à une vitesse prodigieuse, maîtrisait parfaitement son pinceau et parvenait à rendre les plus infimes détails et les effets les plus éphémères par des touches spontanées et précises. L'expérience et d'innombrables expéditions sur le motif avaient si bien affiné sa technique intuitive que sa main fonctionnait à l'unisson de son regard. On eût dit, relèverait un critique, qu'« il recopiait sur la toile […] le poème qui bruissait en son cœur et en son âme, exactement comme s'il notait une pensée la plume en main ».

Chapitre 16
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De l'instant où il vit la voiture de ses parents s'éloigner, la solitude l'accabla. Il se souviendrait toute son existence de leurs adieux à la porte de l'école comme d'un moment clé dans sa vie affective – l'exemple même d'une séparation déchirante. Seize ans plus tard, il reviendrait sur ce traumatisme, l'enrobant d'accents lyriques : « Debout, sur le trottoir de M. Provily, je suivais des yeux votre voiture qui s'éloignait sur la longue route mouillée de pluie à travers les prés, entre deux rangées d'arbres fluets. » Mais sur le coup, aucun sentimentalisme n'aurait pu farder l'unique conclusion qui s'imposait à lui : après onze années de vaines semonces, il avait été banni du foyer paternel, condamné à quitter le navire avant de le faire couler, abandonné à la dérive. Son séjour à Zevenbergen fut son chemin de croix et il ne craindrait pas d'ailleurs de se comparer un jour au Christ trahi au jardin de Gethsémani, implorant le secours de son Père.

Chapitre 3
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Vincent élargirait par la suite considérablement l'horizon de ses lectures, mais ces premières découvertes orientèrent sa trajectoire intellectuelle. C'était un bibliophage enragé, qui, durant toute son existence, dévorerait les pages à une allure vertigineuse. Quand un auteur lui plaisait, il lisait toute son œuvre en quelques semaines. Son ouverture précoce à la poésie le marqua durablement : il mémoriserait par la suite des recueils entiers, en émaillerait sa correspondance, passerait des journées entières à les recopier de sa plus belle écriture dans des « albums » soigneusement tenus, sans la moindre faute. Il garderait toujours une tendresse particulière à Hans Christian Andersen, dont les univers fantaisistes de plantes anthropomorphiques et d'abstractions incarnées, les sentiments exacerbés et les métaphores piquantes marqueraient à jamais son imaginaire. Des décennies plus tard, Vincent s'émerveillerait comme au premier jour des contes d'Andersen, « si beaux et si vrais ».

Chapitre II
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J'ai une certaine obligation et un devoir (...) de laisser par reconnaissance un certain souvenir sous la forme d'une oeuvre dessinée ou peinte. (...) C'est ainsi que je me vois moi-même - comme devant accomplir en quelques années quelque choses où il y ait du coeur et de l'amour, et le faire avec la volonté. Si je vis plus longtemps, tant mieux, mais je n'y pense pas. Pendant ces quelques années, QUELQUE CHOSE DOIT ÊTRE FAIT.
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La volupté de Gauguin s'exprimait jusque dans ses toiles, où l'image de la femme occupait une place centrale. (...)
Dès lors, de singulières correspondances s'établirent entre les tableaux des deux peintres, témoignant autant d'une compétition plus ou moins amicale que d'une influence mutuelle. Ils partageaient leurs sujets, mais chacun les traitait à sa façon. Ils exécutèrent ainsi ensemble un portrait de Marie Ginoux, patronne du café de nuit, qui accepta de venir poser à la Maison jaune. L'un et l'autre étaient subjugués par le sourire énigmatique et le regard las de cette belle femme qui abordait « les rivages de la quarantaine » et n'était sans doute pas sans rappeler à Vincent une certaine Agostina Segatori. Elle avait épousé un homme de treize ans son aîné qui ne lui donna jamais d'enfant et s'était résignée à la vie peu exaltante de femme de limonadier. Son charme méditerranéen et sa beauté mature concordaient parfaitement avec l'image de la « splendide Arlésienne dans toute la force de l'âge » qu'avait décrite Henry James en avisant une « admirable dispensatrice de morceaux de sucre » trônant derrière son comptoir. Son visage ovale, son front bas, son nez « grec » et ses long cheveux noirs comme jais évoquaient l'archétype qu'avaient chanté les poètes et les écrivains, d'Ovide à Daudet, célébrant « une féminité intense, merveilleusement riche et robuste cependant, et pleine d'une certaine noblesse physique ».
Étrangement, Vincent qui la connaissait bien n'avait jamais fait son portrait – soit qu'elle eût refusé de se prêter au jeu, soit qu'il n'eût jamais osé le lui demander. En plus de huit mois de séjour, les seules figures féminines qu'il avait peintes étaient une vieille femme alpaguée à un coin de rue, une fillette ébouriffée surprise sur un quai et la jolie mousmé, mais chez aucune il n'avait encore réussi à saisir la quintessence de l'Arlésienne. Son compagnon n'était pas en Provence depuis une semaine qu'il avait repéré en Madame Ginoux le type local dans toute sa splendeur : « Gauguin a déjà presque trouvé son Arlésienne. Je voudrais déjà en être là », commenta Vincent, impressionné par le flair de son ami.

Chapitre 35. La lutte
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Vincent prenait la mesure du gouffre infranchissable qui le séparait de son père : « Nous sommes jusqu'au plus profond de notre être irréconciliables. »

Chapitre 21
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Le 30 mars, Vincent passa son trentième anniversaire tout seul et se plongea dans la lecture d'un autre roman d'Hugo dont la « fougue » lui « réchauffa le cœur » : Les Misérables. « Parfois, s'étonnait-il, je ne peux presque pas comprendre que je n'ai que 30 ans , et je me sens tellement plus vieux. […] Particulièrement lorsque je pense que la plupart des gens qui me connaissent me considèrent comme un raté et […] il pourrait en être réellement ainsi. »

Chapitre 18
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L'oncle Stricker prenait très au sérieux son rôle de mentor et de berger. Il invitait son neveu à dîner et le recevait dans son bureau, où Vincent admira la vaste collection de livres et un portrait de Calvin signé d'Ary Scheffer. Du haut de ses trente-six ans, avec ses yeux tristes et son menton garni d'une petite barbe qui avançait en brosse, l'oncle Stricker était un homme sympathique et spirituel – et un exégète original qui, à ses heures perdues, s'amusait par exemple à relever toutes les occurrences du mot « fumier » dans la Bible. En dépit de sa réputation d'apôtre de la « nouvelle » théologie, son approche conservatrice de tous les maux du cœur et de l'âme ne le portait guère à s'attendrir sur la fièvre évangélisatrice de Vincent ni sur ses épanchements tourmentés. Stricker tenait par ailleurs les cordons de la bourse : Dorus lui avait confié l'argent destiné à couvrir les dépenses de son fils – précaution qui, pour justifiée qu'elle fût, dut laisser à Vincent un goût amer.

Chapitre 10
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À travers ses explorations d'autodidacte, Vincent avait rattrapé - voire dépassé - en quelques mois dix années d'innovations artistiques. Il reçu alors un coup de pouce inattendu de la part d'un jeune peintre, de dix ans son cadet. À vingt-trois, Paul Signac s'était déjà fait un nom dans le milieux de l'art et de la bohème parisienne : Il maîtrisait parfaitement les nombreux langages picturaux qui se cherchaient une légitimité auprès de la nouvelle génération de peintre et écrivait depuis trois ans pour le journal du Chat Noir.
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Mais ce fut en Arles que Vincent redécouvrit véritablement les étoiles : « La ville ici n'est rien la nuit, tout est noir, se réjouit-il, le ciel me parait […] plus noir qu'à Paris. » Le soir venu, il parcourait les rues de la ville, flânait sur les berges du Rhône, sillonnait les routes de campagne, courait par les vergers et les champs, tout à ses rêves et au plaisir simple de la communion avec la nature. Le ciel étoilé du Midi fut tout aussi déterminant que son fameux soleil dans l'art de Vincent. C'était d'ailleurs un motif que le peintre avait à l'esprit depuis le printemps : « Il me faut […] une nuit étoilée », écrivit-il à Theo début avril. Quelques jours plus tard, il faisait part de son projet au copain Bernard : « Un ciel étoilé par exemple, tiens – c'est une chôse que je voudrais essayer à faire de même que le jour j'essayerai à peindre une verte prairie étoilée de pissenlits. » Lors de son excursion aux Saintes-Maries-de-la-Mer, au mois de mai, le spectacle de la nuit le bouleversa :
Je me suis promené une nuit au bord de la mer sur la plage déserte. C'était pas gai mais pas non plus triste, c'était – beau. Le ciel d'un bleu profond était tacheté de nuages d'un bleu plus profond que le bleu fondamental, d'un cobalt intense, et d'autres d'un bleu plus clair – comme la blancheur bleue de voies lactées. Dans le fond bleu les étoiles scintillaient claires, verdies, jaunes, blanches, rosées – plus claires, plus diamantées, davantage comme des pierres précieuses que chez nous – même à Paris. – C'est donc le cas de dire opales, émeraudes, lapis, rubis, saphirs.

Chapitre 33. Le jardin du poète
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Car pour l'heure, Vincent aussi était amoureux : depuis qu'il avait accroché ses tableaux de bouquets au Tambourin, il s'était entiché de la belle Agostina Segatori, de quelques années son aînée, et il entretenait avec elle une liaison discrète. Il fit d'elle un portrait voluptueux, la présentant assise devant un bock de bière à l'une des tables recouvertes d'un tambourin de son restaurant, élégamment vêtue d'une longue jupe et d'une veste à la dernière mode, coiffée d'un haut chapeau, une ombrelle à ses côtés, une cigarette à la main, sur un fond décoré d'estampes japonaises. Il se rendait souvent au Tambourin où se retrouvaient de nombreux grands noms de l'avant-garde littéraire et artistique montmartroise et où Agostina l'avait autorisé à exposer d'autres toiles ainsi qu'une sélection des « crépons » japonais, issus de sa toute nouvelle collection ou pris en commission à des marchands.

Chapitre 28. Les frères Zemganno
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Des profondeurs de son désespoir, il alla jusqu'à s'identifier au Quasimodo de Notre-Dame de Paris et fit sien le cri pitoyable de l'affreux bossu rejeté de tous : « Noble lame, vil fourreau / Dans mon âme je suis beau. »

Chapitre 18
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Mais qui donc était cette femme ?
Clasina Maria Hoornik avait grandi à La Haye, mais dans un univers parallèle sur lequel aucun Van Gogh n'avait jamais posé le regard. (...)
Pour la société, c'était une pécheresse, une odieuse tentatrice, une dévergondée, emblème de la luxure féminine qui ne méritait que d'être fustigée et « maudite ». C'était une manipulatrice vulgaire et irascible, qui ne devait sa survie qu'à sa fourberie. C'était une putain.
Aux yeux de Vincent, pourtant, cette femme était « un ange ».
Il voyait avant tout en elle une épouse et une mère : (...).
En celle que les autres ne considéraient que comme une femme de mauvaise vie, Vincent reconnaissait une Madone : « C'est étonnant comme elle est restée pure en dépit de sa corruption. » Il s'émerveillait de la délicatesse de ses sentiments et de sa générosité de cœur et, quoi qu'elle eût fait par le passé, lui déclara-t-il, « tu es et restes bonne à mes yeux ». Il se la représentait comme quelque héroïne en péril et se donnait le rôle du sauveur – rôle d'autant plus gratifiant que le défi était ambitieux. L'abîme de dépravation dans lequel Sien était tombée le confortait dans son illusion et renforçait jour après jour sa volonté de la relever par la plus grande puissance de rédemption qui fût : l'amour. Retrouvant ses anciens élans missionnaires, il se jura de la sauver comme il avait sauvé les mineurs blessés du Borinage.

Chapitre 17
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Faute de le dissuader, Pieterszen lui remit à contrecœur une lettre de recommandation pour un prédicateur du Borinage qui se faisait simplement appeler « Frank ». Il habitait Cuesmes, une autre ville minière à six kilomètres de Wasmes. Frank était un « évangéliste indépendant » : il n'avait ni église, ni paroisse, ni de quoi offrir un salaire à Vincent. En fait d'évangéliste, c'était un homme retiré en solitaire dans cette contrée sauvage, qui prêchait la parole de Dieu à qui voudrait bien l'écouter. Vincent serait son « prédicateur adjoint » – statut qui mettait un terme ignominieux à ses grandes ambitions. Dès le lendemain, il était de retour dans le pays noir et se présentait à la porte de « Frank l'Évangéliste » dont l'adresse, écrivit-il, tenait en ces deux mots : « au Marais ».

Chapitre 12
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Il ne sortait jamais sans un livre en poche et, un jour qu'on le fit attendre pour le recevoir, il alla lire sous les arbres. Il lisait en parcourant le labyrinthe de rues et de canaux d'Amsterdam.

Chapitre 10
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Mais à chaque fois qu'il tentait de gagner les bonnes grâces de son père, il se heurtait à l'autre Dorus, le Dorus inflexible et critique. Le fait est que le pasteur ne reconnaissait en Vincent aucun des attributs qui lui étaient chers. Pour un homme qui tenait la gaieté pour « le fruit d'une foi enfantine », ce fils maussade semblait avoir échappé à la faveur divine. Pour un homme convaincu que « l'on devient quelqu'un en rencontrant des gens », son tempérament introverti faisait de son fils un proscrit. Pour un père qui engageait ses enfants à « travailler toujours plus pour se rapprocher les uns des autres », l'esprit rebelle de Vincent était une insulte perpétuelle à l'unité familiale. Pour un père soucieux de voir ses enfants « toujours s'intéresser aux choses de l'existence », l'isolement opiniâtre du garçon, à l'école comme à la maison, devait passer pour un refus pur et simple de la vie.

Chapitre 4
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Anna et Doris Van Gogh étaient eux aussi de fervents amoureux de la nature – mais ils l'aimaient à la manière des petits rentiers du XIXe siècle, qui allaient y puiser réconfort et consolation. « Vous trouverez dans la nature une amie très agréable et de bonne conversation, si vous cultivez son intimité », promettait l'un de leurs livres de chevet. Ils avaient passé leur lune de miel dans la Haarlemmerhout, une forêt cinq fois centenaire fourmillant d'oiseaux, de fleurs sauvages et de sources bienfaisantes. À Zundert, ils parcouraient les sentiers champêtres et s'émerveillaient ensemble de tableaux pittoresques : ici, un dessin dans les nuages, là le reflet d'un bouquet d'arbres dans un étang, ailleurs, le jeu de la lumière sur l'eau. Au quotidien, ils prenaient le temps d'admirer les couchers de soleil et cherchaient parfois des points de vue pour les apprécier plus pleinement encore. La communion mystique de la nature et de la religion était pour eux une évidence et, comme nombre de leurs contemporains, ils étaient convaincus que la beauté de la nature faisait entendre le « chant de la Création » et que savoir l'apprécier relevait du « culte ».

Chapitre 3
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Sur les milliers de récits que Vincent van Gogh dévora en une vie de lectures insatiables, il en est un qui laissa en lui une profonde marque : L'Histoire d'une mère de Hans Christian Andersen. Dès qu'il se trouvait en compagnie d'enfants, il racontait inlassablement ce conte bouleversant d'une mère aimante qui préfère livrer son enfant à la mort qu'à une vie de douleur. Il le connaissait par cœur et pouvait le réciter dans plusieurs langues, jusque dans son anglais rocailleux. Cette fable d'amour maternel dévoyé éveillait un écho particulier chez ce jeune homme qui avait essuyé tant de chagrins et se chercha inlassablement dans l'art et la littérature ; et la façon qu'il avait de la répéter comme une obsession trahissait tout à la fois une nostalgie singulière et une blessure singulière.

Chapitre premier
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Comme Theo, le monde de l'art de cette fin de XIXe siècle s'intéressait à la dimension biographique de l'art. Émile Zola avait ouvert la voie, réclamant « des œuvres de chair et de sang », dans lesquelles peintre et peinture se fondaient. « Ce que je cherche avant tout dans un tableau, c'est un homme », écrivait-il. Vincent van Gogh ne pouvait qu'approuver. En 1885, il paraphrasait ainsi le romancier : « Zola dit quelque chose de beau sur l'art en général : “Dans le tableau (l'œuvre d'art) je cherche, j'aime l'homme – l'artiste.” » Personne n'était plus curieux que Vincent de la vie des artistes. Il collectionnait avidement toutes sortes de biographies, des volumineuses études jusqu'aux « Légendes » et « Causeries », ne négligeant aucunes bribes de rumeurs. Prenant Zola au mot, il scrutait chaque tableau en se demandant toujours « quelle sorte d'homme il y a derrière la toile ». Mais il n'avait pas attendu Zola. En 1881 déjà, à l'aube de sa carrière d'artiste, sa religion était faite : « De façon générale, et plus particulièrement chez les artistes, je prête attention à l'homme qui produit l'œuvre tout autant qu'à l'œuvre elle-même. »

Prologue
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