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Citations de Sylvia Plath (484)


Je ne savais pas non plus la sténo.

Cela signifiait que je ne pourrais pas trouver un bon boulot après le collège. Ma mère me répétait sans cesse que personne ne voulait d’une licenciée en lettres tout court. Par contre, une licenciée en lettres connaissant la sténo, ça c’était autre chose. On se la disputerait. On se l’arracherait parmi les jeunes cadres en flèches, et elle prendrait en sténo lettre passionnante après lettre passionnante.

Le problème était que j’avais horreur de servir les hommes en aucune façon. Je voulais dicter moi-même mes lettres passionnantes. En plus de ça, les petits signes de sténo que j’avais vu dans le livre de ma mère me semblaient aussi déprimants que de remplacer temps par « t » ou distance totale par « s ».
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I thought it sounded just like the sort of drug a man would invent. Here was a woman in terrible pain, obviously feeling every bit of it or she wouldn't groan like that, and she would go straight home and start another baby, because the drug would make her forget how bad the pain had been, when all the time, in some secret part of her, that long, blind, doorless and windowless corridor of pain was waiting to open up and shut her in again.
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It sounded true, and I recognized it, the way you recognize some nondescript person that's been hanging around your door for ages and then suddenly comes up and introduces himseld as your real father and looks exactly like you, so you know he really is your father, and the person you thought all your life was your father is a sham.
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Compared with me, a tree is immortal
And a flower-head not tall, but more startling
And I want the one's longevity and the other's daring.
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"Elle voulait me quitter, elle se croyait supérieure,
Et je l'avais tenue longuement dans l'obscurité, elle en avait du ressentiment -
Perdre ainsi ses journées au service d'un demi-cadavre!"
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Et quand je lis, Seigneur, quand je lis la prose économe, tendue, lumineuse, de Louis Untermeyer, et tous les éclats distillés par ces poètes les uns après les autres, je me sens éteinte, impuissante, pâle et mièvre, totalement absurde. Il y a en moi une faible et morne étincelle de sensibilité. Mais faut-il vraiment que je la perde en préparant des oeufs brouillés pour un homme,... en ayant sur la vie des aperçus de seconde main ; faut-il que j'alimente mon corps mais laisse ma capacité à percevoir puis articuler ces perceptions s'enliser et s'assoupir à force de ne plus servir ?
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