Citations de T. Trilby (162)
Lorsque tu te marieras, il ne faudra pas t’inquiéter de la fortune de celui que tu épouses. Occupe-toi de l’âme et de l’intelligence de l’homme que tu auras remarqué ; puis, quand tu seras sûre de l’une comme de l’autre, interroge ton cœur avec loyauté.
Demande-toi si tu es prête à te sacrifier entièrement pour cet homme, dis-toi que les mauvais jours peuvent être très nombreux, et vois si tu aimes assez pour ne pas craindre d’affronter avec ce compagnon les douleurs les plus grandes. Si tu te sens capable de tout supporter, si rien ne t’effraye, c’est que l’amour est près de toi… Alors épouse celui que tu as choisi, et si court que soit ton bonheur, il t’aidera à vivre toute ta vie…
Il doit appartenir à quelque princière famille des Indes et a été élevé dans le respect de cette famille, de sa race, qu'il croit supérieure à tout autre. A côté de ce défaut beaucoup de charme...
Ca y est ! s'écrie Riki, la porte est funèbre, elle manque de sourires. Une grille c'est bien plus joli, mais il faut probablement cacher les demoiselles de la Légion d'Honneur. Et elle ajoute en descendant : - Pour une prison, c'est une prison !
Je suis le maitre de mon destin, je suis le capitaine de mon âme.
Si vous n'avez jamais éprouvé pour la France un sentiment filial, un sentiment qu'on ne peut comparer à aucun autre parce qu'il est différent, je vous plains. Mais moi, je suis Française, une Française qui ne se contente pas de le dire, et, quoiqu'il m'en coûte, j'agirai contre vous si à la caserne vous prêchez la révolution.
— Mes compliments, madame, vous avez tout prévu et je vois que vous n'êtes venue ici qu'en justicière. C'est un rôle que les femmes n'aiment guère, mais il est vrai que vous avez à vous venger et les choses sont ainsi faites que je suis ob5ligé de tout accepter.
Le destin est là, le malheur rôde sans cesse autour des trop grandes joies, et, pour rappeler à ceux qui l’oublient que la terre n’est qu’un passage, il frappe aux portes closes derrière lesquelles on rit plus qu’on ne pleure.
Quand on n’a pas souffert, je crois qu’on ne sait pas aimer. Moi je n’ai jamais été riche d’argent, mais j’étais riche de tendresse, d’affection, et je manquais peut-être de pitié pour les pauvres ; je m’apitoyais sur la douleur, mais je ne la comprenais pas. Dieu a voulu que je fusse malheureuse, notre amitié est née pendant ce temps-là. Je vous aime, Jean, infiniment et pour toujours. Je vous aime comme je ne vous aurais jamais aimé si j’étais restée heureuse. Les larmes, voyez-vous, sont nécessaires, elles préparent les joies, elles élargissent les cœurs.
L’argent… l’argent… elle ne voulait pas l’aimer, elle ne voulait pas reconnaître sa puissance, et pourtant elle comprenait que c’était une force avec laquelle il fallait compter… L’argent, malgré tout, était un maître, et c’était parce que son fiancé n’en avait pas qu’elle était seule dans cette chambre et si triste que ses yeux s’emplissaient de larmes.
Dans ce siècle, qui est le siècle de l’argent, ne trouvez-vous pas, mademoiselle, qu’on est très fier de mépriser ce métal. Je sais bien que les personnes graves et sérieuses me diront qu’il en faut pour vivre et que tout s’achète, tout se vend… Mais on doit limiter ses désirs et savoir se contenter de très peu. N’enviez personne et vous serez heureux.
Quand on est riche, ce n’est rien de donner ; quand on ne l’est pas, c’est très beau.
Parler d’amour à une jeune fille quand on n’a pas de quoi la faire vivre, c’est laid ; lui arracher une promesse, c’est encore plus blâmable. Quand on est pauvre comme votre officier français, on n’a pas le droit d’aimer ni de se faire aimer.
L’amour est un mot merveilleux, celui qui le murmure en l’espérant sent que le bonheur va pénétrer dans son cœur ; ce n’est plus la mort qui le frôle, ce ne sont plus les larmes et la douleur, c’est la vie avec toutes ses promesses et ses rêves les plus beaux.
A neuf kilomètres de Matsoué, petite ville du Japon, se dresse sur une colline une belle maison à deux étages. Autour de cette maison des jardins merveilleux où la propriétaire, Mme Sidzouka, cultive les chrysanthèmes, la fleur nationale. Ces jardins en terrasses réunissent toutes les espèces de chrysanthèmes; Au moment de la floraison, il y a la terrasse blanche, immaculée, si somptueusement belle que les visiteurs autorisés à visiter ces jardins restent immobiles, surpris par tant de beauté, devant ces parterres où les fleurs se dressent les unes à côté des autres si pareilles qu'ils cherchent en vain la plus belle.
La terrasse jaune est éclatante et quand le soleil s'est emparé du ciel cette longue bande de terre semble en or.
Jean est un être incompréhensible, parfois bon, d’une bonté qui va jusqu'au sacrifice, et souvent méchant jusqu'à la cruauté, sa stature, son visage aux traits nets et accusés, son intelligence remarquable le désigne à l'attention de tous. C'était un enfant extraordinaire, quel homme est-il devenu ? Va-t-il continuer à suivre, avec cette volonté persévérante qui est une de ses belles qualités, la mauvaise route qu’il a choisie ?
Vous êtes encore une enfant, vous ne connaissez rien de la vie, soupçonnez-vous seulement que les cerveaux de quelques hommes contiennent des rêves qu'ils veulent vivre !
Nous ne devons pas avoir peur des mots, voilà… Pierre, pour que nous soyons de bons amis, il faut qu'il n'y ait entre nous aucun malentendu. Notre mariage est l'union de deux bonnes volontés qui vont essayer d'élever des enfants, ces trésors que Dieu nous a confiés. Nous réussirons, vous verrez ; votre Jean deviendra un grand homme, mon Michel un tout petit, mais qui fera du bien. Les jumelles seront la joie de votre vieillesse.
On est toujours jaloux de ceux qu’on aime…
Dans la vie tout s’arrange ; il ne faut pas trop se préoccuper de l’avenir ; le grand Maître nous dirige, on doit avoir confiance en Lui. Nous sommes jeunes, nous nous aimons, notre bonheur est en route, il faut le recevoir avec des visages joyeux.
Colonel de La Rocque, vingt-quatre ans de service, Commandeur de la Légion d'honneur, grand blessé de guerre, onze citations. Vit simplement, n'est riche que de gloire, ne connaît pas le découragement, ni la haine ; d'une générosité sans borne il aime avant tout la France et lui a donné sa vie. Il a réveillé nos consciences et cherche à réconcilier le patron et l'ouvrier, le réactionnaire et le socialiste, il est l'apôtre de l'union et brisera toutes les résistances.
La musique apaise les enfants les plus terribles, et Martine au piano s’en rend compte.