Citations de Taï-Marc Le Thanh (131)
Mais alors que nous nous apprêtons à sortir de l'appareil, une dame d'un certain âge lève la main et demande d'une voix hésitante :
- Mais... mais qui êtes-vous ?
Toth lui adresse son plus beau sourire en lui déclarant :
- Nous sommes les Sept de Babylone.
Dans le tumulte, j'aperçois la large silhouette de Verse. Debout au milieu de l'allée centrale, il lève les deux mains, enjoignant les passagers au calme.
- Je vais m'occuper de faire atterrir cet avion, alors inutile de céder à l'affolement, déclare-t-il d'une voix forte.
Son intervention est vaine, les gens continuent de hurler. Sa mâchoire se crispe et ses yeux se mettent à lancer des éclairs.
- Fermez-là ! hurle-t-il soudain.
Puis il se dirige d'un pas lourd vers le cockpit. Sacré Verse, la diplomatie n'a jamais été son fort.
— Copernic adorait observer les étoiles. C’est un peu comme si elles étaient là pour lui rappeler l’importance qu’ont eue ses travaux à son époque. Tout comme chacun de nous, il a été profondément choqué par les avancés de la science. Mais il s’est vite remis de son traumatisme et s’est plongé à corps perdu dans l’étude de l’astronomie moderne. Si tu l’avais vu alors, un vrai gamin.
Il lâche un petit rire où perce une nuance de nostalgie.
— Il est mort il y a bientôt neuf ans, dit-il avec brusquerie. Homère l’a remplacé.
— C’est Léonard qui l’a tué ?
— Cléopâtre. Elle lui a planté une lance dans le cœur. Je m’en souviens comme si c’était hier, j’ai assisté à toute la scène. Je me rappelle surtout son regard, son dernier regard.
— Oui, Jasper, lance la professeure de français, elle-même un peu surprise par mon initiative.
— Heu… madame…
Déjà plusieurs élèves se sont tournés vers moi. Je déglutis.
— Madame… Vous êtes sûre que Chrétien de Troyes est mort en 1190 ?
Car, aussi incroyable que cela puisse paraître, le portrait de la page 65 ressemble trait pour trait et de manière absolument confondante à l’homme que j’ai vu mourir hier soir.
Ils ne mangent que des choses qui bougent. Et comme on doit souvent courir pour leur échapper, fatalement, ils cherchent à nous manger. Les zombies sont un véritable paradoxe. Un paradoxe, c’est quand deux choses sont logiques mais qu’elles se contredisent quand on les met ensemble.
Double-Peine fait la moue.
– Mais pour les morts qui mangent les vivants, demande-t-elle. Qu’est-ce qui est logique ?
– La vie est logique, la mort l’est aussi.
Je crois que je n’ai jamais rien dit d’aussi puissant lors d’un petit-déjeuner.
"ouh ouh... Monsieur ?"
Aucune réponse.
Mais il ne doit pas être loin, c'est sûr.
J'attendrai le temps qu'il faudra.
Mais soudain, j'ai comme un pressentiment.
Et si... ?
Et si je me retournais ?
A trois.
UN...
DEUX...
TROIS...
Un enfant me guide dans la forêt.
Je regarde les motifs du bonnet qui couvre sa tête.
De temps en temps, il se retourne et me sourit.
A un moment, il me désigne la montagne qui s'élève devant nous.
Elle est si haute, je comprends que mon voyage ne fait que commencer.
- Qui êtes vous ?
- Je suis le jardinier.
Draco leva les yeux et sourit. Le jeune garçon venait de faire son apparition à la porte principale du bâtiment. Sans même prendre le temps de descendre les quelques marches qui menaient au jardin, il se précipita sur le petit muret qui jouxtait la façade et façonna une énorme boule avec la neige qui le recouvrait. Il prit ensuite un peu d'élan et la lança de toutes ses forces vers le ciel. Puis il en fit une autre et la lança rapidement, encore plus fort. La seconde boule percuta la première, qui éclata, répandant une poussière de neige poudreuse sur les enfants qui jouaient auprès du feu. Ces derniers éclatèrent d'un rire strident où se mêlaient l'excitation et la joie.
J'ai choisi cet extrait car je trouve que ça représente une bonne complicité entre les enfants.
654 écrivaine
Une vrai petit bijou. Je me lui laissée portée par l'histoire de ce jeune garçon qui reste positif dans toutes les circonstances. Ce que je peux l'envier!!!!
Vous sortez ce cette lecture de bonne humeur et ça fait un bien fou.
Mais Steve Mac Kouïn s'en moquait. Lui ce qui l'interessait, c'était la vitesse.