Les 7 de Babylone, tome 1 : La mémoire des Anciens

Notre héros, Jasper, 13 ans, se voit recruter par Victor Hugo pour les aider dans un combat contre le très diabolique Léonard de Vinci et l'empêcher de retrouver les morceaux des sept merveilles du monde. Quand une pierre aux propriétés mystérieuses et magiques permet de ramener d'entre les morts des personnes marquantes de l'histoire tout en leur rajoutant des pouvoirs assez badass, cela fait un roman jeunesse très détonnant et prenant.

Les 7 de Babylone est un roman original qui permet de passer un moment très fun. Loin d'être LE roman de l'année, il n'en reste pas moins très agréable à la lecture. L'action est omniprésente et les événements s'enchaînent et ce, dès les premières pages. Taï-Marc le Thanh nous propose un roman où lui-même prend clairement son pied et où ses délires n'ont plus de limites pour notre plus grand bonheur. La plume de l'auteur est légère mais très dynamique et entrainante, ce qui est parfait pour ce roman. le concept de ramener des personnages historiques est assez surprenant et nous propose plein de surprises amusantes. Bien que le résume fasse un peu manichéen, on se rend vite compte que les deux clans ne sont pas figés et qu'il n'est pas facile de savoir à qui il faut faire confiance. Jasper est un personnage assez attachant car très courageux et téméraire mais qui saura apprendre de ses erreurs et évoluer au fil des pages.

Ce premier tome des 7 de Babylone fut une bonne surprise. Impossible de s'ennuyer, Taï-Marc le Tanh nous propose un roman détonant où l'action et l'humour sont omniprésents.

J'ai lu ce livre en quelques heures.

L'histoire très prenante, met en scène de grands personnages de notre histoire (Victor Hugo, Mozart, Léonard de Vinci, Cléopâtre, les frères Grimm... et j'en passe) pour les faire mener une grande bataille de pouvoir à travers Paris. Jasper, adolescent un peu effacé, va se retrouver mêlé à leur histoire.

Le livre est rempli d'aventure et d'action. Il est sans temps mort. Les personnages sont assez développés pour nous permettre de nous attacher à eux, même si évidemment, on aimerait en savoir plus. Mais pour le prochain tome sans doute.

Un livre de littérature jeunesse très réjouissant.

Comment vous sentiriez-vous si en partant sur une lecture jeunesse vous vous retrouviez en quelques pages à côtoyer Wolfang Amadeus Mozart, Chrétien de Troie ou Léonard de Vinci ? Et je ne vous parle pas des autres il vous faut en garder la surprise encore un peu.

Moi j'avoue que j'ai trouvé cela délirant et que cette situation m'a de suite mis dans le bain.

Quelques pages et les rebondissements affluent tels un raz de marée. Rebondissements ET révélations.

Les 7 de Babylone démarre en fanfare et je n'espère qu'une chose c'est qu'au contraire d'un soufflé cela tienne la route sur la distance.

Les premiers chapitres passant je me suis crue dans la ligue des gentlemen extraordinaires ou dans les X-Men.

Un groupuscule de 7 personnages, tous emplis de qualités et de pouvoirs prêts à tout pour défendre le monde.
Face à eux un psychopathe fou, prêt à tout pour le conquérir entouré de sa propre équipe de tordus plutôt surprenants.
Certains semblent parfaitement dans leur rôle (gentil ou psychopathe) et d'autres totalement hors contexte et c'est ce qui rend cette équipée improbable totalement géniale.

Comme cela, cela parait commun.
La lutte du Bien contre le Mal avec pour but la conquête du monde.
Mais la plume de l'auteur est attrayante, pleine d'humour et de légèreté. Elle nous entraîne sans difficulté dans l'action et nous nous retrouvons ainsi à côtoyer la huitième merveille du monde avec enthousiasme.

Petit à petit nous allons en découvrir plus sur les personnages de chaque groupe, leurs origines, leurs particularités. J'aurais tendance à dire que ce roman va vous faire rencontrer L Histoire avec un oeil nouveau et totalement extravagant.

C'est d'ailleurs cette vision à part qui va donner tout son charme à ce récit. Cela et la présence de Jasper, jeune ado de 13 ans adepte des excursions nocturnes sur les toits de Paris. Outre une image plus élevée de notre chère capitale, les courses poursuites ou scènes d'action sont bien ficelées et d'un dynamisme digne d'un bon film d'action.

La quête de nos groupes ennemis pour retrouver des fragments des 7 merveilles du monde connu est emplie de fantastique, d'inventions improbables et de rencontres choc.
Cette uchronie va vous montrer des images horrifiques de la destruction de certains de nos plus beaux monuments historiques ou faire se côtoyer des grands noms de l'Histoire d'ères complètement différentes.
Entre détente et aventure ce roman jeunesse va vous emporter dans une course folle, complétement déjantée et vous allez adorer ça.
Je remercie encore les éditions Slalom et Netgalley France pour cette découverte surprenante à tous niveaux. Et je n'ai qu'une hâte suivre la suite des aventures des 7 de Babylone.

: Paris, de nos jours.

La ville sera clairement le terrain d'une nouvelle aventure. Nous pouvons juste nous demander quel sera le lien avec l'ancienne et légendaire Babylone.

L'entrée en scène du premier héros, Jasper, 13 ans, est tonique, l'action n'attend pas.



L'ado' est dans une mauvaise passe, menacé par un colosse au costume d'un autre temps.

Que savons-nous de ce Jasper qui puisse nous expliquer qu'il se soit mis dans un tel pétrin?

Jasper se dit Prince des Toits et ses escapades en soirée, entre les monuments de Paris et le ciel étoilé, donne un cadre magique et excitant.

La raison nous conduit pourtant à considérer la dimension inconsciente de la chose.

Ces vagabondages sont-ils liés à un caractère de défi ou bien est-ce là un moyen de fuir un foyer inconfortable?

La parole lui est donné pour nous raconter et on doit avouer que sa fraîcheur nous amuse tout de même.


A quoi nous attendre?

L'audace de l'auteur fera sourire et nous naviguerons entre les Gentlemen Extraordinaires de la BD d'Alan Moore et la célèbre Impossible Mission Force de la série TV iconique (" Mission Impossible").

Le titre du tome lui-même, "la mémoire des Anciens", ne nous ferait pas supposer au genre d'aventure qui nous attend.

Nous pouvions, à l'évocation de la vieille Babylone, nous attendre à un récit Fantasy mais l'auteur nous tacle gentiment le ballon pour renvoyer toute l'équipe de jeunes lecteurs sur le terrain de l'aventure et de l'espionnage.


Un jour, un scientifique, missionné secrètement par le gouvernement, découvrit à leur insu le moyen d'employer le pouvoir d'un grimoire de sorcellerie ( ils existent! Ça par exemple!).

Poussé par la curiosité, c'est une vraie boite de Pandore qu'il ouvre sur le monde et malgré lui, la nature de la magie exploitée va venir pervertir la trouvaille miraculeuse.



Jeunes lecteurs, et si vous trouviez le moyen de faire revenir les grands esprits révolutionnaires de notre civilisation, qu'adviendrait-il de nous si il tournait du côté obscur de la Force?

Si il s'agissait de Marylin Monroe, il n'y aurait sans doute pas grand chose à craindre (quoi que, qui peut dire?), mais si il s'agit de Léonard de Vinci...


Et c'est à cette réalité que Taï-Marc le Than nous invite.

Nous laissons aux lecteurs le plaisir de découvrir le casting des personnalités historiques transformés en agents très très spéciaux pour lui damner le pion.

Il est certain que sur le point de l'espionnage et de l'action nous n'aurions pas misé sur cette sélection et c'est un élément qui rendra le récit décalé et captivant.

Qui pouvait supposer?...quoi que, peut-être à la rigueur celui aux longues moustaches là...?! ( non, ce n'est pas Obélix, chers lecteurs, contrairement aux Gentlemen d'Alan Moore, l'auteur n'a fait appel à aucun "génie" fictif).


Et notre Jasper que vient-il faire dans cette affaire?

Il faut croire que les Sept de Babylone recrutent.

Le jeune garçon a surtout récupéré par accident quelque chose que les deux équipes opposées( il y en a d'autres, oui) veulent ardemment.

À nous de découvrir de quoi il s'agit et où tout cela nous mènera.


Taï-Marc le Than fonde son projet sur la mémoire collective et avec son idée d'aventure, entretient le feu.

C'est habile, accessible à la lecture et divertissant en tout cas.

Un bon mélange des genres.

Après le retentissant succès de Jonah, Taï-Marc le Thanh se détend avec une série plus légère, une trilogie. Cette fois-ci, le fantastique s'invite avec davantage de franchise, quand dans Jonah il servait surtout d'élément à dimension absurde et poétique. La trame de base n'a rien de particulièrement original : un adolescent au talent particulier qui se retrouve entraîné dans une aventure surnaturelle et qui, à cette occasion, apprendra à mûrir et à se dépasser. Cet aspect très générique n'empêche pas d'apprécier la lecture, mais les amateurs d'innovation en fantastique jeunesse risquent de s'ennuyer. Par exemple, l'idée de la pierre magique m'apparaît surtout comme un prétexte pour créer l'univers ; un bon prétexte, mais un prétexte néanmoins. Au début, je peinais à entrer dans l'histoire. Il fallait comprendre l'essence véritable des 7 de Babylone : il s'agit surtout d'un roman d'amusement sans prise de tête. C'est-à-dire : que tu aies moins de treize ans et que les aventures de Jasper fassent battre ton coeur à toute vitesse à chaque fois qu'il enjambe le bord d'un toit, ou que tu en aies vingt et que tu cherches uniquement du divertissement pur pour retrouver ton âme d'enfant, tu trouveras un intérêt à lire Les 7 de Babylone. Si de base je le lisais en pensant y retrouver la finesse et l'avant-gardisme de Jonah, j'ai fini par revoir mes objectifs pour ne pas finir déçue !
Les 7 de Babylone ont pour ambition manifeste de faire accéder leurs lecteurs aux grandes figures de la mémoire collective, quelle que soit leur discipline. Et c'est un franc succès, avec une quinzaine de personnages d'Histoire présentés dans ce seul tome 1. La légèreté est au rendez-vous : j'ai trouvé que ça manquait parfois d'approfondissement, dans le sens où si les personnalités sont développées et acquièrent rapidement des caractères spécifiques, les références laissent à désirer. Après, cet argument vaut ce qu'il vaut, parce que comme il s'agit d'un roman clairement jeunesse, il y a peut-être une volonté de ne pas complexifier à outrance pour ne pas décourager le public visé – à savoir les préados, voire les 8-10 ans. En dépit de ce développement qui reste en surface, la « vulgarisation » des figures historiques est efficace. le décalage entre leur culture et notre monde contemporain amène des situations rigolotes sans devenir pesant ; surtout que si certains n'ont que quelques siècles de retard, pour d'autres ça se compte en millénaires !
Seule véritable déception, les pseudonymes employés pour désigner lesdites figures, entre eux et dans la narration. Chacun des Sept de Babylone en a adopté un, plus ou moins ressemblant à son prénom d'origine, mais je les ai trouvés très peu travaillés. Mozart devient Wolf, Victor Hugo Toth (pas une fois n'est fait le lien avec la divinité égyptienne, si ça vient bel et bien de là), Jake et Will pour Jacob et Wilhelm Grimm… A croire que tout a été anglicisé, que les noms exotiques ont été raccourcis en courts sobriquets de deux ou trois syllabes maximum. Ce que je trouve extrêmement dommage, car certes ça vulgarise pour les jeunes lecteurs, mais les personnages déjà un peu malmenés perdent le peu de profondeur historique qui leur restait. Alors que cette série pourrait être, justement, une occasion d'approfondir la culture générale des lecteurs en proposant de découvrir des aspects inédits mais véridiques de leur histoire, on dirait que tout le contraire a été décidé. Nous verrons Victor écrire et Wolfgang jouer du piano, mais ça ne va guère plus loin… Ce sont de tous nouveaux protagonistes qui sont créés sur la base de leurs homologues historiques, avec des spécificités triées au compte-goutte dans l'unique intérêt du roman ; des personnages entiers, mais amputés de ce qui devait faire leur originalité. Serait-ce pour que les plus jeunes n'aient pas l'impression de lire un roman trop scolaire, qui tenterait de leur imposer un savoir soi-disant en s'amusant ? Qui sait. A voir si cela s'améliore dans les tomes à venir, puisque le premier pose quelques bases susceptibles de développer l'aspect historique – pour ceux qui l'ont lu, je pense surtout aux séquelles maléfiques de la pierre évoquées par Victor Hugo.
Mais ce que je retiendrai surtout de ce premier tome, c'est son intensité. Ses scènes d'action rocambolesques, ses combats en plein Paris qui tordent le nez de la gravité et de la crédibilité, mais qui en a cure ? C'est l'éclate la plus totale, la liberté de ses protagonistes. En cela, le roman marque tous ses points et fera passer un excellent moment à tous les amateurs d'aventures.
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