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Critiques de Takashi Hiraide (141)
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Le Chat qui venait du ciel

Au Japon, le Maneki-neko est le "chat bonheur". Vous pouvez voir sa représentation avec "le chat qui lève la patte gauche", dans la devanture des magasins asiatiques.



Chibi, ce chat qui vient visiter l'auteur et son épouse, est un don du ciel.Le chat prend place dans la vie du couple, sans s'installer vraiment (il a ses petites habitudes, il vient à heures fixes, s'endort dans les fauteuils mais ne se laissera pas prendre dans les bras, ou ne miaulera jamais)...

"Ce Chibi était une merveille: la robe blanche parsemée de tâches rondes d'un gris noir légèrement nuancé de marron clair."



Le couple (amoureux des chats) devient dépendant de Chibi, guettant son arrivée, s'émerveillant de sa prestance et de son agilité à grimper dans les arbres.

"Les chats n'abandonnent leur coeur qu'à leur maître, révèlent leur splendeur à lui seul."



Mais, la vie continue et les propriétaires du pavillon, où habite le jeune couple, doivent vendre leur maison... Il faut quitter le petit pavillon, le jardin luxuriant (où l'auteur nous conviait à la poésie de l'éclosion d'une gleur, l'envol d'un libellulee, au murmure du vent)...et Chibi. A moins que ce ne soit Chibi qui ne les quitte le premier.

"La silhouette du chat... était l'image même de celui qui, entre ciel et terre, s'apprête à s'élancer dans un interstice imaginaire."



"Pour moi, Chibi est un ami qui me comprend, un ami qui a l'apparence d'un chat."

Chat-yõnara, Chat-rigatõ 🐈.
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Le Chat qui venait du ciel

Court roman autobiographique que je recommande aux amoureux des chats. Il se lit comme on rêvasse.



Il n'y a pas d'action, on se retrouve en pleine contemplation. Voire méditation. Le narrateur et sa femme, nouvellement installés dans leur demeure, reçoivent quotidiennement la visite gracieuse et gracile du chat de leurs voisins. Si le minet ne se laisse pas facilement approcher, il agit néanmoins selon la tactique féline "tout sol foulé est conquis".

Pour le narateur, la venue du chat renforce le charme qu'il ressent pour sa demeure. La boule de poils s'avère rapidement un élément indispensable de son bonheur de vivre.



L'animal, ainsi que le jardin du vieux couple de propriétaires, occasionnent enfin de poétiques descriptions: le chaton posé comme une ravissante virgule sur le divan, le miroitement cristallin du jet d'arrosage, les jeux d'ombre et de lumière...



Il faut peu de choses (mais du talent certes) pour produire un grand roman; c'est ce que prouve le poète Hiraide Takashi avec son Chat qui venait du ciel.
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Le Chat qui venait du ciel

C'est un immense jardin qui entoure une ancienne demeure japonaise. Un lieu abandonné aux oiseaux et aux insectes à peine troublés par la présence d'un être « si petit et si frêle qu'on remarquait tout de suite ses oreilles pointues et mobiles à l'extrême ». Même l'installation d'un jeune couple pourrait dans cette nature exubérante ne rien modifier à l'ordre des choses si, au fil du temps, ce tout petit chat ne s'imposait à eux pour devenir leur ami, l'être indispensable, le compagnon porteur de sérénité et de bonheur, mais aussi celui dont l'absence, quand elle adviendrait, serait la plus cruelle. Magnifique, poétique et contemplatif, le chat qui venait du ciel nous donne la juste mesure du temps.
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Le Chat qui venait du ciel

« Le chat qui venait du ciel » est le premier (et seul traduit à ce jour) de Takashi Hiraide, poète et écrivain contemporain. Maintenant que je l’ai lu, je peux regarder plus précisément ce qu’en pensent les autres… Et apparemment, le livre fait débat et semble avoir - quelque fois - souvent été abandonné en cours de route, dans le meilleur des cas… D’où vient cette haine, ce dénigrement pour une œuvre qui se veut simplement un moment complice et autobiographique avec un chat inconnu mais d’une grâce majestueuse.



Certes, certains passages paraissent obscurs et étrangement présents au milieu d’un tel roman : Machiavel, De Vinci, les lithographies polychromes, comment calculer la hauteur d’un arbre avec son ombre… Mais, perdus entre les méandres de ces quelques lignes, il y a la description d’un jardin, les allers-et-venus du chat des voisins, les rapports avec la vieille propriétaire. Certes, il n’y a pas d’histoire, pas de scénario à proprement parlé. C’est juste un roman contemplatif comme certains cinéastes japonais savent en réaliser. Il ne s’y passe rien dans ce jardin, mais je le contemple quand même. J’espère y voir un puits dans lequel je puis m’y plonger tout au fond, mais au lieu de ça je me retrouve avec un pin, et un gigantesque orme. Et au milieu de ce jardin, se trouve un couple (le narrateur et sa femme) qui y découvre un chat tout aussi mystérieux que le jardin, un chat nommé Chibi qui va bousculer la vie du couple.



Un roman qui parle humainement des rapports entre les êtres et les animaux domestiques, animaux qui au final deviennent bien plus que de simples bêtes, mais aussi du bonheur, du deuil et encore du bonheur, celui de vivre paisiblement, de trouver un repos salutaire au milieu d’un petit bout de jardin « magique » au cœur de la ville… Voilà, je milite donc pour la réhabilitation de ce roman.



Ce que j'ai aimé dans ce bouquin ? Son aspect contemplatif.

Aucune action, aucun mouvement que le vol d'une libellule, les promenades d'un chat ou le cri strident d'une mante religieuse. Cela fait énormément de bien de se reposer ainsi, seul ou avec l'ombre de Chibi, au milieu de ce jardin. J'y flâne, j'y respire, j'y médite... Un livre presque zen, totalement contemplatif, une inspiration typiquement japonaise.
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Le Chat qui venait du ciel

Un jeune couple sans enfant voit son existence changée et illuminée par la présence d’un petit chat indépendant et vif comme l’éclair, qui prend peu à peu ses aises dans la maison et le grand jardin attenant.



Dans le quotidien tranquille des locataires et propriétaires du voisinage, dans la beauté de la nature toujours très ordonnée, le chat est l’élément de douceur, de sérénité et de bonheur partagé, l’âme du jardin qu’il a adopté.



Il est aussi le reflet du temps qui passe, de la nature qui sans cesse se transforme, de la vieillesse et la maladie qui conduisent à la mort.



Ce petit livre est lui aussi tombé du ciel, un jour de tri de bibliothèque chez une amie qui ne l’avait pas lu. J’en ai aimé d’emblée la couverture et savouré par avance le plaisir « japonais » que la littérature nippone me procure souvent. C’est un livre poétique, contemplatif, un peu triste.



Si vous aimez les chats et les petits poèmes japonais, avoir votre petit matou en boule sur vos genoux et prendre le temps d’une douce lecture, ce livre est fait pour vous.

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Le Chat qui venait du ciel

Ce livre est un bijou de grâce, de tendresse nostalgique, de pause contemplative...



Hiraide Takashi est avant tout poète, et dans ce texte en grande partie autobiographique, un souffle magique, celui d'une poésie pure et délicate, pénètre dans notre coeur.



Un jeune couple ( en fait, l'auteur et sa femme) s'installe un jour en location danse le pavillon d'une vieille demeure japonaise, un endroit splendide avec son jardin immense, mystérieux, à l'abandon.



Et au coeur de ce jardin, ils apprennent à connaître et à aimer Chibi, un adorable chat, au charme envoûtant. Pour le narrateur, Chibi est devenu l'âme du jardin et de leur vie:" La première fois qu'il s'est endormi chez nous, posé comme une perle sur le canapé où il dessinait une virgule, la maison tout entière a été plongée dans une joie profonde, comme en face d'une scène seulement concevable dans les rêves."



Mais le lien tissé avec ce félin précieux et unique est menacé : la maison des propriétaires étant en vente, le couple va devoir quitter les lieux et songe avec tristesse à la séparation avec ce chat qui n'est d'ailleurs pas vraiment le leur, il appartient à une famille de la maison voisine.



Le destin va décider pour eux... Et Chibi restera à jamais l'âme du " Passage de l'Eclair", le chat prodigieux venu du ciel...



Que l'on soit ou pas amoureux des chats, ce livre invite à la douceur, au rêve et aux émotions. Allez vous promener sous les arbres du jardin, à la rencontre de Chibi...

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Le Chat qui venait du ciel

Voici un petit roman léger , tendre comme un nuage de coton, irisé et chatoyant .

——Sans doute autobiographique ——il s’attache à des détails minuscules : au charme sans égal, poétique, entre un jeune couple qui s’installe dans un pavillon au jardin onirique, immense , splendide, foisonnant d’insectes et d’oiseaux et leur Chibi, : «  une merveille de chat, la robe blanche parsemée de taches rondes d’un gris noir légèrement nuancé de marron clair comme il est fréquent au Japon, mince et élancé » , frêle et réellement tout petit ..



Ce livre est un petit bijou gracieux , doux ,à l’écriture tout en délicatesse, pétri d’images colorées , contemplatif , à la japonaise , aux multiples descriptions de la maison, du quartier , du jardin , du vol d’une libellule , du cri d’une mante religieuse , des azalées , des roses trémières .



Chibi à la grâce majestueuse , mystérieux , entre dans l’existence du narrateur et de sa femme, s’y installe doucement , des liens très particuliers se créent , vitaux , indispensables , précieux....



Eloge de la lenteur , reflet du temps qui passe, Mémoire des événements—- le chat , élément de douceur , de préciosité et de sérénité —-qui grimpe avec une rapidité fulgurante au sommet de pins gigantesques...



Bonheur en sursis , beauté menacée, si vous passez par «  Le passage de l’éclair » faites une pause ....

Beau texte aérien, câlin et félin , attendrissant.

Pour les amoureux des chats sans doute ! ...
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Le Chat qui venait du ciel

« Vivre uniquement le moment présent,

se livrer tout entier à la contemplation

de la lune, de la neige, de la fleur de cerisier

et de la feuille d'érable.. »



...et du chat, pourrait-on ajouter à cette citation parue dans Les Contes du monde flottant.



Ce premier roman du poète Takashi Hiraide m'a fait l'effet d'une estampe japonaise. Sobre, éphémère, délicat, subtile..



L'auteur y raconte comment lui et sa femme se sont attachés à Chibi, le chat de leurs voisins. Cela n'est guère raisonnable, me direz-vous de s'attacher à un animal qui ne vous appartient pas. Mais, il s'agit d'un chat..

Les amoureux des chats savent bien que leur petit protégé ne leur appartient pas, qu'il règne sur un domaine qui n' a guère de rapport avec les frontières humaines, qu'il choisit, lui, où il s'installe pour dormir, par qui il se laisse caresser, qui il honore de sa présence.



Il ne faut pas espérer de ce livre une histoire à proprement parlé. Il ne s'y passe pas grand chose. Il est juste une fenêtre ouverte sur un immense et splendide jardin à la japonaise, où papillons et libellules s'ébattent paisiblement. L'âme de ce jardin, c'est Chibi. Il est le seigneur des lieux, il envoûte le paysage, il séduit les habitants ...



Il séduira également les lecteurs débordants d'une infinie tendresse pour le chat inconnu qu'ils croisent tous les jours au même endroit.
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Le Chat qui venait du ciel

Donc, les japonais ont aussi leur Christian Bobin avec cet écrivain qui, comme lui, s’arrête sur les petites beautés de la nature. Chibi se choisit un couple et prend sa place dans leur maison. Chaque jour, ils attendent que le chat vienne manger le poisson qu’ils ont frit pour lui, se coucher dans l’endroit qu’ils lui ont préparé. Entre leurs ennuis de boulot et logements, ils se ressourcent en contemplant la nature. Un petit roman tombé du ciel à savourer. Enfin pas vraiment, puisque je l’ai repéré grâce aux critiques de cascasimir, le_bison et d’autres que je remercie.
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Le Chat qui venait du ciel

C'est un beau pavillon dans lequel le narrateur et sa femme ont emménagé. Près d'une grande et vieille demeure japonaise, entourée d'un jardin aux innombrables fleurs, d'un étang et d'un magnifique orme au centre.



Quand le chat des voisins s'aventure près de leur maison et s'approche d'eux, plus près de jour en jour, leur vie s'entrelacera autour de Chibi. C'est le nom qu'ils lui ont donné. Pourtant, le narrateur ne comprenait pas les liens affectifs et profonds que les hommes peuvent avoir avec leur chien, leur chat ou tout animal domestique. Avec Chibi, l'amour vient se loger en lui par petites touches d'abord, puis de manière plus intense au fil des mois.

Chibi est libre d'aller et venir où il veut, quand il veut, son domaine, c'est le jardin, ses fleurs et ses insectes. Le chat, le jardin et le pavillon forment un tout et sont indissociables. Et ce jeune couple en est, non seulement le témoin, mais sent également qu'il n'en est que l'invité.



Ce petit roman autobiographique m'a procuré un bon moment de détente et de douceur.





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Le Chat qui venait du ciel

J'aime les livres qui racontent une histoire d'amitié voire d'amour avec un animal... donc j'ai apprécié ce roman. Cependant, l'action se déroule au Japon, pays où les codes sont bien différents de ceux des pays occidentaux, alors le ton reste pudique, un peu en retrait et je le regrette car l'émotion n'est pas entièrement au rendez-vous. "Chibi" était un beau chat de hasard, un visiteur sympathique qui s'était choisi deux domiciles, un chat aimé, et cela ne transparait pas vraiment dans le récit où il est question aussi d'immobilier et de Japon séculaire qui tend à disparaître... Un livre quand même sympathique mais qui me laisse un peu sur ma faim.
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Le Chat qui venait du ciel

ABANDON DE LECTURE

Chose rare, je n’ai même pas terminé ce livre… Le très grand charme et la beauté de certains passages n’a, simplement, pas compensé mon ennui.
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Le Chat qui venait du ciel

Un petit roman tout doux, tout poétique qui tourne autour d'un animal ordinaire peu banal : un chat. Un petit chat qui vient rendre visite au narrateur et à sa femme, qui va insensiblement changer leur regard sur le domaine qui les entoure, lui donner un charme supplémentaire.

La bestiole semble un peu irréelle, elle est là sans l'être, d'autant plus qu'il s'agit du chat des voisins. Il est là, joue mange dort mais jamais ne se laisse toucher. Pourtant, une grande affection lie ces trois êtres.

Une méditation autour d'une boule de poils qui semble être tombée du ciel.
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Le Chat qui venait du ciel

Un jeune couple japonais loue une maison dans laquelle a pris ses habitudes le chat du voisin.

Une histoire lente et douce dans laquelle on voit se tisser les liens entre le chat et le couple.

Pas facile à imaginer et à intégrer l'architecture intérieure japonaise.

A part ça, c'est une jolie histoire où il ne se passe pas grand chose, où le rythme semble ralenti, mais où les sentiments sont tendres et affectueux.

Les relations à l'animal sont quasiment fusionnelles.
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Le Chat qui venait du ciel

Dans un quartier d'une ville japonaise, un jeune couple vient de s'installer dans le pavillon d'une ancienne demeure. le charme d'un immense et splendide jardin les a convaincu de choisir cet endroit pour vivre.

Soudain, un petit chat fait irruption dans leur quotidien. de là, va naître une relation particulière puisque ce chat appartient aux voisins mais vient tout de même leur rendre visite. le comportement parfois inattendu de ce petit félin séduit la femme et anime leurs soirées.



De ce roman se dégage un éloge à la lenteur, au calme. Agrémentée d'illustrations de Qu Lan, cette nouvelle édition nous permet de visualiser les scènes décrites par l'auteur.

La place du jardin au sein du couple avec notamment la présence d'insectes, d'une végétation abondante et luxuriante semble faire varier le comportement des deux personnages. Car lorsque le couple est obligé de déménager, leurs recherches s'orientent instinctivement vers un endroit où la nature tient une grande place.



Même si je n'ai pas été totalement conquise par ce roman, il n'en reste pas moins qu'il a su me laisser une impression positive, me permettant une fois de plus de découvrir le quotidien et les coutumes japonaises. Cette fascination pour la contemplation de la nature est une valeur que je partage.



Merci aux éditions Picquier et à l'opération Masse critique de Babelio pour cette découverte.
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Le Chat qui venait du ciel

Dans les années 1980, un jeune couple sans enfant s'installe dans un quartier résidentiel. Comme tout jeune couple, ils sont préoccupés par l'avenir et autre considérations matérielles puis, le jour où il rencontre Chibi, le petit chat blanc de la voisine, leur regard sur la vie évolue.



Quelle lecture ! Pleine de délicatesse et de poésie ! L'auteur décrit merveilleusement les micros-changements qui s'opèrent sur ces personnes qui n'affectionnent pas du tout les chats. Et on se retrouve avec une magnifique fable sur la vie dans ce qu'elle a de mystérieux, d'attachant, de blessant et d'insaisissable avec des moments qui invitent à la contemplation des merveilles ordinaires de la nature qu'on ne voit plus tant nous sommes obnubilés par la vie moderne et les illusions de possession qu'elle nous donne.

En cela, Le chat qui venait du ciel est un roman japonais pur jus car dans ce constat de l'impossibilité humaine de contrôler la vie malgré nos vaines tentatives d'acquisitions matérielles (achats, investissement, hypothèque, etc) l'essence de nos vie qui reste cyclique et donc basée sur des changements nous échappe. C'est ce constat que fait (implicitement, ou presque) le narrateur dans son récit à travers les rencontres avec Chibi qu'il se contente d'observer ou d'agir selon les envies de l'animal faute de pouvoir le contrôler ou le contraindre à quoi que ce soit.

A cela on peut signaler le parallèle qu'il fait avec l'écriture en fin d'ouvrage, car elle constitue également une tentative de capture de cette essence de la vie plus qu'une description de ce qu'il a possédé pendant un instant. Une réflexion que l'on associe plus volontiers aux haïkus, mais ça marche très bien aussi dans un roman.



Un roman qui a été pour moi un très bon moment de lecture, à suivre les tribulations mentales de cet homme et sa femme avec ce chat à qui ils ne pensaient pas s'attacher. Avec ce petit animal, chacun a franchi les frontières de ses préjugés ordinaires et les frontières géographiques pour se rapprocher de ses voisins.

Une belle histoire pour les amoureux des chats et/ou de la littérature japonaise.





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Le Chat qui venait du ciel

Un livre qui vaut le détour pour la qualité et la pertinence des reflexions du personnage principal.

C'est à dire l'observation du jardin et de la vie qui s'y déroule, du chat Chibi (chat de la maison voisine qui décrète un jour que ce jardin est aussi le sien) et des réactions qu'il provoque au contact du locataire et de sa femme, qui petit à petit s'attachent au matou.

On sent chez l'auteur, un peu poète, une vraie délicatesse pour la description quotidienne de son entourage proche. Et bien sûr, un amour inconditionnel des chats et une longue pratique de l'observation des chats et de leurs réactions.

L'édition que j'ai lue est rehaussée par quelques dessins disséminés au fil des pages, de bien jolis dessins qui servent au mieux l'histoire.

Un agréable moment de lecture.
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Le Chat qui venait du ciel

Le passage de l'éclair

Une jolie méditation poétique sur la fuite du temps et l'urbanisation galopante. Le petit chat, vif comme l'éclair, illumine le quotidien du narrateur. Il va et vient à sa guise dans l'immense jardin menacé que le vieux couple de propriétaires loue en parcelles. Le début est un peu fastidieux avec la description alambiquée du pavillon mais à l'arrivée du chat, le charme opère et l'émotion vous gagne...
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Le Chat qui venait du ciel

Ce serait le premier petit roman autobiographique du poète d'Hiraide Takashi.

Un couple trentenaire trouve à louer une belle et grande demeure japonaise entourée d'un grand jardin, avec un étang, de belles fleurs et un magnifique orme. lui est rédacteur dans une maison d'édition et sa femme est relectrice , ils n'ont pas d'enfant et d'ailleurs avec la crise des années 80 : les propriétaires n'acceptent pas les locataires avec des enfants et/ou des animaux.

Un jour, arrive dans le jardin un chat tricolore qui ne se laisse pas caresser, ni prendre aux bras : et jour après jour, le petit félin qui vient de chez une voisine qui a un petit garçon, va tisser avec ce couple des liens affectueux. Il circule librement dans la maison, y dort parfois, " posé comme une perle sur le canapé ", il fait des allées/venues régulières et, même l'épouse du couple lui prépare chaque jour un chinchard, le mari le fait jouer avec une vieille balle de ping-pong : ils l'ont nommé Chibi . Ils attendent ses visites avec de plus en plus de plaisir et ils sont heureux de vivre avec lui dans ce décor merveilleux et de profiter de la nature, des fleurs, des papillons, des libellules et autres insectes qui fréquentent ce grand jardin merveilleux ! La propriétaire est âgée et quand son mari décède : elle décide de partir en maison de retraite et vendre la maison ! Ils seraient bien tentés d'en acheter une partie mais les actions, les terrains ont beaucoup augmenté et ils vont être obligés de chercher un appartement. Mais, ils désirent rester dans les environs car ils sont attachés au grand orme ou Chibi grimpait volontiers ! Hélas, le chat ne revient plus les voir, ils s'inquiètent car ils pensent au pire : un accident ou autre ? et, comme l'écrit Lamartine :

"Un être vous manque et, tout est dépeuplé"...

Quoiqu'il en soit, ils sont obligés de déménager à regret de cet endroit calme et paradisiaque.

Ce chat a été envoyé du ciel ? ou de la déesse Fortune chère à Machiavel et Léonard de Vinci ? cet orme qui est le centre du jardin, du récit a une valeur symbolique car il représente l'or et l'amour ( comme chez nous au Moyen Age ), il a eu le pouvoir surnaturel de favoriser la rencontre entre ce petit félin et un couple qui ne s'était jamais intéressé aux chats, et celui d'avoir permis qu'entre eux se tisse un lien fort....

Roman contemplatif, zen, poètique et représentatif d'un Japon nostalgique qui perdait, avec la disparition de son empereur Hiro-Hito, ( Shôwa Tennô ) la guerre et une grande partie de ses valeurs !

L.C thématique de Mai 2022 : un animal dans le titre.
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Le Chat qui venait du ciel

J'avais envie d'un peu de poésie, de douceur et j'ai pensé que ce roman était tout indiqué.... Littérature japonaise, histoire de chat, roman avec des illustrations, tout concourait à une lecture idéale.



Ce livre m'a été offert car son titre correspond à une situation que j'ai vécue : une chatte est "tombée" dans ma vie, lors de mon emménagement il y a cinq ans, alors que je ne voulais aucun animal chez moi pour être libre de mes mouvements, pouvoir partir sur un coup de tête, sans organisation préalable ni responsabilité domestique... Et voilà qu'un chaton d'à peine deux mois a croisé ma route lors d'une promenade et depuis ne m'a plus quittée. Depuis nous vivons toutes les deux (oui c'est une dame) une belle histoire, j'ai du mal à envisager mon existence désormais sans sa présence..... Donc je connais bien le bouleversement qu'apporte un animal inattendu.....



Dans ce court roman, l'auteur, dont c'est le premier roman, revient sur sa rencontre avec  Chibi, un chat dont il fait la connaissance après qu'il emménage avec son épouse dans une nouvelle maison. Chibi est un chat très indépendant, silencieux, distant mais présent, prenant ses habitudes dans le logis mais tout en gardant son indépendance et ne se laissant jamais prendre ni caresser. Un lien va malgré tout naître entre le couple et Chibi et en particulier avec la femme du narrateur, auquel Takashi Hiraide ne s'attendait pas et se surprend lui-même à y être si attaché.



Je dois avouer que je ressors assez déçue de cette lecture. En effet la première partie est trop assez descriptive de la situation de la maison du couple, située dans le chemin de l'Eclair en raison de sa forme, l'auteur nous perd dans les angles, les détours, les points cardinaux du lieu. Je peux comprendre que dans le pays du feng shui tout est important, tout est symbole, mais j'ai trouvé que cela donnait une narration très terre à terre, perturbante et bien loin de ce que l'on est habitué de lire dans la littérature japonaise. Il en est de même pour la description du logement dans ses moindres détails, cela aurait pu être instructif mais il y en a tellement que cela devient rébarbatif et de toutes façons quand on poursuit la lecture on en voit pas l'utilité.....



Ensuite le récit se concentre sur les habitudes de Chibi dans leur maison tout en racontant également la vie du quartier, de ses habitants, du travail du narrateur dans l'écriture d'un roman mais j'ai trouvé que l'ensemble manquait "d'âme" à la différence d'une précédente lecture que j'avais faite sur le même thème : Le chat qui m'aimait de Kwon Kuen Shan et que j'avais beaucoup aimée car l'auteure avait parfaitement su rendre les sentiments qui nous lient à un animal.



J'ai eu parfois des problèmes, surtout dans les premières pages, sur l'écriture : est-ce un problème de traduction ou est-ce le style de l'auteur mais il n'en reste pas moins qu'il n'y avait pas de fluidité mais plutôt un texte haché, heurté presque comme une énumération.



Je l'ai lu vite, sans ressentir "presque" aucune émotion, presque plus touchée par la qualité du livre avec ses illustrations que par les mots du narrateur. Je suis en train de penser que le récit aurait peut-être gagné à être un roman graphique, un manga plutôt qu'un roman car finalement les illustrations auraient peut être été plus appropriées, plus poétiques, plus parlantes.
Lien : https://mumudanslebocage.wor..
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