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Citations de Tamora Pierce (51)


Tu ne vois que la gloire. Mais sache que pour cela des vies seront ôtées, des familles se retrouveront sans père et plongées dans l'affliction. Réfléchis avant de te battre. Réfléchis contre qui tu te bats, ne serait-ce que parce que, un jour, tu rencontreras ton égal. Et si tu veux payer pour ces vies que tu prendras, utilise ton pouvoir de guérisseuse. Autant que tu peux, le plus possible, sinon tu ne libèreras pas ton âme du poids de la mort pendant des siècles. Il est plus difficile de soigner que de tuer.

(Maude, la guérisseuse du village, à Alanna avant son départ pour la capitale).
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- Croyez-vous que je vais avoir confiance en moi si vous me criez en permanence que je ne suis bon à rien ! lui hurla-t-elle une fois cependant.
Sklaw lui adressa un sourire dépourvu d'humour.
- Eh bien, mon garçon, si tu laisses un vieux vautour comme moi ébranler ta confiance, cela veut dire que tu ne dois pas en avoir beaucoup de toute façon !
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Ses amis applaudirent quand elle s'avança en chancelant sur la glace, Fidèle lui miaulant force encouragements depuis la terre ferme. Il avait insisté pour venir, bien que, comme tout chat qui se respecte, il eût horreur de l'eau, gelée ou non.
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Il vaut toujours mieux attaquer que se défendre, lui avait expliqué Coram un soir où ils parlaient d'escrime. Toujours. On ne gagne pas en parant, on ne fait que garder l'adversaire à distance, pour l'épuiser. Si tu attaques, tu t'en débarrasses !
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Elle se salirait, se déchirerait des muscles, se blesserait, se fracturerait des os. Si elle résistait à tout, si elle était assez têtue et déterminée, elle porterait un jour fièrement un bouclier de chevalier.
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As-tu jamais remarqué que, lorsque tu essaies d'occulter une part de toi-même, les choses se déroulent de telle façon que tu as besoin de cette part-là plus que de toute autre ?
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- Mon petit, c'est une chose que tu ne peux pas changer. Tu es née comme ça...
(…)
- Je suis peut-être née ainsi, mais ce n'est pas pour autant que je dois le supporter !
- Ma fille, tu dois t'accepter comme tu es, insista-t-il. Rien ne t'empêche d'être femme et guerrier à la fois.
- J'ai horreur de ça ! hurla-t-elle en perdant son calme. Les gens vont me prendre pour une mauviette, une idiote !
- Je ne te trouve pas mauviette, répliqua-t-il, et les seuls moments où tu es idiote, c'est quand tu te tiens ce genre de propos !
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- Tu es une créature terrifiante, l'admonesta la Voix avec solennité. Tu n'occupes pas la place qui te revient dans la tente de ton père, et ne laisses pas les hommes décider pour toi. Tu montes à cheval comme un homme, tu combats comme un homme, et tu penses comme un homme...
- Je pense comme un être humain, s'emporta-t-elle. Les hommes ne pensent pas différemment des femmes, ils font simplement étalage tout haut de leur capacité à le faire.
Coram pouffa de rire à cette répartie.
- N'as-tu pas découvert que lorsque les gens, hommes et femmes confondus, jugent une femme qui se comporte avec intelligence, ils déclarent qu'elle se comporte en homme ?
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Georges la repoussa, des taches écarlates sur les deux joues.
- Ça va trop loin, souffla-t-il d'une voix rauque. Je... je voulais seulement que tu saches ce que je ressens, avant que tu n'ailles caracoler sur je ne sais quel champ de bataille.
- Tu as une drôle de manière de dire au revoir, Georges, commenta Alanna en rougissant.
- Vraiment ? Tous les amoureux du royaume se disent au revoir ainsi.
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Mourir pour des choses importantes, c'est mieux que de vivre sans prendre de risques.
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- Serais-tu en train de suggérer que je ne peux pas me débrouiller seul ? Je te remercie de me rappeler que j'étais déjà chevalier quand tu n'étais encore qu'écuyer. Mon écuyer !
- Que t'arrive-t-il en ce moment ? s'écria Alanna, exaspérée. Veuillez accepter mes plus humbles excuses, Votre Altesse Royale ! Je ne me rendais pas compte que je remettais en cause votre talent dans l'art viril de l'autodéfense ! Veuillez pardonner ma stupidité ! J'ai craint que vous ne soyez blessé... Permettez à l'humble servante de Votre Altesse de vous rappeler que ces gens-là ne plaisantent pas !
Elle jeta sa serviette et sortit vivement, les dents serrées de rage.
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J'ai beau lui dire que je me sens stupide, il me répond que mieux vaut être stupide et bien élevé que stupide et grossier.
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Elle fut surprise que les autres pages se réjouissent pour elle plutôt que d'être jaloux. Elle ne réalisait pas qu'ils ne la considéraient pas comme un page, mais, selon les termes de Jonathan, comme un minuscule écuyer.
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Quant à être enveloppée de forces mystérieuses... Thom était stupide. Autant dire tout de suite que les dieux eux-mêmes s'occupaient d'elle ! Si les forces protectrices qu'évoquait Thom corroboraient les propos de maîtresse Cooper quand elle avait révélé que la Déesse Mère s'intéressait à ce que faisait Alanna, ou la théorie de Coram qui soutenait que les dieux avaient protégé Alanna pendant l'interrogatoire du duc Roger, alors c'était le problème de Thom, Coram et maîtresse Cooper. Alanna en avait bien trop de son côté pour s'occuper de cela.
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Tu pourras toujours changer ta position dans la vie, que tu possèdes le Don ou pas. Mais tu ne peux pas changer ce que les dieux ont fait de toi. Plus vite tu l'acceptes, plus vite tu seras heureuse.

(Alanna découvrant que son corps change contre son gré et qu'elle ne peut rien faire pour stopper ce changement...)
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On lui avait enseigné dès sa naissance qu'aucune tâche n'était vile pour un vrai noble. La théorie se trouvait désormais mise en pratique.
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- Oh, messire chevalier donne dans l'ouvrage de dame ?
- Je ne veux pas rester dans l'ignorance, se récria Alanna, devenue écarlate.
Myles passa son bras autour de ses épaules.
- Tu es courageuse d'admettre que tu ne sais pas tout, et de vouloir y remédier.
- Sans doute, mais je fais une tisserande épouvantable.
- La pratique, il n'y a que ça de vrai, m'a-t-on dit, déclara-t-il, toujours amusé.
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- Prépare-toi à mourir, mon garçon !
Alanna ne répondit pas. C'était la tradition de crier des injures et d'exaspérer l'autre, mais elle avait toujours considéré cela comme une perte d'énergie inutile. Elle avait aussi remarqué que son silence inhabituel énervait son adversaire.
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- Je hais les araignées, marmonna-t-elle avec véhémence. Je les ai en horreur, purement et simplement.
Dégoûtée, elle rassembla les rênes dans ses mains encore tremblantes. Ses compagnons écuyers du palais se moqueraient d'elle s'ils découvraient qu'elle avait peur des araignées. Ils la traiteraient de fille, ignorant qu'elle en était réellement une.
- Qu'est-ce qu'ils connaissent aux filles, de toute façon ? demanda-t-elle à Clair de Lune tandis qu'elles repartaient. Les servantes du palais tuent des serpents et des araignées sans en faire toute une histoire. Pourquoi les garçons considèrent-ils comme une insulte de se faire traiter de fille ?
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Il n'existait pas de sort précis pour ce qu'elle avait en tête, mais elle était déterminée à ne pas s'avouer vaincue pour autant. Si la volonté d'accomplir l'impossible représentait la plus grande partie de toute magie, il lui suffisait de demander à la terre ce qu'elle désirait. Et ce fut ainsi qu'elle agit.
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