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Citations de Tatiana de Rosnay (1549)


Les idées se bousculent dans ma tête comme des passagers à l'heure de pointe.
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Les poèmes de Mr Baudelaire regorgent d'images, de sons et de couleurs...Mon préféré est"Le flacon", où les odeurs recèlent des souvenirs, et le parfum ressuscite le passé. Je sais que la senteur des roses me rappellera toujours Alexandrine et la baronne. L'eau de Cologne et le talc, c'est vous, mon amour. Le lait chaud et le miel, voilà Baptiste. La verveine et ma menthe, Maman Odette. Si vous aviez été là, je vous aurais lu ce poème, encore et encore.
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Maman, pourquoi n'as-tu rien de la classe de ma belle-mère, de son instinct, de son maintien, de sa force, pourquoi dois-tu tout déballer, tout montrer, flancher, gémir? Pourquoi toi et papa vous baissez les bras, vous chialez, vous pliez l'échine?
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je souhaiterais tant gouter de nouveau à la délicate senteur de votre peau, mes lèvres brulent de vous couvrir de mille baisers, mes mains frémissent à l'idée de caresser les courbes de votre corps désirable que je suis le seul à connaitre et à vénérer. Je veux vous sentir onduler contre moi sous la tendresse de mes caresse, sous la violence suave de mon étreinte ; j'ai faim de votre amour, je veux savourer la douceur de votre chair, votre intimité. Je veux retrouver l'extase fiévreuse que nous partageâmes en tant qu'amants, mari et femme profondément, véritablement amoureux, là-haut dans le royaume paisible de notre chambre
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A suivi une éducation bourgeoise, toute de raideur et de tradition. Bonjour madame, au revoir monsieur. Manières impeccables, résultats scolaires excellents, la messe tous les dimanches à Saint-Pierre-de-Chaillot. Avec prière de garder ses émotions pour soi. Interdiction aux enfants de s'exprimer. Ne jamais parler de politique, de sexe, de religion, d'argent ou d'amour. Ne jamais prononcer le nom de notre mère, ne jamais évoquer sa mort.
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Sarah.
Elle ne me quittait jamais.Elle m'avait changée pour toujours.Son histoire, sa souffrance, je les portais en moi.J'avais la sensation de l'avoir connue.
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Être « en vie » : je comprenais à présent ce que cela voulait dire. Mais maintenant je savais que c’était la peur, la terreur, et les sensations les plus dures, les plus extrêmes, les plus aigües, les plus douloureuses qui véhiculaient cette vitalité inédite. Pas la joie. Pas l’amour. Pas la douceur. Pas la sérénité d’avant. Rien de ce que j’avais connu avant.
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Face à la mort d'un enfant, les hommes sont-ils plus forts que les femmes parce qu'ils ne mettent pas au monde ? Les mères, ne sont-elles pas attachées à leurs enfants par quelque lien secret, intime et physique que les pères ne peuvent connaître ?
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"Que ceux qui ont tenté de leur venir en aide en soient remerciés"
Zakhor. Al Tichkah.
Souviens toi. N'oublie jamais.
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Rebecca Moore possède ce genre de nudité triomphante qu'on enfile aussi facilement qu'une robe seyante.
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Sa mère aussi a besoin d'elle , l'après- Gerald [deuil ] est une souffrance. Comment leur faire comprendre, à tous, sans les blesser, sans les heurter, que sa priorité, ce n'est ni son enfant, ni son mariage, ni sa mère, ni ses soeurs, c'est écrire ?
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Nous partagions toujours le même lit, mais ce n'était plus un lit conjugal. Le mur de Berlin le séparait en deux.
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Comment les gens faisaient-ils pour tourner la page ? Les gens qui vivaient un malheur ? Les gens qui connaissaient le pire ? Comment faisaient-ils ? Peut-être qu'ils ne tournaient jamais la page. Peut-être que ces pages-là, les plus lourdes, les plus terribles, on ne les tournait pas. On devait apprendre à vivre avec. Comment ?
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Il est des silences verts, comme ceux de la campagne; des bleus, des blancs comme ceux de la mer, de la montagne. Ce sont des silences habités, des silences pleins. Celui-là est vide. Insoutenable. Comment le briser ?
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(...) Victor Dujeu se sent honteux d'avoir mis à la porte cette vieille femme. Il se demande comment il va regagner l'estime de son fils. Puis il réalise qu'il ne l'a peut-être jamais possédée. (p. 131)
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«  Elle aperçut son reflet dans le miroir et faillit pousser un cri de surprise . Une guerrière lui faisait face, une femme en armure , une femme qui savait que cet homme ne pourrait plus jamais lui faire de mal ou la décevoir. . »
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« Les arbres ont une mémoire. Ils peuvent anticiper. Ils peuvent assimiler les informations. Nous savons depuis un certain temps qu’une forêt est un réseau complexe qui partage ses données , un milieu où les arbres veillent les uns sur les autres .
Chez l’arbre tout est lent, la façon dont il pousse, dont il se développe.
Nous avons oublié l’art de la patience .
Personne ne peut réellement comprendre cette lenteur et l’âge vénérable que les arbres sont capables d’atteindre.
Certains arbres ont des milliers d’années. En fait , les arbres constituent « l’antithèse » absolue de cette Folle Époque de vitesse qui est la nôtre . »
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Est-ce de l'amour ? C'est de l'ordre du secret, du clandestin, du cloisonné, des émotions intimes qui tourbillonnent à l'intérieur, un courant puissant qui secoue en permanence, mais dont il ne faut rien montrer en surface, ne rien dire, ne rien laisser filtrer, c'est dans la veine troublante de ce qu'elle a vécu il y a quatre ans avec son cousin Geoffrey et qu'elle n'a jamais oublié. Certaines filles sont jalouses de sa complicité avec Melle Yvon, elle a remarqué ces regards en biais, ces chuchotements, cette suspicion.
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Nous sommes tous obligés , pour rendre la réalité supportable , d'entretenir en nous quelques petites folies .
( Marcel Proust (1871-1922)
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Martin ne peut plus regarder les SDF comme avant ou plutôt il ne peut plus ne pas les regarder. Il est affolé par leur nombre. D'où viennent-ils ? Comment vivent-ils ? Il y en a partout : ceux du métro qui déclament d'une voix monocorde le récit de leur déchéance, ceux qui ne disent rien, mornes et abattus, accrochés à leur bouteille comme à une bouée de sauvetage, puis ceux qui sont trop saouls pour être conscients, étendus ivres morts à même le trottoir, baignant dans leur crasse, et qu'on enjambe avec indifférence. Partout, ils sont partout, la paume tendue à la sortie des grands magasins, sur les bancs publics, devant la queue des cinémas, aux feux rouges. On ne peut leur donner d'âge, car ils sont sans âge, sans identité, sans domicile.
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