AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Tatiana de Rosnay (1549)


Une vieille femme vêtue de noir, à l'allure fière, le visage marqué mais encore beau, salue Amina d'un geste que Martin a déjà remarqué chez les Marocains, ouvrant largement sa main en étalant ses doigts, paume tournée vers la jeune femme, qui fait la même chose en retour. Il lui en demande l'origine.
-C'est pour conjurer le mauvais sort, explique Amina.
(p. 269)
Commenter  J’apprécie          140
Les 16 et 17 juillet 1942, 13 152 Juifs furent arrêtés dans Paris et sa banlieue, déportés et assassinés à Auschwitz. Dans le Vélodrome d'Hiver qui s'élevait ici, 4 115 enfants, 2 916 femmes, 1 129 hommes furent parqués dans des conditions inhumaines par la police du gouvernement de Vichy par ordre des occupants nazis. Que ceux qui ont tenté de leur venir en aide soient remerciés. Passant, souviens-toi !
Commenter  J’apprécie          140
Le Docteur Faucleroy en sabotant son sommeil a tué son envie d'écrire. Surtout son envie d'écrire au nom des cons, incapables de pondre un livre tout seuls.
Commenter  J’apprécie          141
"Allo, c'est SOS Couples en détresse? Bonjour, madame. Je vous appelle parce que... Voilà... C'est très simple. Il m'est arrivé une chose incroyable, oui, une chose incroyablement horrible, il faut que j'en parle, il faut que j'en parle à quelqu'un, je ne peux absolument pas le dire à ma mère, et j'ai pensé, pourquoi pas vous, puisque j'ai vu votre pub sur Internet. Vous voulez que j'expose le problème? J'expose... Par où commencer, comment trouver les mots, je ne sais pas...
(Les SMS)
Commenter  J’apprécie          140
Menabilly, son Manderley à elle engendré du même terreau magique que le Pays Imaginaire de l'oncle Jim, cet espace où elle ne va que seul et dont personne d'autre ne possède la clé.
Commenter  J’apprécie          140
« J'étais tellement folle de chagrin que je ne parvenais pas à comprendre votre calme. Je me rappelle avoir pensé : face à la mort d'un enfant, les hommes sont-ils plus forts que les femmes parce qu'ils ne mettent pas au monde ? Les mères ne sont-elles pas attachées à leurs enfants par quelque lien secret, intime et physique que les pères ne peuvent connaître ? »

« Personne ne se souviendra de la rue Childebert, de la rue d'Erfurth, la rue Sainte-Marthe. Personne ne se souviendra du Paris que nous aimions, vous et moi »

« Oh, quelle douleur, quelle horrible douleur. Je ne peux la laisser entrer. Je dois lutter, ne pas lui céder. Si je le fais, je sombrerai en elle, elle me videra de mes forces. »

« D'ici une centaine d'années, quand les gens vivront dans un monde moderne que nul ne peut imaginer, pas même les plus aventureux des écrivains ou des peintres, pas même vous, mon amour, quand vous vous plaisiez à envisager l'avenir, les petites rues paisibles dessinant comme les allées d'un cloître autour de l'église seraient enfouies et oubliées, pour toujours. »
Commenter  J’apprécie          140
Maintenant, il fallait tout dire à Henri. Avant que la fille rappelle. Il comprendrait. Hélène n'avait pas d'amant fixe, d'homme dont elle était amoureuse, juste ce "coup de sang", cette folie à laquelle elle avait cédé. Il devait connaître ça, Henri. Les hommes connaissaient ça. Mais le reste ? L'homme mort ? Sa fuite à elle ? Elle lui expliquerait aussi. Elle avait eu peur du "qu'en-dira-t-on". C'était idiot, stupide, mais c'était la vérité.
Commenter  J’apprécie          140
Quelque chose d'énorme, de monstrueux est monté en moi. Une sensation d'étouffement, d'injustice, de panique. Et si Malcolm ne se réveillait pas. Et s'il mourait pendant la nuit. Il allait mourir, et j'allais rester avec tous les objets de sa vie quotidienne. J'allais devoir rester avec tout ça sur les bras, ses vêtements, sa brosse à dents, ses cahiers d'école, ses rollers, son ordinateur, ses tennis, son cochon d'Inde, tout ça, et pas lui. Plus lui. Vivre sans lui. Vivre avec sa mort.
Commenter  J’apprécie          140
Dominique avait un jour rêveusement avoué qu'elle avait aimé le calme des confinements et du du couvre-feu, qu'elle avait apprécié ce Paris silencieux, déserté, somme si tout le monde était parti loin, pour ne plus revenir ; Candice, elle, avait détesté ce silence inhabituel et pesant, et cette époque n'était à ses yeux pas encore assez lointaine.
Commenter  J’apprécie          130
Il aime sa femme d'un amour profond, d'un amour sincère, mais il aime aussi ces envies sordides qui surgissent du bas-fond de son corps, ces lèvres anonymes, ces femmes qui ne disent jamais non.
Commenter  J’apprécie          132
Tu t'esquintes les yeux, mais tu t'en moques. Les livres sont ta drogue. Impossible d'y renoncer.
Commenter  J’apprécie          130
Brusquement lui revient l'image d'un enterrement auquel il a assisté l'année dernière. La mère d'un de ses amis. A la fin de la messe, l'ami en question avait lu, la voix brisée, une lettre déchirante adressée à sa mère défunte. Il avait avoué qu'il ne s'était jamais soucié d'elle, qu'il comprenait maintenant, les mères ne sont pas immortelles, elles ne seront pas toujours là pour prendre soin de leurs enfants.
Commenter  J’apprécie          130
Nom de code, " Robert". C'est ainsi que les soeurs du Maurier rebaptisent avec humour la menstruation.
Commenter  J’apprécie          130
La souris de mon ordinateur en main, tel un roi muni d'un sceptre sacré, je devenais tout puissant. Je créais. J'effaçais d'un cliquetis chagrin d'amour, souffrance, myélite, solitude. Je bâtissais des chapitres entiers avec la concentration d'un maçon qui élève un à un les murs d'une maison. Mon roman prenait forme, il grandissait, grossissait, se nourrissait de moi, de ma substance, de ma moelle épinière avariée, de mes doutes, de mes craintes, de mes certitudes, de mes plaisirs, de mes peines. Mais, en retour, il entrouvrait des portes insoupçonnées de mon esprit, en me faisait prendre la poudre d’escampette; il m'oxygénait, il me droguait, il me protégeait. Je façonnais avec ce livre sans titre le bouclier imaginaire et invincible qui tenait l’ennemi à distance.
Commenter  J’apprécie          130
- Une colombe doit échapper de sa cage, sourit Régis. Pour mieux y revenir. Pensez-y. Vous savez, je devine la solitude de votre vie.
Commenter  J’apprécie          130
Et que, peut-être, devenu adolescent, cela n'allait pas être facile, quand tout ce qui vous rend différent peut parfois muer en enfer.
Commenter  J’apprécie          130
Andrew ne parlait pas beaucoup. Il n'aimait pas les bavardages, il n'aimait pas les paroles en l'air. Ses silences étaient riches.
Commenter  J’apprécie          130
J'ai lu ce livre en plusieurs fois. Pour moi ce fut très dur.
L'histoire esr tres bien traitée et assez réaliste, et comme à chaque fois que je lis un livre traitant de la seconde guerre mondiale j'ai l'impression de voir l'histoire en spectateur.
Je ne conseille qu'une chose de lire ce livre quand on est dans des conditions prets à entendre ce qu'il va etre dit, le nazisme, la mort...
Commenter  J’apprécie          130
Cette enfant était si importante pour moi. Je m'étais battue pour elle. Je n'avais pas baissé les bras. Elle était ma victoire.
Commenter  J’apprécie          130
D'ici une centaine d'années, quand les gens vivront dans un monde moderne que nul ne peut imaginer, pas même les plus aventureux des écrivains ou des peintres, pas même vous, mon amour, quand vous vous plaisiez à envisager l'avenir, les petites rues paisibles dessinant comme les allées d'un cloître autour de l'église seraient enfouies et oubliées, pour toujours. Personne ne se souviendra de la rue Childebert, de la rue d'Erfurth, la rue Sainte-Marthe. Personne ne se souviendra du Paris que nous aimions, vous et moi.
Commenter  J’apprécie          130



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Tatiana de Rosnay Voir plus

Quiz Voir plus

Elle s'appelait Sarah

Chez quelle maison d'édition ce livre a-t-il été d'abord publié ?

Phébus
Plon
Héloïse d'Ormesson

13 questions
399 lecteurs ont répondu
Thème : Elle s'appelait Sarah de Tatiana de RosnayCréer un quiz sur cet auteur

{* *}