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Critiques de Taylor Jenkins Reid (767)
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Daisy Jones & The Six

Aimez-vous le rock ? Si oui j'ai une info, Daisy Jones & the six sont au sommet du billboard , raflé le Grammy Award avec le titre « Turn it off » mais rien n'est jamais simple avec le rock n roll, surtout avec Daisy et Billy Dunne. Bon tout ça vous le savez sûrement si vous lisez les fanzines du coin, si vous m'offrez une petite mousse je raconte ce que je sais sur le groupe, j'étais roadie sur leurs tournées , premier levé dernier couché. Merci pour la bière chef, donc les frères Dunne Billy l'aîné et Graham quitte la banlieue de Pittsburg avec une bande de potes direction la Californie, j'oubliais il y avait Camilla la copine à Billy une beauté qui nous faisait tourner la tête.Dans leurs combi qui avait connu des jours meilleurs direction Los Angeles avec des rêves pleins la tête, dit t'aurais pas une clope mec. J'en étais où ah oui la rencontre avec le groupe des frères Dunne c'était sur le strip, un bar miteux où ils jouaient tous les soirs,ça sentait la weed et la sueur, à l'époque il y en avait des dizaines et des dizaines de groupes qui jouaient dans les bars mais les six c'était autre chose, un autre niveau, ils leur fallaient un coup de pouce un producteur . Et puis v'la Daisy Jones une magnifique rousse avec son sourire de petite fille et une voix à faire fondre la banquise et puis ce qui devait arriver arriva.

La rencontre de Daisy et Billy c'est comme l'astéroïde et la fin des dinosaures si tu vois ce que je veux dire, l'explosion, Daisy était plutôt du genre « rentre dedans « elle n'avait pas froid aux yeux, faut dire que c'était pas évident d'être une femme dans ce milieu de requins. Si tu veux connaître la suite chef faudra revenir, j'ai du taffe qui m'attend je pars en tournée avec le grateful dead, et Jerry Garcia il aime pas trop les gens en retard …

Vous qui aimez la musique ce roman devrait vous plaire. Et cerise sur le gâteau on peut voir Daisy & the six sur une plateforme.



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Les sept maris d'Evelyn Hugo

Monique Grant, à 35 ans, est journaliste au magazine Vivant depuis moins d'un an. Ce jour-là, elle est convoquée dans le bureau de sa patronne, Frankie, qui lui annonce que l'équipe d'Evelyn Hugo demande une interview exclusive. Aussitôt, la jeune femme devine le rapport avec le fait que la légende du cinéma et star des années 60, restée sous le feu des projecteurs pendant plus de trois décennies, a l'intention de vendre aux enchères douze de ses robes les plus mythiques chez Christie's. Mais elle est étonnamment surprise, voire choquée, lorsqu'elle apprend qu'Evelyn l'a demandée en particulier. Frankie, bien que sceptique, n'a d'autre choix que de se plier à sa volonté si elle veut l'exclusivité d'un article. Saisissant alors sa chance, Monique se renseigne sur la vie de cette grande actrice qui a, notamment, fait beaucoup parler d'elle des années durant, aussi bien concernant sa carrière que sa vie personnelle. En effet, Evelyn Hugo s'est mariée sept fois. Ses maris étant tous décédés, elle seule est désormais susceptible de raconter sa version des faits. Et il semble croire qu'elle est prête aujourd'hui, au crépuscule de sa vie, à tout dévoiler...



Tout, vous saurez tout sur la vie folle, trépidante et scandaleuse d'Evelyn Hugo, fille d'immigrés cubains devenue une star adulée qui aura fait tourner plus d'une tête. De son adolescence dans le quartier de Hell's Kitchen à sa retraite bien loin d'Hollywood, en passant par ses premiers pas dans le monde du cinéma, sa carrière fluctuante, ses amitiés (notamment celle avec Harry Cameron avec qui elle aura d'ailleurs une fille, Connor), ses coups de folie, ses succès, les drames qu'elle a traversés, ses choix qu'elle n'a jamais regrettés et ses maris, évidemment. Mariage raté, mariage de passion, de raison ou de compromis, mariage sur un coup de tête, mariage glamour avec des acteurs ou un réalisateur. Aussi différents soient-ils, tous se termineront par un divorce. Ce sont ses confidences, qui aboutiront non pas à un simple article mais à une biographie, que la journaliste Monique Grant va devoir recueillir. Surprise, parfois, par les choix de cette actrice, bouleversée aussi. Parce que la vie d'Evelyn Hugo va se révéler bien différente de ce que tous les journaux et magazines à scandale auront écrits sur elle pendant des années. La star aura bien caché son jeu, aura su intelligemment utiliser les armes en sa possession, toujours maîtresse de son image dans une Amérique puritaine. Si l'on admire son talent, sa force de caractère, ses ambitions (parfois au détriment de...), l'on devine, peu à peu, ses fêlures et ses blessures. Une femme complexe que Taylor Jenkis Reid dépeint avec finesse et profondeur. De même que toute la galerie de personnages, attachants ou détestables, qui gravitent autour d'elle et l'envers du décor des studios hollywoodiens. Immersif, intelligent, subtil, intrigant, ce roman se révèle captivant de bout en bout d'autant que la révélation finale, quant au choix de Monique Grant pour l'interview, offre son lot de surprises.

Une fresque hollywoodienne passionnante et émouvante...
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Les sept maris d'Evelyn Hugo

Mais pourquoi, de tous les journalistes, l'ancienne star de cinéma Evelyn Hugo , a t'elle choisi Monique Grant pour recueillir sa parole en vue d'un article ou davantage ?

Je vous promets qu'à la fin du livre, elle le saura.

Je vous promets qu'à la fin du livre, on le saura...

Et c'est ce fil conducteur que déroule Taylor Jenkins Reid avec une grande habileté, en plus de plein d'autres sujets...



Au départ, c'est l'histoire d'une fille très sexy qui rêve de partir à Los Angeles, pour y devenir actrice.

Comment s'y prend-elle ?

A votre avis ? Quelles armes avait-elle? ...

Et Evelyn Hugo de raconter sa vie, sa carrière, ses films, ses mariages, l'amour de sa vie, ses amitiés sincéres et profondes, la famille qu'elle s'est créée.

Et puis les drames, les aléas de la vie. Ce qu'elle a fait de bien, ce qu'elle a fait de mal.



Aurait-elle pu faire autrement ? On est dans les années 50 , puis dans les années 60 (etc...) , et le monde ne traitait pas tous ses citoyens pareil... Il y avait ceux de seconde zone, ceux qui n'avaient pas le droit de vivre leurs amours au grand jour, qui devaient composer, se cacher, présenter une autre facette d'eux, ruser, mentir à la presse, vivre une vie parallèle...

J'ai lu dernièrement une phrase de Peter May qui illustre parfaitement cette histoire : " Qu'est-ce qu'une vie vécue dans des limites fixées par d'autres ?"

Et bien c'est ce qu'Evelyn Hugo et ses "amis" auront fait toute leur vie : vivre leur vie en la bricolant, en l'aménageant, pour qu'elle soit acceptables pour d'autres...

C'est un roman qui parle d'amours défendus dans un Hollywood naissant où la presse- people était en train de s'inventer, causant au passage des montagnes d'hypocrisie et de mensonges, quelques ravages et du malheur comme s'il en pleuvait... On pense à Rock Hudson, d'une beauté si "virile", obligé d'épouser sa secrétaire pour détourner les mauvaises langues de sa personne, et qui est mort du sida, la vérité le rattrapant...



Ce n'est pas qu'un roman sur une femme qui voulait devenir actrice, c'est bien plus que cela... C'est un roman sur l'âge d'or d'Hollywood ( comment on fabriquait des vedettes), sur la manipulation, sur les rapports hommes-femmes...



Et sur un truc énorme...

Celui qui établit un lien entre Monique Grant ,obscure journaliste, et la légende du cinéma Evelyn Hugo.

Elle avait dit qu'à la fin ,Monique aurait son explication...

Je vous avais dit qu'à la fin , on saurait... Ce que je n'avais pas prévu, c'est qu'à la fin, j'aurai le coeur serré et de l'eau dans les yeux, car : quelle vie ! Evelyn Hugo est une femme complexe, qu'on plaint, qu'on admire, qu'on aime et qu'on n'aime moins pour ce "truc qu'elle a fait"...





L'écriture de Taylor Jenkins Reid est hypnothique, hyperréaliste, on plonge littéralement dans le Hollywood en train de s'inventer , de poser les bases. Et l' on pense à tous ces acteurs et actrices, dont on entrevoit parfois un petit bout de vie privée, souvent au détour d'une salle d'attente, à l'insu de notre plein gré. Et si c'était faux ? ....

A chaque fois, cette autrice choisit un thème ( le cinéma ou le tennis, la musique, une fratrie , etc...), et l'explore avec glamour, sérieux et une solide documentation. Ayant fait des études de sociologie, elle sait s'immerger, se couler parfaitement dans un univers, une classe sociale, un métier, un âge, un genre...



Ce roman ( comme Daisy jones & The Six ,son premier à être sorti en France), va devenir une série télévisée ( ici sur Netflix).

Allez, pour 2024, je forme le voeu que TOUS les romans de Taylor Jenkins Reid soient traduits et publiés en France....



Une sacrée bonne histoire... Un coup de coeur...
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Daisy Jones & The Six

♫ I love rock'n'roll ♫

Aussi , c'est tout naturellement , après avoir lu beaucoup de biographies de musiciens, que je me suis tournée vers cet étrange livre.

Etrange ? Oui, parce qu'il réussit à travers des interviews croisés à retracer l'essor et l'arrêt brutal en 1979 ( en pleine gloire ), du groupe de rock mythique Daisy Jones & The Six.

Et on y croit ... Oui, parce que le plus beau de l'histoire, c'est que ce groupe n'a jamais existé ! Et pourtant, après avoir lu le mot fin, j'ai entamé la lecture des paroles des chansons du groupe (dernières pages ) , et j'ai eu envie d'écouter leur musique , but, It's impossible...

De la jeunesse de Daisy Jones, qui fascine tout le monde par sa beauté, à ses addictions, en passant par sa créativité et son amour éperdu pour Billy , le chanteur de The Six , à qui des malins producteurs vont l'associer, vous saurez tout sur cette époque hallucinante qu'étaient les années 60/70.

Un duo explosif, charismatique, une lutte acharnée pour ne pas céder, un triangle amoureux .

[ " Quand tu penseras à moi/ J'espère que le rock'n'roll en mourra."]

La drogue/ L'alcool.

Les drogues...

Beaucoup...

Et puis l'arrêt brutal de ce groupe en pleine tournée mondiale, sans explication, jusqu'à ce que ...

Jusqu'à ce qu'un mystérieux intervieweur, des décennies plus tard, crée ce roman fascinant où les protagonistes racontent, (enfin) , leur vérité, sur ce qui s'est vraiment passé. Sur le début de la fin...

Car chaque fan avait son idée et chaque point de vue pouvait coller à sa vérité (imaginée)...

Une construction (sous forme de prises de parole qui alternent ) qui pourrait lasser ou être casse-gueule , mais qui fascine ; emportés par le suspens, nous suivons cette ascension jusqu'au crash . Crash qui ne met pas le point final, car les dernières lignes laissent penser que ...

Magnifique ode à la création : de l'élaboration des textes, aux doigts qui saignent à force de jouer de la guitare (Voir Autobiographie de Springsteen), à ce duo (qui m'a fait penser à un autre duo , celui de lady Gaga et Bradley Cooper à une émission de télévision pour A Star is born). Une perche que je me tend , afin de vous signaler une future adaptation audiovisuelle. Par qui, et avec qui ? Je ne sais pas, mais il va falloir du lourd car : " Elle attirait tous les regards. Si le reste du monde était en argent, Daisy était en or".

Alors si vous "lovez" le rock'n' roll, jetez vous sur ce roman car,♫ ex fan des sixties, où sont nos années folles?

Disparues toutes nos idoles...♫





La série Tv sort sur Amazon Prime, avec la petite fille du King dans le rôle de Daisy...Mars 2023.



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Les sept maris d'Evelyn Hugo

Evelyn Hugo s’est mariée pour la première fois à 15 ans, ensuite cela n’a été qu’un enchaînement de noces. Evelyn va avoir 80 ans et c’est à cet âge qu’elle décide de raconter son histoire, celle d’une vie pleines de rebondissements, celle de son ascension au firmament, celle d’une star de cinéma et elle va choisir Manon, une jeune journaliste mais pourquoi elle ?



Crescendo, Evelyn monte les marches de la célébrité.

Une mutation complète pour obtenir les contrats convoités, mais la vie est-elle plus belle, la tête dans les étoiles ? Est-ce que celles-ci protègent des déconvenues ?

Être constamment sur ses gardes afin de ne pas déclencher les ragots. Est-ce vraiment la vie rêvée telle que nous la percevons derrière nos écrans?

Ce sont des questions qui m’ont accompagnée tout au long de ma lecture.

Je pense que les feux de la rampe sont un monde impitoyable.



Cette femme est épatante, elle en a traversé des épreuves. La dignité, elle l’a méritee.

Rusée comme un renard surtout lorsqu’il faut jouer avec les tabloïdes.

Elle est vaporeuse, sexy lorsqu’il s’agit d’obtenir ce qu’elle veut.

Un sacré personnage qui me plait avec une sacré force de caractère.



Ce que j’ai aimé :

c’est le talent de l’autrice qui fait passer une fiction pour une réalité car non ce n’est pas une autobiographie.

Les sujets abordés tel que la condition féminine, la classe sociale, le jugement, l’homosexualité, le patriarcat.



Un gros coup de cœur pour ce roman
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Daisy Jones & The Six

Quelle prouesse ! Quel roman étonnant !



Je viens de passer trois jours à écouter en boucle un groupe qui n'existe pas !



Taylor Jenkins Red, dans ce roman atypique, invente un roman biographique qui raconte la montée vers le succès de Daisy Jones and The Six, un groupe de rock dans les années 70 !



A travers les témoignages des différents membres du groupe, des personnes qui ont croisé leur route, on se retrouve au coeur de la légende de Daisy Jones ! Construit comme un documentaire où s'entrecroisent les extraits d'entretiens, véritable plongée dans l'univers de la musique des années 70.



Daisy Jones ne veut pas se contenter d'être une muse. Elle veut briller au firmament des artistes inoubliables !



On tourne à toute allure les pages de cette saga musicale, où tout est faux et où tout, pourtant, semble vrai.



On est clairement sur un roman sexe, drogue et rock'n roll passionnant ! Les états d'âme de chaque membre du groupe les rend terriblement humains, fragiles. Ah, ces artistes !



Taylor Jenkins Red invente un univers entier ! Tout est romancé et pourtant, tout semble avoir existé ! Elle pousse le souci du détail jusqu'à proposer en fin d'ouvrages les paroles des chansons du groupe. Pourtant, j'ai eu beau arpenter les rayons des disquaires de la capitale, j'ai dû arriver à la terrible conclusion que je ne pourrai pas écouter ces albums mythiques!



Au-delà du récit captivant d'une montée vers le firmament de la gloire, un portrait de femme dans le milieu musical de l'époque, sexiste et réaliste.



Une série télé est déjà annoncée et il me tarde de voir le résultat car la matière est bel et bien là pour que vous deveniez fan !


Lien : https://labibliothequedejuju..
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Les Sirènes de Malibu

Ah, Malibu…



Mythique Malibu.



Ses plages où courent, au ralenti, des sauveteuses blondes siliconées en maillot rouge. Mais trêve de Pamela, car l’heure est grave !



Malibu is burning.



Nous sommes en 1983 et dés le départ, un drame se trame. Un incendie à venir. Qui va faire s’envoler en fumées l’existence d’une famille haute en couleurs …



Comme dans son précédent roman que j’avais beaucoup, beaucoup aimé, Daisy Jones and The Six, l’auteure crée de toute pièce une galerie de personnages qui évoluent dans l’univers du show-business américain, à travers le portrait de la famille Riva.



Alternant entre la journée fatidique du 27 Août 1983 que l’auteure décortique, heure par heure, à travers les yeux de la famille, et des bonds dans le passé , elle nous livre un roman terriblement addictif qui même brillamment les genres.



Saga familiale brûlante, thriller captivant et drame tragique, tout s’embrase entre ces pages pour le plus grand plaisir des lecteurs.



Taylor Jenkins Reid a ce talent unique de rendre ses personnages si ancrés dans le réel qu’on s’imagine tout de suite avoir à faire avec une biographie ! Et pourtant, il s’agit bel et bien d’un roman, et quel roman !



On suivra l’évolution de chaque membre de la famille, le long de cette journée jusqu’au fameux incendie. On s’attache, on s’agace, on tourne les pages, à toute vitesse. On fait partie de la famille et on tremble pour chacun d’entre eux.



J’ai adoré, de bout en bout, cette histoire où couvent sous les cendres de ses personnages des incendies intérieurs aussi dévastateurs que libérateurs …



Malibu is burning et je suis on fire !
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Les Sirènes de Malibu

S'il y a des "sirénes" dans ce roman , il y a surtout un titre original “Malibu rising” que l'on pourrait traduire par Malibu s'éveille, se souléve , s'embrase ( et ressuscite ). Car de mémoire d'homme, Malibu a toujours subi des feux, des incendies, ( Pas du tout dû au réchauffement climatique, ouf ! ).

En 500 avant notre ére, puis 1800 1903, 1917, 1919, 1970, 1978, 1982,1985, 1993, 1996, 2003, 2007, 2018... [" Et plusieurs fois entre-temps. Parce que c'est dans la nature de Malibu de brûler.“ ”C'est une terre séche , une poudrière". ]

Il suffira d'une étincelle pour que tout s'enflamme, mais ce n'est pas grave , les habitants de Malibu ont l'habitude, ils savent gérer, reconstruire sur les cendres, prendre un nouveau départ...





La première page de ce roman raconte cela, tout commence et tout finit par le feu dans ce roman. On sait dés le départ qu'il y aura un incendie , c'est le point culminant du roman, et puis tout ce qui a amené à...

Mais au commencement en 1956, il y a deux jeunes gens magnifiques qui se rencontrent , pleins d'espoir pour leur avenir. Un avenir en commun. Lui veut être chanteur.

Elle l'aimait à la folie, il essaya de faire de son mieux.

Un “mieux” qui était incompatible avec son nouveau statut de célébrité, les tournées, et... les absences, les groupies, les tentations.

Ils eurent (pour faire simple ) quatre enfants : Nina, Jay, Hud, Kit qui deviendront mannequin, surfeur professionnel, photographe de surf.

Aussi loin qu'ils s'en souviennent, il y a toujours eu du sable dans la maison des Riva...

Mais aujourd'hui, on est le samedi 27 Aoüt , le jour de la traditionnelle méga-fête de Nina dans sa super maison de verre , adossée à la falaise qui surplombe une petite plage confidentielle où se brisent de très jolies vagues. C'est the place to be. Tout le monde est invité, célébrités et anonymes. ♫Come as you are,♫ il suffit de connaître le jour et l'adresse...

Malibu rising, tout commence et tout finit dans l'embrasement, le soulévement. Et ce soir Malibu s'éveille. Et c'est exactement ce que cela raconte. Des enfants qui grandissent tant bien que mal. Une soirée qui va vivre son point culminant, dégénérer , qui explosera tous les problèmes (et bien plus encore ), mais qui en applanira beaucoup aussi.

Car les enfants Riva ont longtemps pris sur eux, même s'ils s'en sont tous bien sortis . Ils sont jeunes , beaux, célébres.

Mais peut-être que cette soirée-là, sera ♫La fête de trop ♫ ? Ou peut-être qu'elle sera le début d'autre chose.

C'est que les petits Riva n'ont pas toujours eu la vie facile... Riches, puis pauvres, puis riches... mais ils ont toujours pu compter les uns sur les autres.

Sauf un ...

Et peut-être un autre,.

Oui, à Malibu, on sait tout perdre, puis recommencer, se relever, affronter les vagues. Mais pas tous... Mais on essaie.





C'est un roman plein de sable et de paillettes. Plein d'amour et de chagrins d'amour. (L'amour au sens large. )

C'est beau et dépaysant, touchant et glamour, ensoleillé et terriblement addictif.



Un coup de coeur !





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Les sept maris d'Evelyn Hugo

Après « Les sept morts d’Evelyn Hardcastle », voici « Les sept maris d’Evelyn Hugo » ! Donnez-moi sept quelque chose et une Evelyn, et vous aurez à chaque fois un coup de cœur.

Car ces deux romans, s’ils ne relèvent pas du tout du même genre de littérature (l’un roman policier, l’autre drame sentimental) sont tous les deux très réussis et traitent de ce même thème que sont les apparences trompeuses, et ce qu’elles cachent derrière le si visible.



Aujourd’hui ce sont « Les sept maris d’Evelyn Hugo » qui m’intéresse (pour les curieux, « Les sept morts » ont déjà fait l’objet d’une chronique 😉). Monique Grant, journaliste au magazine féminin « Vivant », n’en revient pas quand sa patronne lui apprend que la célébrissime Evelyn Hugo ne souhaite être interviewée que par elle. Elles ne se connaissent pas, et Monique, qui vient d’arriver à la rédaction du magazine, est pour l’instant cantonnée aux articles de seconde zone. Pourquoi elle ?

C’est ce qu’elle découvrira en écoutant Evelyn, qui lui racontera par le menu la vie d’actrice qu’elle s’est construite avec ses hauts et ses bas, ses succès et ses drames, et la collection de maris qui est venue avec. Pour le meilleur comme pour le pire, l’adage du mariage sera exploité avec talent par Taylor Jenkins-Reid pour placer quelques messages, notamment sociétaux.



On reconnaît les grands livres à ce qu’ils traitent de plusieurs sujets qui se télescopent parfois, sont ambivalents, vous touchent et vous parlent, vous font réfléchir sur un aspect de vous-même. Le plus frappant avec « Les sept maris d’Evelyn Hugo », c’est qu’on ne voit rien venir, tant le début du roman apparaît sucré et glamour. Mais c’est le thème, l’autrice va rapidement nous faire voir la réalité derrière les paillettes, les nuances de la vie derrière l’écran rose.



Le roman traite évidemment de l’ascension vers la gloire d’une starlette ambitieuse dans les années 50, des nombreux compromis qu’elle fit bien volontiers, au premier rang desquels celui de devenir, tout du moins en apparence, le personnage de fiction que les studios lui ont construit (ce calcul permanent est d’ailleurs assez glaçant). Ce qui pouvait aller loin, puisque même les romances entre acteurs étaient fabriquées pour faire vendre et acquérir de la notoriété. Une vie de fiction dans tous les sens du terme. Mais à quel prix ? Qui devient-on dans ces conditions ? Le personnage de fiction ne risque-t-il pas d’écraser la vraie personne ?



Mais « Les sept maris d’Evelyn Hugo » est avant tout un magnifique roman sentimental, et une réflexion pertinente sur ce qu’est le grand amour, les formes multiples qu’il peut prendre. Ce qu’on est prêt à lui sacrifier, ou pas. Combien il est si facile de le laisser s’échapper, alors que sa fragilité même devrait pousser à tout faire pour le conserver.



J’ai vraiment aimé ce personnage d’Evelyn Hugo, cette femme aux multiples facettes et à la complexité rare. J’ai aimé que Taylor Jenkins-Reid n’en fasse pas forcément un personnage sympathique, mais plutôt égoïste. Evelyn assume tout ce qu’elle fait sans rien regretter. Elle se fait confiance et tout ce qu’elle fait, c’est pour une bonne raison (tout du moins à ses yeux).

Pour elle on ne doit pas attendre que le monde donne, mais qu’on prenne ce qu’il a à offrir, et à travers son exemple elle poussera Monique à s’affirmer et savoir mieux définir ce qu’elle attend de son travail, de ses amours (c’est le côté du roman, assez convenu, que j’ai le moins aimé). Ce fameux dépassement de soi pour être une meilleure version de soi-même est terriblement américain, un peu facile (tout n’est pas toujours qu’une question d’opportunités ou de rapport de forces), mais il sert bien le roman, sans trop de gratuité.



Le macaron « ouvrage succès de Tiktok » sur la couverture m’avait rendue circonspecte malgré les critiques élogieuses que j’avais lues à propos de ce roman. Encore une apparence trompeuse à laquelle j’ai bien fait de ne pas céder ; je serais passée à côté d’un roman bouleversant, plus profond qu’il ne le laisse présupposer. Evelyn Hugo vivra encore longtemps en moi.

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Les sept maris d'Evelyn Hugo

"Tous ce que j'aimais sont morts, à présent. Il n'y a plus personne à protéger. Personne pour qui mentir, à part moi. Les gens ont suivi de si près les détails les plus complexes de la fausse histoire de ma vie. Mais ce n'est pas... je ne... je veux qu'ils connaissent la véritable histoire. La vraie moi."





Lorsque Monique Grant décroche l'interview vérité exclusive sur la légende vivante, la star de cinéma Evelyn Hugo, elle en est bien surprise et heureuse !



C'est Évelyne qui l'a expressément demandée .



Evelyne est belle, puissante, secrète, élégante, particulière, intrigante.





C'est un roman exaltant sur l'histoire d'une vie, la célébrité, l'ambition, la douleur, l'amour, la détresse, la relecture du passé, sa propre identité, la survie, la portée émotionnelle, la maladie, l'amitié, l'exclusion, avec des révélations, de la fureur, de la vulnérabilité, des manigances, de la confiance, des mensonges, des sacrifices, de l'intimité, des choix, des secrets, de la douleur, de la liberté, des épreuves, de la sincérité, de la volonté, de la confiance. 





J'ai beaucoup aimé le style vif et captivant de cette écrivaine Americaine.











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Les Sirènes de Malibu

Première rencontre avec Taylor Jenkins Reid grâce a mon book club et je suis ravie de cette découverte car c’est une vraie pépite.



A première vue rien d’original : l’histoire d’une fratrie, aux relations problématiques. Pourtant, Taylor Jenkins Reid y insuffle bien plus. Il y a quelque chose dans ses personnages, son écriture et son intrigue qui sort du lot et fait que Les sirènes de Malibu est un excellent roman.



L’auteure arrive à nous toucher car cela sonne vrai. La recherche de l'amour et de l'appartenance, la pression de mettre de côté ses passions pour les obligations familiales, l'envie d'aimer quelqu'un qui ne peut pas toujours être là quand on en a besoin, tout cela m'a profondément touché. Tous les personnages de la famille Riva sont terriblement attachants.



J’ai adoré le rythme du roman, qui se déroule sur une journée, et ou chaque chapitre dure une heure. C’est un compte à rebours jusqu’à la fête du soir, ou l’on apprend à connaitre les 4 enfants Riva mais ou on assiste aussi à des flashbacks avec la relation tumultueuse entre Mick et June.



J’ai adoré le cadre surtout les descriptions de Malibu des années 1950 et cette Pacific road qui s’étire le long de l’océan Pacifique. Un cadre qui fait tant rêver.



S’il n’y a qu’un petit bémol à ajouter c’est le nombre de personnages secondaires pendant la fête qui au final n’apporte pas grand-chose a l’intrigue mais cela n’a absolument pas déranger ma lecture.
Lien : https://missmolko1.blogspot...
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Les sept maris d'Evelyn Hugo

J’ai flanchée, capitulée… devant l’engouement, mais surtout, parce qu’une amie à moi m’a dit que tout le battage autour de ce livre était mérité. En général, nous aimons les mêmes livres, elle et moi. Et cette fois ne fera pas exception. J’ai énormément aimé ma lecture. Je me suis procuré le livre vendredi, et je viens d’en tourner la dernière page. Les yeux plein d’eau. Parce que j’ai aimé Evelyn Hugo. Même si quelques fois, je l’ai détesté. J’aime les gens complexes, les paradoxes, et je crois que ça décrit très bien ce personnage. À-travers ses sept mariages, nous apprenons sur sa vie, ses sentiments vrais, son histoire. Mais c’est également l’histoire d’Hollywood qui nous narré. Des années 50 aux années 2000. Le glamour, la célébrité, les fresques, les tromperies, les supercheries. Mais derrière tout ça, se cachent des sentiments vrais, des amours impossibles, des rêves… Je ne veux pas trop en dire, pour ne gâcher le plaisir à personne… Mais je vous invite fortement à vous lancer. Vous ne resterez pas insensible à Evelyn Hugo… Et là, je me demande ce que je vais bien pouvoir lire après un livre comme celui-ci…
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Les sept maris d'Evelyn Hugo

Livre extrêmement populaire en 2018 sur bookstagram et booktube (et en particulier sur Goodreads nommé pour deux de leurs prix en 2017), The Seven Husbands of Evelyn Hugo n'a connu que le succès depuis sa sortie, et ma mission est d'apporter la bonne parole du côté francophone de la force.





Pour commencer, je n'aime pas vraiment les dramas, je n'aime pas la romance et je n'aime pas les fictions historiques ou juste les histoires qui prennent place dans notre présent ou notre passé sans un brin de magie ou de technologie. Autant vous dire que je n'attendais rien, mais rien du tout de ce livre, juste de faire plaisir à une amie qui en est fan. Je l'ai écouté en audiobook, et si vous êtes à l'aise en anglais, allez-y, foncez. L'audiobook est narré merveilleusement bien, les doubleuses sont parfaites et les transitions entre flashbacks et présents sont lisses et soignées. L'audiobook est vraiment un régal et je pense qu'une des étoiles que j'ai attribuées est clairement due à la qualité de l'écoute. Bref.





The Seven Husbands of Evelyn Hugo raconte par l'intermédiaire de Monique Grant, petite reporter pour le grand magazine Vivant, la vie tumultueuse de l'icône hollywoodienne fictive des années 50 Evelyn Hugo, depuis sa tendre enfance jusqu'à ses soixante-dix ans. Evelyn, grande actrice, icone de la mode, sex-symbol mais surtout aimant à scandales puisqu'elle s'est mariée au cours de sa vie avec pas moins de sept hommes différents! Et alors que son histoire se dévoile, on comprend en quoi ses sept mariages ont un étroit rapport avec Monique, et pourquoi la star tenait tant à ce qu'elle en particulier écrive ses mémoires.





Sans spoilers, pour moi le plus gros défaut du livre est que la vie d'Evelyn est tellement intéressante qu'en revenant dans le présent, et surtout en revenant dans la vie et les pensées de Monique, on est tout de suite retiré de l'histoire. J'avoue que j'avais besoin de me concentrer encore plus lorsque nous revenions au point de vue de Monique pour ne pas laisser mon cerveau partir dans toutes les directions. Son personnage ne m'a vraiment pas intéressée et je n'ai pas du tout senti de connexion avec elle, donc ses déboires avec son mariage raté et son manque de confiance en elle m'ont laissé un peu de marbre. Pas que son personnage ne soit pas bien écrit, d'ailleurs, que je trouve qu'aucun d'entre eux ne souffre de mauvaise écriture de la part de Taylor Jenkins Reid. Je pense que j'aurais préféré, avoir tout d'un coup, et pas entrecoupé de la vie de Monique. Mais d'un autre côté, je comprends pourquoi l'autrice a fait ce choix. Ce n'était juste pas ma tasse de thé.

J'ai aussi trouvé Monique un peu bête par moment, mais quand du jour au lendemain on côtoie une telle star, on en perd sûrement des neurones. Soyez-en sûrs que si un jour Beyoncé, après avoir conquis le cosmos tout entier, m'appelait à sa villa sur Mars pour écrire sa biographie, et me détailler sa vie privée, j'aurais aussi posé pas mal de questions débiles.





Bon, on a fini avec le seul petit point négatif, maintenant, le positif : TOUT. LE RESTE. Tout était parfait. le style d'écriture était totalement dans le ton, les références culturelles : excellentes, on sent aussi beaucoup de recherches de la part de l'autrice sur certains sujets. le récit nous offre un envers du décor tellement poignant du star-system, du Old Hollywood et du glamour qu'on ne peut qu'applaudir. Les thèmes abordés et les sujets touchés comme le racisme (le fait qu'Evelyn renonce à sa culture cubaine pour rentrer dans les standards "blancs" d'Hollywood), le sexisme, le féminisme, l'homophobie, la biphobie, la mort, le dueil, etc., sont tellement bien développés et ancrés dans l'histoire. Les personnages sont si biens écrits que j'ai eu l'impression d'écouter une vraie biographie. Avant de parler d'Evelyn j'envoie de l'amour à Harry Cameron, le meilleur.

Evelyn est un personnage aussi attachant que complexe. Si elle était une sorcière, elle irait sûrement à Serpentard. Manipulatrice, fourbe, déterminée à obtenir ce qu'elle veut et utiliser son corps pour que les hommes devant elle lui donnent ce qu'elle désir. Elle le dit elle-même, elle n'est pas éduquée, ni particulièrement brillante mais elle est maligne et elle vit dans un monde d'hommes, un monde qu'elle peut contrôler grâce à sa poitrine généreuse et un visage d'une beauté renversante. Un monde qui a vite-fait de la sous-estimer à cause de ça. Utiliser son corps comme sa seule arme, la seule chose qu'elle avait même si elle n'a rien fait pour l'avoir, c'est mettre toutes les chances de son côté pour parvenir à devenir autre chose qu'une paire de seins. Elle était même résolument féministe pour l'époque. Elle voulait le pouvoir, le contrôle, dans la vie, dans son lit, et elle a même participé en un sens à l'émancipation des femmes de son époque. What a legend. le plus grand thème de son histoire reste quand même qu'elle est deux personnes à la fois. Une femme ayant construit sa vie, mensonge après mensonge, qui a fini par attirer l'admiration de tous, mais pas vraiment d'elle, mais de la représentation qu'ils se font d'elle. La Hugo romancée, cette femme qu'ils voient dans les films et les tabloïds. Et pendant ce temps, la vraie personne qu'elle était, devenait de plus en plus dégoûtée de cette création au fur et à mesure de ses mariages. Son histoire est passionnante parce que rien ne lui tombe dessus, elle décide de ce qui lui arrive, elle est actrice, elle a la main sur sa vie, et c'est probablement parce que j'ai lu trop de young adult, mais BON SANG, ce que ça fait du bien de lire ça. Et quand bien même un imprévu lui arrive, elle se redresse vite fait et se dit "bon, la vie, tu as joué, maintenant à mon tour". Force, détermination, passion, amour.

Sa relation avec Celia est l'une des meilleures relations queer que je n'ai jamais lue et son personnage, étant bisexuelle, est aussi un portrait extraordinaire de la réalité, surtout à cette époque.

Même ses sept maris, du plus ancien au plus récent, de la plus grosse enflure (salut Don), au plus respectable, de celui avec le plus d'importance à celui le plus insignifiant, tous ressemblaient à des humains, comme Evelyn, comme Celia, avec des qualités, des défauts, des rapports de cause à effet. Même si ce que certains ont fait n'est pas excusable, le personnage garde toujours une couche de complexité.





En conclusion si vous aimez les personnages nuancés, les protagonistes maîtres de leur destin, une histoire d'amour queer, des thèmes profondément ancrés dans notre époque comme le racisme, l'homophobie, la biphobie, les violences conjugales, le deuil et plus encore, mais que vous voulez aussi du drama, des paillettes et Hollywood, lisez The Seven Husbands of Evelyn Hugo. Et j'ai encore mieux, si vous avez une paire d'écouteurs ou un casque ou que vous voulez que toute la maisonnée en profite, écoutez The Seven Husbands of Evelyn Hugo.

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Daisy Jones & The Six

« Daisy Jones & the sex, drugs et rock’n roll»



Nous interviewons aujourd’hui Fabienne2909, babéliote inscrite sur le site depuis plus d’une décennie, afin qu’elle nous donne son avis sur le roman de Taylor Jenkins Reid, « Daisy Jones & The Six ». Morceaux choisis.



Interviewer : « Daisy Jones & The Six » est un roman qui traite du thème désormais légendaire « sex, drugs et rock’n roll ». Encore un énième roman cliché ?

Fabienne2909 : En effet, ce roman se concentre sur l’ascension et la foudroyante, bien que brève, carrière de Daisy Jones, une groupie devenue artiste, et du groupe « The Six », dans les années 1970. Son originalité provient de ce qu’il ne s’agit pas d’un roman rédigé linéairement, mais d’une longue interview croisée des différents membres du groupe The Six, de Daisy Jones, et de leurs proches qui les ont assistés pendant ces années. Ce procédé est assez inégal car il induit une certaine lenteur quand les témoins se concentrent sur les débuts du groupe (les cent premières pages m’ont paru vraiment très longues), avant que le roman ne prenne sa pleine ampleur, en même temps que survient la célébrité du groupe. Il devient alors un roman turbine, comme un shaker qui remue ses personnages, leurs personnalités et leurs émotions, les essorant presque. C’est un roman qui va à 100 à l’heure une fois qu’il a atteint sa pleine puissance !

D’autant plus que Taylor Jenkins Reid n’hésite pas à charger le groupe en alcool et en drogues, à une époque où leur létalité n’était pas encore vraiment reconnue. Daisy Jones les gobe ainsi comme des bonbons, quitte à se brûler les ailes… l’autrice la dépeignant comme une jeune femme solitaire, en carence affective due notamment à des parents qui ne se sont jamais occupés d’elle.

[ndlr : l’abus d’alcool, et plus généralement, de substances illicites, est dangereux pour la santé. A consommer avec modération – voire pas du tout.]

« Daisy Jones & The Six » constitue donc un vrai-faux documentaire plus vrai que nature sur un groupe, qui n’a jamais existé mais qui aurait pu, tant les détails sont soignés (l’autrice est allée jusqu’à rédiger les paroles des chansons citées dans le livre). Outre cette forme originale, la pertinence et l’intérêt du roman proviennent selon moi du fait qu’il se concentre non pas seulement sur le succès d’un groupe, mais surtout sur les affres de la création de chansons, la construction d’un album pour en faire un tout cohérent et signifiant, bref, sur la création artistique, ses difficultés et les étincelles qui se produisent quand des visions artistiques différentes entrent en collision. Car Daisy Jones, la chanteuse écorchée, et Billy Dunne, le leader charismatique des Six, ne sont jamais meilleurs que lorsqu’ils travaillent et chantent ensemble, mais leur antagonisme rend les choses difficiles… d’autant plus quand les sentiments viennent semer la zizanie, alors que Billy est marié à Camila, qui est plus qu’un amour de jeunesse, mais un vrai soutien au quotidien, Billy ayant vaincu ses addictions pour elle. Et que parfois, il est plus facile de détester quelqu’un que de l’aimer…



Interviewer : Mais alors, « Daisy Jones & The Six » porte-t-il plus sur l’amour que sur la musique ?

Fabienne : Non, sur les deux, assurément ! Mais il s’agit également d’un bel hommage à la création artistique et au rock’n roll ; aux dynamiques qui réunissent des personnes ou au contraire qui les séparent (la séparation de Daisy Jones & The Six, décidée sur un seul éclatement final, n’est pas seulement le fait de Daisy et Billy, mais aussi des mouvements internes au groupes, qu’on voyait largement venir) ; mais également à l’honneur et à la fidélité aux promesses que l’on se fait aussi bien à soi qu’aux autres.



Interviewer : Un dernier mot pour la fin ?

Fabienne2909 : Malgré un premier tiers poussif, ce qui m’a un peu inquiétée (j’avais tellement aimé « Les sept maris d’Evelyn Hugo » que mes attentes étaient peut-être un peu hautes), ce roman, une fois qu’on entre dedans, devient addictif, malgré les quelques clichés autour de la relation artiste/drogue. Pour les amateurs de rock’n roll (mais pas que) !

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Les Sirènes de Malibu

Dans les sirènes de Malibu nous découvrons les personnages Nina, Hud, Jay et Kit.

Ils sont les enfants du célèbre chanteur Mick Riva.

Chaque année Nina organise sa fête la plus attendue de tout Malibu. L’auteur va à travers cette soirée nous dévoiler petit à petit l’histoire qui se cache derrière cette famille.



J’ai beaucoup aimé la façon dont l’auteur nous raconte cette histoire. Avec sa plume addictive, elle nous embarque dans un récit qu’on a du mal à lâcher.

Elle y aborde d’ailleurs des sujets comme la tromperie, la fratrie, la famille et la célébrité.

Les personnages sont attachants et on se lie dès le début d’amitié pour ces 4 frères et sœurs, qu’on découvre au fil des pages.

On voyage aussi en Californie où il fait bon vivre ! Nos 4 personnages sont surfeurs donc c’est assez agréable, même si on n’est pas fan de la discipline de les imaginer dans l’océan en train de surfer la vague.



Je ne vais pas m’éterniser plus longtemps, ce livre fût pour moi une très belle lecture que j’ai adorée, un voyage en Californie à travers l’histoire et les secrets de la famille Riva !

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Les sept maris d'Evelyn Hugo

Un univers impitoyable, voilà ce que nous décrit Taylor Jenkins Reid à travers le personnage d’Evelyn Hugo.

Maintenant qu’Evelyn a atteint l’âge de ne plus se soucier de quoi que ce soit, elle fait appel au magazine Vivant pour une interview avec la journaliste Monique Grant, pour enfin raconter/dévoiler sa vie comme elle l’a vécue réellement. Mais pourquoi avec Monique et que va-t-elle nous révéler ?



J’avais très envie de lire ce livre, sûrement pour sa couverture et également parce que je l’ai vu beaucoup passer sur les réseaux et que cela m’a intrigué.

Je ne savais pas vraiment de quoi parlait ce livre et c’est sans aucune attente que j’ai commencé à le lire.

Dès les premières pages j’ai été embarquée dans cette histoire que j’ai directement aimée.

L’auteur a su faire en sorte que je m’attache directement aux personnages et m’a bien tenu en haleine avec la vie que menait Evelyn Hugo. Mais si le titre met l’accent sur les sept maris, il ne s’agit pas seulement de ça, l’auteur y dépeint aussi l’envers du décor d’Hollywood, la célébrité, l’ambition, l’amour, l’amitié, la douleur, la maladie et j’en passe.

Et puis la fin ou je suis restée bouche bée et ou j’avoue avoir été assez naïve pour ne rien voir arriver !



Voilà donc un livre que j’ai beaucoup aimé lire et que j’ai eu du mal à refermer ! Un coup de cœur !

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Daisy Jones & The Six

J'ai lu ce livre en tant que lectrice Charleston 2019. Ce livre est composé de témoignages afin de comprendre l'histoire du groupe Daisy Jones & The Six et ce qu'ils les a menés à la séparation. Chacun nous raconte sa vision de l'histoire, ses sentiments, ses états d'âmes... On va connaître leurs déboires, leurs différences, leurs divergences car ce qu'il montre sur scène est bien loin de ce qu'il se passe dans leur vie privée. Les albums, les tournées...tout n'est pas toujours rose car quand on va de plus en plus haut et de plus en plus loin, on fait des erreurs. Il sera questions de tromperies, d'abus, de blessures d'amour et d'amitié...



L'auteure a fourni un travail considérable que ce soit pour la mise en scène de l'histoire ou pour la construction du livre. Musique, chansons, groupies... votre coeur va battre au son du Rock 'n' Roll. Daisy & The Six est un livre original qui nous montre l'ascension d'un groupe de musique fictif (ne l'oublions pas) dans les années 70 jusqu'à sa rupture. (...)



Ma page Facebook Au chapitre d'Elodie
Lien : http://auchapitre.canalblog...
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Les sept maris d'Evelyn Hugo

Je n’étais pas forcément attirée par la couverture de « Les 7 maris d’Evelyn Hugo », ni par son titre… mais j’ai vu passer un paquet d’avis très positifs… Finalement, une amie l’a achetée et la réaction qu’elle a eue en le lisant a terminé de m’intriguer. Il fallait que je lise ce livre…



Evelyn fut une grande star de cinéma à Hollywood, et nombre de ragots ont couru sur elle, surtout parce qu’elle a eu 7 maris… Personne ne connait vraiment ses secrets, mais voilà qu’elle décide d’accorder UNE interview. Et aussi étrange soit-il à une journaliste peu connue qui débute dans son travail : Monique.

On suivra alors le long récit d’Evelyn sur toute sa carrière à Monique, la vérité sur ses 7 maris, ses amis et sa famille, mais surtout qui fut le vrai grand amour de sa vie…

~

Ce livre, c’est une petite pépite, un condensé de tout ce qu’on aime ! C’est une plongée dans l’ambiance hollywoodienne qui met en scène des personnages complexes et haut en couleur.



Ce livre, c’est aussi le portrait d’une femme qui s’est battue pour avoir ce qu’elle voulait, qui a utilisé tous les moyens pour parvenir à ses fins et, surtout, qui a réussi. Bon, Evelyn reste une star, avec certains caprices de star… Puis c’est tout naturellement qu’on lui pardonne son côté manipulateur, qui s’efface sous son immense ambition.



Evelyn est franche et déterminée, mais surtout, elle a une histoire incroyable ! Elle a plus ou moins sincèrement aimé ses 7 maris qui révèlent chacun une certaine facette d’elle-même.



Tout ça pour dire que l’autrice manie à merveille l’opinion que porte le lecteur sur ses personnages : on réprime leurs actes, mais on a tellement envie qu’ils parviennent à leurs fins.



L’histoire de Monique, bien que très secondaire, n’est pas inintéressante, elle permet surtout de donner une double temporalité au récit et de nous montrer la personnalité « finale » d’Evelyn. Et puis vous verrez sur la fin le lien entre les deux femmes et là…. wow. D’ailleurs, j’ai eu peur de cette fin, car Evelyn n’arrêtait pas de sous-entendre à Monique qu’elle était une personne horrible. Mais au fond, Evelyn est une bonne personne. Puis quand on voit comme les gens sont égoïstes de nos jours, elle a franchement un cœur d’or…



J’ai aussi beaucoup aimé qu’on ait toute l’histoire d’Evelyn, pas qu’on s’arrête sur un happy end comme dans beaucoup de romances. Et ensuite l’ambiance d’époque à Hollywood est prolongée grâce à des coupures de journaux de temps à autre.



Néanmoins, j’ai trouvé qu’arrivé à une certaine partie du livre, on n’avait plus d’informations sur la carrière pro d’Evelyn, uniquement sa vie sentimentale, c’est un peu dommage, sinon c’aurait été, à mes yeux, un perfect !

~

Bref, incroyable, cette histoire !!
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Les Sirènes de Malibu

Parfois j’ai envie de lire un roman qui sent la crème solaire, les embruns, avec des personnages qui n’ont d’autre souci que celui de choisir leur maillot de bain, de se demander quand aller surfer et à quelle soirée finir la journée, au bord d’une piscine à débordement avec des cocktails à gogo, au milieu d’histoires de cœur et de cul, de jeunes femmes sculpturales et de beaux gosses bronzés et musclés. Alors avec ce titre, pensez-donc à quel point ce roman m’a fait de l’œil du coin de son rayonnage. Comme quand vous entrez dans un magasin de vêtements pour acheter un pantalon et qu’une blouse vaporeuse vous envoûte avec son imprimé original et semble vous susurrer rien qu’à vous : « achètes-moi !! ».

Alors j’ai acheté ces Sirènes de Malibu, envoûtée par leur chant.

Et alors, sirènes étincelantes ou poissons banals ? Eh bien ce n’est pas du Zola, mais comme de toute façon ce n’est pas ce qu’on en attendait, ça fait le taf.

Malibu début des années 80 a un charme suranné qui sent bon les et les Beach Boys et les premiers pas du surf. Eh oui il va falloir chausser vos lunettes de soleil et prévoir la crème solaire. L’histoire tourne autour de cette soirée annuelle organisée par la fille aînée et qui est le point d’ancrage pour évoquer l’histoire de ses parents : une petite jeune fille qui épouse une future star de la musique. Ils sont jeunes, beaux, amoureux, heureux schéma années 50 et puis ça se gâte. 3 gosses plus tard, l’aînée a pris sa place et plus ou moins sa revanche. Je vous passe les détails si vous avez envie de lire ce beau divertissement. L’histoire n’est pas originale, on pourrait la transposer dans d’autres époques et d’autres lieux, mais ça fonctionne toujours aussi bien.

En puis pour une fois, ils n’ont pas tous toujours plein de pognon et ils cherchent vraiment un sens à leur vie.

Seul bémol : la fin est un peu tirée par les cheveux. La soirée finit complètement dingue. Et le roman aussi. Dommage. On a l’impression d’un peu de bâclé. Comme si l’auteure voulait passer à autre chose rapidement.

Alors, faut-il le lire ? Oui. Léger, sans conséquences. Super sur une plage où en plein hiver face à un feu de cheminée pour prendre une dose de soleil, neurones au repos. Sinon dans la catégorie surf et soleil, je vous recommande l’excellent Les Garçons de l’été de Rebecca Lighieri.





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Le vrai amour

J’avais envie de lire ce livre depuis très longtemps et j’ai décidé de m’y lancer en anglais pour continuer à m’améliorer, j’ai eu bien raison car c’était super fluide. La plume de l’autrice est très immersive mais assez simple à comprendre et, bien que j’ai mis plus de temps à le lire que d’habitude, ça c’est fait très fluidement.



Ce roman m’intriguait énormément : l’intrigue est tellement originale et j’avais vraiment hâte de le lire, même si j’avais un peu peur qu’il y ait un côté assez cliché. Mais j’avais totalement oublié que l’autrice était celle ayant écrit Les sept maris d’Evelyn Hugo et, avec Taylor Jenkins Reid, c’était sur que j’allais adorer ma lecture et qu’il n’y allait pas y avoir une once de prédictibilité.



Ce qui m’a le plus surprise et le plus touchée aussi, c’est la complexité des personnages qui contribue énormément au caractère inoubliable du roman.

L’autrice le dit elle même : elle a écrit Jess et Sam de telle sorte à ce que tous deux soient aussi adorables l’un que l’autre. On ne peut pas en haïr un, ils se comportent de la meilleure façon possible, et c’est la faute de personne.



On ne fait qu’assister à un terrible drame d’une vie qui la change à jamais, à un deuil, puis une reconstruction et une évolution. On s’attache à chaque personnage, notre cœur se brise en même temps que le leur, et on ne peut que partager chacun de leur sentiment. Leur construction et complexité est folle, et les larmes coulent un peu plus à chaque page.

Les romans de l’autrice sont vraiment des valeurs sûres, les réflexions qu’elle amène sont frappantes, et on y repense bien après qu’on ait refermé le lire.



Le seul point négatif, c’est que j’ai mis pas mal de temps à le lire vu qu’il est en anglais, alors que normalement je l’aurais dévoré en deux jours. Ce rythme de lecture m’a un peu frustré, mais ça ne m’a jamais dégoûté du livre pour autant.

C’est beau, frappant, réaliste, fort, terrible, dur, impactant, et rempli d’amour et de respect sous toutes ses formes.
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