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Critiques de Téa Obreht (67)
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La femme du tigre

Le roman des frontières floues, celles de l'ex-Yougoslavie et celles qui séparent le merveilleux et un réel plein de superstitions. Natalia, jeune médecin part vacciner des enfants dans un orphelinat perdu. En route, elle apprend le décès de son grand-père.

Un grand-père fabuleux, médecin lui aussi, qui depuis son enfance peuple l'imaginaire de la petite fille d'aventures et de figures humaines hors du commun: tigre évadé, la femme du tigre, l'homme-qui-ne-peut-pas-mourir, d'autres encore. Il est question d'exclusion, de différences et de courage.

En ces terres de confusions, le jeune femme retrouve les traces de son grand-père et entre peu à peu dans son destin, le sien (à lui et à elle).......

S'ajoute à cela une écriture très agréable, grâce en soit rendue à l'auteur et en l'occurence aussi à la traductrice.
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La femme du tigre

Pour ce premier roman ambitieux et solaire, Téa Obreht a obtenu, en juin, l'Orange Prize 2011, une récompense anglo-saxonne prestigieuse et largement méritée.
Lien : http://www.telerama.fr/criti..
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La femme du tigre

La lecture de "La femme du tigre" nécessite plusieurs choses,

-Avoir une connaissance minimum de l'Histoire des Balkans".

-Etre ouvert à l'imaginaire, au fantastique et à d'autres cultures.

-Rester disponible lors de sa lecture afin de ne pas perdre le fil.

-Savoir surfer sur la vague du plaisir et de l'interrogation tout au long des pages.

Ceci posé, il est vrai que ce n'est pas un livre parfait, mais est-ce ce qu'on attend d'un premier roman? Téa Obreht , âme slave, nourrie à la mamelle d'autres cultures a su transcender son propos et tel les films d'Emir Kusturica nous transporte dans le foisonnement et l'effervescence de ses pensées: il est normal que nos esprits cartésiens boivent un peu la tasse! Laissez-vous happer par la magie.
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La femme du tigre



Ce n’est pas vraiment mon genre habituel de lecture, mais je ne regrette pas d’avoir ouvert ce livre. Le plus surprenant, c’est qu’il n’y a pas d’intrigue. Enfin, pas d’intrigue dans le sens où on l’entend généralement. C’est plus une saga familiale où une jeune fille retrace la vie de son grand-père et surtout son enfance inextricablement liée à « la femme du tigre ». Cette lecture, au final, est une succession de petites histoires où l’on ne peut pas vraiment démêler le vrai du faux, et qui à plus d’une reprise m’ont fait sourire. En commençant ma lecture je ne savais pas à quoi m’attendre, et c’est la surprise de la découverte qui fait tout le charme de ce roman, je ne vous en dirais donc pas plus …



Le principal intérêt de ce livre est finalement qu’il m’a permis de découvrir une culture, un mode de vie, un contexte particulier mais aussi et surtout des croyances, car c’est un peuple très superstitieux que nous présente Téa Obreht. Ils sont prêts à croire beaucoup de choses, même ce qui est difficilement « croyable ». Par exemple, l’histoire de l’homme-qui-ne-mourra-pas. Très intéressante – elle m’a rappelé un conte de ma jeunesse et son titre « honorifique » est très explicite – mais on peut difficilement croire que ce soit possible.



Niveau personnage, Natalia est touchante et intéressante. J’ai apprécié la découverte de son pays et de sa culture alors qu’elle nous raconte sa propre histoire. Elle est plus terre-à-terre que ses congénères et j’ai donc aimé la voir être confrontée aux contes et légendes de son peuple. C’est un personnage plein de profondeur tout comme le grand-père qui – à travers les yeux de sa petite fille – m’a paru vraiment sympathique.



Au final, c’est une lecture agréable, mais elle ne me laissera tout de même pas un souvenir impérissable. Je pense que le manque « d’intrigue » y est pour quelque chose même si cela m’a beaucoup intéressée de lire ce livre pour en apprendre plus sur ce peuple et cette région du monde.
Lien : http://antredeslivres.blogsp..
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La femme du tigre

Dès les premières pages, j'ai été sensible à la musique des mots. C'est plus ou moins remarquable selon les écritures, là c'est quelque chose qui m'a frappée, un rythme, une scansion qui donne envie de prononcer des paragraphes à voix haute. le conte n'est jamais très loin, et pourtant le début du roman est bien ancré dans la réalité : Natalia et son amie Zora, médecins toutes deux, passent la frontière pour aller soigner et vacciner des enfants laissés orphelins par la guerre, des enfants « de l'autre camp » d'ailleurs, mais heureusement le conflit est terminé. Les deux jeunes femmes ont pratiquement toujours connu cette ex-Yougoslavie en guerre, et la paix revenue, les remarques concernant l'appartenance à un côté ou l'autre, selon la conviction religieuse, selon la consonnace des noms, fusent encore, montrant que la reconstruction sera longue. L'un des thèmes du roman concerne donc les ravages hérités d'une guerre, surtout s'il s'agit d'un conflit interne, qui n'est jamais vraiment terminé. Un des autres thèmes est la transmission familiale. Au moment même où Natalia attend à la frontière, elle apprend la mort de son grand-père, et ses souvenirs remontent à la surface, de la promenade hebdomadaire avec lui au zoo, aux histoires racontées, comme celle de l'homme-qui-ne-mourra-pas, ou celle du tigre échappé du zoo de la ville.

Le ton est original, sans clichés, l'alternance entre le quotidien de Natalia auprès des enfants malades, ses souvenirs d'enfance et les histoires entendues, est habilement menée. Natalia doit d'abord retrouver les vêtements et effets personnels de son grand-père dans un hôpital presque déserté, car durant les quarante jours de l'âme, les quarante jours après la mort, il faut garder dans la maison ses effets personnels auprès duquel le défunt vient chercher du réconfort. Voici une des croyances qui émaillent le récit, mais la plus belle histoire sera celle de la femme du tigre, celle que Natalia devra aller trouver dans le village de naissance de son grand-père. Elle saura ainsi pourquoi il était à ce point attaché à l'exemplaire du Livre de la Jungle qu'il avait toujours dans sa poche.

La suite...
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La femme du tigre

Notre histoire se passe quelque part dans les Balkans. Une jeune femme médecin, Natalia, participe à une campagne de vaccination dans un orphelinat, quand elle apprend la mort de son grand-père. Une grande complicité la liait à son grand-père depuis toujours. Aussi, la mort de celui-ci lui rapelle les nombreuses histoires qu'il lui racontait.



L'homme qui ne meurt pas, la femme du tigre et le petit garçon de 9 ans: trois personnages qui auront marqué la vie de son grand père. Celui-ci vivait dans le village de Galina étant enfant. Lors de la seconde guerre mondiale, un tigre échappé de la ville, rôde dans la fôret autour du village. Les villageois n'ont de cesse de le pourchasser, mais seuls la femme du bouche sourde et muette et le petit garçon de neuf ans vont réussir à l'approcher. Cette histoire n'aura de cesse de fasciner le grand-père de Natalia, passionné par le livre de la jungle. Puis, lors de sa carrière de médecin, il rencontrera un étrange homme qui prétend ne pas pouvoir mourir... Dès lors il ne cessera de le rencontrer, et le poussera à réfléchir sur sa propre existence.



La jeune romancière Téa Obreht mèle son récit aux légendes et croyances de son pays, ce qui confère à son roman une part de féérie et de mystère. Les croyances sont aussi un moyen pour ses personnages de retrouver pied dans un pays où la guerre détruit et destabilise. C'est un très beau roman, plutôt bien écrit qui mèle différents récits et nous balade de l'un à l'autre sans jamais nous perdre.





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La femme du tigre

[...]Je ne me suis pas posé beaucoup de questions très longtemps, j’ai été embarquée par ce roman qui m’a prise à bras le corps et ne m’a laissée relever la tête qu’après l’avoir terminé. Impossible de le lâcher. Pas de suspense, pas de fin haletante mais un ensemble d’histoires entrelacées qui m’ont toutes passionnée et donné envie d’aller plus loin. Elle pourrait commencer là une saga, Téa Obreht, un roman sur la vie de chaque personnage, je lui promets elle aurait au moins une acheteuse en France ![...]
Lien : http://www.readingintherain...
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