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Citations de Thich Nhat Hanh (587)


(...) Pratiquer la pleine conscience, c'est prendre soin du mieux que nous pouvons de l'enfant que nous portons et lui donner naissance à chaque instant de notre vie. Chaque fois que nous sommes éveillé, un bébé Bouddha naît. Quand nous pratiquons la paix et quand nous pouvons sourire, notre paix peut influencer l'univers entier. Chacun de nous porte un Bouddha en lui. Nous sommes tous des Bouddha en puissance. Nous sommes tous des Bouddha en devenir. Il nous faut prendre soin de notre bébé Bouddha. (pp. 45-46)
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Le soutra Avatamsaka dit que le temps et l'espace se contiennent l'un l'autre, dépendent l'un de l'autre pour leur existence, et ne sont pas sécables par la connaissance. La théorie de la relativité d'Albert Einstein, conçue deux mille ans plus tard, confirme la relation insécable du temps et de l'espace.
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Quand nous comprenons profondément le principe de l'interdépendance, nous nous apercevons que ce sens de la séparation est erroné. Chaque objet est composé de et contient tous les autres. A la lumière de la méditation sur l'interdépendance, le concept de "un/plusieurs" s'effondre, et emporte avec lui ceux de "grand/petit", "intérieur/extérieur", et tous les autres.
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Prenons le temps de regarder autour de nous, et nous constaterons que nous sommes tous entourés de personnes riches et puissantes mais qui souffrent encore très profondément de stress et de solitude. Cela montre combien pouvoir et argent sont loin d'offrir la solution. Pour y remédier, nous devons dès à présent apprendre l'art de vivre en reconnaissant ce que nous avons et en nous en réjouissant.
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Le temps, c'est la vie
Lorsque vous vous réveillez le matin, vous pouvez choisir comment vous voulez commencer la journée. Ma recommandation, c'est de commencer par un sourire. Pourquoi sourire? Parce que vous êtes vivant et que vous avez vingt-quatre heures toutes nouvelles devant vous. Le jour nouveau est un cadeau de la vie pour vous. Célébrez-le et faites le vœu de le vivre pleinement. Faites le vœu de ne pas le gaspiller.
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Si nous pratiquons l'art de vivre ensemble en pleine conscience, nous voyons que l'autre personne, comme nous, a à la fois des fleurs et du compost à l'intérieur, et nous l'acceptons. Notre pratique est d'arroser la fluidité en elle, et de ne pas lui apporter plus d'ordures. On évite de blâmer et de se disputer. Quand on essaie de faire pousser des fleurs, si les fleurs ne poussent pas bien, on ne les blâme pas ou ne discute pas. Nous nous demandons ce que nous pouvons faire pour les aider à grandir plus belle. Pour aider une fleur à bien grandir, nous devons comprendre sa nature. Combien d'eau a-t-elle besoin ? Combien de soleil ? Nous regardons profondément en nous pour voir notre vraie nature, et nous regardons dans l'autre personne pour voir sa nature.
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Regardez le thé ou la glace et dites bonjour au nuage.
P 27
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Tout comme les fleurs et les feuilles ne sont que des parties d’une plante, tout comme les vagues ne sont que des parties de l’océan, les perceptions, les sentiments, et les pensées ne sont que des parties du soi. Les boutons de fleurs et les feuilles sont une manifestation naturelle des plantes, les vagues sont l’expression naturelle des océans. Il est inutile d’essayer de les empêcher de s’exprimer ou de les contenir. C’est impossible. Nous pouvons seulement les observer. Parce qu’elles existent, nous pouvons trouver leur source qui est exactement la même que la nôtre.
Le soleil de la Pleine Conscience naît dans le cœur du soi. Il permet au soi d’illuminer le soi. Il éclaire non seulement toutes les pensées et les sentiments au moment présent. Il s’éclaire aussi lui-même.
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L’esprit vrai et l’esprit faux ne font qu’un. Nier l’un revient à nier l’autre.
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Il existe un bodhisattva du nom de Ksitigarbha qui a fait le vœu de se rendre sur les lieux où il y a beaucoup de souffrance afin de servir les êtres et de les aider. Il y a des enfers un peu partout sur la planète. L'enfer se trouve parfois dans notre famille, dans notre communauté ou dans notre pays. Nous nous haïssons, nous nous tuons et utilisons des bombes et des armes pour nous entretuer.
Alors même que nous appartenons à la même famille, au même pays, à la même communauté et à la même culture, nous nous créons un enfer. Ksitigarbha est prêt à aller dans ces enfers pour venir en aide à ceux qui souffrent. C'est très difficile. Il faut avoir de la fraîcheur, se montrer patient et persévérant et être armé de la non-peur. Vous n'êtes pas là pour faire des reproches, mais pour contribuer à mettre fin à la peur, à la colère et à la violence. Vous venez offrir votre compréhension et votre compassion et aider les autres à générer de la compréhension et de la compassion dans leur cœur.
Bon nombre de médecins, d'infirmiers et de travailleurs sociaux sont des Ksitigarbha vivants qui décident d'être présents dans les lieux de souffrance sur Terre pour apporter leur aide. Le bodhisattva Ksitigarbha est très concret, ce n'est pas seulement une icône.
De nombreux jeunes mènent comme lui des actions aux quatre coins du globe en se mettant au service des autres. Ils ne craignent pas la souffrance, parce qu'ils savent qu'ils peuvent apporter un soulagement. Ils sont protégés par une forte énergie de compassion et par leur aspiration.
Il est très important de soutenir ceux qui forment le vœu d'aider les autres afin qu'ils ne perdent pas leur aspiration et n'explosent pas en plein vol. Nous leur envoyons notre énergie d'encoura-gement. Après avoir passé six mois ou un an à travailler dans un contexte très difficile, ils rentrent chez eux et ont besoin de se reposer et de recharger leurs batteries. Nous devons prendre soin d'eux et les aider au mieux à se régenérer, afin qu'ils puissent repartir en mission. Ils ont besoin d'une communauté, d'une sangha, afin de pouvoir continuer longtemps à mener leurs actions.
Quand vous êtes confronté à une situation difficile, vous devez savoir comment cultiver l'artiste, le méditant et le guerrier en vous
- la détermination, la non-peur et l'endurance de Ksitigarbha - afin d'apporter de l'équilibre et de la stabilité dans votre entourage. Il y a des décennies de cela, alors qu'on ne voyait pas comment la guerre au Vietnam pourrait s'arrêter, la plupart des gens étaient désespérés, surtout les jeunes. Je me souviens que, un jour, un groupe de jeunes m'a demandé: « Thay, pensez-vous qu'un jour la guerre sera terminée? » Cela faisait des années que le pays était en guerre et rien ne semblait indiquer qu'elle allait prendre fin un jour. C'était très difficile de leur donner une réponse, mais, après avoir inspiré et expiré, je leur ai dit: « Mes amis, nous savons que tout est impermanent, et c'est aussi le cas de la guerre.»
La réponse à cette question n'est pas si importante. Ce qui compte dans chaque situation, c'est de trouver un moyen de cultiver la compassion, le calme et la clarté. Tant que ces éléments seront vivants en vous, il y aura de l'espoir. Le pire ennemi est le déses-poir, et c'est la raison pour laquelle il est essentiel de ne jamais perdre espoir. Notre pratique du calme et du regard profond nourrit notre espoir et nous fait gagner en éveil, en quantité et en qualité.
D'innombrables personnes sont prêtes à changer de comportement et à agir pour des causes telles que la paix, la justice sociale et la protection de la planète. Nous ne devrions pas nous sentir seuls. La tentation de perdre espoir et de recourir à la violence est toujours là, mais si le méditant et l'artiste sont vivants en nous, alors, le guerrier saura exactement quelle direction prendre.
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Se guérir d'un burn-out est compliqué et chacun doit trouver son propre chemin pour s'en sortir. Nous avons besoin de passer du temps dans la nature, de demeurer simplement dans l'instant présent et de nous imprégner de toutes les merveilles de la vie. Nous avons besoin de passer du temps avec ceux qui nous sont chers, de même que nous avons besoin de consacrer du temps à prendre soin de notre corps et de notre esprit et à apaiser notre douleur profonde, nos regrets et notre chagrin. Nous avons besoin de dormir, de pleurer et de rire. Ce que j'ai toutefois appris de cette expérience avec Thay, c'est que le plus important est de garder le feu de notre aspiration vivant, car cette nourriture est essentielle. Quand le feu faiblit, nous avons besoin de bons amis sur le chemin, d'êtres que nous aimons et qui nous soutiennent, pour nous aider à continuer à aller de l'avant et nous rappeler ce que nous voulons vraiment faire de notre vie.
L'un de mes mentors m'a dit un jour qu'il voyait « l'aspiration » et « la pleine conscience » comme les deux ailes d'un bel oiseau qui s'envole haut dans le ciel sous la tempête. Nous avons besoin de ces deux ailes pour surfer sur les vents. Nous avons besoin du feu de la détermination, de l'endurance et de la non-peur de même que nous avons besoin de trouver un équilibre entre notre pratique de la respiration et de la marche en pleine conscience, bien manger, bien dormir, nous détendre et faire de l'exercice, en étant présents pour nous-mêmes et en étant attentifs à tout ce qui se manifeste en nous, tout en étant dans l'action pour servir.
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Quand nous rentrons du travail, nous sommes souvent emplis de stress et de tensions de la journée. Notre corps souffre parce que nous l'avons mis à rude épreuve ; nous n'avons pas suffisamment pris soin de lui.
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Thich Nhat Hanh
Quand nous touchons notre souffrance en pleine conscience, nous commençons à la transformer.

Repris par Maud Ankaoua dans son livre "Respire"
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Quand nous mangeons en pleine conscience, nous réalisons que l'ensemble de l'univers soutient notre existence.
P.83
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La première chose à faire est de lever le pied. Inspirez, posez le pied devant vous : d'abord le talon, puis les orteils. Expirez. Sentez vos pieds solidement ancrés dans la terre. Vous êtes déjà arrivé.
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Autour de nous, la vie éclate de miracles – un verre d'eau, un rayon de soleil, une feuille, une chenille, une fleur, des rires, des gouttes de pluie. Lorsque nous sommes fatigués et que nous nous sentons découragés par les luttes quotidiennes de la vie, nous ne remarquons peut-être pas ces miracles, mais ils sont toujours.
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Les pensées, les conversations, les films, les livres, les magazines et Internet sont des nourritures sensorielles que nous consommons. Si nous ne choisissons pas soigneusement ce que nous consommons, ces aliments risquent d'arroser les graines de la colère, de peur, de violence et de discrimination en nous. Si vous cessez de nourrir votre souffrance, elle finira elle aussi par mourir.
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Il ne peut y avoir d'éveil hors de la vie de tous les jours.
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Nous pouvons donner le meilleur de nous-mêmes.
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Vous pouvez aussi pratiquer la relaxation profonde à tout moment en famille.
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