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Citations de Thierry Serfaty (151)


Les scientifiques appellent le sommeil " l'aimable tyran " : il impose sa loi tout en étant un bienfait.
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"-Maman en prison il n'y a pas de fenêtre? Oscar a dit que c'était tout noir. Alors papa, il n'a pas pu s'envoler?
Celia voulut répondre, mais sa gorge se noua. Pour la première fois depuis des années, Violette parlait de son père. Oscar ravala son chagrin et réussi à sourire.
-Si, Violette, on peut toujours s'envoler. Il n'y a pas que les fenêtres pour ça. Tu fais comment toi?
-Moi? répondit sa soeur, hésitante. Moi je rêve.
-Voilà, conclut Oscar. Papa aussi, il a rêvé."
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Avec les Grimoires, on ne choisit pas ses réponses comme avec certaines personnes: le Grimoire dit la vérité, et surtout il ne dit pas ce qu'il veut dire, et comme il a envie de le dire. Tu apprendras à mieux le connaitre, à mieux poser tes questions, et ses réponses te sembleront plus claires, tu verras.
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N'allez pas me parler de scrupules ni même d'éthique. L'éthique, en science, se résume en un mot : le progrès.
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Je suis prêt.
"Pas tout à fait, mon ami, dit-Elle, car il existe une petite condition à ton retour. Tu étais mort, te voilà vivant à nouveau, et tu vas remonter le temps pour enquêter. Mais une enquête, ce n'est qu'une observation plus fine, associée à une réflexion méthodique, pour reprendre tes termes. Et tu n'y retournes que pour cela ; il n'est pas question de changer quoi que ce soit aux événements. Tout revivre comme au premier passage, tout décortiquer, sans rien modifier, tel est le mot d'ordre. (...)
Repars, ouvre les yeux sur ton univers de complots et de trahisons, de faux ennemis et d'amitiés masquées. Et reviens, ici, à la même date. Parce que l'histoire est l'histoire, et Jan Helleberg doit mourir dans les mêmes circonstances. Il a simplement le droit de mourir clairvoyant. Et enfin apaisé."
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Lorsque le temps te manque, prends celui qu'il te reste pour réfléchir!
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- Madame, vous ne voulez pas vous asseoir un instant ?
La femme voulut répondre, mais les mots furent incompréhensibles. Elle se mit à grelotter. Lamoureux poussa le chariot qui les séparait et pris son bras. Elle se laissa glisser contre un parapet et se recroquevilla sur le sol. Les gens s'écartèrent.
- Froid... Horriblement froid...
Elle gémissait. Le journaliste se défit de sa veste et l'en couvrit. Le visage de la femme sembla se tendre à l'extrême et cristalliser. Sa peau devint translucide et laissa apparaitre un réseau de minuscules vaisseaux. Lorsqu'elle voulut ramener ses genoux sous elle, un effroyable crissement se fit entendre. La caissière poussa un cri, les clients s'écartèrent. Effrayé lui aussi, Hervé voulut lui prendre les mains. La peau fissura puis cassa comme une pellicule de verre. Les veines s"étaient brisées, mais le sang, figé, ne coulait pas.
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C'est peut-être vrai, ou n'est-ce que la légende qui naît de l'ignorance.
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Lorsque son regard se posa sur la chevelure flamboyante de Violette, il traversa la salle, transporté, et vint se planter devant elle.

-Je sais juste t'aimer, lui dit-il de but en blanc. C'est tout ce que je sais faire mais je le fais bien.

Elle fondit en larmes et se mit à rire en même temps. Barth la prit dans ses bras.

-Pourquoi tu pleures ?
-C'est juste un petit reste de tout à l'heure dans un coin de mes yeux. Comme ça, si tu m'embrasses comme les gens qui s'aiment, il ne me restera plus que du bonheur.

Il oublia la salle, les gens, et l'embrassa comme il l'aimait.
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Tu sais, la folie, ca ne veut rien dire. Tout depend de ce qu’on estime etre ‘normal’.
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On est comme ca, nous, les filles : comme on est courageuses, on n’a pas peur de pleurer.
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Oscar plaqua sa main sur la bouche de Valentine.
- Vous entendez ce grondement ?
- Non, reconnut-elle.
- On dirait quelque chose qui tourne à grande vitesse, ou qu'on centrifugerait...
- Dis-nous : "un truc inquiétant". On comprend tout de suite, dit Lawrence, aux aguets.
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Lorsque Meredith ouvrit la porte, elle se trouva face à un couple digne d'une bande dessinée. Ce qui la frappa avant tout, ce fut la taille de la femme : elle dut lever les yeux puis la tête pour atteindre le visage de porcelaine, les lèvres rouge sombre et serrées, le regard gris bleuté et les cheveux emprisonnés dans un chignon, quelque chose comme ça, mais c'était trop haut pour qu'elle puisse voir - alors qu'elle même était plutôt grande. A côté, son compagnon, celui des deux qui brandissait péniblement une plaque professionnelle, ressemblait à un sharpeï, ce chien trapu aux innombrables replis de peau depuis le visage jusqu'à l’arrière-train. Il était vêtu d'une veste informe de couleur indéfinissable sur un pantalon lustré qui tombait mollement sur ses chaussures.
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- J'aime bien lire à l'envers, dit-elle en retenant ses larmes. Ca raconte d'autres histoires.
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Calmez-vous et apprenez à respecter la réflexion des autres. Vous m'avez posé une question, souffrez que j'y réfléchisse à deux fois avant de vous répondre.
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e ne te cache pas que Cérébra, l’Univers de l’esprit, ne prend pas beaucoup de place dans le crâne de cette choses à plumes. Quand n s’y rend, comprend beaucoup mieux l’expression avoir une cervelle d’oiseau pour désigner un abruti.
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-Ton père a vaincu le Prince Noir qui a été emprisonné dans la forteresse du Mont-Noir, dans un endroit reculé du monde, reprit Mrs Withers. Malheureusement, il n'en reste plus beaucoup, tous les Médicus doivent se préparer à lutter, car cet homme va vouloir reconquérir le monde. Tu me comprends ?
Celia voulut prendre son fils contre elle . Il la repoussa sans brusquerie et acquiesça.
-Le prince des Pathologus ne va pas forcément s'en prendre à toi, mais il faut que tu puisses te défendre, et que tu participes à notre combat.
-Je serais...
-... un Médicus, oui Oscar. En tout cas tu en montres tous les signes. C'est le moment pour toi d'apprendre à voyager dans un corps et ses cinq Univers, comme l'a fait ton père. Personne ne peut t'en empêcher, dit-elle en regardant Celia, mais personne ne peut te forcer non plus. C'est à toi de choisir ta déstinée.


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dans ta vie tu dois tout faire pour ne pas avoir de regret. Mieux vaut tenter quelque chose et se rendre compte ensuite que ce n'est pas le bon choix plutôt que de ne rien faire et le regretter plus tard
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pourquoi est- on violent?

On est violent quand parler ne sert à rien

Comment lutter contre?

Au lieu d'être violent parfois on peut rêver
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A quoi bon vivre sans chercher? Viendra le temps où je me contenterai de ce que je sais; ça s'appelle la vieillesse. Ce jour-là, j'espère que je serai morte.
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