AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Thierry Smolderen (273)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Souvenirs de l'empire de l'atome

Paul, un écrivain américain de science-fiction, se promène au Mexique avec sa fille. Nostalgique et un peu déprimé il repense à son enfance, quand a débuté une relation télépathique avec un certain Zarth Arn, un militaire issu d'un futur très lointain. Une relation liée à ses problèmes existentiels qui, quelques années plus tôt, a valu à Paul, après un article publié par son psychiatre, d'être approché par Zelbub, un consultant pour le gouvernement et l'industrie militaire...



Dans ce superbe album éminemment coloré et poétique, Thierry Smolderen et Alexandre Clérisse nous entraînent dans un voyage dans l'espace et le temps truffé de nombreuses références à la littérature de science-fiction, à l'architecture et au design des années 50. Des références, tel le Zorglub de Franquin ou l'exposition universelle de Bruxelles de 1958 (avec l'Atomium), des allers-retours temporels et des strates multiples qui nécessitent sûrement plusieurs relectures pour les appréhender complètement.



Challenge MULTI-DÉFIS 2020

Commenter  J’apprécie          705
L'été Diabolik

Été 1967. Un match de tennis oppose Antoine à Érik. Un match tendu, ponctué des cris, à la fois de rage et de soutien, du père de ce dernier. Malgré cela, Érik perdra, provoquant la colère de son père qui ira jusqu'à même venir insulter et bousculer le papa d'Antoine, Louis Lafargue. Le soir-même, père et fils vont dîner au restaurant tous les deux, repas offert par le tennis-club. A la fin du dîner, un dénommé Mr de Noé vient saluer Louis qu'il a reconnu après l'avoir rencontré à Washington il y a 3 ans. Au cours de la discussion, il est question d'un certain Popov, sans aucun doute un espion soviétique. Mr de Noé invite alors les Lafargue pour boire un verre chez lui. Antoine fait la connaissance de Joan, une jeune femme intrigante dont il tombe sous le charme. Au retour, Antoine et son père sont poursuivis par une voiture. Ils reconnaissent aussitôt le père d'Érik. Ils arrivent à le semer. Mais, le lendemain, ils apprennent que celui-ci a trouvé la mort en tombant dans un ravin...



Créé en 1962 , Diabolik est un personnage inventé par Angela et Luciana Giussani. Il fut le héros d'une adaptation au cinéma. Friand de ce personnage, Thierry Smolderen s'est emparé de lui et nous offre un album mêlant habilement roman policier, espionnage et romance. En deux parties, l'une se déroulant en 1967, l'autre en 1987, il laisse planer de nombreux éléments troublants tels que cet accident de voiture, la disparition de Louis Lafargue ou encore ce Popov et distille ici et là quelques indices. Ce scénario bien ficelé et intrigant nous plonge dans une ambiance étrange et tendue. Alexandre Clérisse nous en met plein les mirettes avec toutes ces couleurs flamboyantes et flashies, collant parfaitement aux années sixties et se moquant des codes couleurs. Un album parfaitement maîtrisé, tant sur le fond que sur la forme...
Commenter  J’apprécie          550
Gipsy - Intégrale, tome 2

Fais chier, la série "Gipsy" aurait pu être une tuerie ! Au lieu de cela Enrico Marini a dû se battre contre les atermoiement de son collègue scénariste (Thierry Smolderen) et les déboires de ses supérieurs éditeurs (la série a connu 3 éditeurs différents !), tous incapables de voir qu'ils avaient de l'or entre les mains. J'ai maintenant tout lu de l'artiste italien dont le travail a trop souvent été réduit à à des beaux gosse à poil et des belles gosses à poil (même si la BD italienne a très longue tradition d'érotisme, et on voit bien une constance dans ses œuvres quels que soit le scénariste avec lequel il a travaillé, pire on voit bien que le dessinateur italien est bien meilleur scénariste que les scénaristes avec lesquels il a travaillé qui ont toujours éprouvé les pires difficultés pour rester cohérent plus de 50 pages… du coup qu'est-ce qui vient de lui ou de ses collègues dans leurs oeuvres communes : maintenant que je connais ses idées et ses passions, il va falloir que je relise tout pour savoir ce qui est abouti et qui vient de lui et ce qui est raté et qui vient de ses collègues surcotés !



Gipsy est un grosse Série B décomplexée, qui incarne tellement bien les action movies des années 1980/1990 que cela en devient presque génial. Enrico Marini a toujours déclaré s'inspirer de Hermann Huppen, Jordi Bernet, Jean Giraud, Alex Toth et Katsuhiro Ōtomo. Ici dans un univers quasi cyberpunk, la parenté avec le célèbre mangaka de légende saute aux yeux, du coup on se croirait initialement dans un mélange entre "Torpedo" et "Akira", entre "Mad Max" et "La Compagnie des Glaces" ! Après le pitch est capillotracté : la couche d'ozone s'est fortement dégradée, il fait de plus en plus froid dans l'hémisphère Nord et de plus en plus chaud dans l'hémisphère Sud, donc on décide d'interdire le trafic aérien et de le remplacé par le trafic routier en construction une gigantesque autoroute intercontinental appelée C3C qui relie Paris à New York en passant par le Détroit de Béring. Qu'est-ce qui ne va pas ? Passons sur le côté ascientifique de la chose, pour dire que le trafic aérien c'est surtout des passagers et non des marchandises donc pas besoin de camions pour remplacer les avions (d'ailleurs on voit que pour transporter des gens on a recours à des dirigeables hightech).

Peu importe les incohérences de l'univers, qui pioche dans les dystopies cyberpunk No Future des années 1980. L'important c'est que dans un monde peu ou prou dirigé par la Compagnie Selmer qui possède le monopole du transport, le trucker hors-la-loi surnommé « le Gipsy » et son camion surnommé « L'Étoile du Gitan » sont les rois de la route pour les prolétaires et l'ennemi public numéro 1 pour les ploutocrates. Il s'est enfui de chez lui pour gagner sa vie, mais dès qu'il l'a pu il a exfiltré sa petite soeur Oblivia de son orphelinat roumain pour la mettre en sécurité dans un pensionnat suisse. Sauf qu'un jour le Gipsy se retrouve dans la dèche et que l'argent manquant, sa soeur remonte la piste de son sponsor et bienfaiteur pour lui demander des comptes. Et là c'est le drame, car à Port Radium sur le Cercle Polaire Arctique elle découvre que son héros a tout du salaud qui pour ne rien gâcher parle de lui à la troisième personne du singulier (après tout il est à la fois Sylvester Stallone, Mel Gibson, Bruce Willis et Sean Connery époque James Bond). Mais pour le meilleur et pour le pire, Tsagoï dit « Gipsy » et Oblivia dit « Bibi » forme un duo parfait de buddy movie car si le premier casse tout sur son passage, la deuxième passe dernière lui pour tout reconstruire sur des bases saines :

- nous avons le grand frère extraverti, pragmatique, vénère, violent et vulgaire lit le magazine « rêves humides »...

- nous avons la petite soeur introvertie, idéaliste, imperturbable, pacifique et distinguée lit le livre « La Libido féminine » de Françoise Dolto...



Alors le gros problème c'est que Thierry Smolderen écrit comme un serial les tomes 1, 2 et 3 qui forment un feuilleton et qu'il écrit comme un feuilleton les tomes 4, 5 et 6 qui forment un serial (et qu'est-ce que ça se sent dans cette seconde intégrale). C'est conçu comme des blockbusters hollywoodiens plein d'action et d'aventure, de complots et d'intrigues, et surtout plein de rebondissements pulpiens qui rendent l'ensemble vachement bien. Sauf qu'à chaque fois que Thierry Smolderen balance un twist, cela invalide celui qu'il a balancé juste avant et cela amène des pelletées d'incohérences là où Enrico Marini s'échine à amener de l'incohérence. Et puis c'est fou toutes les bonnes voies qu'on aurait pu prendre au lieu de choisir la plus banale et la plus décevante (sans parler des gros clichés) !

Gipsy déclare haut et fort qu'il n'est là que pour l'argent, et à chaque fois il se retrouve au centre des intrigues, complots, magouilles et entourloupes de la ploutocratie mondialisée. Et à chaque fois on l'entend presque dire « mais qu'est-ce que ce viens foutre dans cette révolution ? » ! Mais notre camionneur au grand cœur est plus qu'un John Rambo gitan, il est un « Problem Solver » mais il est aussi l'archétype du héros de roman populaire, à savoir le hors-la-loi qui défend la justice quand les autorités abonne les victimes de l'injustice. Dans la lutte des classes il choisit toujours de défendre les opprimés et de combattre les nantis.





Tome 4 : "Les Yeux Noirs"

https://www.babelio.com/livres/Marini-Gipsy-tome-4--Les-yeux-noirs/83983/critiques/2097013



Tome 5 : "L'Aile Blanche"

https://www.babelio.com/livres/Marini-Gipsy-tome-5--Laile-blanche/83993/critiques/2097755



Tome 6 : "Le Rire Aztèque"

https://www.babelio.com/livres/Marini-Gipsy-tome-6--Le-rire-Azteque/83994/critiques/2098255
Commenter  J’apprécie          420
Gipsy, tome 1 : L'étoile du gitan

Fais chier, la série "Gipsy" aurait pu être une tuerie ! Au lieu de cela Enrico Marini a dû se battre contre les atermoiement de son collègue scénariste (Thierry Smolderen) et les déboires de ses supérieurs éditeurs (la série a connu 3 éditeurs différents !), tous incapables de voir qu’ils avaient de l’or entre les mains. J’ai maintenant tout lu de l’artiste italien dont le travail a trop souvent été réduit à à des beaux gosse à poil et des belles gosses à poil (même si la BD italienne a très longue tradition d’érotisme, et on voit bien une constance dans ses œuvres quels que soit le scénariste avec lequel il a travaillé, pire on voit bien que le dessinateur italien est bien meilleur scénariste que les scénaristes avec lesquels il a travaillé qui ont toujours éprouvé les pires difficultés pour rester cohérent plus de 50 pages… Du coup qu’est-ce qui vient de lui ou de ses collègues dans leurs œuvres communes : maintenant que je connais ses idées et ses passions, il va falloir que je relise tout pour savoir ce qui est abouti et qui vient de lui et ce qui est raté et qui vient de ses collègues surcotés !



Gipsy est un grosse Série B décomplexée, qui incarne tellement bien les action movies des années 1980/1990 que cela en devient presque génial. Enrico Marini a toujours déclaré s’inspirer de Hermann Huppen, Jordi Bernet, Jean Giraud, Alex Toth et Katsuhiro Ōtomo. Ici dans un univers quasi cyberpunk, la parenté avec le célèbre mangaka de légende saute aux yeux, du coup on se croirait initialement dans un mélange entre "Torpedo" et "Akira", entre "Mad Max" et "La Compagnie des Glaces" ! Après le pitch est capillotracté : la couche d’ozone s’est fortement dégradée, il fait de plus en plus froid dans l’hémisphère Nord et de plus en plus chaud dans l’hémisphère Sud, donc on décide d’interdire le trafic aérien et de le remplacé par le trafic routier en construction une gigantesque autoroute intercontinental appelée C3C qui relie Paris à New York en passant par le Détroit de Béring. Qu’est-ce qui ne va pas ? Passons sur le côté ascientifique de la chose, pour dire que le trafic aérien c’est surtout des passagers et non des marchandises donc pas besoin de camions pour remplacer les avions (d’ailleurs on voit que pour transporter des gens on a recours à des dirigeables hightech).

Peu importe les incohérences de l’univers, qui pioche dans les dystopies cyberpunk No Future des années 1980. L’important c’est que dans un monde peu ou prou dirigé par la Compagnie Selmer qui possède le monopole du transport, le trucker hors-la-loi surnommé « le Gipsy » et son camion surnommé « L’Étoile du Gitan » sont les rois de la route pour les prolétaires et l’ennemi public numéro 1 pour les ploutocrates. Il s’est enfui de chez lui pour gagner sa vie, mais dès qu’il l’a pu il a exfiltré sa petite sœur Oblivia de son orphelinat roumain pour la mettre en sécurité dans un pensionnat suisse. Sauf qu’un jour le Gipsy se retrouve dans la dèche et que l’argent manquant, sa sœur remonte la piste de son sponsor et bienfaiteur pour lui demander des comptes. Et là c’est le drame, car à Port Radium sur le Cercle Polaire Arctique elle découvre que son héros a tout du salaud qui pour ne rien gâcher parle de lui à la troisième personne du singulier (après tout il est à la fois Sylvester Stallone, Mel Gibson, Bruce Willis et Sean Connery époque James Bond). Mais pour le meilleur et pour le pire, Tsagoï dit « Gipsy » et Oblivia dit « Bibi » forme un duo parfait de buddy movie car si le premier casse tout sur son passage, la deuxième passe dernière lui pour tout reconstruire sur des bases saines :

- nous avons le grand frère extraverti, pragmatique, vénère, violent et vulgaire lit le magazine « rêves humides »...

- nous avons la petite sœur introvertie, idéaliste, imperturbable, pacifique et distinguée lit le livre « La Libido féminine » de Françoise Dolto...



Alors le gros problème c’est que Thierry Smolderen écrit comme un serial les tomes 1, 2 et 3 qui forment un feuilleton et qu’il écrit comme un feuilleton les tomes 4, 5 et 6 qui forment un serial. C’est conçu comme des blockbusters hollywoodiens plein d’action et d’aventure, de complots et d’intrigues, et surtout plein de rebondissements pulpiens qui rendent l’ensemble vachement bien. Sauf qu’à chaque fois que Thierry Smolderen balance un twist, cela invalide celui qu’il a balancé juste avant et cela amène des pelletées d’incohérences là où Enrico Marini s’échine à amener de l’incohérence. Et puis c’est fou toutes les bonnes voies qu’on aurait pu prendre au lieu de choisir la plus banale et la plus décevante (sans parler des gros clichés) !

Gipsy déclare haut et fort qu’il n’est là que pour l’argent, et à chaque fois il se retrouve au centre des intrigues, complots, magouilles et entourloupes de la ploutocratie mondialisée. Et à chaque fois on l’entend presque dire « mais qu’est-ce que ce viens foutre dans cette révolution ? » ! Mais notre camionneur au grand cœur est plus qu’un John Rambo gitan, il est un « Problem Solver » mais il est aussi l’archétype du héros de roman populaire, à savoir le hors-la-loi qui défend la justice quand les autorités abonne les victimes de l’injustice. Dans la lutte des classes il choisit toujours de défendre les opprimés et de combattre les nantis. Ainsi le Gipsy est un héros en Russie, le Gipsy est un héros en Iran, le Gipsy est un héros au Mexique, et le Gipsy finit par s’apercevoir que Sabo l’antihéros protecteur des pauvres et des opprimés c’est lui, et qu’en plus il existe une version fantasmée de lui-même dans tous les pays. Plus qu’une légende le Gipsy est devenu un mythe, il est le nouveau Robin des Bois qui redonnent aux pauvres ce que les riches leur ont volé : Il est la Colère, Il est l’Espoir, Il est la Justice Immanente ! Le patronat qui tente de le zigouiller depuis des années se demande s’il est le roi des cons et s’il a juste le cul bordé de nouilles, ou s’il a un don pour la révolution et s’il est le nouveau Che Guevara. En délivrant un pays des dealers, des banksters et des politiciens corrompus qui l’avait mis en coup réglé avec la complicité de la ploutocratie mondialisée, il fait basculer le premier domino de la révolution mondiale : no pasaran !!! (de source bien informée, pour Enrico Marini la saga "Gipsy" n’est pas encore finie et il ne désespère pas de continuer à nous conter les aventures de son antihéros gitan perçu par les peuples du monde entier comme le nouveau messie)





Dès le tome 1 de 64 pages intitulé "L’Étoile du Gitan", difficile de comprendre le pourquoi du comment tant le scénariste ne ménage pas ses efforts pour ne pas décrire le background. Alors si j’ai bien compris, la Chine a envahi le Mongolie avec crimes de guerre et crimes contre l’humanité, et la communauté internationale est aveugle, sourde et muette parce qu’elle ne veut pas se fâcher avec la première puissance mondiale. Par mesure de rétorsion, les Mongols décident de se la jouer Gengis Khan en bloquant la C3C et en pillant la Russie. Pour les mégacorpos de la ploutocratie mondialisée c’est inacceptable, et des convois d’armes partent pour l’échangeur de Zigansk assiégé à la fois par les pillards mongols et les révolutionnaires tsaristes. C’est une course contre la montre, et le premier arrivé touchera une prime faramineuse. Pour le Gipsy qui est dans la dèche et qui a hypothéqué son camion L’Étoile du Gitan, c’est la victoire ou la mort. Sauf que la Compagnie Selmer a mis sa tête à prix en particulier, et que comme le gouvernement américain lui mange dans la main le FBI a pour ordre de ne laisser que ses camions en général. C’est dans ce merdier que revient dans la vie du Gipsy sa petite sœur Oblivia, et le dynamique duo ne doit la vie sauve qu’à la mystérieuse camionneuse surnommé la Sorcière avec laquelle il coupe à travers la banquise de l’Océan Glacial Arctique pour affronter les pirates mongols au cœur de leur très sacré sanctuaire de glace. Cerise sur le gâteau, la Sorcière serait Burma Selmer évincée par sa cousine Birgit Matten à la tête du monopole du transport routier sur la C3C et dont la tête a été mise à prix pour 15 millions de dollars. Tsagoï et Oblivia vont-ils la trahir pour toucher le jackpot ? To Be Continued !!!
Lien : http://www.portesdumultivers..
Commenter  J’apprécie          410
McCay, tome 2 : Les coeurs retournés

Curieux cette manie qu'avaient les Egyptiens de donner deux mains gauches ou deux mains droites à leurs personnages ! Sûrement que la clientèle était moins exigeante à l'époque, mais ils savaient ce qu'ils faisaient; d'ailleurs leurs statues....vue de face, elles représentent souvent un être humain digne et solennel...et pourtant dès qu'on les observe de coté, on se rend compte que le personnage émerge du roc tel un nageur cherchant sa respiration....L'âme du mort habite à la fois le rocher et l'extérieur du rocher, elle dispose d'un point de vue absolu sur les choses, et notamment sur les images de leurs tombes...Si on parvient à voir ces dessins des deux cotés à la fois, toutes les contradictions disparaissent...c'est comme la quatrième dimension !



"situs inversus" non c'est pas de l'égyptien,

c'est ceux qui ont le coeur à droite.

Il n'y a plus ni gauche ni droite

Quand on regarde le monde depuis

la quatrième dimension !
Commenter  J’apprécie          410
Gipsy, tome 2 : Les feux de Sibérie

Dans ce tome 2 intitulé "Les Feux de Sibérie", le scénariste ne fait pas d’effort pour être cohérent donc je ne vais pas faire d’effort pour ne pas spoilers ! Donc on commence par nous montrer via une scène de cul le blocus de Zigansk coincé entre les pillards mongols et insurgés tsaristes. Puis on continue par nous montrer via une autre scène de cul que Birgit Matten mise sur le pourrissement de la situation pour obliger l’ONU à payer l’intervention militaire à la place de la Compagnie Selmer. Mais bon, il ne faudrait pas non plus que ça dégénère plus vite que prévu, donc elle confie à Sabrina son amante du moment assité par les dénommés Ryan et Big Ben la mission de ravitailler l’échangeur de la C3C. Parce que oui la PDG qui gouverne peu ou prou le monde est une catcheuse bodybuildée adepte du BDSM lesbien… Ben ça fait déjà presque 10 pages de perdues !

La Sorcière passe du jour au lendemain de blonde aux cheveux courts à brune aux cheveux longs et Tsagoï et Oblivia ne le remarque même pas. C’est le moyen trouvé par le scénariste pour nous avertir qu’il va se passer quelque chose de ouf… Car la Sorcière n’est pas Burma Selmer, mais une agente envoyé par Birgit Matten pour enfin se débarrasser du Gipsy. Non seulement cela invalide complètement le twist du tome précédent (ce que fera également le twist suivant), mais comme en plus le personnage n’a cessé de sauver les miches du Gipsy dans le tome précédent c’est aussi complètement incohérent (en fait le personnage n’avait qu’à ne rien faire pour qu’il meurt, mais cela aurait été la fin de l’histoire donc on invente des machines capillotractés comme les yankees savent si bien le faire dans leurs nanars friqués ciné ou télé)

Tsagoï et Oblivia qui ont survécu à la Sorcière doivent continuer à pied, et quand ils tombent sur un pirate mongol sur le point de violer un adolescent. Tsagoï en veut pas s’en mêler, mais Oblivia s’en mêle quand même… Donc tout le monde se retrouve sous « le Dôme du Tonnerre », et pour sauver leur peau le Gipsy doit vaincre en duel le champion mongol. On a un gros Deux ex Machina avec un troupeau de mammouths qui sort d’on ne sait où pour ravager le camp mongol, tout le monde s’enfuit pour tomber de mal en pis quand ils sont fait prisonnier par les troupes tsaristes. Et là nouveau twist qui officie également de cliffhanger de fin :







PS : c’est truffé de clins d’œil et de private joke, et je vous ai laissé un indice concernant ceux faits à "Mad Max", maintenant c’est à vous de retrouver les autres !


Lien : http://www.portesdumultivers..
Commenter  J’apprécie          400
L'été Diabolik

Ce roman graphique aux couleurs flashy et au design des années 1960 nous replonge quelques années en arrière.

Une partie de tennis entre 2 jeunes gens va avoir des conséquences en cascade à la James Bond.

Fan du personnage Diabolik crée par Angela et Luciana Giussani, Thierry Smolderen s'en inspire pour nous offrir L'été Diabolik, un mélange de roman policier, d'espionnage, sur fond de guerre froide.

L'histoire se déroule en 1967 et 1987.

Mystère, suspense, humour pour une histoire bien ficelée avec beaucoup de charme grâce aux illustrations flamboyantes d'Alexandre Clérisse.

Ce roman a obtenu le Prix de la BD Fnac 2017 ! Une belle découverte !
Commenter  J’apprécie          372
L'été Diabolik

Difficile de ranger cet "été diabolik" dans une case. A la fois chronique douce-amère d'un été où un adolescent devient un homme et récit d'espionnage à la tonalité sixties, "l'été diabolik" est original et inattendu. Ce mélange, a priori pas évident, se révèle très réussi, tant narrativement que visuellement.



L'intrigue est bien construite, bien menée tout en ménageant pas mal de mystère et une ambiance étrange. Il y a du suspense, de l'humour, de l'émotion, bref on ne s'ennuie pas et on passe un très bon moment.

L'aspect visuel, très pop, parfois même psychédélique, ajoute au charme de cette B.D, tout comme les multiples références (de Diabolik évidemment à "Blow up" et il y en a d'autres) dont est truffé cette très jolie B.D.

Commenter  J’apprécie          370
Gipsy - Intégrale

Fais chier, la série "Gipsy" aurait pu être une tuerie ! Au lieu de cela Enrico Marini a dû se battre contre les atermoiement de son collègue scénariste (Thierry Smolderen) et les déboires de ses supérieurs éditeurs (la série a connu 3 éditeurs différents !), tous incapables de voir qu'ils avaient de l'or entre les mains. J'ai maintenant tout lu de l'artiste italien dont le travail a trop souvent été réduit à à des beaux gosse à poil et des belles gosses à poil (même si la BD italienne a très longue tradition d'érotisme, et on voit bien une constance dans ses oeuvres quels que soit le scénariste avec lequel il a travaillé, pire on voit bien que le dessinateur italien est bien meilleur scénariste que les scénaristes avec lesquels il a travaillé qui ont toujours éprouvé les pires difficultés pour rester cohérent plus de 50 pages… du coup qu'est-ce qui vient de lui ou de ses collègues dans leurs oeuvres communes : maintenant que je connais ses idées et ses passions, il va falloir que je relise tout pour savoir ce qui est abouti et qui vient de lui et ce qui est raté et qui vient de ses collègues surcotés !



Gipsy est un grosse Série B décomplexée, qui incarne tellement bien les action movies des années 1980/1990 que cela en devient presque génial. Enrico Marini a toujours déclaré s'inspirer de Hermann Huppen, Jordi Bernet, Jean Giraud, Alex Toth et Katsuhiro Ōtomo. Ici dans un univers quasi cyberpunk, la parenté avec le célèbre mangaka de légende saute aux yeux, du coup on se croirait initialement dans un mélange entre "Torpedo" et "Akira", entre "Mad Max" et "La Compagnie des Glaces" ! Après le pitch est capillotracté : la couche d'ozone s'est fortement dégradée, il fait de plus en plus froid dans l'hémisphère Nord et de plus en plus chaud dans l'hémisphère Sud, donc on décide d'interdire le trafic aérien et de le remplacé par le trafic routier en construction une gigantesque autoroute intercontinental appelée C3C qui relie Paris à New York en passant par le Détroit de Béring. Qu'est-ce qui ne va pas ? Passons sur le côté ascientifique de la chose, pour dire que le trafic aérien c'est surtout des passagers et non des marchandises donc pas besoin de camions pour remplacer les avions (d'ailleurs on voit que pour transporter des gens on a recours à des dirigeables hightech).

Peu importe les incohérences de l'univers, qui pioche dans les dystopies cyberpunk No Future des années 1980. L'important c'est que dans un monde peu ou prou dirigé par la Compagnie Selmer qui possède le monopole du transport, le trucker hors-la-loi surnommé « le Gipsy » et son camion surnommé « L'Étoile du Gitan » sont les rois de la route pour les prolétaires et l'ennemi public numéro 1 pour les ploutocrates. Il s'est enfui de chez lui pour gagner sa vie, mais dès qu'il l'a pu il a exfiltré sa petite soeur Oblivia de son orphelinat roumain pour la mettre en sécurité dans un pensionnat suisse. Sauf qu'un jour le Gipsy se retrouve dans la dèche et que l'argent manquant, sa soeur remonte la piste de son sponsor et bienfaiteur pour lui demander des comptes. Et là c'est le drame, car à Port Radium sur le Cercle Polaire Arctique elle découvre que son héros a tout du salaud qui pour ne rien gâcher parle de lui à la troisième personne du singulier (après tout il est à la fois Sylvester Stallone, Mel Gibson, Bruce Willis et Sean Connery époque James Bond). Mais pour le meilleur et pour le pire, Tsagoï dit « Gipsy » et Oblivia dit « Bibi » forme un duo parfait de buddy movie car si le premier casse tout sur son passage, la deuxième passe dernière lui pour tout reconstruire sur des bases saines :

- nous avons le grand frère extraverti, pragmatique, vénère, violent et vulgaire lit le magazine « rêves humides »...

- nous avons la petite soeur introvertie, idéaliste, imperturbable, pacifique et distinguée lit le livre « La Libido féminine » de Françoise Dolto...



Alors le gros problème c'est que Thierry Smolderen écrit comme un serial les tomes 1, 2 et 3 qui forment un feuilleton et qu'il écrit comme un feuilleton les tomes 4, 5 et 6 qui forment un serial. C'est conçu comme des blockbusters hollywoodiens plein d'action et d'aventure, de complots et d'intrigues, et surtout plein de rebondissements pulpiens qui rendent l'ensemble vachement bien. Sauf qu'à chaque fois que Thierry Smolderen balance un twist, cela invalide celui qu'il a balancé juste avant et cela amène des pelletées d'incohérences là où Enrico Marini s'échine à amener de l'incohérence. Et puis c'est fou toutes les bonnes voies qu'on aurait pu prendre au lieu de choisir la plus banale et la plus décevante (sans parler des gros clichés) !

Gipsy déclare haut et fort qu'il n'est là que pour l'argent, et à chaque fois il se retrouve au centre des intrigues, complots, magouilles et entourloupes de la ploutocratie mondialisée. Et à chaque fois on l'entend presque dire « mais qu'est-ce que ce viens foutre dans cette révolution ? » ! Mais notre camionneur au grand coeur est plus qu'un John Rambo gitan, il est un « Problem Solver » mais il est aussi l'archétype du héros de roman populaire, à savoir le hors-la-loi qui défend la justice quand les autorités abonne les victimes de l'injustice. Dans la lutte des classes il choisit toujours de défendre les opprimés et de combattre les nantis. Ainsi le Gipsy est un héros en Russie, le Gipsy est un héros en Iran, le Gipsy est un héros au Mexique, et le Gipsy finit par s'apercevoir que Sabo l'antihéros protecteur des pauvres et des opprimés c'est lui, et qu'en plus il existe une version fantasmée de lui-même dans tous les pays. Plus qu'une légende le Gipsy est devenu un mythe, il est le nouveau Robin des Bois qui redonnent aux pauvres ce que les riches leur ont volé : Il est la Colère, Il est l'Espoir, Il est la Justice Immanente ! le patronat qui tente de le zigouiller depuis des années se demande s'il est le roi des cons et s'il a juste le cul bordé de nouilles, ou s'il a un don pour la révolution et s'il est le nouveau Che Guevara. En délivrant un pays des dealers, des banksters et des politiciens corrompus qui l'avait mis en coup réglé avec la complicité de la ploutocratie mondialisée, il fait basculer le premier domino de la révolution mondiale : no pasaran !!! (de source bien informée, pour Enrico Marini la saga "Gipsy" n'est pas encore finie et il ne désespère pas de continuer à nous conter les aventures de son antihéros gitan perçu par les peuples du monde entier comme le nouveau messie)





Tome 1 : "L'Etoile du Gitan"

https://www.babelio.com/livres/Marini-Gipsy-tome-1--Letoile-du-gitan/83986/critiques/2093125



Tome 2 : "Les Feux de Sibérie"

https://www.babelio.com/livres/Marini-Gipsy-tome-2--Les-feux-de-Siberie/83985/critiques/2094357



Tome 3 : "Le Jour du Tsar"

https://www.babelio.com/livres/Marini-Gipsy-tome-3--Le-jour-du-tsar/83984/critiques/2094756



Tome 4 : "Les Yeux Noirs"

https://www.babelio.com/livres/Marini-Gipsy-tome-4--Les-yeux-noirs/83983/critiques/2097013



Tome 5 : "L'Aile Blanche"

https://www.babelio.com/livres/Marini-Gipsy-tome-5--Laile-blanche/83993/critiques/2097755



Tome 6 : "Le Rire Aztèque"

https://www.babelio.com/livres/Marini-Gipsy-tome-6--Le-rire-Azteque/83994/critiques/2098255





C'était une bonne idée voire une super idée de la part de Glénat de rééditer toute la série en une seule intégrale de qualité (en attendant un hypothétique reprise de la série). Mais franchement ne pas numéroter les pages juste pour réaliser des gains marginaux sur l'encrage c'est contre-productif au possible car pénible pour les lecteurs et les lectrices. Les Docteur Mabuse ultralibéraux des services comptables et des services marketing font la fête parce qu'ils ont obtenu une augmentation de la marge bénéficiaire (sans doute ridicule), mais au final le produit fini est inutilement plus chiant à lire donc allez vous faire foutre et enfoncez-vous bien profond votre pognon !!!
Commenter  J’apprécie          361
McCay, tome 1 : La balançoire hantée

toute similitude avec des personnages ayant existé est tout à fait voulue.



Alors que la balançoire hantée n'est que le nom, dans un champ de foire d'une attraction,

Mc Cay , Hinton , Goodison, Boole franchissent les premiers la porte de la quatrième dimension.

Dessins clairs, textes sobres,

Mc Cay ne méritait pas l'opprobre...
Commenter  J’apprécie          350
Gipsy - Intégrale, tome 1

Fais chier, la série "Gipsy" aurait pu être une tuerie ! Au lieu de cela Enrico Marini a dû se battre contre les atermoiement de son collègue scénariste (Thierry Smolderen) et les déboires de ses supérieurs éditeurs (la série a connu 3 éditeurs différents !), tous incapables de voir qu'ils avaient de l'or entre les mains. J'ai maintenant tout lu de l'artiste italien dont le travail a trop souvent été réduit à à des beaux gosse à poil et des belles gosses à poil (même si la BD italienne a très longue tradition d'érotisme, et on voit bien une constance dans ses œuvres quels que soit le scénariste avec lequel il a travaillé, pire on voit bien que le dessinateur italien est bien meilleur scénariste que les scénaristes avec lesquels il a travaillé qui ont toujours éprouvé les pires difficultés pour rester cohérent plus de 50 pages… du coup qu'est-ce qui vient de lui ou de ses collègues dans leurs œuvres communes : maintenant que je connais ses idées et ses passions, il va falloir que je relise tout pour savoir ce qui est abouti et qui vient de lui et ce qui est raté et qui vient de ses collègues surcotés !



Gipsy est un grosse Série B décomplexée, qui incarne tellement bien les action movies des années 1980/1990 que cela en devient presque génial. Enrico Marini a toujours déclaré s'inspirer de Hermann Huppen, Jordi Bernet, Jean Giraud, Alex Toth et Katsuhiro Ōtomo. Ici dans un univers quasi cyberpunk, la parenté avec le célèbre mangaka de légende saute aux yeux, du coup on se croirait initialement dans un mélange entre "Torpedo" et "Akira", entre "Mad Max" et "La Compagnie des Glaces" ! Après le pitch est capillotracté : la couche d'ozone s'est fortement dégradée, il fait de plus en plus froid dans l'hémisphère Nord et de plus en plus chaud dans l'hémisphère Sud, donc on décide d'interdire le trafic aérien et de le remplacé par le trafic routier en construction une gigantesque autoroute intercontinental appelée C3C qui relie Paris à New York en passant par le Détroit de Béring. Qu'est-ce qui ne va pas ? Passons sur le côté ascientifique de la chose, pour dire que le trafic aérien c'est surtout des passagers et non des marchandises donc pas besoin de camions pour remplacer les avions (d'ailleurs on voit que pour transporter des gens on a recours à des dirigeables hightech).

Peu importe les incohérences de l'univers, qui pioche dans les dystopies cyberpunk No Future des années 1980. L'important c'est que dans un monde peu ou prou dirigé par la Compagnie Selmer qui possède le monopole du transport, le trucker hors-la-loi surnommé « le Gipsy » et son camion surnommé « L'Étoile du Gitan » sont les rois de la route pour les prolétaires et l'ennemi public numéro 1 pour les ploutocrates. Il s'est enfui de chez lui pour gagner sa vie, mais dès qu'il l'a pu il a exfiltré sa petite soeur Oblivia de son orphelinat roumain pour la mettre en sécurité dans un pensionnat suisse. Sauf qu'un jour le Gipsy se retrouve dans la dèche et que l'argent manquant, sa soeur remonte la piste de son sponsor et bienfaiteur pour lui demander des comptes. Et là c'est le drame, car à Port Radium sur le Cercle Polaire Arctique elle découvre que son héros a tout du salaud qui pour ne rien gâcher parle de lui à la troisième personne du singulier (après tout il est à la fois Sylvester Stallone, Mel Gibson, Bruce Willis et Sean Connery époque James Bond). Mais pour le meilleur et pour le pire, Tsagoï dit « Gipsy » et Oblivia dit « Bibi » forme un duo parfait de buddy movie car si le premier casse tout sur son passage, la deuxième passe dernière lui pour tout reconstruire sur des bases saines :

- nous avons le grand frère extraverti, pragmatique, vénère, violent et vulgaire lit le magazine « rêves humides »...

- nous avons la petite soeur introvertie, idéaliste, imperturbable, pacifique et distinguée lit le livre « La Libido féminine » de Françoise Dolto...



Alors le gros problème c'est que Thierry Smolderen écrit comme un serial les tomes 1, 2 et 3 qui forment un feuilleton et qu'il écrit comme un feuilleton les tomes 4, 5 et 6 qui forment un serial. C'est conçu comme des blockbusters hollywoodiens plein d'action et d'aventure, de complots et d'intrigues, et surtout plein de rebondissements pulpiens qui rendent l'ensemble vachement bien. Sauf qu'à chaque fois que Thierry Smolderen balance un twist, cela invalide celui qu'il a balancé juste avant et cela amène des pelletées d'incohérences là où Enrico Marini s'échine à amener de l'incohérence. Et puis c'est fou toutes les bonnes voies qu'on aurait pu prendre au lieu de choisir la plus banale et la plus décevante (sans parler des gros clichés) !

Gipsy déclare haut et fort qu'il n'est là que pour l'argent, et à chaque fois il se retrouve au centre des intrigues, complots, magouilles et entourloupes de la ploutocratie mondialisée. Et à chaque fois on l'entend presque dire « mais qu'est-ce que ce viens foutre dans cette révolution ? » ! Mais notre camionneur au grand coeur est plus qu'un John Rambo gitan, il est un « Problem Solver » mais il est aussi l'archétype du héros de roman populaire, à savoir le hors-la-loi qui défend la justice quand les autorités abonne les victimes de l'injustice. Dans la lutte des classes il choisit toujours de défendre les opprimés et de combattre les nantis.





Tome 1 : "L'Etoile du Gitan"

https://www.babelio.com/livres/Marini-Gipsy-tome-1--Letoile-du-gitan/83986/critiques/2093125



Tome 2 : "Les Feux de Sibérie"

https://www.babelio.com/livres/Marini-Gipsy-tome-2--Les-feux-de-Siberie/83985/critiques/2094357



Tome 3 : "Le Jour du Tsar"

https://www.babelio.com/livres/Marini-Gipsy-tome-3--Le-jour-du-tsar/83984/critiques/2094756
Commenter  J’apprécie          332
Gipsy, tome 4 : Les yeux noirs

Pour résumer : peut mieux faire (même si Enrico Marini progresse dans son art en développant son propre style) ! Après une rupture de 2 ans, la saga du Gipsy recommence et tout commence par un flashback : la communauté Rom fête la destitution et l’exécution du Konducator Ceaușescu. Tsagoï, son cousin Mirno et la jeune et belle Mina partent piller l’un des palais du bourreau. Tsagoï promet de devenir un self-made man libre de toutes entraves, Mirno promet lui de devenir un richard pété de thunes, et la jeune et belle Mina tombe dans les bras de celui qui a de l’ambition mais pas d’âme au lieu de celui qui n’a pas d’ambition mais qui a de l’âme à revendre… Car oui il ne faut se fier ni aux apparences ni aux belles paroles de ceux qui ont vendu leur âme à l’Argent Roi, genre les cultistes LREM !



Ce tome 4 intitulé "Les Yeux Noirs" est basé sur un MacGuffin : Mirno et Mina sont en rade sur la C3C entre Varsovie et Berlin, et Tsagoï doit convoyer outre son chargement de caviar de contrebande le mystérieux frigo de son cousin Mirno que ce dernier doit livrer au plus vite à son mystérieux contact. Alors la BD a été écrite pour l’année 1997 et il y a un gros délire footballistique : c’est la finale de la coupe du monde entre la France et l’Allemagne et tout est fait pour parodier et détourner le match France-Allemagne de 1982 qui s’est déroulé à Séville… On a les bastons entre hooligans d’avant match, les aléas du match, des prolongations et de la séance de tirs au buts qui permettent au Gipsy de passer au nez et à la barbe des autorités, et l’après match que le Gipsy transforme en émeute généralisée pour sauver sa peau et sauver celle de son cousin qui et est bêtement tombé dans un piège policier. OMG je me suis bien marré !

Je valide le côté fable morale : Tsagoï le prolo et Mirno l’aristo ont trop divergé pour se réconcilier, et le premier finit par couper les ponts avec le second une fois découvert le pot aux roses. Évidemment les femmes se font toujours berner par l’aristo sans âme avant de comprendre qu’elles auraient dû se tourner vers le prolo qui a du cœur… ( on ne va pas se mentir c’est un tome assez macho, surtout avec Mirno en proto Scorpion)

Par contre je ne valide pas les rebondissements mis en place pour meubler le gros délire, version BD du "Robocop 2" de Frank Miller. Tsagoï et Mirno prennent en stop une mule punkette qui s’est fait détrousser par des loubards russes, ses clients/fournisseurs devant payer l’opération qui lui aurait permis de marcher à nouveau se faisant buter pour des raisons que la raison ignore (on nous dit que c’est un diversion pour un gros coup, mais on nous aurait dit « t’as gueule, c’est magique / scientifique ! » que cela aurait été du pareil au même). Mirno se met ensuite martel en tête de taper la discute avec le parrain local du crime, et c’est là que la bombasse Angel tue tout le monde tandis que la Sorcière refait son apparition pour braquer le « money train » de la mafia russe...



PS : c’est encore truffé d’easter eggs et de private jokes, donc outre les clins d’œil à "L’Ange Bleu" et à "Metropolis" je vous laisse les découvrir eux et les nombreux auteurs de BD caricaturés au fil des pages…
Lien : http://www.portesdumultivers..
Commenter  J’apprécie          330
Gipsy, tome 3 : Le jour du tsar

Ce tome 3 intitulé "Le Jour du Tsar" est construit comme une tragédie classique, et avec un Gipsy plus John Rambo que jamais le magnifique Enrico Marini commence à développer le style qui désormais est le sien :

- une unité de temps avec une journée entière

- une unité de lieu avec l’échangeur de Zigantsk

- une unité de d’action avec une nouvelle révolution

Au matin Yvan le Magnifique est couronné Tsar de toutes les Russies, et au soir il fait de la petite tzigane qui se faisait passée pour la cousine du Roi de Roumanie la nouvelle Tsarine de toutes les Russie. Entre le lever et le couche du soleil, plus que les lieutenants des insurgés c’est Tsagoï qui incarne à la fois la Colère du Peuple et le Colère de Dieu. Slomo suppôt du Grand Capital subit son châtiment et Sabrina dupe du Grande Capital est abandonnée à son triste sort.

A ce moment j’étais à fond dedans et tous les espoirs étaient permis :

- on aurait pu avoir un antihéros prolo qui par amour de sa sœur se fait le fer de lance d’un empire aristocrate

- on aurait pu avoir un affrontement au somment entre un d’Artagnan au service de la révolution mondiale et une Milady de Winter au service du Nouvel Ordre Mondial

- on aurait pu avoir un antihéros prolo assisté par un repenti et une victime du Grand Capital qui dans la grande tradition du romain populaire seraient partis entre croisade contre les crevards ici ayant fait main basse sur la Selmer



Oui mais non. On choisit une voie banale et décevante avec des Illuminati qui sortent d’on ne sait où avec des discours incohérents et une Sorcière qui change encore d’identité, de mission et d’obédience.



Tandis qu’Oblivia pleure toutes les larmes de son corps, Tsagoï tente de le consoler en reprenant la route de la C3C avec son Étoile du Gitan. Elle ne sait pas encore que son récit des événements intitulé « La Nuit du Tsar » va devenir un best-seller mondial, et il ne sait pas encore que grâce à elle il va entrer dans la légende des siècles au panthéon des plus grands héros populaires. Quand ils se seront à nouveau réunis la ploutocratie et les grandes compagnies se chieront à nouveau dessus, mais ceci est autre histoire !
Lien : http://www.portesdumultivers..
Commenter  J’apprécie          330
Gipsy, tome 5 : L'aile blanche

Ah fais chier on était si près de la supracoolitude avec ce tome 7 intitulé "L'Aile Blanche" et sorti en 1999 !

Le Gipsy fait escale à al Desir République Socialiste du Turdistan pour se réconcilier avec sa soeur Oblivia (presque méconnaissable dans le nouveau style d'Enrico Marini), devenue star mondiale avec le succès planétaire de son livre « Le Jour du Tsar ». le Gipsy est persuadé qu'à cause d'elle il va passer à la postérité pour un gros bourrin néandertalien qui ne s'exprime qu'en jurons gitans (le pauvre, s'il avait su que les espoirs des peuples du monde entier allaient lui tomber dessus dans le tome 8, il aurait fermé sa grande gueule et accepté ça sans broncher). Alors on a le Gipsy qui roucoule avec la blonde hollywoodienne Eva Dargold des éditions « Dargaud », tandis qu'Oblivia mène l'enquête sur la Sorcière et l'Aile Blanche, et que la Sorcière de retour dans sa terre natale essaye de ressusciter l'hégémonie du Clan Azer avec son fidèle Zirlep. Et on va dire qu'elle prend très mal les investigations de l'écrivaine gitane. D'ailleurs elle la la enlever, et l'interroge dans un « paradis » façon « haschischin style » pour effacer toutes les pistes qui permettraient de remonter sa trace. Sauf qu'elle ignore les agents du chaos : Tsagoï est Laami jeune et Laami est Tsagoï vieux, et le junior et le senior déclenchent une véritable shitstorm contre les homines crevarices !

D'un côté on a le Gipsy qui entraîne Eva Dargold dans son opération commando pour délivrer sa soeur des griffes de la Sorcière. D'un autre côté on a le vieux héros de guerre Laami qui décide de refaire la révolution à lui tout seul et qui entraîne Eva Dargold dans son opération libération pour délivrer son pays des griffes de la Sorcière. Et la Sorcière qui espérait que l'argent du « money train » de la mafia russe suffirait à corrompre tout le monde tombe sur des Incorruptibles en croisade contre les Forces Obscures du Macronisme, euh pardon de la Crevardise… Nous sommes dans un action movie débridée en mode « Oriental Adventure » et c'est très très cool !



Alors c'est toujours un peu macho avec toutes ses poitrines conquérantes complaisamment dénudées, mais c'est complètement contrebalancé par le fait que les auteurs jouent à la poupée « Ken » avec le Gipsy : alors on a « Ken » James Bond, « Ken » Indiana Jones, « Ken » Jack T. Colton, « Ken » El Borak, « Ken » Aladdin, sans oublier de ce bon vieux « Ken » John Rambo. Et la supracoolitude vient que toutes les situations et toutes les péripéties sont raccord avec les « skins » de notre antihéros gitan !

Pourquoi je vais encore râler ? Parce qu'on a beaucoup teaser sur les Illuminati de l'Aile Blanche et qu'on a rien trouvé de mieux que la Montagne des Assassins 2.0 : c'est très décevant...
Lien : http://www.portesdumultivers..
Commenter  J’apprécie          320
Gipsy, tome 6 : Le rire Aztèque

Ce tome 6 intitulé "Le Rire Aztèque" et sorti en 2002 est quasiment un nouveau départ ! Au-delà d'un réjouissant n’importe-quoi, c’est de la Série B très rythmée qui va à 100 km/h ! C’est même trop rythmé avec quelques rebondissements de remplissages un peu bidons quand même (et comme les personnages reconnaissent eux-mêmes qu’ils sont bidons, comme la très WTF parodie de sacrifice humain, je demande quel auteur se moque des idées de l’autre ?)...



Tout commence et tout repose sur une pandémie à la George Romero : le Rire Aztèque venu de la république bananière du Parador transforme ses victimes en fous vivants à la force décuplée sans peur et sans douleur (ça ou en berserkers victimes du Joker). Elles sont frappés de crises sanguinaires le visage déformés par un rictus diabolique, mais si la maladie est fatale mortelle pour les hommes avec un taux de mortalité de 100% elle est bénigne pour les femmes avec un taux de rémission de 100% : après un tome très macho et un tome gentiment macho, voici un tome anti-macho ? (avec Marlène la nièce de Big Ben, Estrella le femme fatale, et la Camarde de Veracal qui guident notre antihéros prolo sur la voie de la révolution mondiale)

Nous sommes une fois de plus dans la dystopie de la ploutocratie mondialisée reagano-thathéro-macronienne, et les dealers de virus trouvent que la part du gâteau n'est pas assez élevée par rapport à celles des ministres de la santé dealers de vaccins. Donc on crée artificiellement des foyers d’épidémies, comme celui de San Francisco dans la séquence pré-générique, pour obliger la communauté internationale à envoyer des cargaison de vaccins au Parador dont le dénommé Crux veut s'emparer pour gagner le jackpot. Le degré de pourriture des prétendus êtres humains qui se réclament de l’hypercapitalisme et de l’ultralibéralisme ne cessera jamais de m’étonner et de me dégoûter.



Que vient faire le Gipsy dans le panier de crabe que constitue le Parador où c’est tous les jours la Fête des Morts ? Il s’est réconcilié avec sa sœur Oblivia et l’un et l’autre travaillent maintenant dans l’humanitaire, du coup le Gipsy crapahute avec l’Étoile du Gitan sur les routes montagneuses du pays tixi. Ses vieux amis de la Selmer le prennent pour un complice de la mafia, et les mafieux le prennent pour un complice de ses vieux amis de la Selmer. Lui et la population locale amérindienne se retrouvent ainsi coincés entre l’enclume de la criminalité d’en bas et le marteau de la criminalité d’en haut. Aucun cliché sur l’Amérique Centrale n’échappe au détournement, et je me bien marré avec Estrella et la bande à Copifax qui n’arrêtent pas de bassiner le Gipsy avec les aventures feuilletonnesques de Sabo l’antihéros prolo qui défend la veuve et l’orphelin à coups de poings. Tsagoï finit fatalement par comprendre la vérité, et tout change : Sabo devient réalité alors que le Gispsy devient légende !



Pour devenir quelqu’un de plus grand et de plus noble chaque avatar du Héros aux mille et un visages doit passer une ordalie, et ici c’est à bord d’une caisse à savon que le Gipsy donne l’assaut du labo des marchands de morts et des rentiers du néant armé seulement d’un gros flingue et d’une bonne paire de couilles. Mais finalement contaminé par le Rire Aztèque, il voyage au cœur de la folie en voyant défiler tout sa vie passée et les 48 heures qui lui reste à exister. Et le miracle survient : il est le Nouvel Espoir des peuples du monde entier, et il a un Destin à endosser ! Cerise sur le gâteau, avec le secret tixi il parvient joliment à plumer la ploutocratie mondialisée : la révolution mondiale a commencé et le guerre est déclarée. D’un côté les gouvernements, les entreprises et les médias du monde entier, d’un autre côté le Gipsy : face à lui ils n’ont strictement aucune chance, donc ils commencent tous à se chier dessus… Sauf que depuis 2002 tous les lecteurs de la saga attendent toujours de nouvelles aventures de l’antihéros prolo aux faux airs de John Rambo. Enrico Marini a déclaré a de multiples reprises qu’il ne lâchait pas l’affaire, mais apparemment c’est compliqué comme on dit...
Lien : http://www.portesdumultivers..
Commenter  J’apprécie          280
Cauchemars Ex Machina

Entre rêve et cauchemar, réalité et fiction, une histoire qui commence comme dans Le Mystère de la chambre jaune de Gaston Leroux. On y suit une galerie d’auteurs de « romans mystères » aux personnalités plus complexes qu’il n’y paraît. Pour trouver quelques clés, il faudra replonger en pleine seconde Guerre Mondiale…



J’ai beaucoup aimé l’ambiance inquiétante de ce roman graphique, entre polar et espionnage, atmosphère accentuée par le graphisme de Jorge Gonzalez.



Mention spéciale au scénario de Thierry Smolderen (L‘été Diabolik, Une Année sans Cthulhu) ponctué de références notamment à L’Île au Trente Cercueils de Maurice Leblanc et à L’Assassinat du Père-Noël de Pierre Very. Si je n’ai lu aucune des œuvres d’origine, leurs adaptations en fiction ont durablement marqué mes souvenirs d’enfance.



Merci à Babelio et Dargaud !

Commenter  J’apprécie          270
Nombre. 1, La chanson de l'ogre

Une bande dessinée originale, on suit les pérégrinations de deux protagonistes adeptes des mathématiques : l'une est riche, privilégiée, et l'autre pauvre et marqué par son origine bien sûr...

Il y a dans cette bande dessinée moderne la tentation inévitable aujourd'hui de faire du féminisme, la jeune femme est rejetée de ses pairs parce que c'est une femme... Pourquoi pas? Mais on sent que ce parti pris ne sert pour l'instant pas vraiment cette histoire précise et constitue juste une manière de modernité narrative. Le vrai héros "Nombre" disparaît assez vite de ce premier opus. Dommage car c'est finalement le personnage le plus intéressant. Le style graphique est assez original, sans grande précision de décors, centré sur les personnages, c'est assez carré, coloré, d'ambiance.

On attendra le volume deux pour comprendre comment ces deux trajectoires vont finalement se recouper. Cela tombe bien car la fin de l'album numéro un correspond à une démonstration mathématique de droite sécantes.
Commenter  J’apprécie          260
Une année sans Cthulhu

J'avais très envie de découvrir cette bande dessinée qui se passe dans les années 80 et qui semblait être un hommage à l'univers de Lovecraft.

Un village français va être le lieu d'un fait divers terrible et une bande de jeunes, fans de jeux de rôle, va être au coeur de l'enquête.

Malheureusement, l'intrigue ne tient pas la route.

L'histoire part dans tous les sens, les personnages sont assez fades, le récit est embrouillé, le fait divers n'est mentionné qu'à la toute fin, bref, très rapidement, j'ai été complètement perdue et j'ai du me forcer à aller jusqu'au bout.

De plus, les couleurs sont très vives, limites criardes, c'est un style qui ne me plait pas trop.
Commenter  J’apprécie          260
L'été Diabolik

C'est un très bel album, au graphisme s'inspirant de la sérigraphie des années 60, avec des couleurs vives et un design rétro. On retrouve le duo Smolderen-Clarisse de nouveau réuni après "Souvenirs de l'empire de l'atome", mais cette fois-ci on quitte la SF.

Il s'agit de l'histoire d'un ado, en 1967, qui découvre la vie, les femmes et en parallèle, le monde de l'espionnage. Le mélange parait incongru, pourtant le passage de l'un à l'autre est vraiment bien maitrisé. Le scénario nous tient en haleine. Pendant toute l'histoire, cet étrange climat nous titille, nous inquiète. Les références aux James Bond et aux comics de l'époque sont récurrentes et le dénouement est bien amené et arrive à nous surprendre. Un bon moment de lecture
Commenter  J’apprécie          253
Une année sans Cthulhu

Chtulhu, la pierre angulaire de l'oeuvre de Lovecraft, le mythe du même nom et le jeu de rôle s'en inspirant . . . . Retour en enfance obligé pour les fans de « casus belli » et autres « advanced Dungeons and Dragons », de «Jeux Descartes» et du fameux dé à 20 faces . . .

Visuellement le dessin est plat et très stylisé avec une palette de couleurs éclatantes. Les contrastes sont marquants : bleu sombre et rose, vert pâle et magenta... Les planches souffrent parfois d'un problème d'enchaînements qui plongent le lecteur dans une difficulté de compréhension. En plus, il reste des coquilles orthographiques, c'est bête.

C'est donc de l'univers des rôlistes que s'inspire cette BD.

On suit un groupe d'ados dont certains pratiquent cette activité dans des endroits particuliers : cimetière par exemple. On voit donc dès le début que les scénaristes s'inspirent plus d'un fait divers abondamment commenté par des journalistes ignorants il y a fort longtemps que d'une expérience personnelle.

En fin d'ouvrage, il y a une explication de la fabrication de l'ouvrage et c'est en la lisant que j'ai compris ce qui clochait . . . Car c'est un peu le souci de cette BD : à vouloir trop en faire, mélanger les sources d'inspiration, on plonge le lecteur dans un état ressemblant à celui des héros de l'histoire qui confondent jeu et réalité. le lecteur, même averti, même Lovecraftien, est un peu déboussolé. . . Alors les autres j'imagine...

Et puis surtout, il y a des choses qui passent difficilement : quand page 39, le personnage principal sort une boite de ADetD et que l'on en parle comme un « wargame », on sursaute tellement la confusion est énorme pour quelqu'un qui prétend connaître le sujet. Ces deux choses n'ont en commun que d'être apparues en France au même moment, dans le même genre de milieu. Mais ils n'ont strictement rien à voir !

En plus, laisser entendre assez systématiquement que le JdR est une immersion quasi mystique est une autre preuve (après le cimetière) d'une maîtrise très insuffisante du sujet.

Et comme si cela ne suffisait pas, on y ajoute le jeu vidéo qui n'a strictement rien à voir avec les deux premiers. Et un druide . . . Et un ...

Bref, un gloubi boulga (2eme référence Babeliesque) qui ne m'a pas convaincu alors que je représente le public cible (Ex DM) même si l'histoire se laisse lire.

Commenter  J’apprécie          240




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Thierry Smolderen (1164)Voir plus


{* *}