AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Thomas Harris (528)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Le Silence des agneaux

"Apprends-nous l'amour et le détachement.

Apprends-nous à être en repos. »



C'est avec délice que j'ai dégusté une à une les pages ainsi soumises à moi. Un roman d'une saveur particulière, qui se doit d'être apprécié à sa juste intensité. Je connaissais Thomas Harris de Nom, pour avoir vu les adaptations de ses romans, voila pourquoi j'ai tout naturellement commencé mon initiation par celui dont j'ai le plus entendu parlé: le silence des agneaux.



Hé bien! C'était parfait!

Voyez que je suis capable de mettre 5/5!

Il suffisait juste de croiser la perfection :



La petite Clarice, étudiante brillante à deux doigts du FBI!

Gumb, homme qui n'a de rêve que son manteau en peau de femme!



Et bien-sûr, notre favoris, celui sans qui cette histoire perdrait toute sa magie: LECTER! Fin psychologue, doté d'une suprême intelligence et d'un sens de la dérision extraordinaire. Il nous maintient en haleine, son dialecte est envoûtant. Comment ne pas l'adorer?! Lui, Hannibal, le Cannibal qui est enfermé dans sa cage sous haute sécurité ! Et qui arrive encore à « s'amuser ».



Description superbe, ni trop complexe, ni trop facile! Les personnages sont tous travaillés, et amenés correctement. Je ne trouve rien à critiquer: d'où ma note maximale.J'ai seulement regretté d'avoir vu le film d'abord! Mais heureuse d'y retrouver de légères différences et des détails ajoutés. Non, vraiment, j'ai pris mon pieds à travers ce roman! J'ai suivi l'enquête avec Clarice, j'ai adoré ces entrevues avec Lecter, tout en prenant plaisir à découvrir peu à peu l'arracheur de peau.



Maintenant si vous voulez bien, j'ai un repas sur le feu!

Quant à ce qui le compose....



Bonne lecture
Commenter  J’apprécie          14012
Le Silence des agneaux

Le « Silence des agneaux », c’est d’abord le portrait de Clarice Starling, héroïne lumineuse de ce thriller sombre et angoissant. Autant vous l’avouer : elle m’a tapé dans l’œil. C’est une femme extraordinaire dotée d’un caractère complexe où se côtoient doute et détermination, ambition et humilité, intuition féminine et force brute. Clarice Starling, c’est une Révolte à elle toute seule. Révolte contre le sort que veulent lui assigner les hommes. Révolte contre l’injustice et la médiocrité, de la sienne d’abord, et de celle des autres ensuite.

Elle ne devra pas seulement plonger dans les ténèbres pour arrêter la folie meurtrière de Buffalo Bill, l’écorcheur de jeunes femmes ; elle devra aussi lutter pied à pied, avec opiniâtreté, contre ces hommes lourds et forts qui voient d’un très mauvais œil cette femme, petite chose inutile et encombrante, se hisser à leur niveau. Clarice Starling, c’est le refus acharné de la compromission. Le genre de personne à préférer tout perdre que de céder d’un pouce ou de se contenter d’un petit morceau.

Cette soif d’absolu, ce refus de la médiocrité, cette ambition démesurée impressionnera Hannibal Lecter. Le divin marquis finira par aimer à sa manière cette jeune fille qui sent la paysanne à cent mètres à la ronde. A son contact, le Prince des ténèbres retrouvera même un peu de son humanité. Ce sociopathe redoutablement intelligent et pervers s’amusera à saccager le cerveau de la pauvre Clarice, la contraignant à lui dévoiler ses terreurs les plus secrètes. Et cet instant où, dans un souffle, elle lui chuchote comment ces pleurs d’agneaux hantent ses nuits vous froisse le cœur. En contrepartie, à la manière d’une devinette, il lui donnera les clefs lui permettant de pénétrer dans le cerveau de Buffalo Bill…

Le « Silence des agneaux » est un roman extraordinairement dérangeant où la perversité, la folie, la maniaquerie transpirent dans chacune de ses phrases. Et toujours ce parfum de mort et d’accablement qui accompagne l’histoire ; toujours ces nuits sans étoiles, ces aubes grises et livides, ces rues sans âme… Le livre s’achève dans un moment doux et cotonneux. Une simple parenthèse pourtant, on le devine tout de suite, ou Clarice peut s’abandonner, s’abandonner enfin, dans un sommeil paisible.

Commenter  J’apprécie          11217
Le Silence des agneaux

Si je me souviens parfaitement de l'année de ma première lecture du Silence des Agneaux, c'est parce que mes parents m'avaient interdit de visionner le film (alors que j'avais vu des Slashers depuis longtemps). Mais celui-ci, qui semblait beaucoup trop réaliste par rapport à des Mike Myers, Jason Voorhees, Freddy Kruger et Charles Lee Ray, m'avait été injustement privé. Alors, tandis qu'ils surveillaient ce que je regardais, ils étaient carrément moins vigilants concernant mes lectures. Il me suffisait alors, d'ouvrir les pages du roman de Harris, pour découvrir alors, un chef-d'oeuvre du polars, et pour moi : jamais inégalé.

Et si j'avais été fascinée par l'ambiance « profileur » et enquête policière, il est clairement évident qu'à l'époque, j'étais totalement passée à côté de l'univers très patriarcale dans lequel tente d'évoluer le personnage de Clarice Starling.



A cela, nous rajoutons une cadence dynamique pour sauver au plus vite Catherine, agrémentée par ce qui est à mes yeux le plus intéressant dans ce roman : les dialogues. Les échanges sur les papillons avec les deux experts, l'exécrable docteur Chilton et sa clique dans son hôpital, les passages d'études psychologiques entre Crawford et Starling, mais surtout, et avec beaucoup de finesses : les échanges entre Lecter et Clarice. Outre l'enquête indéniablement captivante, ce sont pour moi les dialogues, le moteur central du roman.



Maintes fois chroniqué, que puis-je rajouter aujourd'hui? Que ceux qui ne l'ont pas encore lu, devraient tenter l'expérience.



Commenter  J’apprécie          10426
Cari Mora

L'idée de départ est séduisante : combiner une chasse au trésor ( une montagne de lingots d'or laissée par Pablo Escobar dans une de ses villas de Miami ) pour laquelle plusieurs clans s'affrontent, aux agissements d'un serial killer terrifiant, sous le regard d'une super héroïne, la badass Cari Mora chargée de superviser ladite villa.

Mais rien ne prend. L'intrigue type thriller est tout bonnement illisible, noyée sous une multitude de personnages mal caractérisés, mal introduits, au point que se pose régulièrement la question de savoir à quel camp appartient chacun, même sur la fin. Le personnage du « méchant » aurait dû être terrifiant à la Hannibal Lecter, il est juste caricatural et grotesque. Les épisodes « gore » qui s'y rattachent sont gratuits et n'apportent rien à l'avancée du roman. A se demander pourquoi cette pâle imitation du fameux Hannibal … même s'il ne déguste pas de foie accompagné de fèves au beurre et de chianti, celui-là.

En fait, le seul point fort de ce roman médiocre, c'est le personnage de Cari Mora, la gardienne guerrière de la villa aux cicatrices plein les bras , ou plutôt les quelques passages flashback qui raconte son passé chez les FARC comme enfant-soldat puis son évasion. C'était peut-être ça le roman à écrire plutôt que ces pages qui sentent le réchauffé et le bâclé.



Bref, grosse déception, d'autant plus forte que Thomas Harris n'avait rien publié depuis treize ans. On est à des années-lumière du Silence des agneaux, malheureusement.



Lu dans le cadre du jury Prix des Lecteurs Livre de poche catégorie polar 2020

Commenter  J’apprécie          10316
Le Silence des agneaux

Ayant vu et revu le film, il m'a été impossible d'en faire totalement abstraction, d'autant qu'il est assez fidèle au livre. Assez fidèle, mais pas tout à fait quand même. Outre des détails supplémentaires sur les protagonistes, la grande révélation de ces pages est sans doute Clarice, dont la personnalité est bien plus affirmée et mise à nue que dans le film. Alors que dans le film le charisme de notre délicieux gentleman cannibale, le Dr Lecter, a tendance à inhiber la personnalité des autres personnages les réduisant finalement à un rôle de marionnettes, dans le livre, Clarice devient le fil conducteur de l'intrigue. Elle n'est pas qu'un pion balloté entre son patron Crawford et le Dr Lecter. Bien sûr, elle ne pourrait beaucoup avancer sans les petits cailloux distribués par le Dr Lecter en échange d'une parcelle des secrets son âme.



C'est un bon thriller angoissant à souhait et aussi fascinant que troublant. le rythme est trépidant bien que l'enquête progresse lentement. Même en connaissant l'histoire et le dénouement, j'ai été littéralement happée par l'intrigue et l'ambivalence des personnages. La confrontation Clarice/Lecter fait tout autant frissonner, le binôme Clarice/Crawford est délicieusement ambigu. Et il ne faut pas oublier notre charmant homme-chrysalide écorcheur de peau, Buffalo Bill …



Au final, difficile pour moi de dire si j'ai aimé le livre pour ses qualités intrinsèques ou parce qu'il m'a rappelé le film, mais je l'ai dévoré goulument!

Commenter  J’apprécie          6715
Le Silence des agneaux

The thriller. Bon, je l'ai déjà dit pour Shutter Island. Alors disons que Lehane a le thriller n°1 alors que Harris a le thriller n°2. Même si Harris est le n°1 dans le temps et Lehane le n°2.

The thriller n°2 mais pas pour une question de crédibilité, hein. Parce que même s'il fouille profond dans la psychologie, M'sieur Harris, des Hannibal Lecter ne se trouvent pas sous le sabot d'un cheval (ou dans des lasagnes Findus).



Non, franchement, un tueur psychopathe presque gracile, aux goûts plus délicats qu'un marquis versaillais, aux manières plus distinguées qu'une Nadine de Rotschild, à l'âme plus mélomane que Pavarotti, qui remporterait haut la main tous les concours de cuisine, psychiatre brillant qui en remontrerait à plus d'un, aussi fin lettré qu'Umberto, plus féroce qu'une horde de loups affamés devant un gigot d'agneau cuit à point, aussi cannibale que trois tribus cannibales… vous en connaissez beaucoup?

Non content de nous servir un être hors du commun, un héros tour à tour admirable et repoussant, jonglant entre le ça (et ses pulsions les plus noires) et la sublimation dans toutes ses dimensions artistiques, Thomas Harris renforce le côté Dr Jekyll et Mr Hyde du personnage en le dotant de deux "compagnons" qui nous poussent gentiment à l'aimer ou le détester. Lecter le répugnant manipulateur lorsqu'il joue au chat et à la souris avec Clarice aux odeurs de campagne et à la grande rectitude morale. Lecter l'attirant marionnettiste lorsqu'il est en butte avec le sot, le fat, l'atterrant Chilton (que l'on aimerait voir disperser façon puzzle ou grignoter sur un lit de poireaux).



Bien sûr, le silence des agneaux est une enquête pour arrêter Buffalo Bill, le tailleur de peaux humaines. Mais alors que Thomas Harris collecte sérieusement des informations auprès du FBI pour étoffer ses livres, tremper ses tueurs en série dans un bain de réalisme, sa notoriété lui vient d'une création hautement romanesque. Prisonnier de pulsions obscures et doté d'une intelligence plus vive qu'une comète, mêlant animalité brute et sophistication extrême, Hannibal Lecter relève d'une alchimie diablement fascinante.
Commenter  J’apprécie          654
Hannibal Lecter : Les origines du mal

Thriller. C'est énorme !

Thomas Harris, avec sa bonne bouille ronde, on lui donnerait le bon Dieu sans confession... Et pourtant... Mais il ne faut pas confondre l'écrivain et son "héros". D'ailleurs, Hannibal.... est humain : on le comprend. Hannibal a 8 ans... il voit ses parents tués sous ses yeux par un stuka ;

il voit Grutas et ses cinq acolytes, ces collabos lituaniens donner Chef aux Allemands ;

il voit, quand Grutas emmène sa petite sœur adorée Mischa, qui, soulevée par deux bras fermes, se retourne et crie : "Anniba'".

A 13 ans, avec son oncle et Dame Murasaki, sa mémoire fait défaut. Mais il se souvient du visage de "Yeux Bleus"...

.

Fan de Thomas Harris, que je considère comme un des plus grands maîtres du thriller, j'ai lu, il y a dix ans, quatre de ses cinq thrillers, dont celui-ci. Ma vision du bouquin a évolué, car je l'ai lu en me posant la même question que le proc à la fin :

.

"Quelles preuves a-t-on contre Hannibal Lecter, exactement ? Dans le climat vindicatif d'épuration sauvage qui s'est installé après guerre, une inculpation pour le meurtre de criminels de guerre et d'anciens nazis devrait être rigoureusement sans faille et une condamnation, même justifiée, se révélerait très impopulaire."

.

Il y a dix ans, j'étais sensible au côté spectaculaire des crimes : Hannibal tue 9 personnes dans le bouquin, et Grutas... un certain nombre.

Maintenant, ce qui m'intéresse, c'est "Les origines du mal", qui au passage est une mauvaise traduction de l'américain. Et on ne peut pas vraiment, à ce stade, comparer Hannibal à un psychopathe machiavélique qui "joue" au plus fin avec la police. Il venge seulement sa sœur à qui il avait promis de de faire, une fois la mémoire revenue ... Et en plus, ce sont tous de sales types : collabos, trafiquants de tableaux volés de l'après guerre, ou de femmes, etc.. Hannibal apparaît presque comme un super héros, qui a une liaison platonique ( ? ) avec sa belle-mère belle... et japonaise, qui lui apprend l'élégance, le style, le stylet et le haïku.

Il faudrait relire les autres "Hannibal" pour comprendre ce qui a déclenché cet horrible monstre, ce mister Hyde tellement bien incarné par Anthony Hopkins : )
Commenter  J’apprécie          6311
Cari Mora

L'un des petits boulots de Cari Mora c'est d'entretenir et surveiller une des maisons anciennement occupée par Pablo Escobar en Floride, dans la baie de Byscane.



Lorsque Hans-Peter Schneider, psychopathe sanguinaire, et ses hommes louent les lieux, elle sait bien que ce n'est pas pour les occuper en villégiature, ni pour tourner un film comme ils le prétendent.



En réalité, ils cherchent le coffre dans lequel "el Chapo" a conservé entre vingt-cinq et trente millions de dollars en lingots d'or.



La difficulté, c'est que le coffre est piégé et que Schneider doit se faire aider par un ancien associé d'Escobar, sous la coupe d'un autre tueur tout aussi avide de trouver le coffre et de s'accaparer son contenu : Don Ernesto, le protecteur de Cari.



Entre coups fourrés et petits arrangements immoraux, l'un d'entre eux finira bien par ouvrir ce coffre... ou par exploser avec lui. Mais quoi qu'il en soit, les deux malfrats sont prêts à tout pour y parvenir.



A mon avis :

Il existait effectivement dans la maison d'Escobar sur Miami, deux coffres ayant appartenu au patron du Cartel de Medellín. Ils ont été découverts lors de la destruction de la maison par son nouveau propriétaire (un français). Malheureusement, le premier fut dérobé avant même que le nouveau maître des lieux ne le récupère, le second ayant été directement confié à sa banque sans que l'on en connaisse le contenu...



Partant de cette information, Thomas Harris nous brode ici un scénario dans lequel les mafieux et autres psychopathes sont prêts à tout pour récupérer le contenu d'un coffre enterré sous la maison et qui contiendrait plusieurs dizaines de millions de dollars en valeur.



Si cette histoire promettait de nous tenir en haleine par son originalité et son réalisme, elle ne propose finalement qu'un plat roman policier, qu'on a peine à nommer thriller et que l'auteur a voulu pimenter avec la sauce qui a fait son succès dans ses romans précédents : la brutalité et la cruauté de ses personnages (Cf. Le silence des agneaux, etc.). C'est trop peu.



Ici, Hans-Peter Schneider joue le rôle du malade prenant plaisir à dissoudre à l'acide ses victimes, forcément innocentes, ou à les mutiler horriblement.



On est malheureusement soit dans la caricature, soit dans du réchauffé. On y croit peu car le scénario est survolé, rarement et seulement approfondi pour évoquer le passé de l'héroïne.

L'histoire et les personnages sont caricaturaux, les moments forts bâclés et improbables, l'intrigue prévisible, jusqu'à la fin.



Certains protagonistes font une apparition furtive, sans qu'on en comprenne le sens et brouillant ainsi le fil du récit.



Au final, ce roman qui partait avec du potentiel se referme avec l'impression d'avoir lu un roman de gare, vite torché, sans grande inventivité. Dommage...





Retrouvez d'autres avis sur d'autres lectures sur mon blog :

https://blogdeslivresalire.blogspot.com/
Lien : https://blogdeslivresalire.b..
Commenter  J’apprécie          532
Dragon rouge

Un tueur qui massacre des familles entières, y compris de jeunes enfants, voilà le genre de monstre que recherche le FBI dans ce roman palpitant.

En bonus, on retrouve le célèbre docteur Hannibal Lester, le héros du "Silence des agneaux", qui va collaborer avec les policiers pour découvrir qui se cache sous le surnom de "La mâchoire".

Ce polar est rythmé, les personnages secondaires sont intéressants, l'enquête est passionnante, bien que certaines scènes soient très crues, et il a même des passages émouvants.

Un bon roman policier sur le thème des tueurs en série, assez gore, mais avec une histoire vraiment captivante.
Commenter  J’apprécie          500
Dragon rouge

Le héros de roman ne vieillit pas. Le lecteur, oui. L'écrivain aussi. Et pendant cet irrémédiable processus les temps changent.



Il y a presque 30 ans, Thomas Harris était non le célèbre papa d'Hannibal mais "un journaliste spécialisé dans les affaires criminelles". Pas vraiment vendeur. La 4° de couverture se vengeait sur le roman: " Dragon rouge est d'ores et déjà considéré dans les pays anglo-saxons comme le chef-d'oeuvre du roman de terreur psychologique".

Chef-d'oeuvre donc (impensable le nombre de chefs-d'oeuvre qui fleurissent), alors que Le silence des agneaux errait dans les limbes ou gigotait dans l'inconscient de Thomas Harris. Hannibal Lecter n'est ici qu'un petit figurant dans la trame romanesque tissée.

J'ai découvert Dragon rouge avant Hannibal. J'avais dévoré cette histoire de psychopathe avec un certain plaisir (ou un plaisir certain) sans pour autant m'extasier. Novateur, le dragon. Les thrillers ne s'abatttaient pas alors dans les librairies comme des nuées d'étourneaux, les séries télévisées n'inondaient pas le PAF (pas le piaf) de sociopathes, psychopathes, télépathes et mille-pattes affublés d'experts en tous genres.



Aujourd'hui, la mâchoire mastique du déjà lu et déjà vu. Ce qui est fort dommage. Le profiler pullule tellement qu'à force d'à force, je me lasse.

Pourtant, Will Graham a le bon goût de l'intuition réaliste. Contrairement au racolage éditorial qui le fait se mettre dans la peau des psychopathes, son talent policier relève davantage de l'insight. Ce qui lui a permis de démasquer le charmant Lecter. Et qui lui permettra de débusquer le vilain Dolarhyde avec, en supplément, quelques déductions dignes d'un Hercule Poirot moins belge et moins suffisant.



Pourtant Harris n'hésite pas à nous plonger dans le passé peu enviable du tueur. Le dentier de grand-mère crache ses méchancetés au fond d'un verre vide. Un dessin de Blake bavarde trop. Les souffrances de l'enfance mordent le présent qui n'en finit pas de saigner.



Mais deux grosses dizaines d'années plus tard, le goût de la nouveauté s'en est allé. Reste un thriller solide.



Commenter  J’apprécie          480
Le Silence des agneaux

Un coup de maître réalisé par Thomas Harris. "Le Silence des agneaux": rien que le titre suffit à effrayer bon nombre de personnes. Pourtant, ce n'est pas une histoire d'horreur. Plus qu'un simple thriller, ce roman est à la fois un roman policier, un thriller, un drame et une critique de la société machiste. Le scénario, tournant autour d'une enquête à la fois troublante et fascinante, est d'une grande subtilité, privilégiant l'intensité psychologique, sans toutefois négliger le suspens.



La relation entre Hannibal et Starling est vraiment entêtante, perverse et fascinante! Comment ne pas admirer ce tueur si abjecte, et pourtant si fin? Hannibal condense en un seul personnage tous le paradoxe de l’être humain divisé entre ce qu'il a de plus bestial et de plus socialement et intellectuellement raffiné, tout en exerçant un infaillible contrôle non seulement de ce qu'il est, mais également de tous ceux qui l'entourent et des évènements. On se délecte de notre répulsion. Plus pénétrant que jamais dans son rôle de psychiatre, Hannibal s'insinue peu à peu dans les tréfonds de notre esprit et détourne le roman de façon insidieuse, dominant malgré nous toute l'intrigue. Clarice est également un personnage magnifique. C'est d'ailleurs grâce à elle que le roman gagne une dimension tragique, plus humaine, apportant ainsi une certaine émotion. Cela contraste fortement avec l'univers des hommes, qui semble dénué de toute sensibilité, faisant preuve d'un certain machisme: ainsi, le personnage de Clarice incarne le combat féminin pour se faire une place dans la société et être l'égal de l'homme. Le face à face Clarice/Lecter est donc un face à face entre ce que l'on veut être et ce que l'on ne veut pas être, les deux étant néanmoins étroitement liés.



Le développement de deux intrigues parallèles et liées (le face-à-face entre Clarice Starling et Hannibal Lecter ainsi que les méfaits de Buffalo Bill) permet de ressentir toute une palette d'émotions : une grande empathie envers Clarice Starling, force féminine dans un monde misogyne, de la terreur sourde face aux agissements du tueur et une passion maladive pour le dérangé Hannibal Lecter. "Le Silence des Agneaux" donne à coup sûr ses lettres de noblesse à la notion de thriller psychologique. Une preuve que la recette la plus efficace pour exceller dans ce genre repose avant tout dans l'attachement que l'on éprouve pour les personnages.



A la fin on en revient comme les agneaux du roman : Silencieux, bouche bée, et ce ne sera pas parce qu'on aura eu un papillon dans la gorge, mais parce qu'on vient d'assister à un chef d'œuvre sans comparaison, un roman qui sonne incroyablement juste, qui dérange et fascine. A lire sans hésiter.

Commenter  J’apprécie          463
Dragon rouge

De mémoire car après une lecture aussi éprouvante je n'ai plus rouvert ce livre. 2003 fut l'année de la canicule. Aux heures les plus chaudes je lisais Dragon Rouge, j'avais adoré Le silence des agneaux quelques années plus tôt. J'arrivais au chapitre où le tueur attrape le journaliste et là, tout à coup tout devint sombre, je me retrouvais baillonnée, ligotée, aucun son ne sortait de ma bouche, j'étais muette de frayeur, mes pensées se bousculaient dans ma tête, je me sentais à la merci du tueur, j'étais impuissante. Mes mains étaient collées au livre, mes yeux rivés sur le texte et les pages tournaient toutes seules; J'étais le journaliste et j'assistais à son supplice, je sentais sa peur m'envahir, j'avais froid, le sang battait à mes tempes, mon coeur s'emballait puis quand tout s'arrêta pour le journaliste, le livre me glissa des mains et tout revint à la normale. J'ignore si c'est de l'empathie, mon imagination débordante, ou l' énorme talent de Thomas Harris à rendre ses personnages crédibles mais j'ai eu la peur de ma vie. Bien entendu j'ai fini ce livre de jour. J'ai lu beaucoup d'autres thrillers et il m'est arrivé de ressentir cette impression d'autres fois mais ce sont d'autres histoires.
Commenter  J’apprécie          4313
Black Sunday

Pour se faire une petite idée de Black Sunday, premier roman (1975) de Thomas Harris, heureux créateur du fin gourmet Hannibal Lecter, on peut mentionner qu'il a été adapté en 1977 par John Frankenheimer, spécialiste des films d'action, des grosses productions et des politique-fictions. Et de la politique-fiction, il y en a en veux tu, en voilà. (Quentin Tarantino lui a d'ailleurs piqué l'une des scènes dans Kill Bill : Volume 1 avec Darryl Hannah en infirmière tueuse).



Black Sunday , c'est du spectaculaire, de l'espionnage avec course contre la montre sur plusieurs continents, et pour cause. Une cellule américaine dormante de Septembre Noir (un vétéran ancien prisonnier des Vietcongs souffrant de troubles post-traumatiques et des feyadins palestiniens) s'apprête après Munich, à commettre un autre attentat d'envergure: faire sauter le stade de la Nouvelle-Orléans le jour du Super Bowl devant 85 000 spectateurs, et sous le nez des caméras de tout le pays. le Mossad a eu vent d'un projet terroriste mais ne sait ni où, ni quand, ni par qui. Il tente de persuader les services américains de l'aider à suivre la trace d'une grande quantité d'explosifs introduits dans le pays via un bateau battant pavillon exotique. Mais les Américains ne sont pas très chauds pour contrarier les pays arabes et les Soviétiques.

Thomas Harris remplit le cahier des charges: des personnages complexes, des situations périlleuses, un chouia de géopolitique (le Fatah, la CIA, Israel post Munich et aéroport de Lod + la Lybie de Khadafi qui finance en sous main), et surtout le rythme, et de la préparation de l'attentat, et de la traque.

Arriveront-ils à empêcher que ce Black Sunday ne se transforme en Sunday Bloody Sunday? Pour le savoir, il faut le lire. Ou regarder le film avec un Robert Shaw impeccable, comme toujours.

Commenter  J’apprécie          420
Cari Mora

Évidemment, pour beaucoup il va falloir chercher la comparaison avec le terrifiant Hannibal Lecter qui a fait la joie du lectorat de Thomas Harris depuis des décennies.

C'est oublié les autres qualités de cet auteur, certes peu prolifique, mais toujours passionnant. Ainsi, à une vitesse folle et sans chichi, il nous convie cette fois à une sorte d'autre enfer blanc, tourmenté et indicible dans son indéniable noirceur. Et surtout, pour dire la vérité contenue entre et dans les lignes... cet ouvrage là vaut cent Hannibal.

Pas de monstre sanguinaire charismatique, me direz-vous, et c'est (à moitié) vrai, mais lorsque vous comparerez les meurtres atroces d'un tueur en série aux meurtres implicites et explicites amenés ici comme l'une des banalités du quotidien pour certains personnages, l'horreur est alors presque banale, elle aussi ; et tout à fait connue des autorités qui s'en retrouvent quasi impuissantes face à l'ampleur de certains comportements. Les "riches" et les puissants décrits ici sont d'une noirceur et d'une cruauté proprement indicibles.

Alors, Thomas Harris n'est-il pas le faiseur de monstres que nous lui connaissons ? Mille fois oui.
Commenter  J’apprécie          421
Hannibal Lecter : Les origines du mal

Hannibal est une franche réussite. Totalement à contre-pied du Silence des Agneaux, il provoque d'ailleurs des réactions mitigées de la part des personnes qui s'attendaient à un roman de suspense. Et Hannibal n'en est pas un. Hannibal est un opéra gore plus envoûtant qu'effrayant, sorte d'hommage fascinant à Lecter, monstre cannibale désormais entré dans notre mythologie moderne.



Hannibal est une œuvre d'art, travaillée aussi bien au niveau des personnages, bien plus fouillés que dans le Silence des agneaux justement, qu’au niveau de l'intrigue, inattendue et captivante. L'atmosphère reste très froide, mais plus raffinée. La grande différence entre les deux tomes est que l'on quitte l'enquête policière pure et dure, basée sur la psychologie d'un criminel et de tout ce qui l'entoure, pour suivre un roman sans trame narrative aussi nette, plus attentive à assouvir les attentes du lecteur ; L'attente suprême étant bien sûr LA rencontre. On attend. Thomas Harris brouille savamment les pistes, disperse l'action entre les Etats Unis et l'Italie, fait de Florence une ville sombre et menaçante, déplace le malaise en introduisant un personnage à l'aspect terrifiant. Il prend le temps de tout resituer. Donc on attend, mais on ne s'ennuie pas. D'emblée est évidente la volonté de l’auteur de faire de Hannibal un roman d'horreur élégant, fluide et mortifère. Les trois histoires se suivent en parallèles, se complètent puis se rejoignent. Les trois quart du roman ressemblent plus à une chronique qu'à une poursuite. La majorité des actions a lieu à la fin et capte totalement notre intérêt.



Dès lors, même si ce deuxième opus est moins réussi que son prédécesseur, il reste toutefois magistral ! Ce que le roman a perdu en suspens, il l’a gagné en élégance. Et on peut enfin savourer les meurtres et autres gourmandises que nous procure notre cher Docteur Lecter.

Commenter  J’apprécie          424
Le Silence des agneaux

Des jeunes femmes kidnappées, leurs corps retrouvés mutilés, un sérial killer surnommé "Buffalo bill". Il n'en faut pas plus à Jack Crawford pour demander à une étudiante du FBI, Clarisse Starling, de prendre contact avec Hannibal Lecter enfermé dans un asile psychiatrique afin de lui poser des questions, dans l'espoir d'obtenir un minimum d'informations susceptibles de les aider dans cette nouvelle enquête.



Dans ce roman, Hannibal Lecter est plus présent pour notre plus grand plaisir ! Bien sûr nous savons qu'il est un tueur très farouche et subtil, calculateur, manipulateur hors norme et cannibale ..... Mais il est aussi très instruit, très intelligent, doué d'une compréhension de la nature humaine. Il a aussi un côté attachant qui fait que les gens le trouvent aimable et agréable.

Hannibal et Clarisse vont avoir des discussions plus qu'intéressantes à suivre, qui seront remplies de secrets, d'échanges parfait, de sous entendus aussi....L'on peut aussi dire qu'un semblant de rapport d'amitié naît entre aux !.Et le FBI apprendra à ses dépens que malgré l'aide apportée, Hannibal va se servir de ce qu'il fournit très astucieusement pour un but précis dans son bien être personnel !

Clarisse quant à elle, est sur sa première enquête sur le terrain. Elle y met tout son savoir, son envie de sauver la dernière jeune femme kidnappée, tout son talent et sa volonté dans ses recherches pour atteindre son but. C'est une femme déterminée.

Jack Crawford tente lui aussi de rester de marbre malgré sa vie personnelle déclinante et sa répugnance pour le comportement d'autrefois d'Hannibal.

La force de Thomas Harris dans ce livre est de faire en sorte que chaque personnage est attachant, ou détestable, mais aucun ne nous laisse de marbre. Il arrive même à nous faire ressentir à certains moments je dirai de la pitié pour Buffalo Bill au travers du récit de sa vie et des ses espoirs. Pourtant il est certain que ce dernier ne le mérite pas !!!!



L'auteur mène ici très habilement ce second opus, avec beaucoup de talent. Tant dans ses personnages, que dans son intrigue, que dans ces décors.

Il est impossible de lâcher le roman. Le lecteur est happé de page en page du début à la fin sans aucun temps mort.



Du début à la fin, on ne peut que se délecter de l'intrigue, du suspense, de la psychologie des personnages. C'est une série phénoménale, et elle reste gravé à jamais dans les grands thrillers avec des héros très marquants !!!
Commenter  J’apprécie          380
Le Silence des agneaux

Le silence des agneaux est le 3ème roman du cycle Lecter, mais également le deuxième de ce même cycle écrit chronologiquement.

On ne présente plus ce chef-d'œuvre dont le succès est due à l'adaptation brillante au cinéma. Beaucoup ont vu le film avant de lire le livre. Dommage car, le roman mérite toute l'attention.

J'avais déjà commencé par le second (et premier chronologique dans l'écriture) : Dragon rouge. L'ayant lu bien longtemps, j'ai perdu trop de souvenir. Pourtant à l'époque, j'avais été charmé par l'écriture de Thomas Harris. Je m'étais dis : « Je poursuivrai avec lui. ». Et puis, les mois, et les années, ont passé, j'ai lu d'autres livres.

J'ai toujours eu envie de repousser ce livre. En fait, je m'étais toujours mis dans la tête qu'un livre qui avait du succès et adapté au cinéma ne valait pas forcément la peine d'être lu. Je sais c'est stupide. Et là, après l'avoir lu, je me rend compte que c'est encore plus stupide.

L'envie de lire ce roman date de l'année dernière lorsque j'ai lu sa suite : Hannibal (quatrième du cycle et troisième dans l'ordre d'écriture). J'avais reçu une belle gifle dans la figure.



Parlons maintenant du livre. Déjà l'auteur pose une intimité entre Clarice Sterling, nouvelle agente du FBI, et Hannibal Lecter, connu pour avoir goûté de nouveaux plats. Ajontons à cela une belle intrigue policière avec un tueur en série, que tout le monde connaît après avoir vu le film. Mais il ne faut pas s'arrêter là. Le livre recèle bien plus qu'une simple chasse à l'homme. Thomas Harris à une plume agréable et le récit se lit trop facilement. Il nous dresse une carte d'identité complète de chaque protagoniste. La psychologie est une part essentielle à cet ouvrage.

J'ai trouvé ce roman vraiment captivant tant sur l'enquête que sur le mental de chacun. Plus je lisais, et plus des images mentales se greffaient à mon cerveau. On ne m'ôtera pas de l'idée que Maxime Chattam s'est inspiré de ce livre pour sa trilogie du mal ou bien encore que la série TV Esprit criminel en n'ait pas utilisé quelques ficelles.

C'est un thriller halletant qui ne laisse aucun temps mort.

Il est dommageable, pour ma part, de ne pas les avoir lu dans l'ordre. Je suis certainement passé à côté de plein de choses avec Hannibal. D'ailleurs, on notera une différence étonnante entre ces deux romans. L'un est psychologie, l'autre est d'avantage sanguinolent. Il me reste plus qu'à trouver Hanibal lecter, les origines du mal pour conclure ce cycle.

En me penchant sur la bibliographie de Thomas Harris, j'ai constaté que l'homme écrivait (trop) peu, juste le cycle Lecter et un autre roman.
Commenter  J’apprécie          365
Le Silence des agneaux

Rien à dire, c'est de l'excellence avec un grand E. Une ambiance noire à souhait et des personnages au charisme impressionnant. Les échanges entre Hannibal et Clarice et la psychologie du tueur sont indéniablement les points forts de ce roman. Un Monument du genre qu'il faut absolument avoir lu. Hâte du prochain qui au vu du titre sera focalisé exclusivement sur Lecter. Lu en VO.
Commenter  J’apprécie          331
Le Silence des agneaux

Comment donner un avis sur un tel livre, surtout que je connais bien le film pour l'avoir vu tes tas de fois, comme beaucoup d'entre vous...



Clarice Starling, jeune étudiante de l'école du FBI à Cantico dans le département des sciences du comportement, dans l'équipe de Jake Crowford. Élève surdouée puisqu'elle a deux diplômes : un en psychologie et un de criminologie.



Jake Crowford a établi un questionnaire pour cibler la plupart des tueurs en série, ils sont tous plus ou moins répondu aux questions, sauf quelques condamnés à morts. Ce qui inquiète Jake c'est tout particulièrement que le psychiatre Dr Hannibal Lecter n'a pas répondu aux questions. Ce sera la nouvelle mission de Clarice... rencontrer Hannibal Lecter le cannibale.



Alors de sa première visite du Dr Lecter, Clarice arrive à communiquer avec lui alors que personne n'arrive à lui faire prononcer un mot. Il communique et il va lui donner des indices sur un ensemble de meurtres. Mais elle s’aperçoit vite que le but de Lecter est d’échanger des renseignements sur Buffalo Bill, le tailleur de peaux humaines, contre dans un premier temps son changement de prison puis sur la vie privée de Clarice. Clarice va aller jusqu'au bout de ses intuitions et avec l'aide du Dr Lecter, elle va réussir à découvrir le vrai nom du tueur en série et surtout à sauver la fille du sénateur.



J'ai beaucoup aimé les descriptions des appareils de transmission d'empreintes (nos scanner), en effet en 1990 se genre de matériel était très peut répandu et je ne m'en étais pas rendu compte en regardant le film. L'auteur, Thomas Harris, en rajoutent ces détails donne beaucoup plus de crédibilité à l'enquête, surtout en lisant ce livre en 2013 !!! Alors que nous sommes entourés de technologie...



Par contre, tout l'aspect psychologique que dégage le Dr Hannibal Lecter dans le film, n'est pas aussi présent dans le livre, j'ai moins ressenti l'emprise qu'il pouvait avoir sur tout ce qu'il l'entoure, alors que le film fait bien ressortir ça...



Nous avons ici, une forte personnalité dans le personnage de Clarice Starling, elle consacre une partie de son temps à cette enquête alors qu'elle est encore qu'élève et que les examens sont en train de se dérouler. Elle risque d'en être exclue. Elle subit aussi une très fort pression de la part de Jake Crowford, mais elle ne craque pas, elle continue et elle va jusqu'au bout et c'est tout à son honneur !!!



Un triller qui n'a pas pris une seule ride. Peut-être qu'il faut revoir le film une fois la fin de cette lecture, c'est peut-être ce que je vais faire...

Un très bon triller !!! A lire sans modération !!!
Lien : http://tousleslivres.canalbl..
Commenter  J’apprécie          330
Le Silence des agneaux

Un thriller sans prétention mais qui vous plonge dans une atmosphère agréable, en compagnie d'une héroïne dont, les premiers pas dans la cour des grands vont être un véritable casse-tête. Pendant une journée, j'ai été éblouie, émerveillé par la compagnie de Clarice Starling, une étudiante, sans expérience et sans médaille qui va se mettre à la poursuite de Buffalo Bill, un tueur psychopathe qui n’arrête pas de donner du fil à retordre, à travers ses pratiques malicieusement méditées, aux plus expérimentés de la criminologie...véritable contraste...et c'est ce qui fait l'originalité de ce livre, j'imagine à l'époque de sa publication...
Commenter  J’apprécie          320




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Thomas Harris Voir plus

Quiz Voir plus

Le silence des agneaux

Raspail était la victime n°....de Lecter.

9
10
11
12

20 questions
158 lecteurs ont répondu
Thème : Le Silence des agneaux de Thomas HarrisCréer un quiz sur cet auteur

{* *}