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Citations de Thomas Mullen (108)


Les flics blancs peuvent arrêter n'importe quel Noir innocent, si sa tête ne leur revient pas, molester les témoins, et présenter des preuves truquées devant un jury constitué de Blancs.
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La décision de supprimer la ségrégation dans les établissements scolaires avait initialement abasourdi les Blancs, ...Maintenant, le Sud blanc se mobilisait avec fébrilité. Les nouveaux Conseils de citoyens blancs organisaient des rassemblements, rédigeaient des lettres et mettaient un point d'honneur à châtier financièrement les Noirs qui disaient ou faisaient quelque chose pour favoriser l'accès aux droits civiques. ( p 171 )
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Je ne me souviens pas que le Débarquement ait été une partie de plaisir...réplique Rake. C'est peut- être l'impression que vous avez eue ici, en regardant les actualités entre deux westerns avec John Wayne.
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Si on les contredit, ils vont nous frapper. Si on avoue un délit qu'on a pas commis, on va direct en tôle. Si on se tait, ils vont se foutre en rogne.
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N'aimant pas s'entendre systématiquement rappeler le peu de pouvoir dont ils étaient investis, les flics noirs évitaient de demander de l'aide à leurs collègues blancs.
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Si on ne peut pas débarrasser le monde des serpents venimeux, Boggs, on peut faire en sorte de rendre leur milieu naturel inhospitalier. ( McInnis)
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Boggs sait que sa démarche ne le mènera nulle part. Il n’y aura pas de poursuite immédiate, pas de barrages routiers et, par conséquent, aucune arrestation. Les trafiquants d’alcool seront sous peu de retour dans leurs montagnes.
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La beauté qui peut émaner de la tristesse est incroyable.
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Je consultais régulièrement mon GeneScan tout en lisant un journal abandonné sur la table. La quantité d’informations contenue dans ces feuillets archaïques, fabriqués avec de la pâte, ne cessait de m’étonner ; ça, ainsi que la nature brute de l’ensemble, la multitude des points de vue et des opinions. Mais une fois passé l’étrangeté initiale, c’est la haine systématique qui m’a le plus frappé. La mesquinerie, le côté prévisible. Les Russes détestent les Tchétchènes, les sunnites détestent les chiites. Les Blancs détestent les Noirs, qui détestent les Latinos. Les Anglais détestent les Irlandais, les Hutus détestent les Tutsis, les Bosniaques, les Serbes, et j’ai perdu le compte de ceux qui détestent les musulmans ou les juifs. Les Japonais détestent les Chinois, qui détestent les Taïwanais et les Tibétains. Les Salvadoriens détestent les Nicaraguayens. Les Saoudiens détestent les Yéménites. Le Pachtoun déteste le Urdu. Et je n’en suis qu’à la page neuf.
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Après tout, sait-on vraiment ce qu’on fait, et pourquoi, quand on se retrouve au cœur de l’action ? Ce n’est que plus tard, quand on regarde en arrière, qu’on commence à classer les Événements, à les étiqueter. Intention, désir, inclination. Hasard, aléas, décision. Cause et effet, fins et moyens. S’il y a bien une chose que ce boulot m’a appris, c’est que lorsque les gens se retrouvent dans le feu de l’action, ils agissent en conséquence, pour seulement ensuite se trouver des justifications. Ils se dédouanent, prétendent qu’ils n’avaient pas le choix. Ils lèvent les mains au ciel, ou partent simplement du principe que ces Événements devaient avoir lieu. Ils appellent ça le destin, ou Dieu, ou Allah – autant de termes répréhensibles aujourd’hui.
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Quelle ville ! Sa structure parfaitement géométrique, ses larges avenues, ses trottoirs impeccables, tous ces monuments qui baignent dans une lueur céleste…
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Il y a tellement d’informations ici qu’ils passent le plus clair de leurs vies à s’y perdre.
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Il est l’heure passée de dix minutes, et mon sujet se met en route. Il a un rendez-vous important – un rendez-vous avec l’Histoire, en fait, même s’il l’ignore encore. Il doit rencontrer sa source, un individu mystérieux qui l’a mis sur la piste d’une affaire en or, mais dangereuse. Un graal mythique, dont il commençait à douter de l’existence. Sa source lui a promis le graal, ce soir. À condition qu’ils se rencontrent en personne.
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Trois énormes SUV noirs progressent dans les rues, tels des buffles musculeux qui arpenteraient leur territoire. Les lumières de la ville glissent sur leurs vitres teintées – les jaunes des gratte-ciel, les blanches de la rue, et les rouges dont ils n’ont que faire, vu la manière dont ils traversent les carrefours à coups de klaxon. Les gens sur les trottoirs leur adressent à peine un coup d’œil.

Je traverse la rue vide dans leur sillage. La plupart des lumières de l’immeuble des Imprimeries Nationales sont encore allumées – des correspondants du monde entier s’y activent pour tenir leurs délais. Les rédactions attendent à Tokyo, les masses sont avides d’infos à Bombay, le public a le droit de savoir à Londres. Le volume d’informations qui sort de cet immeuble me sidère – le poids que ça représente, tout ce gâchis. Comme si les gens en avaient besoin.
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Le paysan, loin de le remercier, arborait une expression résignée. Comme s’il lui était plus facile d’accepter sans broncher la dernière plaie envoyée par le Seigneur que d’exiger des explications à la mort de son enfant.
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Un lieu d’échanges où les responsables des différentes congrégations mettaient de côté leurs désaccords afin de mieux planifier la marche lente et obstinée de la communauté vers la conquête de ses droits civiques et l’abolition des inégalités.
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Mais il avait trouvé presque impossible de la chasser complètement de son esprit, de ne pas se demander ce qu'elle faisait, si elle pensait à lui.
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En s'engageant dans la police, il croyait aider son peuple, combattre l'injustice sociale. Autant faire rouler le rocher de Sisyphe.
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Le lieutenant n'était pas sans savoir qu'il était le seul Blanc présent, même s'il s'était accoutumé à ce genre de situation. Il ne s'était pas porté volontaire, pour devenir l'unique lieutenant placé à la tête des policiers noirs, mais une fois qu'on lui avait fait comprendre qu'il ne lui appartenait pas de refuser cette mission, il s'était résigné à faire de son mieux
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Il passait donc ses heures de service à se dédoubler. Une moitié de lui se raccrochait à sa boussole morale, la petite aiguille tremblotante qui l'empêchait de cogner un inconnu sans raison. L'autre moitié tentait de retenir les conseils surprenants et souvent paradoxaux de ses collègues sur la façon de survivre à Darktown.
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