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Critiques de Thomas Raucat (11)
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L'honorable partie de campagne (BD)

Cette bande dessinée est une adaptation d'un roman de Thomas Raucat, paru dans les années 20 (du siècle dernier).



L'histoire décrit un court séjour sur une île japonaise d'un diplomate Suisse en poste au pays du soleil levant au cours duquel il invite une jeune japonaise rencontrée lors de l'exposition universelle de Tokyo.



C'est surtout l'occasion de marquer les différences de cultures et de compréhension des us et coutumes entre les deux civilisations. C'est aussi une belle plongée dans la société japonaise de l'entre deux guerres.



Le graphisme est présenté dans des teintes froides (le bleu et le blanc) tout juste réhausséés de quelques touches de rouge avec des flash back dans les teintes brun. Il est plutôt de qualité moyenne.
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L'honorable partie de campagne (BD)

Malheureusement, j'ai abandonné la lecture de ce roman graphique en cours de route. Il m'est littéralement tombé des mains.



Graphiquement, c'est très beau, mais je n'ai pas réussi à rentrer dans le récit. Je suis consciente qu'il est à prendre avec du recul car il date, mais je n'ai pas du tout aimé la narration proposée.

Tant pis, je suis sûre que cette BD plaira à beaucoup d'autres.
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L'honorable partie de campagne (BD)

Tokyo, 18 juin 1922Au milieu de la foule venue assister à l'exposition universelle de la paix au Parc de Ueno, un européen aperçoit une jeune fille. Irrésistiblement attiré, il ose l'aborder et l'invite à l'accompagner deux jours après pour une visite de l'île Enoshima.

Cet européen s'appelle Thomas Raucat. Il a passé deux ans au Japon, en mission militaire au titre de spécialiste de la photo aérienne d'observation. C'est son roman écrit sur le chemin du retour et paru en 1924 que JD Morvan adapte en roman graphique. Il y porte un regard attentif et décalé sur la société japonaise de l'époque, la condition des femmes, les rapports codifiés, les règles de la bienséance....

Roberto Melis illustre joliment ce récit. Son pinceau crée de magnifiques ambiances dans un style proche des estampes japonaises et un choix de couleurs restreint. Le bleu rappelle le bleu de Prusse utilisé notamment par Hokusai dans les fameuses "36 vues du Mont Fuji", le rouge s'invitant par petites touches.

Il faut bien sûr se replacer dans le contexte de l'époque pour appréhender ce récit qui porte le regard un tantinet caricatural d'un européen en voyage. Mais la beauté du dessin de Roberto Melis permet de savourer cet album qui ne laissera personne indifférent.
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L'honorable partie de campagne (BD)

Cette BD est une adaptation du roman éponyme de Thomas Raucat.

L'action se situe dans les années 1920 sous l'ère Taisho. Le Japon, en plein essor économique et en pleine libéralisation vit ses années folles. Un vent de liberté souffle sur la société jusqu'alors figée. Cette ouverture du pays permet à des missions européennes de débarquer au Japon, telle celle qui amène notre jeune héros, envoyé extraordinaire de la Commission morale et sociale du bureau de la Société des Nations pour mener une enquête sur la conditions des femmes.

1922, Tokyo, lors de l'Exposition Universelle, un jeune français en mission au Japon, voit son coeur chavirer pour une ravissante japonaise, qui, comme lui, attend son tour pour monter à bord de l'attraction du moment : l'hydroplane. Très séducteur et toujours à l'affût d'aventures féminines, il est proche de l'aborder et de lui proposer un rendez-vous galant, quand un fâcheux, industriel dans le savon, perturbe ses plans. Ce Sâto Daisuke se précipite sur le jeune occidental ,voyant là l'occasion idéale de créer un partenariat et pourquoi pas un éventuel accord industriel. Il va payer le billet de l'européen pour l'hydroplane et lorsque le jeune homme propose à Fumiko, la jeune japonaise qui fait battre son coeur , une promenade sur l'Ile d'Enoshima, l'industriel s'impose avec quelques amis !

Cette BD relate donc ce rendez-vous galant fortement perturbé par des évènements incontrôlables. Cette rencontre sera racontée dans les moindres détails, ce qui nous permettra de nous plonger dans la société japonaise des années 1920 fortement régie par les traditions et véritable carcan pour les femmes qui n'ont pas le droit d'étudier, de plus, mariées par leurs parents, elles sont les esclaves de leur belle famille, de leur époux et de leurs enfants. Tout cela sous le vernis de la politesse, de la délicatesse et du respect.

Au comportement quelque peu rustre du jeune français s'opposent les finesses distinguées des japonaises, les politesses et les approches prévenantes où le mot « honorable » apparait dans pratiquement chaque bulle.

Les points de vue alternent entre celui du jeune européen, de Fumiko, des personnages secondaires tel celui de l'industriel Sâto Daisuke ou de la propriétaire de l'hôtel quelque peu horrifiée, qui recadre le jeune homme, peu au fait des us et coutumes japonais. Nous assistons à la rencontre de deux mondes qui se découvrent et qui ont du mal à se comprendre, ce qui donne lieu à de nombreux quiproquos réciproques.

Le dessin de Roberto Melis, toute en élégance, est entièrement réalisé au lavis bichromique de gris bleuté et de rouge vif. L' alternance de planches au découpage varié, avec de très belles pleines-pages en forme d'hommage aux estampes japonaises nous offre de magnifiques panoramas de ce pays.

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L'honorable partie de campagne (BD)

"L'honorable partie de campagne" qui nous transporte dans le Japon des années 20, est l'adaptation en bande dessinée du roman de Thomas Raucat paru en 1924.



L'histoire nous raconte qu'à Tokyo, durant l'Exposition universelle de la paix, un Suisse en mission diplomatique invite une jeune et charmante Japonaises à le suivre pour une promenade sur l'île d'Enoshima. Simultanément, il fait la rencontre d'un Japonais qui voit en lui l'opportunité de s'illustrer devant ses amis et ne le quitte plus. Les plans romantiques de l'Européen se heurtent alors aux multiples dédales de la vie nippone. Avec les conventions sociales strictes qu'il ne maîtrise pas, les situations cocasses vont s'enchaîner, transformant son voyage vers Enoshima en une aventure rocambolesque.



Cette histoire aborde les traditions, la rigueur des règles de bienséance, les croyances, la condition des femmes et leurs conséquences. Elle explore également les émotions complexes des différents individus, offrant ainsi une réflexion profonde sur la mentalité japonaise et sur les chocs culturels.



Chaque case tout de bleu, blanc et de touches de rouge est d'une grande beauté. C'est un voyage rempli des charmes du Japon qui nous emporte vers des paysages sublimes, la douceur du vent, le bonheur d'un sourire, la tristesse d'une larme, retranscrits avec poésie et délicatesse. La lecture s'apprécie lentement pour savourer chaque pensée, réflexion et moment.



Une lecture enrichissante à replacer dans le contexte d'un Japon en 1920 qui nous invite à réfléchir sur la collision culturelle et notre place dans le monde.


Lien : https://www.instagram.com/bd..
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L'honorable partie de campagne (BD)

Un album aux dessins très beaux (certaines planches sont vraiment magnifiques et c'est très détaillé) et qui nous fait voyager au cœur du Japon des années 20.



Nous suivons M. Raucat, un européen venu au Japon pour une mission diplomatique. Nous le suivons donc dans sa découverte du pays, de leur culture, de leur us et coutume et de leurs croyances. Il se rend compte que c'est très différent de ce qu'il connaît et que le choc culturel est bien présent, ce qui va lui compliquer la tâche, notamment en ce qui concerne la séduction.



C'est un récit intéressant qui nous fait découvrir le Japon de 1922. Son Histoire, sa culture… ou encore la condition des femmes dans une société patriarcale et le point de vu des japonais sur les occidentaux; j'ai également apprécié le côté très décalé que nous propose l'auteur. La caricature de la bienséance de la société japonaise amène de l'humour au récit car c'est parfois très exagéré.



Et pour en revenir aux dessins, j'ai également beaucoup aimé les couleurs bleutés avec une touche de rouge (et parfois du gris et même du jaune).



Je n'ai jamais lu le roman de Thomas Raucat mais pourquoi pas le découvrir un jour. C’était donc une bonne découverte sans être un coup de cœur.

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L'honorable partie de campagne (BD)

Voici un ouvrage qu’il faut prendre avec du recul, comme différents titres de “Tintin” par exemple (plutôt que de les censurer, les supprimer,... non mais quel gâchis !). Prendre en considération, comme dit dans la postface, l’époque où “L’honorable partie de Campagne” a été écrite et ainsi apprécier cet album à sa juste valeur : une vision stéréotypée et bilatérale de deux cultures qui se rencontrent et s’apprivoisent en un lieu et un moment donné. En l’occurence, au Japon, en 1922.

Pas étonnant que même à l’époque, Thomas Raucat aie fait des émules. Car, même à l’époque, il y avait déjà des esprits étroits pour ne pas comprendre l’humour qui se dégage du récit. Notre héros venu de Suisse se fait fort de charmer la gent féminine nippone, jouant la carte du dandy occidental pour mettre plus d’une donzelle dans ses draps. C’est donc en le suivant dans sa tentative de conquérir une belle rencontrée par hasard, que Thomas Raucat et la demoiselle convoitée, se retrouvent dans des situations à la fois délicates et caricaturales du Japon d’alors...

Jean-David Morvan peut donc se venter d’avoir réussi le défit de faire découvrir l’œuvre de l’écrivain du siècle passé en faisant fi des bien-pensants qui pourraient passer par là. “Ô scandale que ces moqueries là !” alors qu’au troisième degré tout passe comme du saké pas trop corsé. De même que Roberto Melis s’illustre (et c’est le cas de le dire) dans un graphisme à l’encre bleue tâchée de rouge, faisant de l’album un hommage aux estampes asiatiques auxquelles il ne manqueraient que des kanji dans les phylactères (sauf que nous, petits lecteurs francophones, n’y aurions alors rien compris : ce qui aurait été fort dommage !) tout en maintenant un dessin franco-belge dans la physionomie des personnages.

Alors on suit ces aventures entremêlées, déroutantes et parfois improbables... Incongrues surtout, mais tellement plaisantes, sur les codes de conduites nippons face aux occidentaux, la pudeur ou son parfait opposé (par forcément chez qui vous croyez...), ... et cet humour d’un autre âge mais qu’il fait bon lire. Voire même qui donne envie de lire le roman d’origine. Allez hop, encore un à ajouter à ma liste de lecture !! À qui le tour ?!
Lien : https://sambabd.net/2024/02/..
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L'honorable partie de campagne

TOMARO KA? Mot à mot: ET SI ON S'ARRÊTAIT ICI? Plus prosaïquement: ON DESCEND À L'HÔTEL?... Phonétiser ce qui pourrait être le titre de son ouvrage et en faire son pseudonyme d'auteur, il fallait bien un polytechnicien pour inventer ça !

Un ouvrage sans prétention, publié en 1924, avec quelque succès. L'auteur, Roger Poidatz de son vrai nom, raconte, dans un style parodique, volontairement ampoulé, l'escapade galante d'un européen au pays du soleil levant, déclinée en huit chapitres laissant s'exprimer autant de narrateurs différents impliqués dans l'aventure...

Débridée, loufoque par moments, l'histoire permet néanmoins de découvrir (j'allais dire déshabiller, mon dieu, mon dieu...) l'Honorable société japonaise, ses rites, ses sensibilités, ses hypocrisies.

Un bon moment de divertissement, original et instructif, nonobstant quelques longueurs volontiers pardonnées à l'auteur, dans un exercice inhabituel pour lui (il a fait carrière dans l'aéronautique et les assurances; sa carrière d'écrivain se limita à deux livres, le second, intitulé “Loin des blondes”, en mémoire d'autres tribulations en Extrême-Orient).
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L'honorable partie de campagne (BD)

Adaptation du roman éponyme de l’écrivain et commandant Thomas Raucat, L’Honorable partie de campagne est une bande dessinée déroutante. En effet, alors que l’on pourrait s’attendre à suivre classiquement le projet galant réservé par ce diplomate européen à cette jeune et jolie japonaise au cours de leur séjour sur l’île d’Enoshima, cette intrigue se révèle n’être finalement que le fil rouge d’un portrait plus vaste de la société japonaise de l’entre-deux-guerres. Thomas Raucat avait ainsi tiré de ses deux années de stationnement sur l’archipel nippon en qualité de formateur dans la photographie aérienne, un récit sur le choc des cultures. Un angle que conserve ici le scénariste Jean-David Morvan, déroulant au fil du voyage entrepris par les deux personnages principaux une série de vignettes dévoilant les mœurs et les codes de cette société, tantôt sur le mode humoristique (le passage avec le chef de gare, le rituel entourant l’arrivé du diplomate dans le onsen), tantôt avec gravité (le sort réservé aux femmes). Une fois admis cette perspective narrative, on se laisse porter par la richesses de cette histoire et de ses images.



Les illustrations de Roberto Melis sont d’ailleurs de toute beauté. S’inspirant du lavis, technique consistant à utiliser une seule couleur ensuite diluée afin d’en obtenir différente intensité (dixit Wikipédia), Melis opte pour une dominante bleue ou jaune (pour les flashbacks) à laquelle il apporte quelques notes de rouge pour souligner certains détails de son dessin. Le résultat sur le plan graphique est charmant, donnant à voir une œuvre délicate, d’une grande poésie, mais également emprunte de tragédie – ce dont ne manque pas son dramatique dénouement.
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L'honorable partie de campagne (BD)

L'honorable partie de campagne de Jean David Morvan et Roberto Melis





1922 Exposition universelle de Tokyo (Tokio dans les années 20), un Européen rencontre deux jeunes femmes et les (surtout une) invite à une partie de campagne sur l'ile de Enoshima. Mais, un homme a entendu la conversation et espère en tirer profit pour sa renommée. Notre homme n'entend pas se faire manipuler et use de stratagème pour revenir à son opération séduction. Réussira-t-il?





 Jean David Morvan et Roberto Melis, l'illustrateur, adapte ici le roman de Thomas Raucat pseudonyme d'un polytechnicien Français venu en mission au Japon dans les années 20. Ce changement de patronyme est inspiré par l'expression "Tamarou Ka" qui signifie invitation à partager une chambre pour le plaisir.



Le ton est donné par ce romancier qui sait manier la caricature. Et la BD n'est pas en reste.



Car en effet sous couvert d'illustrations magnifiques nous retrouvons dans cet album l'humour du roman du début XXe. Il ne faut pas oublier l'époque et le fait qu'il s'agit d'une adaptation, car ce côté moqueur peut indisposer.



Il nous présente un japon truffé de traditions et de politesses exacerbées. En face, notre occidental croit connaître les coutumes mais accumule les gaffes.



Le choix d'un lavis bleu avec des touches d'un rouge franc donne un rendu magnifique. Nous avons à faire à un objet de toute beauté qui rend le propos caustique encore plus original. 



J'ai particulièrement aimé le passage de la gare d'arrivée.





Japon - Geisha - Tradition - Caricature





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L'honorable partie de campagne

Un Européen, en déplacement professionnel au Japon dans les années 1920, fait la découverte de l'univers social et culturel d'un pays aux mœurs complètement différentes. L'Occidental, qui n'a pas les référents culturels, ne comprend pas les codes de la société. Il se méprend, commet des impairs, choque parfois. A travers son regard de candide, le lecteur découvre la société japonaise. Chaque chapitre est raconté à la première personne par un des protagonistes de l'histoire. La structure du roman implique quelques redites. Malgré quelques longueurs, et quelques passages qui m'ont exaspéré (notamment cette attention de tous les instants à l'image renvoyée), ce roman est une belle découverte. On y découvre une société certes très raffinée, mais surtout corsetée par les conventions et les rôles à tenir. La place accordée aux femmes dans le Japon de l'époque choque le lecteur actuel, mais les femmes de l'histoire semblent tenir pour naturel le fait de laisser la préséance à un garçon, quand bien même un s'agit d'un gamin tout juste âgé d'un an. Rien n'est alors trop beau ou trop cher pour lui. Le style est un peu vieilli, mais ne manque pas d'humour. Surprenant, gênant parfois, mais intéressant.

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