De la découverte de l’inéluctabilité de la finitude surgit l’invention de l’art, réponse de l’humain à la certitude du néant.
Non, les copains, je vous assure, aucune insatisfaction ! Aucune nostalgie ! Simplement, ce matin, je suis en besoin d’infini. J’ai envie de voir la mer. Plus que d’entendre un accorde-éons. Vous voyez... je n’ai fait que glisser. (p. 6).
A cette étape de son Voyage des Pleurs et des Rires, n'A-Qu'un-Œil pénètre dans le campement des Accoucheurs de Contes, ce clan chez qui naissent tous les récits du monde. Perchée sur un grès erratique proche du fleuve, une très vieille femme est justement en plein narration.
Ecoute, je te l'assure, Tuburt, certains efafnrs ont survécus, sans se faire ratatiner à la taille de lézards par les thaumaturges, durant la Guerre des Sorts.
- Ben tiens ! Et ils seraient où, tes efafnrs grand format ?
- Leurs ancêtres, quelques survivants, se sont réfugiés dans les fjords de la Côte d'Hiver, tout au nord de Nautal Bevva. De nos jours, il en subsiste peut-être quatre ou cinq colonies. Oh, ils sont prudents, et ne se montrent pas dans les régions habitées, plus au sud. Ils craignent toujours autant les mages de l'Ondouaile, n'empêche qu...
- Elucubrations burlesques, navrantes billevesées ! [...]
(Début de "magma mia !")
Vois-tu, mon ami, le monde se divise en deux. Ceux qui tiennent une hache bien aiguisée. Et ceux qui creusent. Toi, tu creuses.