Tristan Roulot

Si on m'avait dit que je pourrais être intéressé par les aventures/enquêtes d'un ingénieur des ponts et chaussées, j'aurais eu du mal à le croire. Mais lorsqu'à l'occasion d'une Masse Critique BD cet album me fut proposé, je décidais de surmonter mon hésitation et j'acceptais de le chroniquer.

L'intrigue de Tristan Roulot est bien posée et on découvre petit à petit ce personnage assez détestable mais efficace dans son enquête. Les détails techniques sont abordables sans avoir son diplôme de conducteur de travaux pour suivre les explications et on se concentre souvent plus sur les relations entre les personnages que la technique. L'enquête fait parfois un peu rushée mais le format 53 planches limite la place narrative.

Le dessin sobre et réaliste de Luc Brahy avec aux couleurs Hugo Facio rend le tout crédible et ancré dans la réalité.



Sans être un coup de cœur, une bonne surprise malgré tout 😊
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Une œuvre parfois sombre à l’ambiance film noir, parfois légèrement plus colorée avec une tendance bleue et noire bien ancrée mais avec un rythme plus rapide.
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La comparaison avec la saga d'un certain milliardaire en blue jeans chez un éditeur concurrent paraît inévitable, mais la nouvelle orientation de Hedge Fund laisse augurer de pistes intéressantes à venir.
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Malgré ce grief de taille, ce premier épisode intitulé ingénieur conseil reste globalement de bonne qualité, les auteurs laissant pour la suite suffisamment d'interrogations en suspens. La question est de savoir : jusqu'où «Irons»-t-ils avec Jack ?
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Une bande dessinée conçue sur mesure pour s’offrir un bon moment de détente.
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Assurément pas le meilleur opus de la série, mais retrouver les Goblin's et leur humour est toujours un moment réjouissant.

Dans ce neuvième tome, Chef gobelin est au bord du burn-out et emmène tout son village en vacances. Mais loin d'être reposantes, ces vacances vont se révéler un vrai cauchemar.

Une fois de plus, les gobelins vont prendre cher, pour notre plus grand plaisir.

Je ne sais pas ce que les gobelins ont fait à Tristan Roulot et Corentin Martinage, mais les gobelins sont de plus en plus malmenés dans ce second tome. Même l'opération séduction, la grand aventure des gobelins en quête de l'âme sœur se transforme en échec retentissant.

Un petit moment de tendresse dans ce monde de brut, en quelque sorte

L’ensemble fonctionne donc très bien. Reste à savoir si vous allez avoir envie de vous frottez au cynisme du genre humain et à celui des businessmen en particulier…
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Un regard réaliste et ludique sur le capitalisme sauvage et débridé.
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Frank Carvale, parti de rien, est maintenant à la tête d'un empire financier. Il a laissé tomber Kate après s'être servi d'elle en frôlant (euphémisme) le délit d'initié. Frank "oublie" de répondre aux injonctions de la justice française, le passé de Frank le rattrape un peu, mais il s'en fiche. Il a la nez dans le guidon, filles, argent, Ferrari, couvertures de Fortune...



C'est le climax des subprimes... tous ces gens, ces petits propriétaires, qui vont perdre un fric fou mais qui auront la "satisfaction" d'avoir contribué à la relance de la croissance mondiale... Cynisme quand tu nous tiens...



Derrière Carvale, il y a Ergyu, son mentor. Celui qui sait quand retirer ses billes. Et quand le marché plonge, c'est Carvale qui trinque.



Ce tome est exemplaire. Quand il déshabille la mécanique des subprimes (personnes ainsi qualifiées parce que l'on sait qu'elles sont insolvables...), c'est avec la netteté du tracé d'un bistouri, que dis-je ! d'un laser... Ainsi expliquée la mécanique des subprimes affiche en plein jour sa propre déchéance. Il n'est pas possible que les traders, les financiers, les politiques aient cru un instant que cette mécanique pouvait faire autre chose que nous péter à la figure... Sur les questions financières, les auteurs font preuve d'une très belle clarté et d'une pédagogie sans faille.



Et Carvale plonge... pour 100 ans. On pense à Maddoff, qui en a pris pour plus de 150 ans pour cette fameuse Pyramide de Ponzi, bien connue des entrepreneurs ou des financiers qui courent à la banqueroute frauduleuse, consistant à rembourser un créancier avec l'argent apporté par le client suivant, et ainsi de suite... jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de client ou que le marché s'écrase.

MES AMIS, VENGEANCE ET JUSTICE ! A L'ASSAUT !!!



ok mais... vengeance pour qui? vous êtes le seul clan de peaux-vertes à ce faire massacrer 24h/24h et pour la justice ... je vous rappelle que les goblins sont censés faire partis du Chaos !!!

^^

C'est génial, totalement trash et délicieusement truffé de références, Tristan Roulot impose un rythme jubilatoire à cette grande aventure.
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Très marrant mais j'ai moins aimé comparé à d'autres BD .....

En vérité, nous attendons la suite pour deux raisons. La première c’est que l’on a envie de savoir quel prochain coup de génie réalisera Carvale. La seconde c’est parce que l’on se demande comment les jeux d’argents auraient pu nous faire s’enfoncer dans ce marasme financier international. Avec Hedge Fund, à défaut de faire un scandale financier, les auteurs ont fait une belle leçon d’économie.
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Le trait réaliste de Patrick Hénaff sert à merveille le scénario. Les personnages sont bien campés et les décors bien réalisés. Les couleurs jettent leurs lumières sur les protagonistes. Un polar financier, début d'une trilogie, qui accroche...
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Ce premier tome se déroule sans trop de surprise : introduction des protagonistes, leçons sur le b.a.-ba des placements à découvert, présentation de produits dérivés toxiques et premières compromissions. Le scénario, que les lecteurs de Largo Winch devraient apprécier, est bien huilé à défaut d'être vraiment original.
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Les Goblins semblent être une source inépuisable de drôlerie pour le plus grand plaisir de leurs fans.
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Qui n’aime pas les Gobelins ? Qu’il s’agisse des premiers ennemis rencontrés dans un RPG ou encore des créatures maléfiques dans les livres, jeux de plateau ou vidéo, le gobelin fait partie de ces créatures de l’imaginaire classique, tels les Nains, les Elfes et les Orcs. Et dans la bande dessinée de Tristan Roulot et Corentin Martinage, on retrouve tout ce qui fait l’attrait de ces petites créatures vertes.
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