Tristan Roulot

Après les révélations du tome précédent, face au dénouement de cette série, qui, à mes yeux, a fait un sans fautes. Le 4e et dernier tome de la série est tout aussi époustouflant que les précédents, la qualité du récit, du dessin et de la construction nous emporte jusqu'à la dernière page.

Que l'on referme, le cœur serré. Mais il ne pouvait en être autrement.

Une très bonne série de SF !

Le récit, entre réalisme historique et libertés fictionnelles, est fort bien mené mais n’offre que peu d’originalité. Des épisodes de Largo Winch, ou d’I.R.S se sont déjà aventurés dans ces contrées avec plus de brio. Il reste une plongée stimulante dans un contexte de l’histoire du 20è siècle peu connu et un rappel que de nos jours, la Birmanie a de nouveau tourné le dos au reste du monde, que la junte y règne sans partage. Ça n’est pas suffisant pour se faire remarquer dans le flot annuel des publications.
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Sacré gobelins même avec des plans, tout tombe à l'eau.





Ils veulents réussir eux aussi à faire des exploits tel robin des bois ou encore les nains des royaumes, mais non il on la manière pour jamais réussir.





 Ces aventures rigolotes me rappellent les bds qu'on lisait au cdi au collège simples mais efficaces ! 





Les dessins sont vraiment beaux un super moment de détente. 

Tristan Roulot a écrit un scénario qui rattrape la grande histoire, la rattache à celle de la Birmanie actuelle donc à Aung San Suu Kyi le tout dessiné par un Christophe Simon qui a parfaitement su rendre le ton [...]. Un documentaire qui remet les pendules à l’heure 70 ans après.
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De facture classique, avec un dessin solide, très bien mené, l’album se lit très agréablement, tout en étant très formateur quant à la politique et l’histoire internationales.
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Merci aux éditions Soleil, et à Babelio et l'opération masse critique pour l'envoi de cet ouvrage

Le gobelin est, comment dire.... peu futé !

( On pourrait même dire, après la lecture de cet ouvrage, qu'il y a deux choses infinies : les dimensions de l'univers, et la bêtise du gobelin )

Pour bien nous ancrer cette vérité en tête, l'album va nous fournir de nombreux exemples, sur le modèle 1 page = 1 scène, à l'exception de la dernière, plus développée, qui en nécessite plusieurs.

Beaucoup d'humour donc, mais parfois trash, violent, se soldant souvent par la mort du (des) gobelin(s).

On y trouve de la parodie ( seigneur des anneaux ), du décalage, de la récurrence avec le running gag de Gobelin des bois.

Un humour puisant dans les références de la fantasy, du jeu de rôle, dans leurs bestiaires, leur pop culture, mais qui fait aussi un parallèle avec la société actuelle.

Des dessins et colorisation simples mais efficaces.

Un agréable moment passé avec le premier tome de cette série humoristique, bourrée de références fantasy et JdR, et ne manquant pas de réflexions sociétales ( mais on peut passer outre ce dernier point et juste s'éclater).

Goblin’s est une série de BD qui a déjà quelques albums à son actif. J’ai pu découvrir le tome 1 : « Bêtes et méchants » dans le cadre d’une masse critique Babelio. C’est une BD sans prétention avec laquelle j’ai passé un bon moment.



La couverture résume bien ce qu’on va pouvoir trouver dans les planches. C’est-à-dire des gags, un peu gores, qui finissent généralement par la mort du gobelin. L’ensemble est astucieux et possède un caractère caustique et sarcastique. Ce premier tome est construit sur le schéma « une scène = une page » avec une exception pour la dernière qui est un peu plus longue.



Beaucoup d’humour donc mais aussi et surtout un carnage sans fin de gobelin. Ce n’est pas une BD à mettre dans les mains les plus jeunes… En effet, même si les gobelins se font tuer dans la bonne humeur, l’ensemble reste assez violent et certains gags sont relativement osés.



Plusieurs styles d’humour se côtoient, on a de la récurrence, de la parodie, du décalage … Mais c’est un ensemble qui se veut aussi dénonciateur. On ne sait jamais vraiment si ces gobelins permettent de dénoncer certains comportements de l’Homme vis-à-vis d’autres espèces … Ou si au contraire leur bêtise peut être assimilée à la nôtre. J’ai donc pas mal aimé cette ambivalence selon les scènes où les gobelins changent de rôle. Il y a également beaucoup de références à la société actuelle, ce qui crée souvent un décalage avec les scènes plutôt chevaleresques.



Cette série c’est aussi une farandole de références à toutes sortes de contenus tirés de la fantasy. On a bien sûr le bestiaire classique : troll, licorne, dragon, nain … qui incarne une histoire foisonnante de personnages. D’autres références sont aussi plus précises dans la pop culture comme : Le seigneur des anneaux, Robin des bois … et bien d’autres.



Le dessin est dynamique et charge les planches de détails en tous genres. Les couleurs sont assez simples et vont plutôt s’orienter vers les tons jaunes et verts. L’ensemble se prête bien au style du cartoon.



J’ai donc passé un agréable moment de lecture avec cette BD. Elle n’est certes pas unique en son genre mais a le mérite de nous autoparodier par certains aspects. C’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles elle est drôle. Elle permet donc de réfléchir un minimum à notre société.

La saison des spores n’a rien à voir avec la saison des sports… Vous pourrez savourer ce dernier tome dans votre canapé, sans problème.



Dès le premier album, j’avais adoré cet univers post-apocalypse, plein de mystères et au scénario complexe, profond, travaillé. Au moins, on avait de la matière !



J’avais peur que le dernier album ne soit pas à la hauteur des autres et que les auteurs ne se prennent les pieds dans le tapis, qu’ils aillent trop vite ou ne concluent trop rapidement.



J’ai eu peur pour rien, parce qu’ils ont réussi à clôturer de manière magistrale. L’équilibre est parfait et tous les personnages avaient leur place. Ils étaient profonds, travaillés, sans qu’il y ait besoin d’en faire trop ou plus.



Les dessins sont toujours bien faits et les décors de ce monde après l’apocalypse sont bien fournis. On n’a aucun doute que l’apocalypse a eu lieu et que les humains ont bien du mal à survivre et que tous en ont pris plein la tronche.



Évidemment, moins de révélations dans ce dernier tome (c’est normal), mais il n’empêche que l’on en apprend encore un peu et qu’il ne manque pas d’action, de suspense et d’adrénaline. Une série sauvage, violente, mystérieuse, où les secrets vous seront révélés au fur et à mesure.



Bref, une série de bédés (4 tomes) que je recommande ! Maintenant, il faut aimer la SF, l’anticipation, le post-apocalypse…



Ce n’est pas vraiment ma came, et pourtant, j’ai kiffé grave ma race cette série (oui, je parle djeun’s).


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La conclusion de cette série très ambitieuse et ultra-rythmée est arrivée ! Je vous avoue que j’ai tenté de retarder ma lecture en prétextant que, comme cela, je ne quitterai pas rapidement cet univers, parfois, je suis dans le déni total… !



Dès les premières planches, je me demandais comment allaient faire Dimitri Armand et Tirstan Roulot pour conclure cette série en maintenant la folle cadence et également la narration sans faute qui étaient présentes dans les tomes précédents.



Encore une fois, c’est une très belle lecture. Les personnages sont tous uniques et s’imbriquent parfaitement dans l’histoire, ils ont tous une place importantes dans le déroulé de l’histoire et une identité propre. Ce qu’on ne peut qu’aimer dans cette série, c’est cette histoire sur fond d’apocalypse fantastique que l’on n’avait encore jamais vu et qui marquera les esprits. C’est surprenant, excellent avec un soupçon d’angoisse et ça marche du tonnerre !



Que dire du talent de Dimitri Armand ? On voit et on sent qu’il prend confiance en lui et qu’il entre doucement mais sereinement dans la catégories des très bons et qu’il va falloir le suivre de près… Bref, côté illustration, on en prend plein les mirettes et on en redemande !



Qualité des dessins, de l’intrigue, cette série survitaminée et vraiment unique doit absolument être lue et trôner dans vos bibliothèques ! Ils ont frappé fort, très fort et c’est pleinement réussi !
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J’ai découvert avec plaisir cette séries des Chroniques Diplomatiques. Le défi relevé est grand puisqu’il s’agit de mettre en BD les grandes crises géopolitiques qui ont secoué le 20ième siècle durant la Guerre Froide. Pour ce faire, les auteurs nous proposent de suivre les aventures de Jean d’Arven, plus jeune ambassadeur de France, et de son complice et ami Jacques.



Pour ce premier rendez-vous, nous voici en Iran en 1953 où les Etats-Unis et le Royaume-Uni vont lancer l’opération AJAX. Celle-ci vise à chasser du pouvoir le premier ministre Mohammad Mossadegh accusé d’être à la solde des soviétiques. En fait, les puissances anglo-saxonnes lui reprochent surtout d’avoir nationalisé les gisements pétroliers et expropriée la puissante AIOC de son monopole.



Cet épisode marque l’échec d’une première tentative d’un pays du Tiers-Monde de recouvrer sa souveraineté sur ses richesses naturelles puisqu’aux termes d’un violent bras de fer, Mossadegh sera chassé du pouvoir et emprisonné. La manne pétrolière sera alors distribuée aux américains, anglais, hollandais et français. La CIA et le MI6 signent ici une opération de déstabilisation d’un gouvernement démocratiquement élu pour le seul profit de leurs industries. Business is business !



Cette BD est une bonne première approche de ces faits historiques. Les auteurs ne se prétendent pas historiens mais le petit dossier à la fin de l’ouvrage est assez intéressant et peu donner envie d’aller chercher plus loin.



Sur la forme, le dessin est plutôt agréable et le récit est dynamique même si, pour certains, il y aura sans doute beaucoup de texte. Jean d’Arven apparaît comme un généreux et naïf diplomate. Son compagnon et garde du corps, semble avoir les pieds un peu plus ancrés dans la réalité humaine.



En conclusion, j’ai passé un très agréable moment de lecture et vous conseille cette série originale.

Bonne conclusion pour une bonne série, "La saison des spores" a tous les atouts pour contenter les lecteurs, qui auraient dès lors bien tort de bouder leur plaisir.
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Excellente BD !



Le sujet en est un épisode peu connu de l'histoire de l'Iran, vu au travers le jeune ambassadeur de France dans le pays. Mêlant habilement récit et histoire, le tout servi par un dessin affûté et de qualité, on passe un excellent moment à découvrir les dessous de la diplomatie de l'époque, et le rôle de certaines grandes puissances dans la suite des événements.

Ce sixième de la série BD d’aventures financières Hedge Fund voit Franck Carvale être sollicité par les services américains pour déjouer la politique économique de la Chine qui cherche à concentrer les réserves physiques d’or à Shangai. Comme nombre de transactions portant sur de l’or opérées sur les marchés occidentaux ne sont pas adossées à de l’or physique, la Chine pourrait jouer sur le marché et déclencher une panique mondiale.

Le trader invétéré qu’est Carvale comprend bien la situation – le lecteur bien moins – et il part à Taïwan avec sa femme pour en apprendre plus et essayer de déconsidérer l’or chinois.



Cette troisième histoire est celle qui m’a le plus déstabilisé par des mécanismes économiques compliqués. D’autant que la partie aventure est extrêmement limitée dans ce tome. La lecture de la BD s’adresse donc à des lecteurs ayant quelques connaissances en matière de spéculation sur l’or.

Puisqu'il fallait une fin à cette très belle série...

Autant garder la même qualité et nous laisser orphelins de cette histoire post-apocalyptico fantastique.

Toutes mes critiques précédentes vous donneront les raisons de ma quasi-fascination pour une série qui m'a cueilli dans un registre pourtant, à mes yeux, assez casse-gueule.

Mais tout est maitrisé et passionant: du worldbuilding, des personnages,de la qualité des dessins et des mises en scène, de la richesse des échanges et des péripéties, de l'attachement qui nait ou meurt pour tel ou tel élément, de la cohérence et du fatalisme, de la poésie et de la violence.

Pour Minerva...

Merci pour tout.

De la diplomatie dans les années 50. Rangoon, jeune diplomate Jean d'Arven vient d'être nommé consul intérimaire. Ses prises de position en Iran lui ont couté cher. Le poste en Birmanie, en réalité est plus une punition qu'une promotion. Le jeune diplomate va se retrouver, avec son ami Jacques, au sein de différentes intrigues et va tenter de tirer son épingle du jeu, même si rien n'est facile. Entre les différentes factions politiques et religieuses qui cherchent à prendre le pouvoir, le trafic de jade qui bat son plein, le jeune homme va devoir faire attention à ce qu'il fait.

Une histoire documentée, une intrigue politique multiple passionnante et un peu complexe, des personnages un peu caricaturaux (le jeune diplomate bien sous tous rapports, le barbouze chargé des missions peu orthodoxes...), classique mais bien fait.

Un troisième tome dans la droite ligne des deux précédents, qui confirme (si besoin était) tout le bien que je pense de la saga, où chaque volet apporte son lot de révélations et soulève de nouvelles questions !



Sans être gros lecteur de BD ni expert en aventures post-apocalyptiques, je suis entré dans cette étrange histoire de cavalier solitaire et de monde en ruine sans la moindre difficulté, au point même de connaître une vraie frustration quand j'ai appris que ma médiathèque préférée n'avait pas encore fait l'acquisition du tome 4 et qu'il me faudrait patienter un peu savoir ce qu'il adviendra du Convoyeur.

Avec Minerva, la chasseresse lancée à ses trousses, nous étions pourtant à deux doigts de découvrir le pot aux roses, et voilà que ce fourbe de Tristan Roulot, comme à son habitude, nous laisse cogiter sur de nouveaux mystères !



Certes, la question des œufs distribués par le Convoyeur en échange de ses services est à présent résolue, et le long flash-back sur le passé de Minerva apporte un éclairage nouveau sur le combat que les deux protagonistes se livrent à distance ... mais il reste tant de points à élucider !

Nul doute que l'auteur sait où il va, puisque "tout se tient" dans l'univers qu'il conçoit et étoffe au fil des épisodes, alors faisons lui confiance : un jour nous connaîtrons l'issue du mano-à-mano qui oppose la chasseresse au Convoyeur.



D'ici là je continuerai à errer entre ces carcasses rongées par la rouille, dans ces paysages grandioses et ces campements rendus à la végétation. A mes côtés se tiendra le Renifleur, le troisième personnage de l'aventure, brave créature aux allures de "Jar Jar Binks" (®Star-Wars) candide et froussard qui colle aux basques de Minerva et dont les interventions, en plus de détendre un peu l'atmosphère pesante qui règne en ces lieux maudits, ont le mérite de relayer auprès de la guerrière toutes les questions que le lecteur se pose.

Vivement la suite, donc !

Notre petite troupe d'aventuriers continue son chemin à la recherche de la pierre du temps qui seule semble pouvoir protéger le village et ses habitants.



On en sait beaucoup plus sur la personnalité de la voleuses, mais la trame narrative autour des boucles temporelles est complexe. Il vaut mieux avoir les tomes précédents en mémoire pour suivre celui ci.



On possède également beaucoup plus d'informations sur le vénérable et sa part de personnalité qui a pu nous paraître très sombre dans le tome précédent s'éclaire un peu.



Le dessin et la mise en couleur sont toujours aussi somptueux.

La pierre qui protégeait le village des effets du temps a été brisée! Et un morceau de celle-ci a disparu, dérobé par un inconnu. Au vu de l’urgence, trois enfants partent à sa recherche pendant que les autres gardent un village qui se fait cruellement rattraper par le temps…



Les illustrations de ce troisième tome sont un régal pour les yeux! C’est très beau, détaillé et coloré, ce qui nous aide beaucoup à plonger dans cet univers.



J’ai été captivée par ce monde et cette aventure. La BD est courte, donc idéale pour les jeunes qui mettent un frein sur le volume.



J’ai hâte de découvrir le prochain tome et d’en savoir plus sur les mystères de la forêt et de la pierre philosophale!



Âge: dès 8-9 ans selon le niveau de lecture

Cette série BD mélange contexte financier et aventures et repart avec ce tome 4 pour un deuxième cycle, qui débute alors que Franck Carvale, sorti de prison, dirige désormais un fond d'investissement auquel il veut donner un sens éthique. Plus facile à dire qu'à faire, entre la pression des investisseurs, qui veulent du rendement, et sa bonne volonté qui se heurte à la réalité des politiques locales. Carvale propose ainsi au président de l'Érythrée de financer un projet de développement de terres agricoles, en association avec une ONG. Évidemment le chef de l'État, qui n'est qu'un dictateur cherchant à s'enrichir toujours un peu plus aux dépends de sa population, va manipuler Carvale, tout en poussant les intérêts de ceux qui récupèrent des terres africaines dans leur propre compte : les Chinois.



Paru en 2017, cette BD mettait le doigt sur des évolutions économiques majeures en cours sur le continent africain, tout en les pressentant de façon assez claire. Ce premier épisode (sur deux) est celui qui met en place le contexte. La suite sera plus « musclée »...



Les dessins permettent de se croire à New-York ou à Asmara. Le scénario fait dans la présentation des phénomènes économiques en cours. Le tout se lit avec plaisir si on aime ce genre de BD, proche de Largo Winch par exemple.

De beaux desseins, un texte assez approximatif côté faits historiques, dont un très grossier qui passe pour “franco-narcissique”: le Catholicisme n’a pas été amené en Birmanie par les français en 1856 mais bien par les portugais 300 ans plus tôt (régions de l’Arakan, Monywa, Bago , Thanlyin-Syriam etc.) les baingyi (Luso-descendants) de ses régions en témoignent encore aujourd’hui; les royaumes de l’Arakan n’ont pas tous été musulmans ; Aung San n’est pas le grand-père d'ASSK mais bien le père ! … ceci dit ce n’est pas la première fois que je lis des auteurs, documentaristes, bdistes etc. français.e.s altérer, sciemment ou par négligence, des faits historiques, pas que sur la Birmanie, comme si les ouvrages en français n’étaient lus que par des français !!