Le Convoyeur - Tome 4 - La saison des spores

La saison des spores n'a rien à voir avec la saison des sports… Vous pourrez savourer ce dernier tome dans votre canapé, sans problème.

Dès le premier album, j'avais adoré cet univers post-apocalypse, plein de mystères et au scénario complexe, profond, travaillé. Au moins, on avait de la matière !

J'avais peur que le dernier album ne soit pas à la hauteur des autres et que les auteurs ne se prennent les pieds dans le tapis, qu'ils aillent trop vite ou ne concluent trop rapidement.

J'ai eu peur pour rien, parce qu'ils ont réussi à clôturer de manière magistrale. L'équilibre est parfait et tous les personnages avaient leur place. Ils étaient profonds, travaillés, sans qu'il y ait besoin d'en faire trop ou plus.

Les dessins sont toujours bien faits et les décors de ce monde après l'apocalypse sont bien fournis. On n'a aucun doute que l'apocalypse a eu lieu et que les humains ont bien du mal à survivre et que tous en ont pris plein la tronche.

Évidemment, moins de révélations dans ce dernier tome (c'est normal), mais il n'empêche que l'on en apprend encore un peu et qu'il ne manque pas d'action, de suspense et d'adrénaline. Une série sauvage, violente, mystérieuse, où les secrets vous seront révélés au fur et à mesure.

Bref, une série de bédés (4 tomes) que je recommande ! Maintenant, il faut aimer la SF, l'anticipation, le post-apocalypse…

Ce n'est pas vraiment ma came, et pourtant, j'ai kiffé grave ma race cette série (oui, je parle djeun's).

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Critique de la série :

Partant du postulat que le fer est présent dans de nombreux aspects essentiels de nos vies et de nos société, les auteurs ont l'idée géniale de lui faire perdre toutes ses propriétés pour donner naissance à ce monde post-apocalyptique où la civilisation s'est effondrée.
Avec talent, ils ne s'arrêtent pas à ce simple fait et développent les conséquences de ce postulat liminaire afin de bâtir un univers complexe. Grâce à de nombreux détails qui ne sont pas forcément nécessaires à l'intrigue - mais qui lui permettent de progresser sans deus ex machina, en reposant sur une base solide -, ils viennent enrichir leur création.

Avec cette base solide, l'inconnu entourant le protagoniste (partagé avec nous par les autres personnages) interroge et rend l'intrigue tout de suite captivante. Bien dosées, Les réponses apportées au lecteur ne font qu'amener d'autres questions à mesure que des indices lui sont donnés et que les révélations lui sont faites (à la relecture des premiers tomes certains détails et certaines paroles prennent tout leur sens).
Bien que nous soyons déjà plongé dans un univers de science-fiction, les mystères et l'atmosphère angoissante du récit - avec ses corps mutés, déformés, envahis par des parasites annihilant même les esprits -, dans lesquelles nous baignons, en font également une oeuvre fantastique réussie.

Le fond de l'histoire est également profond et pourrait être sujet à différentes exégèses concernant la normalité, l'identité ou encore la volonté de se singulariser mais cela n'est pas l'objet d'une critique.

Petit bémol : L'ouverture finale est certainement superflue

Après avoir récupéré Kivan devenu convoyeur sous la domination de la reine, elle l'a désintoxiqué mais son état est fragile. Tant que la reine sera vivante, il sera à la merci et sous sa contrainte. Minerva décide donc de partir à sa recherche. Elle enferme Kivan avec les doses restantes de sérum et part. Elle doit faire vite car la saison des spores arrive et avec elle l'impossibilité d'agir. Kivan de son coté va chercher à la retrouver
Un tome moins riche en révélations (mais pas en action) que les précédents. Les tonalités restent sombres, il n'y a pas d'espoir de retour en arrière mais juste la possibilité de vivre avec ses difformités qu'elles soient physiques que psychiques.
Clôture d'une série teintée d'une ambiance visqueuse et violente mêlant western et anticipation post apocalyptique. le graphisme est rigoureux et cohérent avec l'ambiance délivrée. Dans le style, c'est bien fait . A lire. Petit bémol, la conclusion que j'ai trouvé un peu en dessous par rapport à l'excellente tenue des 4 tomes.

Puisqu'il fallait une fin à cette très belle série...
Autant garder la même qualité et nous laisser orphelins de cette histoire post-apocalyptico fantastique.
Toutes mes critiques précédentes vous donneront les raisons de ma quasi-fascination pour une série qui m'a cueilli dans un registre pourtant, à mes yeux, assez casse-gueule.
Mais tout est maitrisé et passionant: du worldbuilding, des personnages,de la qualité des dessins et des mises en scène, de la richesse des échanges et des péripéties, de l'attachement qui nait ou meurt pour tel ou tel élément, de la cohérence et du fatalisme, de la poésie et de la violence.
Pour Minerva...
Merci pour tout.

Le convoyeur est un western moderne situé dans un univers post-apocalyptique. Cette série se compose de quatre volumes.

Au début de cette histoire, dans un monde post-apocalyptique où la vie est en mutation. Nous suivons les aventures du personnage principal, le Convoyeur, qui accepte diverses missions de livraison. Après avoir accompli sa mission, le client doit avaler un oeuf en guise de paiement.
Au fil des tomes, nous découvrons l'identité du Convoyeur ainsi que le destin de ceux qui ont fait appel à ses services. Sur cette route périlleuse, nous rencontrons également Minerva et sa famille, avec leur histoire, leurs malheurs et leurs secrets.

Cette série nous raconte un monde fait de sacrifice, de vengeance, de pouvoir, mais aussi d'espoir, d'amour et d'entraide.

C'est une série intense, sauvage et brutale qui nous a procuré un réel plaisir à suivre de la première à la dernière page. Les illustrations nous en mettent pleins les yeux avec de belles scènes d'action, des personnages expressifs, des décors travaillés et de belles ambiances de couleurs sombres et contrastées. le scénario est palpitant, ponctué de mystère et de suspens présent tout au long de l'intrigue.
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