je dirai que nous sommes des sortes de boussoles. Nous ne faisons que guider les gens vers les livres qu'ils recherchent. Mais les seuls qui savent si la direction donnée les a menés vers le trésor ou non ce sont les lecteurs eux-mêmes...
Pour simplifier, je dirais que nous sommes des sortes de boussoles. Nous ne faisons que guider les gens vers les livres qu'ils recherchent. Mais les seuls qui savent si la direction donnée les a menés vers un trésor ou non ce sont les lecteurs eux mêmes.
La bibliothèque idéale c’est une bibliothèque dont les usagers sont les maîtres des lieux. Voilà le travail que se doit d’accomplir tout bibliothécaire.
Comme dans Tom Sawyer, bon nombre d’histoires se terminent alors que leur héros est encore un enfant. N’est-il pas intéressant d’essayer d’imaginer quels genre d’aventures ils vont vivre et quels genres d’adultes ces gamins deviennent par la suite ?
- N'étant pas auteur, je n'ai pas trop la certitude de ce que je dis, mais... il me semble qu'un auteur... choisit ce métier parce qu'il a envie de partager ses œuvres avec les autres, non ?
- Au final, la seule bonne réponse, c'est toi qui la connais.
- C'est celle que tu essaies de me faire dire depuis tout à l'heure.
- Et qui est présente au fond de toi.
- Un même livre peut être ressenti de façon totalement différente selon la traduction. Cela peut parfois aussi permettre de ressentir des choses que l'on n'avait pas réussi à éprouver avec une autre traduction. C'est en tout cas typiquement le genre d'expérience dont on ne peut profiter qu'avec les livres étrangers.
- J'arrive pas trop à comprendre tout ça.
- Pour simplifier, une V.O. et une traduction permettent d'apprécier une même histoire de façon différente. Lire une V.O. n'est pas forcément mieux que le reste. La seule chose qui importe, c'est que tu aies envie... ou non de lire ce livre.