Rien a faire c'est juste un régal de suivre les aventures des personnages qui cotoyent la rose trémière, bibliothèque privée.
Dans ce tome on va se baser sur la lecture des versions originales ou traduites et du sens qu'il faut leur donner. En même temps c'est l'occassion de parler d'un sujet important : l'arrivée d'un petit nouveau et de son acceptation par les autres, d'autant plus quand celui-ci est d'origine étrangère et ne parle pas encore la langue du pays.
Enfin comme d'habitude plein de sujets sont évoquésmais ce que j'aime par dessus tout c'est quand ces thèmes sont liés à des oeuvres et du coup on prend l'explication et du livre et de l'histoire des personnages de ce manga en pleine figure.
Je n'ai absolument riena redire sur ce manga.. il reste un vrai coup de coeur
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Troisième volet des "aventures" des habitués de "La rose trémière ", bibliothèque de livres pour enfants où travaille l'incomparable Mikoshiba.
Ce tome est mieux que le précédent car il évoque une question qui ne peut mettre aucun lecteur d'accord avec autre. C'est le fameux débat : V.O. ou traduction ? Avec en parallèle la diversité des émotions que peut provoquer un même livre chez différents lectures ; qui plus est lorsque ces lecteurs sont culturellement (quasi) opposés.
On revient donc vers quelque chose qui se rapproche du premier tome, mais cet aspect "magique" est une fois de plus un peu dilué par les petites histoires sentimentales et familiales des uns et des autres qui éloignent le lecteur amoureux des livres.
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La période des Fêtes approche.
Nous retrouvons la bibliothèque La Rose trémière en pleine effervescence. Deux élèves du célèbre lycée Kirigaya, Tsukui et Morishita, ont proposé d'animer une fête pour les enfants. Tsukui est la soeur de Mokishiba, le bibliothécaire en charge de la Rose Trémière. Leurs retrouvailles ne se passent pas très bien, le frère et la soeur ont été séparés très jeunes en raison du divorce de leurs parents. le spectacle de "théâtre flanelle", sorte de théâtre de marionnettes, préparé par les deux élèves, connaît un grand succès auprès du jeune public de la bibliothèque. Avant de repartir, Tsukui avoue à son frère qu'elle a lu le chant de Noël, de Dickens...le livre qu'il lui avait offert lors de leur dernier Noël. Une fois de plus, Mokishiba a trouvé le livre "de la situation".
L'arrivée à la bibliothèque d'un tout jeune américain qui ne parle pas le japonais permet à Mokishiba de faire preuves de talents linguistiques.... en effet il doit calmer Chris, qui fait une crise de nerfs à la bibliothèque. A l'école, l'incompréhension est totale entre Chris, qui ne parle pas japonais, et les autres enfants... la violence règne, et rien ne va plus à la maison... La situation est explosive. le père de Chris, qui est un collègue du père de Leo, se rend à la bibliothèque de la Rose Trémière; en effet, elle propose des livres en V.O. "Ce sont souvent des livres proposant un aspect spécifique de la culture des pays en question", explique Mokishiba. le père de Chris demande de l'aide à Mokishiba, "je suis bibliothécaire, et non psychologue, la seule chose dont je suis capable, c'est de choisir des livres..". Finalement, c'est Chris seul qui choisit un livre.. et qui parvient à faire comprendre à son père qu'il est perdu au Japon, qu'il veut rentrer en Amérique.... Shota, un des enfants habitués de la bibliothèque, qui s'est battu avec Chris, entame une conversation avec ses parents qui connaissent les parents de Chris... Etre étranger au Japon n'est pas facile, l'enfant qui ne maîtrise pas la langue se trouve isolé, quelquefois victime de brimades.... qui engendrent la violence...."et puis t'imagines que lorsqu'il se fait attaquer... comme il ne peut pas se faire comprendre par les mots... il ne lui reste plus que la violence pour se faire comprendre... il se retrouve alors encore plus isolé qu'avant..". Shota se rend à la bibliothèque La Rose Trémière, pose des questions à Mikoshiba - le Champignon - sur les livres en V.O..... Mikoshiba lui explique que "pour pouvoir ressentir les phrases telles qu'elles ont été pensées par l'auteur, tu n'as pas d'autre choix que de lire l'ouvrage en version originale.".. "pour en profiter le plus, il faut pouvoir lire un livre en V.O", conclut Shota, qui emprunte le livre qu'avait choisi Chris....
Chris continue à se montrer violent... il fuit ses parents, et souhaite retrouver la bibliothèque La Rose trémière... perdu, il rencontre Shota qui le guide à bon port...Les deux enfants lisent le même livre, chacun dans leur langue... Mikoshiba leur permet de communiquer en dessinant chacun une des histoires... l'aptitude toute particulière de Mikoshiba fait des miracles. Les enfants surmontent leurs difficultés et finissent par se comprendre : "moi et mes copains serions super intéressés d'en apprendre plus sur les pays étrangers", affirme Shota, "et on aimerait vraiment que tu apprennes à mieux connaître le Japon".... Shota, n'est pas au bout de ses surprises. Car en anglais, les diminutifs des prénoms peuvent être mixtes... et la véritable personnalité de Chris se révèle....
Tsukui, la soeur de Mikoshiba, revient à la bibliothèque La rose trémière. Solitaire, elle trouve un réconfort à parler à Myoto, l'habitué de la bibliothèque. Myoto comprend que le bibliothécaire devrait prendre la succession de son père, homme d'affaires, et qu'il ne le souhaite pas. Tsukui ne le souhaite pas non plus, mais n'ose pas s'opposer aux souhaits de son père. Finalement, c'est Morishita, l'élève du lycée, qui grâce à son spectacle Hansel et Gretel, va trouver une façon de rapprocher le frère et la soeur....
Isaki - le vendeur de livres, retrouve Kaneko, qui était sa camarade de lycée, et sa petite Risa, et trouve enfin le courage de proposer "le Champignon cruel" à une maison d'édition...Itaya, la bibliothécaire-assistante, se pose des questions....
Ainsi se referme le troisième tome du Maître des livres.....
Les livres, les langues vivantes et les traductions, les cultures différentes et les relations humaines sont au coeur de ce tome que nous quittons à regret...Comme dans les deux premiers tomes, Mikoshiba grâce à son talent original, permet à chacun de trouver le livre qui répond à son attente ; il résoud de manière littéraire et très humaine le problème qui lui était soumis.
Quant à nous, avec grand plaisir que nous attendons la réouverture de la bibliothèque de la Rose Trémière.... Il faut laisser à Mikoshiba le temps de ranger tous les livres et de nous préparer une des rencontres dont il a le secret.....
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Si le livre perd un peu en profondeur, cela ne veut pas dire que l’on ne passe pas un bon moment pour autant. Les personnages sont, en effet, toujours aussi attachants et l’ambiance très positive du manga fait du bien. C’est léger, plein d’innocence, et tout ça grâce à des livres !
Lire la critique sur le site : Sceneario
(Champignon est le surnom du bibliothécaire)
- Dis, Champignon
- Quoi ?
- La dernière fois tu as parlé de V.O. c'est quoi exactement ? Le bouquin que Chris a emprunté l'autre fois par exemple, c'est ce que t'appelles une "V.O." ?
- Est-ce que tu peux me dire de quels pays étaient les auteurs qui ont écrit les livres que tu as lus jusqu'à maintenant, comme "l'Ile au trésor" ou la série des "Hirondelles et Amazones" ?
- Hein ? Ben, de l'étranger ?
- Bon, on va résumer comme ça. Mais alors, crois-tu que ces étrangers ont écrit leur livre en japonais ?
- Ben non, dans leur langue.
- Exact. Stevenson, ou encore Ransome sont anglais, donc rien de plus normal qu'ils écrivent leurs livres en anglais. Et l'on désigne ces livres écrits dans leur langue d'origine comme étant des V.O. ou versions originales.
- Ah bon, tous les livres écrits en anglais, donc.
- Pas seulement en anglais, quelle que soit la langue dans laquelle l'écrivain écrira le livre, celui-ci sera considéré comme la V.O.
D'ailleurs attention, dans cette bibliothèque tu trouveras beaucoup de livres en anglais, mais certains de ces ouvrages sont des traductions d'autres langues, ce ne sont donc pas des V.O.
- Et pourquoi tu lis des livres pareils, Champignon ?
- Parce qu'avec un ouvrage traduit, tu n'as le droit qu'aux textes forcément légèrement retouchés par un traducteur. Pour pouvoir ressentir les phrases telles qu'elles ont été pensées par l'auteur, tu n'as pas d'autre choix que de lire l'ouvrage en version originale.
- Mais alors, ça veut dire que pour en profiter le plus, il faut forcément pouvoir lire un livre en V.O. c'est ça ?
- Un même livre peut être ressenti de façon totalement différente selon la traduction. Cela peut parfois aussi permettre de ressentir des choses que l'on n'avait pas réussi à éprouver avec une autre traduction. C'est en tout cas typiquement le genre d'expérience dont on ne peut profiter qu'avec les livres étrangers.
- J'arrive pas trop à comprendre tout ça.
- Pour simplifier, une V.O. et une traduction permettent d'apprécier une même histoire de façon différente. Lire une V.O. n'est pas forcément mieux que le reste. La seule chose qui importe, c'est que tu aies envie... ou non de lire ce livre.
- Ah bon ?
- Et donc ?
- Est-ce que tu penses que j'apprécierais de le lire, celui-là ?
- Va savoir..... ça dépend si tu as envie d'entendre ou non les histoires racontées par la lune.....
- [...] avec un ouvrage traduit, tu n'as le droit qu'aux textes forcément légèrement retouchés par un traducteurs. Pour pouvoir ressentir les phrases telles qu'elles ont été pensées par l'auteur, tu n'as pas d'autres choix que de lire l'ouvrage en version originale.
- [...] Il me semble qu'un auteur choisit ce métier parce qu'il a envie de partager ses œuvres avec les autres, non ? Et bien de la même façon on devient forcément bibliothécaire parce qu'on en a envie. L'envie de vouloir partager la passion de la lecture avec les autres.
[...] une V.O. et une traduction permettent d'apprécier une même histoire de façon différente. Lire une V.O. n'est pas forcément mieux que le reste. La seule chose qui importe, c'est que tu aies envie...ou non de lire ce livre.