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Citations de Valéry K. Baran (35)


Il n'avait jamais été sûr de sa sexualité. Mais, par défaut, il s'était considéré "normal"...
Hétérosexuel, donc. Hétéro par défaut ; c'était ça, être "normal".
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Elle faisait même de la boxe !
Alors qu’elle lui décrivait son dernier entraînement, il se permit de lui faire remarquer :
– Tu as l’habitude de prendre des coups, alors…
– Pas tant que ça ou pas comme tu l’imagines.
Il sourit en constatant qu’elle n’avait pas loupé son allusion au BDSM.
– Rien ne se fait sans protections, nuança-t-elle.
– Alors, tu as l’habitude d’en donner.
Cette fois, elle rit. Il se rendit compte avec trouble à quel point il aimait l’entendre rire.
– Je m’y exerce… Je n’ai jamais rien connu qui défoule autant.
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– Qu’est-ce que tu entends par « sexualité particulière » ? la relança Béné.
Elle haussa les épaules. Il y avait des mots qui étaient plus difficiles à prononcer que d’autres.
– La question, intervint Hugo, c’est de savoir si ça te plaît.
Elle rit.
– Là est bien la question, répondit-elle, en se laissant retomber sur le dos.
Elle observa le ciel bleu, au-dessus d’elle, si bleu qu’aucun nuage n’en altérait la profondeur.
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Quatre ans, deux mois et dix-huit jours. Une rencontre dans un bar du quartier gay de la capitale. La peur d’en franchir le seuil d’entrée. Le premier coup de sa vie et, paradoxalement, le meilleur. Trois jours passés ensuite ensemble à croire qu’il était amoureux. Une disparition. Des retrouvailles inattendues quelques semaines plus tard, puis d’autres bars, d’autres saunas, d’autres salles obscures, à ne plus savoir, parfois, s’il s’agissait bien de ses mains posées sur lui ou de celles d’autres, et l’essai de chaque meuble de l’appartement prêté par un copain. Le pincement à l’intérieur de sa poitrine en pénétrant pour la première fois chez lui, l’amas de ses vêtements et le tas de vaisselle dans son évier. La surprise de le découvrir, une fois, en train de l’attendre, assis sur une pierre, à la sortie de son école, sa posture témoignant du temps qu’il avait patienté au même endroit. Un week-end au bord de la mer et le courage de lui prendre la main, en même temps que la sensation d’être ridicule. Une descente de train et l’absence de celui qui devait l’accueillir, le vide du quai de la gare. Un plan à trois avec un inconnu dans la cabine dégueulasse d’un lieu de rencontres, les semelles qui collent aux résidus de substances corporelles et l’incongruité d’une déclaration d’amour alors que son propre sexe est dans le corps d’un autre. Quatre promesses de partir vivre ensemble. Deux autres disparitions. Une baise vite fait, contre un mur de toilettes, sans saveur et sans parvenir à jouir. Un numéro de téléphone auquel plus personne ne répond et la découverte d’un inconnu sortant de ce qui avait été son appartement. Huit mois sans aucune nouvelle. Et tous les autres coups d’un soir, au milieu. Cent cinquante-huit orgasmes, quarante et un lieux différents et deux cent quatre-vingt-neuf pipes.
Et cinq mots mortels.
« Tu ne me suffis pas. »
Connard.
Il ne lui avait pourtant jamais demandé de ne plus coucher avec d’autres.
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Le mot "amical" aurait dû être banni du vocabulaire du sport.
Ce fut du moins ce que pensa Josh alors qu'il affrontait l'équipe de Montpellier. Il n'y avait rien d'amical dans le match qu'ils livraient, rien dans les regards qu'ils s'adressaient, rien dans ce qui bouillonnait au fond de son ventre alors que le jeu se muait de plus en plus en combat de deux meutes de chiens se battant pour le même os.
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Et on s'inventera plein de nouveaux rêves et ils seront beaux parce qu'on sera tous les deux.
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Mort. Stade zombie avancé, option légume en décomposition. Dis à ton oncle qu’il fait trop chaud pour faire bosser les gens en plein cagnard et que c’est un tortionnaire. Tu attendras samedi pour voir Claire et ELLE N’EST PAS ma soumise.
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Claire doit-elle enfin lâcher prise ? Doit-elle accepter les sentiments qu’elle ressent pour Mathieu ? Mais comment nommer ce tourbillon d’émotions qu’elle ressent auprès de cet homme qui semble la connaître mieux que quiconque ?

Claire a affronté la nuit noire, elle sait désormais qu’avec Mathieu elle est en sécurité pour explorer les moindres de ses désirs, cependant leur relation reste encore très flou en dehors du club. Que sont-ils l’un pour l’autre ? Claire a su se dépasser, explorer ses limites avec Mathieu mais aussi avec les autres membres du club, que ce soit Olivier, Isabelle ou encore Catherine. Au fil des étapes, Claire s’interroge maintenant sur le lien qui l’unit avec Mathieu, cela va au-delà de la soumission et de la domination, même si ce genre de rapports fait partie intégrante de leur relation.

Ce troisième épisode est vraiment intéressant, à mes yeux il temporise vraiment les rebondissements de cette second saison. On retrouve Claire qui a encore besoin de peser le pour et le contre de cette relation qu’elle ne maîtrise plus, il lui est impossible de museler ses sentiments. Grâce au soutien de ses amis, Claire va pouvoir envisager l’avenir avec moins d’appréhension même si elle reste sur ses gardes tant que leur relation ne sera pas clairement définie. Claire a souffert par le passé et elle ne peut pas offrir son cœur comme ça sans être sûre de pas être blessée à nouveau.

L’intrigue se poursuit, c’est un véritable cheminement. Valéry K. Baran met en lumière les relations amoureuses, quelles qu’elles soient, car ici si nos héros s’adonnent à des pratiques sexuelles particulières, cela n’en reste pas moins lié à un engagement mutuel où des sentiments intenses assaillent nos héros. Ici les doutes persistent, Claire est-elle la soumise de Mathieu ? Leur relation se limite-t-elle à leurs jeux érotiques ? J’ai aimé une fois de plus que l’auteure explore les limites de ses personnages en nous faisant découvrir le monde bdsm. On se rend compte que la soumission est une forme d’épanouissement et non une faiblesse. La soumise a énormément de pouvoir, et elle en remercie son maître avec l’obéissance et l’abnégation.

Depuis le début de cette saga, j’ai aimé chaque épisode pour des raisons différentes, ici c’est un vrai coup de cœur. J’ai été éblouie par le dénouement de cette suite, j’attendais que certaines choses se passent, que les réponses tombent et l’auteure a exaucé mes souhaits de la meilleure des façons et sans facilité. Elle maîtrise vraiment l’aspect psychologique lié à ce mode de vie. Cela a vraiment renforcé toutes les émotions que j’ai ressenti, j’ai eu le cœur qui battait à toute vitesse. Valéry n’en a pas oublié le côté charnel et cet épisode nous offre une scène érotique intense et lourde de sens, j’ai frissonné et je me suis délecté de ce moment crucial, car encore une fois même si le récit reste érotique et qu’il procure un certain plaisir à la lecture et bien le sexe est bien là pour enrichir l’histoire.

En bref, un épisode exaltant et intense. J’appréhendais énormément de poursuivre la série, bien que l’auteur ne m’ait jamais déçue, car certains rebondissements me faisaient un peu peur, j’avais peur de dépasser mes limites, et pourtant cette suite m’a vraiment envoûtée. Je dois dire que Valéry K. Baran a su nous offrir un peu de répit et beaucoup d’émotions avec toujours cet érotisme haut de gamme qui nous pousse sans cesse plus loin sur le chemin du plaisir. Elle reste toujours une fine psychologue pour que l’on s’attache davantage à Claire et Mathieu. Je sens que le final va être magistral ^^

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– Tu connais le code des couleurs ? reprit-il.
– Non.
– Tu ne connais rien, en fait ?
– Oui.
– Qu’est-ce que tu fais ici alors ?
Comme il s’était tourné vers elle avec une expression d’incompréhension, elle prit quelques secondes pour lui répondre. Elle se décolla du mur où elle avait pris appui et déambula dans la salle. Son regard se porta sur une chaîne pendue un peu plus loin.
– Je veux connaître.
Il eut un sourire. Un son métallique plana tandis que la chaîne qu’elle venait de toucher oscillait lentement.
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MAINTENANT (Genre M/M. Érotique. PWP. Foursome)
« Il détestait les passages aux vestiaires comme d’autres haïssent les fêtes de fin d’année, ou tous ces autres moments pour lesquels il était attendu un état d’esprit particulier. Ce qu’il aurait dû éprouver, il le savait : l’impatience, la peur, l’exaltation, la franche camaraderie, les effusions viriles, frappes sur l’épaule, et l’amitié tellement dénuée du moindre sous-entendu qu’on pouvait se palper les fesses sans qu’il y ait là de geste déplacé. Pourtant, chez lui, tout était déplacé : ses pensées, lorsque son regard se posait sur les corps nus de ses camarades, ses réactions physiques lorsque ceux-ci le touchaient, ses perceptions lorsque l’un d’eux lui souriait d’une manière qui aurait pu signifier toute autre chose qu’une simple expression d’affection… Surtout avec Colin. Colin dont les sourires en coin semblaient toujours porter en eux un second degré, Colin qui ignorait la pudeur, Colin qui devait être le seul type au monde capable de faire des étirements, entièrement à poil, à l’intérieur des vestiaires. »
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« La voix grave résonna dans ses oreilles.
— « J’ai envie de toi, j’ai envie de te prendre… »
Troublé, Alex releva les yeux vers lui.
— « Si je m’écoutais, poursuivit Gabriel, je te prendrais là, tout de suite, sur la table. Je t’embrasserais… J’emmènerais tes jambes dans mon dos et je te pénétrerais lentement. Je te veux. Je te désire. Je n’en peux plus, j’en crève… Je te ferais l’amour, je te baiserais : je te ferais ce que tu voudrais… Je ne sais même pas de quoi je serais capable tellement j’en ai envie… »
Ces paroles le captivaient, hypnotisantes et attirantes à la fois.
— Mais on a un roman à rédiger avant, ponctua Gabriel : regarde, là, tes dialogues sont une dinguerie ! Quand au vocabulaire…
Alex eut la sensation brusque de chuter. Gabriel venait de dire quoi, là ? »
(Ce n’est pas du porno)
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Elle ne savait plus très bien ce qui appartenait à son imagination et ce qui relevait de la réalité. Même les marques sur ses fesses avaient disparu, reléguant les souvenirs de cette séance dans un flou aux frontières de la réalité. Elle se demandait si elle devrait enterrer ce secret, désormais, accepter de ne jamais en parler, ou uniquement à des inconnus. Les forums BDSM lui faisaient de l’œil, ces derniers temps, et elle avait hésité à s’y inscrire. Mais pour dire quoi ?
Peut-être devrait-elle accepter tout simplement que ce qu’elle avait vécu appartienne au passé, condamné à se disloquer, à se résumer à quelques images, quelques souvenirs esquissés aux crayons de couleur que le temps se chargerait de gommer méticuleusement. Une mèche blonde sur un regard noir, la brûlure d’un coup cinglant, la tension de liens qui se resserrent, des paroles douces et torrides à son oreille, et le plaisir explosif de la soumission. Peut-être ne persisteraient que ces ombres-là.
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Ses pensées s'emmêlaient. Il était incapable de former une idée cohérente. Il savait juste que voir Stéphane au sol n'aurait pas dû le faire réagir si vivement, pas au point de réduire à néant ses chances d'être sélectionné en national. Incapable de rester assis plus longtemps, il se leva et se mit à taper du talon dans l'herbe, le front nerveusement appuyé sur le mur derrière le banc. Il s'était battu avec tant de forces pour parvenir au niveau auquel il se trouvait, pour rendre son rêve possible, pour atteindre le rebord de cette fenêtre d'où la lumière brillait... Le moment où il devait accepter de retomber en arrière était-il venu ? Celui d'admettre qu'il possédait, quelque part au fond de lui, un gène commun avec ces types qui frappaient sa mère et dont, probablement, avait dû faire partie son père ?
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Elle devait reconnaître qu’il captait si merveilleusement la lumière qu’il n’avait vraiment pas besoin d’elle pour briller. Très vite, d’ailleurs, elle n’avait plus pris que lui, négligeant les autres danseurs et les musiciens. Les photos de la répétition s’arrêtaient. Elle fit une pause, faisant tourner de droite à gauche son fauteuil, réfléchissant. Pour une exposition moins prestigieuse, ce qu’elle avait pris pourrait probablement passer ; mais là, elle ne pouvait s’en contenter. Et puis surtout… Elle fit de nouveau défiler des images. En aucun cas elles ne rendaient hommage au spectacle auquel elle avait assisté. Flávio était superbe, dans chacune de ses poses, mais où était le mouvement ? Où était l’aérien ? Où étaient la magnificence, la magie ? Ça ne valait rien ! Ça aurait dû être transcendant et ce n’était que banal !

Dans un geste de découragement, elle laissa tomber le haut de son corps en avant, posant le front sur son clavier.

Lorsqu’elle releva finalement le visage, Flávio la dévisageait sur l’écran, de ce petit regard en coin qu’il avait eu, assorti de ce sourire qui semblait dire : « je sais que les photos que tu es en train de prendre dépassent du cadre de ton travail ».

Elle l’observa plus attentivement.

Ou peut-être disait-il simplement : « Je sais. »
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« Enfin, il opéra une courbe pour se rapprocher du centre du terrain, et son corps se propulsa pour fendre les quelques mètres restants et placer le ballon pile entre les deux poteaux. Il se jeta dans l’herbe, marquant l’essai tant attendu. »
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« Le torse de Damien se trouvait tout près du sien, et les battements de son cœur, lourds et puissants, se répercutèrent dans sa propre poitrine lorsqu’il l’attira soudain contre lui. »
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« Et, tandis que leurs corps s’échouaient l’un sur l’autre, Josh éprouva ce qu’il aurait voulu ne jamais avoir à ressentir en une telle circonstance : une intuition brulante qui se ficha profondément dans son bas-ventre. De l’excitation. »
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«  Josh leva les mains par réflexe et le repoussa brutalement. Un geste libérateur, bien que cruel. C’était comme si un peu de la souffrance qui l’accablait s’envolait dans cette violence. »
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Olivier recula d’un pas. Le verre brisé s’écrasa sous sa semelle.
– Mathieu ! souffla-t-il.
Il ne bougea pas.
– Math’ !
Il sentit brièvement la main d’Oliv’ tenter de lui agripper l’épaule, glisser sur le tissu de son blouson sans y parvenir, puis ses pas s’éloigner.
– Putain, Math’, mais cours ! cria Olivier avant de s’enfuir par la fenêtre.
Mais Mathieu ne bougeait toujours pas.
Pas le moindre instant, il ne quitta du regard cette femme qui se dressait devant lui. Le corps corseté dans une tenue entièrement noire qui aurait pu paraître bourgeoise si elle n’avait pas été si stricte, les cheveux tirés en un chignon parfaitement lisse et la bouche d’un rouge intense, elle n’était pas seulement belle, elle était au-delà. Fascinante de sensualité et de puissance. Ça exsudait d’elle, dans la lueur de ses yeux comme dans sa stature, l’assurance stupéfiante qu’elle dégageait.
Son sentiment d’irréalité fut majoré quand il se rendit compte de ce qu’elle tenait à la main. Une cravache.
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– Liens, bâillon, bandeau ?
Elle prit une seconde pour répondre. Elle observa le corps du jeune homme assis devant elle et la façon dont ses mèches blondes traversaient l’encre de ses yeux.
– Pas de bandeau.
Puis, après un court instant, elle ajouta :
– Pas de masque non plus.
Il écarta les mains pour lui rappeler qu’il n’avait pas le sien avec lui.
– Tu ne crains ni de te faire attacher, ni de te faire bâillonner ?
Elle aurait voulu éviter de répondre à cette question. Néanmoins, l’attitude autoritaire de Mathieu la convainquit de ne pas persister dans cette voie.
– Il en faut plus pour me faire peur.
Ce n’était pourtant que fanfaronnade. Si elle avait été sincère, elle aurait reconnu que l’idée l’effrayait. Si elle avait été totalement honnête avec elle-même, elle aurait avoué qu’elle l’excitait.
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