Véronique Bouyenval

Comme il est difficile d attribuer une note à un livre, après tout comment porter un avis sur des heures de travail et le bout de soi que laisse un auteur, ici une autrice, dans son œuvre ?



Pour ce roman, une nouvelle fois, ce ne sera pas si difficile. Je lis pour m'évader mais aussi pour éprouver des sensations, des sentiments et quand des larmes coulent sur mes joues sans que je les y attende c'est que la magie a opéré.



Véronique, que j'ai eu l'immense plaisir de rencontrer, fait une nouvelle fois une percée dans mon cœur avec son second roman, Susie.

Un nouveau roman de femme, mais au delà ce livre nous parle de transmission, de devoir de mémoire, de la mémoire, de l'amour en général (entre ennemis, marital, des parents aux enfants, des enfants aux parents et grands parents, parfois d'inconnus qui donnent sans attendre en retour- je pense à Mme Edmond ici et le réseau de résistance).



Les personnages de Véronique sont touchants. Le clin d'œil à Jeanne (que j'ai tant aimée) m'a beaucoup plus.



Venez découvrir l'histoire de Susie, ce n'est pas une leçon d'histoire même si les grands événements y sont, c'est l'histoire des vies pendant l'occupation mais aussi après. C'est une histoire d Amour à plusieurs tiroirs sans être une romance.

C'est un bijou.

La jolie surprise que je n'attendais pas !

Un coup de cœur imprévu dans un univers qui n'est pas mon genre de prédilection.



Que vous dire réellement ? J'ai tout aimé.

Le pitch : on suit la vie de Jeanne de sa naissance à son anniversaire de 55 ans.

On découvre l'enfant du ch'nord qui est débarquée à Paris. On fait connaissance des ses amies pour la vie. On les voit grandir, aimer.

Il y a donc les 4 filles inséparables dont Valérie, l'amie, la sœur de cœur. On voit ces jeunes femmes s'ouvrirent à leur destin de femme, à la conscience éveillée d'avoir des droits dont celui d'aimer, de prendre du plaisir, de faire des études, d'être libres et indépendantes.

D'être amoureuse aussi.

Valérie et Vincent que rien ne sépare.

Jeanne et Pierre pour lesquels le destin n'arrête pas de mettre des petits cailloux sur la route.



Puis il y a Julien, le mari de Jeanne mais avant ça le soutien de famille au décès du père.



Il y a Tom, le fils de Jeanne et le tourbillon de la vie.



Il y a Rose qui a perdu ses parents mais a trouvé Tom.



Il y Jacques, Georges, les parents de Jeanne, la mère de Julien, Madeline, la voisine de 82 ans et pléthore d autres personnages attachants même sur quelques pages seulement.



Il y a la vie, ce qu'elle a de beau, mystérieux mais aussi ce qu'elle a de plus difficile.



Il y a l'amitié et l'amour. Il y a la force, la résilience, le pardon.



J'ai tout aimé même pleuré sur ces dernières pages.



Merci Véronique. Je lis peu d'auteur(e)s auto-edités car j'ai parfois du mal à les identifier. Je suis ravie de vous avoir identifiée.



Bonne lecture à tous.

Ce roman m'a totalement sortie de ma zone de confort, et j'ai découvert une plume tendre et addictive, une fois commencé je vous avoue avoir eu du mal à lâcher ce roman.

Nous suivons Jeanne de son enfance jusqu'à l'âge adulte.

Jeanne dans son histoire nous raconte ses amours, ses amies, sa famille et ses déceptions.



Dans ce roman, il y a des personnages secondaires qui vont aider Jeanne dans ses choix de vies et ses décisions.



Je n'en vais pas vous en dire plus, mais j'ai clairement adoré du début à la fin, Jeanne m'a beaucoup touchée.



C'est un roman tendre avec des personnages attachants, c'est un livre dont j'ai du mal à me détacher.



L'auteure a su me captiver dans ce premier roman, une histoire qui ne vous laisse pas indifférent






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Je préfère prévenir, ce témoignage est difficile à lire pour les personnes sensibles. Ce n'est pas un roman, tout ce qui est raconté est vrai ! Et ce n'est pas facile, certaines scènes sont effrayantes.



Nadia a eu une vie vraiment très difficile. Toute petite, non désirée par sa famille, elle est mise de côté, elle est haïe de tous, elle est prise pour un objet... Bref, elle est rejetée dès sa plus tendre enfance. Brimades, humiliations, coups, méchanceté... elle va subir des choses que personne ne devrait avoir à vivre. Et tout ça dans sa famille ! Et même en grandissant, son passé ne va pas l'aider, elle sera maudite presque toute sa vie, il lui en aura fallu du courage pour être encore là aujourd'hui.



Ce témoignage est poignant, vraiment. Comment peut-on détester à ce point son propre enfant ? C'est inimaginable pour moi, maman de deux enfants. Je n'arrive vraiment pas à comprendre, pourtant je sais que ça existe encore aujourd'hui. Mais c'est tellement difficile à comprendre, et à imaginer ! Nadia a vécu l'enfer et elle nous le raconte avec ses mots d'adulte. Ses souvenirs sont bien imprégnés, elle est traumatisée à vie !



Et ce qui est encore plus difficile (si ça peut être possible), c'est de lire que les institutions censées protéger les enfants ne sont même pas capables de l'aider ! Ça, pour moi, c'est le plus difficile à digérer ! Je ne comprends vraiment pas pourquoi Nadia a pu subir tout ça alors que tout le monde était au courant ! C'est inimaginable et ça devrait être interdit ! Inadmissible !



Oui, je suis en colère, oui, je pleure pour tous ces enfants qui souffrent et qui ne sont pas aidés par ceux qui le devraient.



Un témoignage dur, mais qu'il est important de lire pour voir la réalité du système, pour découvrir l'horreur que des milliers d'enfants vivent au sein de leur propre foyer...
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« Mon Dieu, elle est moche ! »

Voilà comment Nadia a été accueillie par sa propre mère le jour de sa naissance.

Le début de son enfer…



Nadia a ouvert les portes de son intimité à son amie Véronique. C’est elle qui couche sur le papier son témoignage et crois-moi il est révoltant.

« Je serais la voix, tu seras mes mains. »

Les pages alternent l’entretien entre les deux femmes et le récit de Nadia.



Toute son enfance, elle a subi la violence, la torture, les nombreuses insultes et humiliations de sa mère. Une femme odieuse qui m’a écœuré.

Face au mutisme de son père, qui faisait l’autruche et préférait trainer dans les cafés, elle n’a eu aucun soutien au sein de son foyer. Même ses frères et sœurs l’ignoraient complètement…



Petite, elle est passée devant plusieurs pédiatres et médecins ; malgré plusieurs lésions, fractures et cicatrices, les parents ont été mis en cause très tardivement.

En grandissant, c’est de foyers en foyers qu’elle a été trimballé. Et quand tu crois qu’elle va enfin s’en sortir, elle tombe dans une famille d’accueil véreuse, qui en fera son larbin.



Ce récit dénonce les manquements et défaillances des services d’aide à l’enfance.

Heureusement Nadia a fait de bonnes mais trop rares rencontres, je pense notamment à Catherine, si chère à son cœur !

C’est au foyer « la Chanson » qu’elle l’a rencontré et qu’elle a pu connaitre quelques petits instants de joie.



J’ai eu l’impression d’écouter Nadia se confier à moi.

Et en lisant, j’ai aussi eu le sentiment qu’on m’écrasait le cœur, qu’on le piétinait, tant son calvaire a été long et difficile.



Dès le plus jeune âge, Nadia a fait preuve d’une volonté de vivre incroyable ! Je me demande encore comment elle a pu survivre à tant de barbaries.



Nadia, vos souvenirs sont douloureux, il est courageux de nous les avoir partagés. J’espère que votre livre contribuera à changer les choses.

Il ne fait nulle doute que vous êtes devenue une maman formidable et aimante.

«  — Un jour, tu sauras toutes ces choses qui ont fait ma vie.

— Tu sais quoi ? Moi, un jour, j’écrirai ton histoire… »



Suzie, c’est un peu comme votre grand-mère. Imaginez-vous passer une quinzaine de jours, rien qu’avec elle, et écrire sa vie.



C’est ce que va faire Anouk, au fil des confidences et des secrets inavoués que lui livre Marguerite (alias Suzie).



Son enfance, les horreurs de la guerre, la rencontre de l’amour…



La construction alterne entre passé et présent. Le quotidien partagé entre ces deux femmes est tendre et souvent drôle. L’histoire de Marguerite, quant à elle, est intense en émotions.



J’aurais adoré pouvoir écouter la vie de ma grand-mère, oser sonder ses petits secrets.



Bravo pour ce très beau roman ! Je me suis régalée de cette parenthèse auprès de ces deux femmes. Après Jeanne, Suzie est le second livre de @veronique_bouyenval_auteure paru en auto édition en 2022.

Marguerite a 97 ans. Elle est bavarde et coquette ! Anouk adore l'écouter raconter ses souvenirs. Elles se connaissent depuis toujours. Marguerite est sa confidente, sa meilleure amie. Elle a appris à Anouk les valeurs de la vie, la bienveillance, la tolérance, l'honnêteté, la sincérité....



En plus de son travail, Anouk écrit et Marguerite est sa première fan ! D'ailleurs, son prochain livre relatera l'histoire de sa mamie de coeur qu'elle aime tant.



Passé et présent, deux époques. Le passé avec Marguerite et Susie qui ont vécu tant d'évènements, de drames, de découvertes et d'évolutions technologiques ! Le poinçonneur des billets de train, le magnétoscope et ces émissions enregistrées pour les regarder encore et encore mais surtout la guerre, celle de 39-45. Marguerite va tout raconter, pour ne jamais oublier : la mobilisation, l'exode, les déportations. les bombardements, la terreur qui les accompagnait, ses rencontres avec des personnes prêtes à l'aider dans le plus fort de la guerre, mais aussi celle avec Jean, l'amour de sa vie...



En échange, Anouk lui raconte sa vie actuelle, ses rencontres amoureuses, et elle va aussi lui faire découvrir les nouvelles technologies, même si Marguerite a un peu de mal à suivre, mais qui permettent de partager des moments très drôles.



Et surtout, la présence d'Anouk va rompre la solitude de Marguerite, celle où tous les problèmes du quotidien lui paraissent insurmontables.



C'est beau, c'est tendre, c'est frais car Marguerite est franche et directe, c'est pétillant, même si les thèmes abordés sont difficiles. Cet échange profond et rempli de sensibilité et d'amour entre Anouk et Marguerite, cette alternance passé - présent rend la lecture très addictive et j'ai adoré !



Coup de coeur pour Susie, pour cette histoire, qui, à travers les derniers mots de Marguerite a su me bouleverser.

"Cette histoire, c'est l'histoire de ma vie, faite de joie, de tristesse, d'erreurs, de mensonges, d'émotions, de rebondissements et de résilience.

Il s'en est produit des évènements, beaucoup, parfois trop et le temps s'est écoulé, laissant les années passer."



Véronique Bouyenval nous offre en effet l'histoire d'une vie. Une histoire qui aurait pu être la mienne, la vôtre avec ses émois, ses détresses et ses choix que l'on doit opérer au fil des ans.

Jeanne est une héroïne vraie, toute à la fois aidée par le destin et entravée par ses doutes.

Nous la suivons de son enfance douce, bousculée par un premier évènement qui effraie sur l'instant mais se retrouve bien vite oublié car des rencontres en effacent les affres, à l'âge d'être grand-mère.

Plusieurs décennies s'écoulent sous l'écriture agréable et fluide de son autrice. Jeanne grandit dans ces années 80 insouciantes, libre, entourée, amoureuse.

Amis et parents l'aident à se construire, elle, sans doute plus fragile, en retrait, peu confiante.

Sa vie va basculer après une dispute. De celles qu'on regrette jusqu'à la fin de ses jours. De celles qui modèlent une existence, imprévue. A combien d'entre nous cela est-il arrivé ?

Prisonniers de nos peurs, de mots impossibles à dire, nous avons subi et supporté. Comme Jeanne.

Merci à Véronique pour cette belle histoire à la fin inattendue.

Marguerite est une une vieille dame qu’Anouck considère comme sa grand-mère.

Alors qu’elles passent quelques jours ensemble, Marguerite va lui faire des révélations bouleversantes.

Qui était réellement Marguerite ?

Qu’a-t-elle vécu pendant cette période tragique de la seconde guerre mondiale?

Préparez vous à trembler, à pleurer , à sourire aussi car cette histoire pleine d’émotion est aussi un hymne à l’amour , à la complicité et à tous ces moments que nous partageons avec ceux que nous aimons .

Dans le roman, Marguerite a 97 ans, l’âge de ma grand-mère et mon émotion n’en est que plus exacerbée .

L’auteure nous avait charmés avec Jeanne, son premier roman , elle nous emporte littéralement dans Susie.

Une merveilleuse réussite !

❤Alerte Coup de Coeur❤

Jeanne de @veronique_bouyenval_auteure

C'est tout simplement le titre de ce livre qui m'a attiré, le prénom de ma fille, que demander de plus? Je m'attendais à un livre simple sur une histoire de vie. C'est effectivement le cas, mais au final, c'est bien plus que cela. Ce roman est sublime, la plume est douce, l'histoire très bien construite, les sujets abordés de société (l'amour, la passion, la famille, l'amitié). Je ne peux que vous le conseiller.

Jeanne, une vie que l’on suit comme un feuilleton. De petite fille à femme, Jeanne grandit d’année en année, pour devenir amante, salariée, mère…



Il y est question d’amitié, d’amour, de l’importance de nos choix, de secrets, de pardon, de regrets…

Le roman Jeanne de Véronique Bouyenval est une douce caresse qui nous transporte dans le temps. C'est comme la barbe à papa qui fond dans la bouche, ou la pomme d'amour qui croque sous la dent, on en prend une bouchée et puis on ne peut plus s'arrêter. La lecture est fluide, les pages se tournent presque toutes seules et sans s'en rendre compte, l'on achève de lire la dernière phrase, les derniers mots.

On accompagne Jeanne de sa naissance jusqu'à sa vie de femme. On la voit grandir, trébucher, aimer, détester, se relever. C'est une femme de son temps avec ses moeurs et au fil des années on peut observer le décor évoluer, se moderniser. On voit Jeanne et ses amis changer, avancer, faire de bons et de mauvais choix tout en se construisant avec. C'est avec beaucoup de douceur et de tendresse que l'on accompagne Jeanne tout le long de son chemin. Ce roman tranche de vie à toutes les saveurs des années 70 et, à travers sa plume, l'auteure a réussi à me rendre nostalgique d'une époque que je n'ai pas connue. Ce fut un régal pour moi que de découvrir le premier roman de Véronique Bouyenval et sa très affectueuse Jeanne.naissance jusqu'à sa vie de femme. On la voit grandir, trébucher, aimer, détester, se relever. C'est une femme de son temps avec ses moeurs et au fil des années on peut observer le décor évoluer, se moderniser. On voit Jeanne et ses amis changer, avancer, faire de bons et de mauvais choix tout en se construisant avec. C'est avec beaucoup de douceur et de tendresse que l'on accompagne Jeanne tout le long de son chemin. Ce roman tranche de vie à toutes les saveurs des années 70 et, à travers sa plume, Véronique a réussi à me rendre nostalgique d'une époque que je n'ai pas connue. Ce fut un régal pour moi que de découvrir le premier roman de Véronique Bouyenval et sa très affectueuse Jeanne.
Lien : https://delphineliard.fr/202..

&#xNaN;Ce livre est en quelque sorte un journal de bord , la vie de Jeanne de sa plus tendre enfance à l’âge adulte en passant par les découvertes de l’adolescence, les premiers émois, la découverte du grand amour mais aussi l’amitié avec tout ce que cela représente.



Les chapitres sont courts, structurés et écrits avec tellement de tendresse qu’on se laisse bercer par la vie de Jeanne .



La lecture est tellement fluide et agréable qu’on ne se rend pas compte que l’on est déjà arrivé à la dernière page .



D’ailleurs en parlant de dernière page …Véronique je suis encore sous le choc !

Marguerite est âgée de 97 ans. Une vie bien remplie, de joies, de bonheurs, de peines, de larmes, de souvenirs, d’amour et de rencontres. Sa petite fille de coeur s’appelle Anouck, elles se connaissent et s’aiment depuis toujours. En vacances d’été chez Marguerite, Anouck décide d’écrire son prochain roman. Sa plus grande fan, bien sûr c’est Marguerite !

Alors c’est décidé, Marguerite, que l’on découvrira sous le nom de Susie sera l’essence même du nouveau roman d’Anouck. Susie a un passé, une histoire, une vie, sa vie, celle de Marguerite. La vieille dame nous conte son histoire, elle nous confiera tout, absolument tout. Du plus beau au plus triste, des confidences aux secrets, toute une vie. De ces gens, ces inconnus qui ont croisé son chemin pendant de la guerre, ces héros. Cette dure réalité qui a laissé des traces, mais que Marguerite veut raconter, pour ne pas que l’on oublie, pour que l’on sache et que l’on comprenne. Un récit sans filtre, poignant et parfois bouleversant. Anouck est émue par ce récit , touchée, et bouleversée aussi par certaines révélations. Va-t-elle réussir à honorer ces confidences si profondes et à en faire un roman hors du commun ?



. C’est un roman, un peu comme une autobiographie, Véronique s’est inspirée de sa relation avec sa marraine qu’elle pouvait écouter pendant des heures. Ce roman est un véritable voyage dans le temps. Le récit de Marguerite est fort, touchant, poignant. Cet amour qui lie ces deux femmes est immense, on le ressent dans leurs échanges, c’est tellement beau. Un roman doux, une relation unique que nous partage l’auteure. Tendresse, sensibilité, émotions, ce récit est un mélange savoureux.J’ai été totalement touchée par la vie de Marguerite, loin de notre réalité actuelle. Un roman qui fait réfléchir, et qui nous rappelle que le temps passe et qu'il ne faut pas oublier d'où l'on vient, qu'il faut profiter de nos proches un maximum.

Et surtout que parfois les liens du coeur sont plus forts que les liens du sang.
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Un livre biographique déchirant !



Sans mauvais jeu de mots, il s’agit d’un livre coup de poing, mettant en lumière une réalité choquante : la maltraitance répétée des enfants, un système qui peine à les protéger, renforçant ainsi le pouvoir des bourreaux.



L'histoire de Nadia, magistralement écrite par Véronique Bouyenval et entrecoupée d'entretiens avec Nadia elle-même, est un tour de force de sensibilité. Sans tomber dans le sensationnalisme, l'auteure nous confronte à l'horreur indicible que cette enfant a endurée.



Les larmes me sont montées aux yeux avec l’anecdote bouleversante du vélo, montrant que tout a été volé à la petite Nadia.



J’ai une pensée émue pour Nadia et son courage, une femme aujourd’hui dans la cinquantaine, qui a trouvé la force de dénoncer les abus et les tortures qu'elle a subis. Son parcours est un message d'espoir, montrant qu'il est possible de construire une vie de famille malgré les pires épreuves, même si cela n’a sûrement pas été évident.



Ce livre, au-delà d'être une lecture poignante et édifiante, est un véritable appel à la vigilance et à l'action pour protéger les plus vulnérables. Une lecture essentielle pour ouvrir les yeux et les cœurs. Un livre magnifiquement écrit et profondément déchirant.
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Incroyable témoignage de Nadia, recueilli par Valérie Boyenval.



C'est dérangeant, C'est révoltant. C'est inacceptable. C'est inimaginable. C'est éprouvant.



Oui, mais c'est nécessaire.



Par des témoignages comme celui-ci, on espère que les choses pourraient peut-être changer...

Permettre une prise de conscience...



Merci Nadia d'avoir eu le courage de déposer tout cela sur papier.

Un livre époustouflant. Une histoire brute sans fioriture, une vérité mise à nue sans toutefois la curiosité malsaine que l'on peut trouver dans les histoires vraies.

Je l'ai aime d'autant plus car l'histoire de Nadia est aussi en partie la mienne.

Des enfants accidentés qui se construisent malgré tout et contre tout.

Nadia: une enfance volée est un récit poignant qui amène à réfléchir sur le système de l'aide à l'enfance et ses lacunes. La violence de l'histoire de cette petite fille est intelligemment contrebalancée par les interviews et témoignages de Nadia et ses proches qui nous dévoilent une femme forte qui malgré toutes ces épreuves a réussi à devenir une femme heureuse et épanouie.

Si le bourreau avait un féminin il serait cette "mère"

Nadia a été livrée dès ses premières heures à celle qui l'a conçue, l'a portée mais plutôt que l'aimer l'a torturée. Le terme de torture est celui qui s'apparente le mieux à ce rapport "mère-fille". L'imagination n'a pas de limite pour une sadique et dans le silence de l'enfant. Néanmoins dans le corps et l'esprit martyrisés de Nadia, tapit une guerrière. Dans son parcours cabossé, elle fera des bonnes rencontres qui lui forgeront les armes dont elle a besoin pour gagner ses victoires. Il y a aujourd'hui, 10, 20, 30, 40 ans plein de petites Nadia livrées aux bourreaux, à la négligence de la DDASS et l'indifférence de l'humanité. Elle a côtoyé tous ces aspects dans sa vie. Elle gardera à jamais toutes ses cicatrices et son questionnement mais elle est la preuve que même en s'insinuant par la petite porte de la vie, elle a pu ouvrir la grande porte avec fierté et courage. La lecture, au-delà des larmes versées, est agréable dans sa construction. On passe du récit, à l'entretien entre l'auteure et Nadia pour finir en témoignages avec l'entourage. Je recommande ce témoignage émouvant mais porteur d'espoir de réussite malgré un parcours au combien difficile.