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Critiques de Véronique Mougin (260)
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Où passe l'aiguille

Coup de cœur pour ce roman à l’écriture fluide qui est écrit à hauteur d’enfant avec un langage et des préoccupations qui correspondent aux personnages. La partie sur les camps bien qu’insoutenable par ce qu’elle évoque montre aussi la force de caractère des survivants et leur débrouillardise pour survivre. La partie parisienne est plus subtile car elle dépeint en filigrane les failles béantes avec lesquelles sont rentrés les déportés qui en apparence menaient une vie équilibrée voire pleine de réussite. Les personnages même secondaires sont très attachants et l’on ressent bien les déchirures engendrées par leur disparition à chaque étape de la vie de Tomi. C’est un livre que je conseillerai de lire à partir de 14 ans car c’est l’âge qu’a le personnage principal.
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Lu en 2016. Un livre bien divertissant. Surtout, j'avais trouvé à ce premier roman un petit supplément d'âme.

C'est "Le journal d'une femme de chambre" transposé au XXIème siècle. Attention, pas chez de simples bourgeois mais chez des aristocrates, des magnats de la finance, des multimillionnaires, un prince du pétrole et j'en passe... Un mélange d'humour décapant et incisif, des portraits au vitriol. Le style est enlevé et pertinent (oxymores et jeux de mots), bref 359 pages lues d'une seule traite !
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Où passe l'aiguille

Lu en 2018 (peu avant la date de sortie officielle du roman ; Véronique Mougin m'ayant gracieusement invitée à lire son roman / opération "masse critique" de Babelio). Ce roman-témoignage rejoint les oeuvres de la "mémoire, des lectures nécessaires !

J'avais apprécié que l'auteure retranscrive ce mélange de force, de liberté, de ténacité et de courage à travers sa plume (à travers la voix de Tomi), nous permettant de lire un roman-témoignage à la fois fluide et "digérable", ne tombant pas dans la surenchère... Ainsi, je n'avais pas versé de larmes, ni été pétrifiée d'effroi, ce qui n'est pas simple en ce qui concerne la shoah.

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Où passe l'aiguille

J'ai aimé ce livre dès le début, dès mes premiers pas dans l'univers de Tomi, un adolescent, juif, vivant dans une ville de Hongrie qui appartiendra à l'Ukraine après la guerre.



L'histoire débute en 1944. Le père de Tomi est un grand couturier et il aimerait que son fils lui succède, mais pour celui-ci il n'en est pas question. Il sera plombier. Pourquoi pas?



Mais voilà, Tomi et sa famille (son père, sa mère qui en fait est sa tante, il l'a appris bien tard, et son petit frère) sont déportés. Pour survivre Toma va se mettre à coudre...



Bien sûr, les 3/4 du roman sont consacrés à la guerre, aux atrocités de la guerre, à la survie des déportés, à la violence gratuite des Allemands, à la vie dans les camps de concentration, mais ce roman est différent puisqu'il est en partie basé sur la couture.



Ce livre m'a fait penser au "Tatoueur d'Auschwitz" de Heather Morris. Deux livres sur la guerre et deux thèmes originaux.



Le 1/4 du livre se déroule après la guerre et cette partie consacrée à la haute couture m'a nettement moins intéressé. Si ce roman n'avait d'ailleurs parlé que chiffons, je l'aurais abandonné en cours de route, mais la grosse partie du récit est très intéressante et poignante. Cette partie montre aussi que la vie après un tel traumatisme n'est pas facile, que les souvenirs restent qu'on le veuille ou non et que le passé ne peut que jouer un rôle sur l'avenir.



C'est un pavé, mais il se lit assez vite. Les chapitres sont courts. L'auteure va droit au but sans passer par des détails insignifiants.



L'histoire se déroule de 1944 à 2017 et raconte donc toute la vie de Tomi.



Le récit de Tomi qui est aussi le narrateur de l'histoire est entrecoupé de témoignages d'autres personnes. J'ai apprécié leurs interventions dans le récit.



Et cerise sur le gâteau, Véronique Mougin s'est inspirée d'une histoire vraie pour écrire ce roman.
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Un fils à maman

Je n'aime décidément pas ces écritures déjantées, ces personnages loufoques, ces dialogues soi-disant humoristiques que l'on retrouve dans certains bouquins.

Voilà encore un roman qui a récolté pas mal d'avis positifs et, une fois de plus, je suis passé à côté de l'avis général.

Je me suis ennuyé avec ce bouquin, je n'ai pas apprécié les personnages et l'histoire m'a laissé indifférent.

L'idée de base est bonne : Charly a été un enfant charmant, obéissant, travaillant sans sourciller dans la ferme tenue par sa mère. Un jour, voilà qu'il décide de vivre sa vie et de publier un roman. Mais la mère ne l'entend pas de cette oreille !

Parlons-en de la mère : c'est une femme possessive, exclusive, qui a étouffé son fils et qui est très proche de la nature. Ses relations se limitent à la vie qu'elle mène avec son fils adoré. Quand il commence à se révolter et à n'en faire qu'à sa tête, rien ne va plus et la mère va saboter les projets de son fiston et faire tout ce qui est en son pouvoir pour l'empêcher de publier son roman. Un roman qui, en plus, parle d'elle, des gens du village, de leurs travers.

Ce livre ne sera pas le bienvenu dans le village...

Alors oui, le thème est valable, mais je n'y ai pas trouvé ce que je cherchais. Le personnage de la mère est plutôt horripilant et si on peut comprendre qu'elle est mal quand son petit oiseau quitte le nid, son obsession à le garder pour elle et à l'empêcher d'être heureux m'a fortement énervé.

Quant au fils, le fils à maman, il n'est pas assez présent dans le récit.

Les personnages secondaires comme la bibliothécaire ou la voisine en déambulateur n'ont aucun intérêt, aucune saveur dans le récit.

Bon, j'arrête là. Je sais que beaucoup ne seront pas d'accord avec moi. Ce n'était tout simplement pas un livre pour moi.
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Où passe l'aiguille

Mon année littéraire se termine plutôt bien avec ce titre de Véronique Mougin qui vient bousculer mon top 6 sur la dernière ligne droite. En effet, impossible de ne pas le faire figurer parmi mes coups de coeur ! J'ai découvert cette auteure avec "Un fils à maman" que j'avais beaucoup aimé, un récit plein d'humour caustique et de tendresse autour de l'amour maternel. Elle officie ici dans un tout autre genre en s'inspirant de l'histoire vraie d'un de ses cousins pour construire une biographie romancée qui va emmener le lecteur dans deux univers bien différents.



Avril 1944, Tomi Kiss, jeune juif hongrois de 14 ans et sa famille sont déportés au camp de Dora-Mittelbau, en Allemagne. Là, reléguant ses soucis d'adolescent au second plan, il comprend très vite qu'il va devoir mettre toute sa débrouillardise, dont il ne manque pas heureusement, au service de sa survie. C'est un coup de bluff magistral qui va l'y aider. Alors qu'il a toujours refusé d'apprendre la couture dans une famille de tailleurs pour homme depuis des générations car il veut être plombier, à l'appel d'un kapo qui cherche expressément des tailleurs, il se désigne pourtant et se retrouve dans un atelier, au chaud, à réparer les tenues des prisonniers, plutôt que dehors, par grand froid, à casser des cailloux. Une veste ou un pantalon, dérobé par ci, par là, permet de changer ses propres guenilles et sert de monnaie d'échange contre de la nourriture. Et voilà comment, de fil en aiguille (jamais l'expression n'a été si justement employée), Tomi et son père, seuls rescapés de la famille, vont survivre, fuyant la Hongrie à la libération pour se retrouver à Paris. Après la guerre, la ville est en effet le paradis pour tous ceux qui ont des mains en or et le jeune homme va rapidement prendre des responsabilités au sein d'une maison de haute couture.



De la noirceur des camps aux paillettes de la haute couture, Véronique Mougin nous entraîne dans une histoire construite autour de la résilience. Le récit est original et formidablement bien écrit, le narrateur en est le jeune Tomi. Il use de tout son franc parlé pour décrire le monde des adultes tel qu'il le perçoit mais également celui des camps. Régulièrement il confie quelques pages à ceux qu'il côtoie apportant ainsi un autre point de vue. Le contraste est saisissant entre les deux parties du roman : d'un côté, il y a le récit d'un jeune garçon qui veut croquer la vie à pleine dents, qui use de culot et ne manque pas d'humour dans un univers totalement déshumanisé. De l'autre, il y a celui de l'adulte qu'il est devenu évoluant dans un monde de luxe mais hanté par les souvenirs qu'il préfère taire et la culpabilité de ne pas avoir pu sauver son petit frère. J'ai trouvé Tomi profondément attachant et émouvant son parcours ainsi que son discours, notamment l'importance qu'il accorde désormais au vêtement, après avoir vu partir les siens nus pour les crématoires : "Le vêtement te sauve du froid et de la honte, il est ce qui reste quand tu n'as plus rien, ce qui te transforme, ce qui t'élève."

Sans hésitation, un 20/20 pour ce coup de cœur qui vient clore de belle manière l'année 2023.
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J’ai choisi ce livre à la bibliothèque parce qu’il m’a fait penser au livre de Mirbeau, Journal d’une femme de chambre. Je n’ai pas été déçue ! Avec dix petites nouvelles, Mougin nous donne un portrait au vitriol d’une classe sociale - aristocrates, héritière hystérique, intégriste passionnée, industriel névrosé, sénateur épicurien - qui peut se payer des personnes pour entretenir leur maison. Françoise, gouvernante, femme de ménage, femme de chambre, cuisinière, confidente (jamais ‘plus si affinité’ !) travaille dur mais surtout observe, analyse ses employers comme des poissons dans un bocal. Une belle étude sociologique pleine d’humour !

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Où passe l'aiguille

Gros coup de cœur pour ce récit poignant.

Il m'a touché à plusieurs égards.



Tout d'abord ce récit à la 1er personne, Tommy, un ado de 14 ans comme les autres pris dans l'horreur de la guerre et des camps. On le suit pas à pas, dans ce qu'il ressent, dans ce qu'il comprend ou pas, ou découvre.m hélas.

Un récit qui transperce notre humanité sans être déplacé ou insoutenable. Je pense que le plus horrible a volontairement été passé sous silence, par pudeur, par besoin de ne pas déterrer tous les morts (hélas, dans le vrai sens du terme). Car oui, ce récit, même romancé, est le témoignage de l'oncle de l'auteur.



Ensuite, en tant que couturière, bien sûr que ce récit me touche. La découverte du métier qui le rebute puis qui le sauve. Et sa façon d'en parler. Oui, ça me parle puisque je partage cette même passion.



Je pense que ce livre va m'habiter encore longtemps.



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Où passe l'aiguille

.Veronique Mougin a recueilli le témoignage de son cousin , déporté 55789 au camp de Dora, devenu après la guerre numéro deux d'une maison de haute couture internationale et qui, à 89 ans, s’est enfin autorisé à laisser remonter à la surface les souvenirs soigneusement enfouis … De son enfance dans son petit village de Hongrie à sa brillante carrière dans la haute couture à Paris, des années 40 aux années 70, voici donc la vie de Tomas Kiss, alias Tomi, et de ses proches.



J’ai hésité à emprunter ce livre, craignant une énième histoire romancée de la guerre, la déportation, l’horreur des camps…sujet maintes fois traité et pas toujours avec finesse ! Et j’ai bien fait de le prendre finalement car je l’ai trouvé très réussi . On y côtoie certes la peur, l’horreur, la cruauté et le sadisme , mais aussi la solidarité, l’amitié , l’espoir, et la débrouillardise d’un adolescent qui a décidé de se battre pour rester en vie.



Raconté par Tomi lui-même, c’est un récit sensible, sans pathos , sans effets tire larmes, plein de pudeur et de nuances, l’histoire d’un ado un peu rebelle, qui n’a aucune envie de devenir tailleur pour hommes comme son père, (ce « métier de larbin » dit-il), plein de rêves et d’ambitions stoppés net au printemps 44 par l’invasion allemande de la Hongrie et la déportation massive des familles juives vers Auschwitz.



Ironie de l’histoire, c’est cette couture qu’il avait toujours refusé d’apprendre qui va lui permettre de survivre dans le camp de Dora où il a été transféré . En réparant les uniformes « froissés, troués, disloqués » des prisonniers, il fait beaucoup plus que ça : « fermer les plaies, effacer les blessures, remettre dans le circuit, sous le nez des salauds sauver des jambes, des bras et se sauver soi-même, faire durer les vêtements et les gens qui les portent, et nous qui les raccomodons - réparer , c’est résister et résister encore, le temps qu’il faut ».



Et quand l’horreur prend fin , c’est encore l’aiguille qui lui ouvrira les portes d’un avenir possible et d’une reconstruction, et qui repoussera les souvenirs trop douloureux.

» La vérité : quand je couds, je n’ai pas de visions. Je ne revois pas le camp, les punitions, l’appel ou pire. Je me concentre, l’aiguille passe et repasse, chaque geste mille fois répété et doucement je deviens le fil, je deviens l’aiguille, je suis le tissu piqué et l’air que je respire, le rythme de la machine et le bruit de l’atelier. »



La deuxième partie du roman m’a semblé un peu trop longue mais nous fait pénétrer dans l’atmosphère vibrionnante des maisons de haute couture du Paris d’après guerre et fait revivre la mode des années 50 et 60 . On sent que l’auteure a pris plaisir à mettre en lumière ces créations auxquelles son cousin a participé.



Le récit de Tomi est entrecoupé de témoignages et de réflexions d’autres personnages, des proches, amis, voisins, employeurs, qui apportent leur propre pierre à l’édifice : une respiration bienvenue et un éclairage différent sur l’adulte qu’il est devenu et sa difficile résilience.

Un témoignage intelligemment romancé et très vivant avec un « héros » très attachant.



« Tu crois que ça intéressera les gens, mes vieilles histoires ? a demandé Tomi à sa cousine .

Oui, Tomi, elle a bien fait de les raconter tes souvenirs « la petite »
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La vie d'une gouvernante chez les'riches n'est pas un ling fleuve tranquille.

C'est avec une plume légère (mais habile) et pleine d'humour que Véronique Mougin nous fait passer en coulisses (ou devrais je dire en cuisine!).

Elle y arrive tellement bien que parfois on se demande si c'est une autobiographie ou un roman !

Un vrai moment de plaisir à déguster sans modération.
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Un fils à maman

J’ai lu ce livre à la sortie des vacances pour rester léger dans mon esprit .. alors la c’est plus que léger..

Je n’ai pas accroché du tout, à peine le dernier tiers du livre.

Beaucoup trop de descriptifs bien souvent inutiles.

Des personnages sans attachements ni aucune empathie. Aucune projection possible à mon niveau bien qu’ayant grandi à la campagne, pas du tout la bonne retranscription pour moi.

La fin du livre et donc la chute faite rapidement sans trop d’explications en queue de poisson.

Vraiment je me suis poussé et forcé à finir très rapidement ce livre qui ne m’a apporté aucune sensation/émotion. Je n’y retournerai pas, sur 600 pages, 520 pages ennuyantes.
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Où passe l'aiguille

Heureusement que je n'ai pas regardé les critiques élogieuses...



Un livre que j'ai dû lire en 2 x ....j'ai failli abandonner et je lui ai laissé une chance mais bon je reste déçu les 100 dernière pages franchement ne servent à rien du tout cela n a plus rien avoir avec le départ....
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Se glisser dans la tenue d'une gouvernante le temps d'une lecture est une odyssée parfois incroyable. Pourtant tout est vrai même si lieux et personnages ont été traverstis. Pénétrer le monde des ultra-riches a été pour moi un exercice amusant d'où ressortent pourtant quelques vérités bien pesées par Véronique Mougin sur la nature humaine et les revers des ultra-nantis. Une lecture très distrayante mais pas que..
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Dans ce livre j’ai fait connaissance avec Françoise qui a passé sa vie au service des riches qui n’ont plus pour la plupart, conscience du monde qui les entoure. Au travers des différentes maisons où elle travaille, elle fait une véritable analyse de ses employeurs. Souvent drôle ce livre nous dresse le portrait de personnes aisées voire très aisées toutes différentes les unes des autres. Elles pourraient avoir tout pour être heureuses mais sont pour la plupart blasées et tristes car tout ne s’achète pas.
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Où passe l'aiguille

Un roman intéressant dans l'ensemble, en fait j'ai beaucoup aimé une moitié et moins l'autre. Toute la partie concernant la déportation de Tomi est très prenante et touchante, j'aurais aimé d'ailleurs avoir plus d'informations sur cela, j'ai apprécié pouvoir découvrir ce qui lui arrive ensuite mais toute la partie sur sa vie dans la couture et la mode ne m'a guère emballée.
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On suit Françoise, femme de ménage qui consacre tout son temps à astiquer les belles bâtisses des gens aisés chez lesquels elle travaille avec son mari. Elle raconte avec humour les excès et maniaqueries de ses patrons.

Elle évoque aussi la précarité de sa situation compte tenu du nombre d'heures qu'elle effectue. J'ai trouvé cet ouvrage inégal car j'ai adoré le début qui se passe dans le château de Margery et à partir du moment où le couple change de domicile j'ai moins aimé.
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Les Tribulations d'une gouvernante chez les ultra-riches ... "Tout est vrai" prévient l'auteure dans une préface !

Elle raconte avec humour leurs maniaqueries, leurs névroses, leurs passions... Un bon moment de lecture mais pas inoubliable.

Je l'ai noté 3/5
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Un fils à maman

À la ferme, l'annonce choque la maman : Charly veut publier un livre ! Et pour lui c'est un projet passant avant toute chose, plus de temps pour la ferme ! Plus le temps pour autre chose que la création de son œuvre, Charly va arrêter de s'occuper des pommes et de tout le reste...

La seule personne qui croit en Charly est Charly lui-même.

Et le choc sera encore plus grand à la découverte du texte, vraiment Jo n'en revient pas ! Son Trésor Chéri ose ! Elle reconnaît les personnages !

Et... au doux nom de Chandoiseau le village où vit Charly c'est l'émoi. Il en faudrait peu pour que ce désir d'émancipation tourne à la guerre d'indépendance.

Pendant ce temps, l'extension d'un supermarché menace déjà le paisible village...

D'actualité pour moi qui voit mes fils s'échapper du nid... "Un fils à maman" de Véronique Mougin avec cette touchante couverture où une bouille craquante nous adresse un superbe sourire.

Tout en poésie, tendresse et rêverie, et malgré cela, ce récit n'a pas échappé à quelques longueurs, dommage...

Ce récit simple et authentique est une ode à la ruralité.

Ce petit roman empli de couleurs est délicieusement truculent.
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Ce bouquin est un vrai régal !!!



C'est tellement ça ! Bon, ok, je n'ai jamais été gouvernante, mais j'ai eu l'occasion de bosser pour ce genre de "clients", et donc je confirme, tout ce qui est écrit dans ce livre...décrit la triste réalité des choses dans le monde des "riches".



Je remercie l'auteur de finir sur une histoire dans l'histoire, plus jubilatoire que les aventures de Françoise au service de ses riches clients. Mais cela rejoint semble-t-il d'autres bouquins de l'auteur.



Humeur morose ? Je vous conseille ce livre !!!
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Où passe l'aiguille

Ouf! Suis arrivé au bout...

Moi qui suis incapable de lire un livre de plus de 300 pages, je me suis imposé de lire ces 524 pages comme un défi ! Et finalement, la tentation d'abandonner ne m'a jamais titillé...



Bien sûr, on pourrait se dire : pourquoi l'auteur n'a-t-elle pas publié deux livres ? L'un sur les camps de concentration nazis, l'autre sur la (haute) couture. Les deux thèmes n'ayant, a priori rien à voir entre eux, et le passage de l'un à l'autre étant d'ailleurs un tantinet laborieux.



Les horreurs de l'holocauste, sujet rebattu s'il en est, trouve cependant un semblant d'originalité par le fait qu'elles sont racontées à travers le regard d'un adolescent. Pourtant, j'avoue qu'il était temps que les américains débarquent...



L'ascension professionnelle du gamin rebelle au rang de grand couturier, bien qu'un brin irréaliste, m'a davantage intéressée. La magie du vocabulaire du monde de la couture, traduit en texte, à défaut d'images, a opéré : on s'y croirait !



Et finalement, les dernières pages font le lien entre ces deux univers que tout oppose, et valent à mon appréciation une etoile supplémentaire. Un auteur prometteuse...
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