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Critiques de Victor Hugo (2714)
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Booz endormi

Les poèmes de Victor Hugo sont des chefs-d'œuvre de l'art tengible en mots. Les traductions de Textetc en anglais sont plutôt bonnes pour un lecteur avide. La lecture des poèmes en anglais et en français fait la différence pour la perception. Il est également frappant de voir comment les métaphores peuvent modifier la vision du poème du point de vue de l'auteur.
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Bug-Jargal

Excellent. Tenue en haleine de la première ligne à la dernière. Et dire qu'il n'avait que 16 ans !
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Bug-Jargal

Les qualités d'écriture de Hugo sont déjà là, ainsi que ses grands combats pour la liberté, la fraternité entre les hommes. On trouve aussi déjà sa fascination pour les abîmes et les monstres, le grotesque face au sublime du dévouement ou de l'amour virginal.
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Bug-Jargal

Bien-sûr que lorsque l'on commence à lire Bug-Jargal, on ne s'attend pas à trouver un chef d'oeuvre comme les misérables. Et pourtant, il faut lire le premier roman de Victor Hugo. Pour quoi me direz-vous ? Et bien tout d'abord, il faut le lire pour découvrir ce qu'un génie comme Victor Hugo est capable d'écrire à 16 ans à la suite d'un simple pari et en seulement 2 semaines. Et ce n'est pas rien ! Ensuite il faut le lire car cette histoire montre le point de vue d'un adolescent sur la colonisation au début du 19ème siècle. Je recommande donc ce roman à tous les passionnés de Victor Hugo qui essaient de comprendre comment naît un génie.
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Bug-Jargal

Racontant la révolte des esclaves de Saint-Domingue en 1791, le premier roman de Hugo est un roman d’aventures visionnaire, foisonnant et baroque. En même temps que Bug-Jargal se bat pour l’affranchissement des siens, Hugo entend se libérer de l’esclavage des conventions littéraires. Un livre sur la révolte doit s’écrire dans une langue révoltée. Dans ce roman riche en abîmes et fertile en monstres, Hugo est révolutionnaire, et ne le sait pas encore.
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Bug-Jargal

Il ne s’agit pas du roman le plus palpitant de Victor Hugo, ni le plus facile à lire tant il y a de renvois en bas de page contextualisant le roman. Toutefois, il est intéressant de le découvrir pour ce qu’il est… le premier roman d’un futur auteur d’à peine 16 ans qui s’est pris au jeu d’un pari. J’étais curieuse d’entrer dans l’univers d’Hugo adolescent. Ce roman a le mérite de dénoncer l’esclavage et le racisme comme il tente de prouver que l’amitié entre les peuples est possible. Un thème qui reste d’actualité.
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Bug-Jargal

Bug-Jargal est une sorte de roman historique comme, j'imagine (car je ne les ai pas lus) les romans d'Alexandre Dumas - père ou fils, peu m'importe - ou le Comte de Monte-Cristo. Hugo en a écrit, à 16 ans, une 1ère version, paraît-il en 15 jours à la suite d'un pari avec ses copains - ce qui est une performance s'il n'a pas pompé dans un livre pré-existant - puis y a ajouté, quelques années plus tard, moult développements, précisions etc. On y trouve sans doute l'embryon du talent qui sera le sien aussi bien - dans des dialogues - dans des pièces de théâtre avec personnages historiques ou dans des romans où l'action est présente (quatre-vingt treize par exemple), mais Hugo n'y est pas encore devenu le Hugo audacieux, poète, éloquent, lyrique, passionné voire grandiloquent qu'il sera plus tard.

L'action se passe à Haiti/ST Domingue¨+/- pendant la révolution française (apparemment certains personnages seraient historiquement réels puisque Aimé Césaire a écrit dessus, à moins qu'il n'ait disserté sur le roman d'Hugo) et conte la révolte des esclaves contre les colons, avec toutes sortes de détails sur les castes auxquelles les uns et les autres appartiennent. Hugo a greffé là-dessus une histoire d'amour entre un jeune - comme lui - officier qui n'est pas sans rappeler le jeune Bonaparte (que Hugo a sans doute admiré avant qu'il ne devienne l'Empereur Napoléon), une "Marie", fille d'un colon esclavagiste et un colosse noir qui donne son nom au livre, fils d'un roi d'Afrique qui a une force, une intelligence et un sens de l'honneur supérieurs à tous les autres..

Je n'ai pas du tout accroché à cette histoire et je ne me lancerai pas dans un débat sur l'opinion de V. Hugo sur la colonisation, les noirs, l'esclavagisme etc.. à partir d'un livre comme celui-ci.
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Bug-Jargal

Cher M. Hugo,



«Je vous fais une lettre, Que vous lirez peut-être, Si vous avez le temps» (l'éternité en fait). Voilà je viens de terminer Bug-Jargal et moi qui vous révère, me voilà sous le coup d'une petite déception. Je dois reconnaître que c'est du pur génie d'avoir écrit cette œuvre à l'âge de 16 ans (en quinze jours!), et même si vous l'avez étoffée à l'âge de 24 ans, je dois dire que si l'un de mes enfants me donnait à lire ce genre de prose au même âge, nul doute que je crierais au génie ! Peu de pages sont nécessaires pour comprendre que votre écriture est incomparable et que votre âme regorge de poésie.



Et pourtant votre ambiguïté concernant la cause des Noirs est pour moi trop présente dans cette œuvre. Ainsi l'amitié du jeune Léopold d'Auverney avec Bug-Jargal ressemble trop à un mélange d'admiration involontaire et de condescendance.



Vous nous décrivez sans sourciller le nuancier des différentes teintes de noirs :

«M. Moreau de Saint-Méry, […], a classé dans des espèces génériques les différentes teintes que présentent les mélanges de la population de couleur.

[…]

Ces neufs espèces sont le sacatra, le griffe, le marabout, le mulâtre, le quarteron, le métis, le mamelouc, le quarteronné, le sang-mêlé. Le sang-mêlé, en continuant son union avec le Blanc, finit en quelque sorte par se confondre avec cette couleur. On assure pourtant qu'il conserve toujours sur une certaine partie du corps la trace ineffaçable de son origine.»



D'Auverney lui-même, ami de Bug-Jargal, ne reconnaît pas au nain Habibrah, qu'il appelle le «rancuneux», le droit de se rebeller lui qui était traité de la plus infâme manière :

« - Malheureux ! lâche assassin ! tu avais donc oublié les faveurs qu'il n'accordait qu'à toi ? tu mangeais près de sa table, tu dormais près de son lit...

- … Comme un chien ! interrompit brusquement Habibrah ; como un perro ! Va ! je ne me suis que trop souvenu des ces faveurs qui sont des affronts !»

On sent ici que votre cœur balance, vous reconnaissez qu'Habibrah était traité comme un chien mais vous semblez penser néanmoins qu'il était un privilégié et qu'il aurait dû être le dernier à se venger de son maître.



Il est vrai qu'à chacune de mes lectures, j'ai parfois des réactions épidermiques car j'ai souvent du mal à remettre une œuvre dans son contexte, or il est certain qu'à votre époque cette façon de penser n'avait rien d'inhabituelle.

Cependant, les repères historiques inclus en fin de livre nous montrent qu'en 1770, l'abbé Raynal avait publié un ouvrage connu sous le titre «Histoire des deux Indes», qui «contient une violente critique de l'esclavage et du colonialisme».

Je sais que par la suite vous avez pris fait et cause pour la l'abolition de l'esclavage. Pourtant, dans votre «Seconde Lettre à l'Espagne» du 22 novembre 1868 où vous plaidez la cause de l'abolition de l'esclavage, vous écrivez :

«Toutes vos splendeurs ont cette tache, le nègre. L'esclave vous impose ses ténèbres. Vous ne lui communiquez pas la civilisation, et il vous communique la barbarie. Par l'esclave, l'Europe s'inocule l'Afrique.»

Cette phrase laisse à penser que vous considérez l'Afrique et ses habitants comme un virus et qu'il convient donc de civiliser les Noirs afin de ne pas être contaminé par leur «barbarie». C'est grâce aux annexes du livre que j'ai découvert cette lettre et j'ai eu l'explication du malaise que j'ai ressenti tout au long du récit de Bug-Jargal, cette impression de paternalisme et de supériorité qui ferait d'un ami des Noirs une bonne personne en leur permettant d'accéder à la rédemption qu'offre la civilisation.



Voilà tout mon ressenti cher M. Hugo, j'ai une petite plaie ouverte désormais, mais je vous garde dans mon cœur car un homme qui a écrit de si magnifiques choses ne peut pas être un mauvais homme. Disons simplement que l'immense lumière de votre génie a malencontreusement laissé une toute petite place à l'obscurantisme, revers peut-être inévitable d'une médaille dont l'éclat m'éblouit encore, presque deux siècles plus tard.



Merci de m'avoir lue cher M. Hugo, j'espère ne pas vous avoir froissé mais il fallait que mon cœur s'épanche, voilà qui est fait, avec tout le respect qui vous est dû.



Signé Furax, Popiette, Anonymous, …

D'accord juste pour vous, Sophie.

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Bug-Jargal

Victor Hugo n'a que 16 ans lorsqu'il écrit Bug-Jargal, en 15 jours. Et cela reste impressionnant, même si ce roman est encore loin de ce dont Hugo sera capable quelques années plus tard.



Nous sommes à Saint-Domingue, à la veille de la révolte des esclaves noirs. Leopold d'Auverney raconte sa rencontre et son amitié avec Pierrot, l'un des esclaves de son oncle. Tombé amoureux de Marie, la cousine de Leopold, Pierrot la sauve de la gueule d'un crocodile, ce qui lui vaut la reconnaissance et l'amitié de d'Auverney, qui à son tour, lui sauvera la vie.



Hugo fait déjà preuve d'une grande modernité pour son époque, sur les questions raciales. Son narrateur, d'Auverney, est contre l'esclavage. Son histoire est celle d'une amitié entre un blanc et un noir. Bug-Jargal fait preuve d'une noblesse qui évoque la noblesse de futurs grands héros de Hugo. Enfin, l'auteur donne la parole à l'esclave et bouffon Habibrah pour exprimer son point de vue sur l'esclavage, la souffrance et l'humiliation qu'il induit.

Pour autant, les stéréotypes et préjugés raciaux émaillent tout le récit et prouvent qu'Hugo n'était pas encore le défenseur des droits des hommes qu'il fut plus tard...
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Bug-Jargal

Bonjour amis lecteurs!

« Bug-Jargal » de Victor Hugo.

Dans le cadre d’un défi lectures, je devais lire un grand classique.

Un livre est tombé à pic... envoyé par une amie.

Tout d’abord je ne connaissais absolument pas cet ouvrage écrit par Victor Hugo à l’âge de 15 ans, ce qui a particulièrement éveillé ma curiosité.

Ensuite, le thème abordé m’était complètement inconnu également.

Il n’en fallait pas plus pour me donner vraiment envie d’en savoir plus...

Écrit sous forme de nouvelle pour commencer puis complété pour en faire un roman, ce livre relate les exploits de Bug-Jargal qui a pris en main la révolte des esclaves de l’île de Saint Domingue alors sous domination française en 1791. Mais les choses se compliquent puisque le chef des révoltés a un ami blanc. Cet ami a une sœur dont Bug-Jargal est amoureux.

Le talent du jeune Hugo est déjà indéniable. Il ne fera que grandir ensuite jusqu’à l’apothéose que l’on connaît.
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Bug-Jargal

Après avoir lu Le dernier jour d'un condamné, j'ai opté pour le premier livre écrit par Victor Hugo, qui déjà, a une forte visée dénonciatrice. A travers un récit qui mêle faits historiques, roman d'aventure et quelques décors qui peuvent faire penser à de la science-fiction, Hugo aborde les révoltes d'esclaves sur l'île de Saint-Domingue de très belle manière.



On est entrainé dans l'histoire par la narration de Léopold d'Auverney très vivante et immersive. Le lecteur n'a pas le temps de s'ennuyer, les événements s'enchaînent sur un rythme assez soutenu. Les personnages sont peu nombreux et facilement identifiables.



Le roman se lit très facilement et vite. Il est dommage que ce classique ne soit pas plus connu.
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Bug-Jargal - Le dernier jour d'un condamné - ..

Victor Hugo était un homme admirable, de par son courage, sa sensibilité sociale, son engagement politique. Il eut pu faire sienne l'injonction de Stéphane Hessel : "Indignez-vous !".

Et son indignation le pousse à créer des œuvres remarquables, puissantes, où l'auteur de "Ruy Blas" défend ardemment sa cause.

Et quelle prose !... Quelle prose évocatrice, qui évoque en quelques lignes tant de choses… On ne peut que partager les combats d'Hugo, qu'être ému par la grande puissance de ses écrits.

Force, puissance, style, histoire : tout y est.

Des années après, les œuvres d'Hugo restent actuelles et puissantes.

Admirable.
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Ce que c'est que l'exil (précédé de) Pages écrite..

"Ce que c'est que l'exil" constitue l'introduction à Pendant l'exil paru en 1875. Y sont ajoutés quelques textes de circonstances, discours. J'ai trouvé ce livre, édité par l'éditeur rochelais 'la rumeur des âges', à la librairie marine de la Corderie de Rochefort, un endroit à fréquenter pour qui aime les livres de découverte (voyages, nature, mer...).

Victor Hugo, plutôt que de s'en plaindre, y expose largement les bénéfices de l'exil. Privé de tout, il ne lui reste que la justesse de sa cause. Et ainsi se forge le grand homme, plus magnanime que rancunier (si le tyran se trouvait déchu, ne devrait-il pas lui-même lui donner asile), enrichi des valeurs essentielles de la justice. Evidemment, ces textes ont une portée politique - la vision européenne, une forme de satisfaction face à la défaite de Sedan. Moins littéraire sans doute, même si les quelques lignes sur Jersey et Guernesey et l'adresse aux marins de la Manche donnent vraiment envie de relire Les Travailleurs de la Mer.
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Ceci tuera cela

Cet extrait, perdu et retrouvé, de "Notre Dame de Paris" par Victor Hugo, présente une brève histoire des supports de transmission de la pensée. L'architecture et la sculpture, durant des siècles ont été des médias spectaculaires, en témoignent les cathédrales gothiques. Victor Hugo constate leur remplacement par l'arrivée du livre et de l'imprimerie. Réflexion que nous pouvons nous aussi mener aujourd'hui à l'heure du numérique : du livre à écran,...
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Cent poèmes de Victor Hugo : Le siècle avait de..

Un très bel ouvrage d'une superbe qualité ! Les poèmes sont magnifiquement illustrés et c'est un plaisir de replonger dans la plume de Victor Hugo avec les commentaires d'Albine Novarino-Pothier et Béatrice Mandopoulos. Je recommande pour tous les fans de la poésie d'Hugo !
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Cent poèmes de Victor Hugo : Le siècle avait de..

Magnifique ouvrage que ce recueil de 100 poèmes du plus grand écrivain français. [...] Bravo aux éditions Omnibus pour la mise en page soignée et agréable. Lire «Les djinns» en double page c'est quelque chose ! Connaissez-vous ce poème qui enfle puis réduit comme le souffle des djinns ?



L'aspect biographique est disséminé en marge des textes, qui respectent l'ordre de création. Ainsi qu'annoncé dans la préface, il s'agit d'une «biographie poétique».



J'ai adoré replonger dans ces poèmes de Victor Hugo, étudié et chéri dès l'école primaire avec «Mon père ce héros au sourire si doux». C'est la première «vraie poésie» dont je me souviens avoir appris les vers. Et que j'aimais, bien que l'histoire me sembla obscure… «-Caramba» !



Puis j'ai retrouvé les souvenirs du lycée : "Demain, dès l'Aube» (en seconde le romantisme ) «Souvenir de la nuit du 4» (en première Les Châtiments pour le bac), «Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ?" ( Les Contemplations, groupement de texte pour le bac encore).



J'ai fait de belles découvertes : «J'aime l'araignée et j'aime l'ortie», «Jeanne était au pain sec». L'art d'être grand-père est un recueil que l'on apprécie avec la maturité.



Je formule deux réserves mais qui n'ont en rien gêné ma lecture. Premièrement, les photos noirs et blancs, très belles par ailleurs, ne m'ont pas renvoyé à «mon imaginaire Hugo», qui se réfère plus aux illustrations du poète lui-même (pour avoir une idée voyez l'expo BnF).



D'autre part j'ai trouvé paradoxal de parsemer les pages de feuilles automnales, alors que Hugo, contrariant nos préjugés sur le Romantisme, dit haïr l'automne et l'hiver et adorer le printemps et l'été. Il n'y a qu'à lire, toujours dans le recueil : «L'aube est moins claire» :

«Les long jours sont passés ; les mois charmants finissent.

Hélas ! voici déjà les arbres qui jaunissent !»



ou «Après l'hiver»…

«Et Mai sourit dans nos âmes

Comme il sourit dans les cieux»



Pour finir, en lisant ce recueil j'ai réalisé que si j'adore autant les romans de Hugo, comme Les Misérables (sur ma table de chevet, encore… pour toujours…) ou les Travailleurs de la mer (magnifique), c'est pour sa manière de poétiser toutes ces phrases.



Lisez, lisez le maître du verbe !
Lien : https://lireetclaire.wordpre..
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Cent poèmes de Victor Hugo : Le siècle avait de..

Il est difficile d'émettre un avis sur un tel ouvrage car on ne sait jamais trop bien s'il faut juger le contenu ou la forme, les poèmes de Victor Hugo eux-mêmes ou les choix éditoriaux. Je vais partir dans la deuxième direction… Il est clairement annoncé en quatrième de couverture une « biographie poétique » ; de fait, la sélection qui est présentée met bien en avant l'étendue des thématiques chères à l'écrivain et parcourt les moments clés de son existence. La peinture de la misère sociale côtoie la douloureuse expérience d'un père confronté au décès de sa fille, souffrance qui ponctuellement laisse place à la joie d'être grand-père, quand les poèmes ne sont pas ternis par la figure de Louis Napoléon Bonaparte et l'exil. Une présentation assez simpliste, mais Hugo, tout le monde connaît. On peut néanmoins s'interroger sur le choix de ne pas avoir présenté les poèmes dans l'ordre chronologique, ce qui aurait naturellement mis en lumière ce choix axé sur la « biographie ». Mais ce n'est pas ce qui m'a dérangée le plus, à vrai dire. Si l'objet est très agréable à manipuler et la disposition des différentes poèmes plutôt réussie, il est un parti pris qui m'a un peu déroutée, celui des photographies accompagnant les textes. Elles sont en noir et blanc, certes, mais l'harmonie avec les textes n'est pas toujours évidente. Trop modernes, à mon goût. Une manière, peut-être, de dire que les poèmes de Victor Hugo résonnent encore ?...

Je remercie Babelio et les Editions Omnibus qui m'ont fait parvenir ce livre !


Lien : http://aperto.libro.over-blo..
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Cent poèmes de Victor Hugo : Le siècle avait de..

Je connaissais Victor Hugo l’écrivain de roman, je le connaissais homme politique mais je ne le savais pas poète, voilà, c’est chose faite. Il a une plume indéniablement bonne, la poésie n’étant pas trop mon truc, j’ai quand même été touché par certains écrits qu’il y a dans ce beau livre.

Différents thèmes sont abordés mais c’est avant tout une question d’amour qui berce ses vers. On retrouve également des anecdotes courtes sur sa vie et des illustrations pour les poèmes, ça met dans l’ambiance mais même seuls, ils valent le détour, en particulier « Aimer, c’est avoir dans les mains les rayons et les ombres » daté du 23 mai 1893. C’est beau, touchant, émouvant, tout ce que vous voulez du moment que la sensibilité est présente. Toute la vie de Victor Hugo est là, sous nos yeux, de ses amours à ses derniers jours avec « Je suis fait d’ombres et de marbre, quatre vents de l’esprit » qui conclus les cent poèmes. La tragédie le touche également quand sa fille Léopoldine meurt.

Une biographie exceptionnelle dont les paroles sauront toucher les cœurs de pierre.

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Chansons de Victor Hugo

Hugo faisait des rêves musicaux... Que dans son for intérieur, sa citadelle rayonnante, qui n'en comporte pas moins certains dédales, il ait conservé une préférence pour le verbe nu, sans fioriture, quoi de plus naturel pour un poète?
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Choses vues, tome 1 : 1830-1846

Une merveille pour apprendre à connaître l'homme et l'histoire. Un document extraordinaire. Les commentaires (parfois acerbes et drôles) d'un homme sur son temps. On apprends à connaître Alfred de Vigny, Talleyrand, sa concurrence avec Beuve, les funérailles de Napoléon... Passionnant.
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