Vincent Ravalec

Tout est dit dans le titre. Bienvenue dans la tête de ce pauvre vieux! Ses réflexions, ses remarques, tournent en dérision le monde actuel, la jeunesse, la vieillesse, et montrent sous un éclairage nouveau les fameux dilemmes, sujets sociaux qui nous mettent dans une drôle d’humeur.



Ce vieux au langage de jeune s’épanche sans filtre dans ce carnet, où nous suivons ses réflexions décousues, en vrac, sur les problématiques sociales d’actualité qui nous touchent. Il tourne en dérision et déconstruit ces pensées et réflexions qui nous plombent parfois le moral en leur apportant une fraîcheur bienvenue.



Mais qui est ce petit vieux me direz-vous? Et bah c’est nous! J’ai lu ce livre dans une période de « panne », où je n’arrivais pas à terminer les livres démarrés (que si si j’aimais bien), une période un peu morose (le fameux blue Monday de janvier qui se transforme en blue week puis blue month). Requinquée par cette lecture loufoque, j’ai réussi à relativiser sur certains sujets et repartir du bon pieds. C’est un livre à avoir dans sa bibliothèque pour le moment où vous aurez besoin de le lire, un livre à lire au bon moment, lorsque vous aurez besoin d’un coup de boost qui vous aidera à relativiser, à prendre du recul.

Avec humour, recul et dynamisme, l’auteur raconte comment il a basculé du côté « des vieux » et comment tout l’Occident vieillit en même temps.

Il parle de ses angoisses, de ses constats, de ses tentatives pour repousser l’impossible aussi.

Son postulat est de faire de la vieillesse une vraie religion, celle du temps qui passe encore.



La plume est pétillante, le langage est à la fois riche et brut. Les phrases sont courtes et pourtant elles en disent tant…

C’est un ouvrage léger et sérieux en même temps! Le sujet du vieillissement nous concerne toutes et tous, cela arrivera à chacun/e et il est amené ici avec une clarté intelligible et un pragmatisme convaincant.



J’ai souvent ri pendant ma lecture, par exemple lorsque l’auteur raconte ses expériences sur les sites de rencontre ou ses grandes idées parfois farfelues.



Le récit est même parfois cocasse lorsqu’il explique tous ses plans ingénieux pour survivre au temps qui passe et aux évolutions sociétales aberrantes.



J’ai eu beaucoup de plaisir dans ma lecture, j’ai souvent ri mais j’ai aussi été émue quand des sujets comme la vie en EPHAD, les difficultés de l’âge qui avance et d’autres ont été traités.



Je recommande ce livre qui essaie de répondre à cette question géniale: « comment faire de la vieillesse le meilleur âge d’une vie? ».

L’auteur aime à sonder le côté noir de l’humanité, des poivrots, petits escrocs, des gens respectables mais capables de tous les vices.



Comparé rétrospectivement à Houellebecq, « Cantique de la racaille » s’attaquait frontalement à la vie moderne : solitude urbaine, frustration sexuelle, sentiment de déshérence du monde occidental, envie de spiritualité nouvelle compensée en attendant par la frénésie consumériste.

Petite lecture d’hier soir la BD « Mon blog est un cœur qui bat ». Je ne m’attendais pas du tout à ça. Assez déçue à vrai dire, de la tournure de l’histoire. J’ai trouvé que c’était beaucoup d’idées éparpillées dans tous les sens. Pour au final que ce ne soit qu’un rêve d’Éléonore durant ses cours...

Un ouvrage original puisque basé sur le bio mais aussi et avant tout sur la collaboration en colocation. Un regard intéressant sous forme d'abécédaire sur cette thématique essentielle, ce qui est parfois étonnant puisque cet ouvrage n'est pas dénué d'humour ! Par exemple l'extrait de Sherlock Holmes page 197 :)

Des entretiens, des fiches concises, de chouettes illustrations et même des photographies, un ouvrage complet et superbe comme tous les ouvrages de Mama Editions !

Un guide qui se veut clair, précis et comprend même des recettes, un annuaire, des sites, une bibliographie.



Un texte qui est très agréable à lire et consulter au gré de ses envies (sans ordre particulier) et de ses besoins.



Un ouvrage à déguster !

Voilà un guide bien sympathique ! J’ai trouvé la couverture attirante et ayant déjà lu des romans de Vincent, je me suis laissée tentée, vous me connaissez ?



Un abécédaire de la coloc’, à mon âge me direz-vous ? Oui, eh bien, figurez-vous que vivre avec un mari et des enfants cela relève un peu beaucoup de la colocation, si on y réfléchit. Ce livre est bourré d’astuces que l’on peut mettre en pratique dans sa vie de couple ou avec ses enfants.



La mode de la coloc’, influencée par notre société, est disséqué, analysé, c’est très intéressant. Et à l’heure où il faut arrêter de se voiler la face et prendre le tournant éco-responsable, autant le mettre également à la sauce coloc’. Ce que fait très bien l’auteur.



Ce guide se lit hyper vite, je n’ai pas eu le temps de dire « ouf » que ça y est, c’était fini. Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde, bien au contraire ! La présentation est ludique, des entretiens avec de nombreuses personnes rythment la lecture. Nous avons, dans le désordre, un chercheur au CNRS, une spécialiste du feng-shui, il y a mêmes des liens pour se renseigner sur l’isolation des bâtiments. Tout y passe, y compris les trucs et astuces pour un ménage écolo, et à la fin, il y plein de recettes pour cuisiner sain en fonction des saisons !



Les petites anecdotes sur la vie en coloc’ m’ont bien fait rire, il est vrai qu’il faut établir une ligne de conduite et un « recrutement », sinon, bonjour la cata !



Très instructif, toutes les questions ont une réponse et les points importants ainsi que les erreurs à ne pas commettre y sont bien expliquées. Il contient vraiment tout pour préparer et bien vivre sa coloc’ : des indications simples et pratiques, juridiques, financières, ainsi que des conseils pour tisser de bonnes relations entre coloc’ (…que certains couples devraient aussi consulter d’urgence, je vous le dit !).



Et si vous n’êtes pas concernés par le sujet, cela ne vous empêche pas de le lire : vous trouverez votre bonheur malgré tout, croyez-moi !



Je remercie les Editions Mama et NetGalley pour cette lecture.



#NetGalleyFrance #ColocBioLeGuide
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Résumé Sekt L’origine du venin de Vincent Ravalec

Un homme est crucifié. La police est appelée.



Serge est un flic déclassé car il a tué un suspect.



Marie-Hélène était juge. Ils veulent l’un et l’autre se racheter avec ce nouvel travail.



Avis Sekt L’origine du venin de Vincent Ravalec

Je suis contente d’avoir fini ce roman car cela me permet de passer à autre chose. Je suis désolée pour l’auteur mais je me suis ennuyée. Par respect, je suis allée jusqu’au bout pour voir si je pouvais un tant soit peu révisé mon jugement. Et j’ai bien fait, car il a fallu attendre la moitié du roman pour que tout se décante et que les évènements se succèdent les uns aux autres. Mais cela ne reste pas une de mes lectures préférées.



Pourtant, les sujets abordés, soit les sectes, le monde occulte, ceux qui tentent par tous les moyens d’avoir pression sur les autres, faire fortune avec un produit miracle, me tentaient tout particulièrement. Ce n’est pas que cela soit mal écrit, loin de là, je tiens à cette note positive. Mais pour moi, c’était trop académique, voire incompréhensible à certains moments car tout se mélangeait. Pourtant, ce n’est pas la première fois que je lis sur ce genre de sujets. Mais même mêlé à une enquête, ce n’était pas assez ludique, assez prenant. Ce roman est le premier de la trilogie. Je ne sais pas, à ce stade, si je lirai les suivants.



Des esprits en connexion les uns avec les autres. Entrer dans l’esprit de quelqu’un, voir ce qu’il pense, lui insérer des pensées et vraiment tenter de lui faire croire. C’est ce que certains ressentent. Le Mal, le Diable, sont partout, prêt à éclore. Il suffit d’être sensible, d’y croire. La force de la pensée est importante et permet à certains d’en profiter pour tous leurs crimes au nom d’équations, de positions qui arrivent à terme.



Sciences occultes, rites et signes païens et/ou ésotériques, politique, argent, pouvoir sur les autres, Dieu et Satan, mais les personnages m’ont fait continuer ce roman. J’ai beaucoup aimé Marie-Hélène et Serge, ex-juge et policier déchus. Ils ont été approchés pour enquêter sur les sectes. Ils vont vivre, l’un et l’autre, de nombreuses expériences. Il leur faudra du temps pour s’apprivoiser, pour partager leurs expériences, même s’ils taisent beaucoup, comme les pensées sexuelles que peut éprouver Marie-Hélène. Ce sont eux, finalement, qui me feront peut-être lire les deux autres tomes. Car je pense qu’ils n’ont pas fini de vivre des aventures assez difficiles.



Je remercie Netgalley et les Editions Tohu-Bohu pour cette lecture.
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Après avoir lu quelques chroniques de mon côté, souvent assez mitigées, j’ai voulu découvrir par moi-même ce thriller plutôt particulier. Très intéressée par les histoires ou faits réels à propos des communautés sectaires, j’avais quelques attentes face à ce nouveau roman. Et même si j’ai remarqué toute la documentation sur l’univers des sectes et leurs dérives qui apporte un effet très réaliste au récit, j’ai été vraiment déçue par ma lecture. Dès le début, j’ai été interpellée par le style haché constitué de phrases courtes et de phrases simples qui n’ont pas selon moi amené du rythme à l’intrigue. Le temps du présent m’a souvent dérangé surtout quand il se mélangeait quelquefois assez brutalement à l’imparfait et au passé simple. L’écriture de Vincent Ravalec ne m’a donc pas du tout convenu malgré les sujets à découvrir de ce roman.



Les liens entre les sectes, la religion, la foi, le dévouement, l’embrigadement, les sacrifices, etc… sont bien amenés et racontés. Démis de leur fonction, Serge, ancien des stups et de la BRB, et Marie-Hélène, ancienne juge, vont être choisis pour être les premiers éléments d’une nouvelle cellule policière, la MIOLDS, afin de lutter contre les dérives sectaires. Peu enclins à côtoyer les illuminés et les extrémistes religieux, les deux nouveaux collègues ont peur de vite s’ennuyer face à des petites affaires sans importance. Heureusement pour eux, la MIOLDS va faire face à une enquête très complexe et dangereuse qui va mettre en péril la vie de ses enquêteurs. Entourés de disparitions de vierges, de symboles étranges et mystérieux, de sacrifices humains et d’une nouvelle plante potentiellement désintoxiquante, Marie-Hélène et Serge enquêtent ensemble sous les ordres de Laurent Tirson et avec l’aide du professeur Gasquet afin de mieux comprendre les dangers et les mystères de toute cette histoire.



Seulement, si cette dernière est intéressante, les remarques orales et les pensées de Serge m’ont complètement sorti de l’histoire tellement elles m’exaspéraient. Ce protagoniste aigri, raciste, homophobe et violent me sortait complètement par les yeux tellement il m’a semblé antipathique. Ces réflexions n’ont permis qu’à me rendre le personnage de plus en plus détestable et ses problèmes familiaux ne m’ont pas du tout intéressé. Si Marie-Hélène aurait pu relever le niveau, je l’ai trouvé bien effacée face à son collègue. Elle possède un caractère très en retrait, naïf et coincé. Elle peine à instaurer une barrière entre sa vie professionnelle et ses émotions qui ne devraient pas sortir de la sphère intime. Et du moment où elle raconte les raisons de son renvoi comme juge, j’ai eu beaucoup de mal à accrocher avec ce personnage. L’auteur semble tout faire pour nous présenter des protagonistes ambigus, grinçants jusqu’à en devenir agaçants. Malheureusement, je n’ai pas réussi à m’y faire, ce qui a réellement entaché ma lecture. Je ne compte pas lire la suite même si je remercie la maison d’édition Tohu-Bohu et NetGalley pour ce partenariat.
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Comment un voyou, persuadé d’avoir du plomb dans la cervelle, peut-il faire fortune et s’ouvrir la voie du succès avec des coups foireux ? C’est ce qu’essaie de nous expliquer le voyou en question entre deux plans minables qui tournent au désastre. L’ambition et l’amour ne suffisent pas à la réussite, surtout quand la poisse est de la partie. Le cantique finit dans le sang quand, de mésaventure en mésaventure, le petit couple naïf échoue entre les mains d’un producteur de films X dont les vues s’arrêtent à la ceinture.

Je reconnais ici plusieurs talents à Vincent Ravalec dont l’opuscule L’auteur m’avait déplu par l’étalage de sa vulgarité. Le style est vif, alerte. Les personnages sont peints avec la candeur du narrateur, ce qui leur donne une chaleur insoupçonnée, une sorte de tendresse à revers. On sent que l’affaire va mal tourner dès le départ, on ne peut s’empêcher de souhaiter une autre issue parce que ce jeune homme raté nous touche par son sérieux, son application au travail, sa volonté de bien faire. C’est Blandine jetée dans la fosse aux lions. Et on assiste à son déchiquetage la mort dans l’âme car jusqu’au bout il défend sa vision du bonheur envers et contre tout, avec le désespoir de ceux qui y croient encore, presque.

Je suis tombée sur ce bouquin dans un vieux carton chez une copine et je n'ai pas été déçue ! Une des meilleures lectures de ces derniers mois.

Ravalec nous décrit son ascension en tant qu'Auteur et nous met dans la confidence avec un humour à tomber !

Au début, ce sont des salons du livre pourris dans des villes paumées. A la fin ce sont des soirées de gala avec les stars des milieux mondains.

Et Ravalec se moque de tout ce petit monde avec une certaine forme de tendresse et un énorme sens de la dérision - et de l'auto-dérision.

J'ai adoré.

Si vous avez l'occasion, n'hésitez pas !
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Résumé :



C’est l’histoire d’un garçon qui se réveilla un jour au matin et se dit que les filles sont bêtes . Il se dit que les filles attendent le prince charmant mais il ne vient jamais .Ce garçon qui n’ était jamais sorti avec une fille décida de mener une enquête . Pourquoi les garçons avait il envie de les embrasser. Il rencontra une fille dans le bus et lui parla. Un jour il revit la même fille avec une amie qui s’appelait Violette. Ils décident de mener cette enquête à deux.





Mon opinion :



Ce livre été trépidant à lire mais quelque fois banal et ennuyeux .Il y avait parfois du suspense .Le vocabulaire était assez facile.La fin de ce livre était intrigante .



Héléna

La crise d’ado version fille ! Rien à voir avec ce que j’ai vécu (vis toujours) avec mon ado (garçon) mais tout de même une sorte d’empathie inévitable pour l’auteur qui vit tous les chamboulements auxquels tous les parents doivent faire face une fois la douce période de l’enfance de leur progéniture passée… Mélancolie (mon bébééééé), incompréhension (mais qui est cette personne ? rendez-moi mon enfant !!!) , coup de vieux (moi à ton âge…), lassitude, exaspération, inquiétude… et j’en passe et des meilleures ! Bienvenue dans le monde des ados, pré-ado (la vache ils commencent de plus en plus tôt !). Votre cher et tendre petit bout de chou devient l’opposé total de ce tout ce qu’il/elle avait été depuis sa naissance. C’est dur pour les enfants, mais c’est aussi dur pour les parents !

Le pauvre papa Ravalec se retrouve seule avec sa fille et va devoir gérer le quotidien. Non pas qu’il était démissionnaire mais c’est plutôt madame qui gérait lessive et crises de nerfs…. Bien obligé de s’y coller, il le fait avec énormément d’humour et d’autodérision malgré ses angoisses. Chez les Ravalec ont y va pas avec le dos de la cuillère, on appel une chatte une chatte, la fille parle à son père en lui disant « non mais t’es trop con ! », on va voir Metallica en concert en famille, on emmène les copines en camping, on autorise les boums dans le salon…. bref, tout sauf une famille plan plan. Communication, humour, compréhension, amour mais… crise d’adolescence oblige, tout est à revoir ! Au final, plus de peur que de mal, Ravalec va devoir s’y faire… sa fille a 14 ans…

J’ai passé un bon moment en lisant ce très court roman.
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Critique de Alexis Brocas pour le Magazine Littéraire



De ses premiers succès à son dernier livre, Vincent Ravalec a toujours conjugué, en diverses proportions, deux manières : l'une, urbaine, en prise avec l'époque, qui dominait à ses débuts (Cantique de la racaille, Un pur moment de rock'n roll), et lui valut, entre autres gracieusetés, le prix de Flore et les compliments alors rares d'Angelo Rinaldi. L'autre, ésotérique et psychédélique, qui marque ses ouvrages plus récents (Wendy 2, l'Effacement progressif des consignes de sécurité), et paraît se dédier à un lectorat de disciples de Carlos Castaneda - l'ethnologue américain qui s'initia au chamanisme auprès d'un sorcier mexicain mycologue. Aussi, chaque nouveau livre de Ravalec s'ouvre comme une invitation à un voyage-surprise, qui peut aussi bien vous emporter sous les apparences et dans les travers de la société moderne, ou bien vous projeter dans des ciels hallucinés, au long d'un discours parfois hermétique.



Comme La Vie miraculeuse du clochard André, Cantique de la Racaille opus 2 mêle ces deux veines avec une certaine allégresse parodique - comme si le romancier se moquait de ses propres excès. A l'instar de Bret Easton Ellis, qui écrit, 25 ans plus tard, la suite de Moins que zéro, l'auteur reprend ici, 15 ans après, le fil du destin de Gaston, coupé après son incarcération dans les dernière pages - dramatiques - de Cantique de la racaille. Et comme Bret Easton Ellis, Ravalec trahit un certain souci de symétrie. Rien d'étonnant puisque comme l'indique le titre, il s'agit bien du second mouvement d'un cantique moderne.   



Reprenons: Cantique de la Racaille racontait la grandeur et décadence d'un «self-made-man» de la petite délinquance, un magouilleur des années 1980-90 rêvant de devenir un de ces patrons que les médias invitaient alors à donner des leçons de responsabilité et de dynamisme aux chômeurs. Gaston, commençait son ascension grâce à un vibromasseur, scotché sous une Mercedes bourrée d'héroïne. Astucieusement programmé, l'objet phallique déclenchait périodiquement l'alarme de la voiture afin d'en vider la batterie. Il pouvait alors dérober le précieux chargement. Las, ces astuces n'y suffisent pas, il termine sur la case prison sans empocher 20000 euros...



Cantique de la racaille, opus 2 retrouve un Gaston qui, après 15 ans de détention, entend bien se refaire. Pour cela, le voilà qui s'improvise paparazzi d'un journal lancé par un émir pour ruiner la réputation d'émirs concurrents. Sa mission: infiltrer une fête orgiaque et photographier les vedettes dans les situations les plus compromettantes. Notre héros s'en tire haut la main en se faisant embaucher, avec une accorte démonstratrice, parmi les animateurs de la soirée. Son numéro consiste à exhiber une collection d'antiquités un peu particulières : des godemichés anciens (c'est une obsession !), qui sont ensuite laissés à la disposition des invités. Or Gaston a truffé ces accessoires de caméras pour décrocher des scoops .



Mais Vincent Ravalec ne colle pas longtemps au schéma du premier épisode. Certes, on retrouve ses personnages: Bruno, l'ex-flamboyant communiquant, devenu accro à la cocaïne. Patricia, son ancienne compagne, qui a connu une plus riante trajectoire. Marie-Pierre, la muse de Gaston...  Mais ces visites au passé cèdent bientôt devant les charmes de la nouveauté. Celle de l'époque : après son incarcération, Gaston a 15 ans de «progrès» à rattraper et sa formation aux téléphones portables, connexion internet et autre Facebook ne va pas sans douleur. Et celle de l'inspiration de Ravalec, qui a une autre histoire à conter que la sinusoïdale existentielle d'un ambitieux : dès le début du livre, Gaston obéit à des principes qui semblent issus d'un manuel de développement personnel pour désespérés. Ceux-ci lui viennent d'un certain Hepner, qui partageait sa cellule et lui a fait profiter de sa «sagesse». En fait, Hepner, ponte d'une société ésotérique, a caché un secret à l'intérieur même du cerveau de Gaston ! Et lorsque ce dernier cherche à l'éclaircir, le livre se transforme en cavale rocambolesque à travers le Caire, puis l'Inde...  Une cavale parodique, où l'irrationalité des pratiques magiques croise celle des courbes économiques. Faut-il y voir aussi une plaisanterie littéraire, où l'auteur trouve des explications joliment saugrenues aux incohérences de ce monde globalisé ? Peut-être pas, tant les gourous ésotériques de Ravalec ressemblent, dans leurs discours et pratiques absconses, aux très réels experts que l'on interroge à chaque catastrophe économique pour qu'ils puissent prétendre qu'il est bien normal qu'une loi sur les prêts immobiliers américains entraîne un jour la faillite de la Grèce.

La plus grosse claque depuis un bon bout de tems!

l'écriture est complètement démente, comme si l'auteur voulait nous entrainer dans un trip à l'acide, et c'est réussi.. déconstruction de la personnalité, reconstruction, et en guest star: Johny Halliday, Charlotte Gainsbourg, des moines tibétains, des chamans péruviens, un nain lubrique, une bonne soeur sous exta, un village-asile, Elf-aquitaine, une secte orange et des (faux) militaires..

Un petit roman bourré d'humour, bien qu'un peu caricatural tout de même. Un divertissement qui se lit en 1h.

Voilà une lecture bien décevante.

Ce livre est vendu comme un pseudo journal intime sur les vieux, et drôle. Raté. Je n'ai pas ri une seule fois.

Certes, je ne connais pas le travail de l'auteur, mais ce récit est brouillon, il part dans tous les sens, et ça en devient pénible.



Finalement, le style n'a pas aidé non plus. Si l'auteur semble être un défenseur de la langue française, pourquoi placer tant d'anglicismes navrants, qui donne au texte une lourdeur exagérée ? Car non, ça ne fait pas jeune. Ni vieux. Ça tombe à plat.



Le récit enfonce des portes grandes ouvertes, sans jamais parvenir à élever l'histoire de fond. C'est une longue complainte nombriliste, très redondante.



En conclusion, une lecture que je ne recommanderai sûrement pas.

Voici un des rares livres que j'ai abandonné avant la fin ,tellement il était insipide. L'auteur nous propose ses réflexions ,sous forme de journal intime, sur le vieillissement et l'approche de la mort. Cela aurait pu être un petit bijou de réflexion mais non !! Les critiques parlent de forme humoristique mais j'ai eu beau chercher même après le ¾ du livre lu, je n'ai rien trouvée. Vraiment une perte de temps que ce bouquin auquel je donne 1/10 et pour ceux qui veulent vraiment rire de la vie quotidienne, je les encourage à lire plutôt Nicole du buron qui elle est vraiment drôle !!

Il était une fois un petit village perdu dans la France profonde, sans médecin, sans école et surtout sans gendarme, le désert rural donc.

Le maire, Thomas, est particulièrement impliqué dans la vie de sa bourgade et de ses habitants: il est particulièrement vigilant à ce qu'il n'y ait ni internet ni téléphone portable… parce que si Thomas est le roi du village, il est aussi le parrain local, en cheville avec les mafieux de Marseille.

C'est pourquoi quand Sheila, députée d' « En Avant! » débarque dans son fief avec le projet d'en faire le fer de lance de sa campagne (un « fab'lab »), il n'est pas content du tout et cherche à s'en débarrasser au plus vite avant qu'elle fiche en l'air tout son royaume…

Roman décalé qui joue sur les oppositions de genre, ce faux polar est prétexte à une série de scènes loufoques et souvent drôles, notamment entre les deux protagonistes principaux - le maire ancré dans sa ville et son réseau mafieux, la députée qui veut faire sortir cette ville de son désert avec des idées politiques ultra-modernes pas du tout adaptées à la localité…

Un bon moment de rigolade…

C'est un roman qui démarrait bien avec la confrontation d'un parrain rural et de la politicarde parisienne aux dents longues. Cette hyperbole de la confrontation campagne/ville était alléchante. Mais au final je reste grandement sur ma faim. Les deux personnages principaux sont pourtant très bien posés avec des flash back qui leur donnait de l'épaisseur. En revanche, j'ai trouvé les autres personnages très transparents pour pas dire inintéressants pour certains. Nombre d'entre eux apparaissaient très ponctuellement, puis on les perdaient de vue pendant une centaine de pages avant de faire leur retour pour une brève scène (parfois sans intérêt). Peut être l'auteur aurait du mettre en scène moins de personnage mais en leur donnant autant d'épaisseur que les principaux. Ensuite le style m'a un peu désarçonné. Sans changer de paragraphe on pouvait se trouver à Ste Croix les Vaches et la ligne suivante on se retrouvait à Paris avec un autre personnage. Je dois avouer que j'ai donc parfois décroché. Je suis vraiment déçu car j'attendais beaucoup de ce roman dont j'avais lu beaucoup de bien, mais personnellement je ne suis pas complètement rentré dedans. Dommage.

Un poil déjanté, un poil réaliste. Sur fond de politique très récente, En marche et Gilets jaunes, la collision de deux univers que tout oppose et où des forces parfois obscures semblent mener la danse. C'est drôle, foutraque, décalé, des personnages parfaits. Bref, on s'amuse !