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Critiques de Virginie Mouzat (29)
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Le dernier mot

Une fille raconte sa mère. Elle est la fille non désirée parce que, deuxième jumelle, elle n’était pas attendue. Le malentendu à cause de cette rencontre ratée durera toute leur vie.

« Je t’ai souvent détestée, maudite, accablée sans me rendre compte que ma colère n’était que l’écho de la tienne. Une rage partagée. C’était notre façon de nous connaître. »

Qui est-elle vraiment cette femme, cette mère qui a abandonné son prénom Anne-Marie et que l’époux rebaptise Nathalie. Elle se pare de mystère, mêlant le vrai au faux lorsqu’il s’agit de parler de son passé. Elle ressemble à l’actrice Anouk Aimée, mais elle n’est ni Anouk, ni Nathalie.

« Être celle qu’il voulait, c’était excitant »

Et puis il y a le père : un homme qui mord la vie à pleines dents, un séducteur que ses enfants perçoivent comme « un mâle alpha à l’humour grivois. ». Il tente d’oublier un temps la dépression de son épouse dans les bras d’une autre femme.

Virginie revient dans le passé de son histoire familiale, pour tenter de comprendre d‘où vient cette carence d’amour maternel. Cette mère qui lui semblait toujours lointaine, souvent inaccessible lorsqu’elle se murait derrière ses migraines.

Quand le père « préfère la vie aux tragédies, elle s’absente de sa vie, se retire très loin, refusant « ce rôle de mère qu’elle a désiré mais dont elle ne sait quoi faire. »

Cette histoire familiale, c’est un vrai embrouillamini dont la narratrice tente de tirer les fils, un à un, pour démêler le vrai du faux. Chemin faisant dans ses souvenirs, elle pose la question de la place de la femme au sein du foyer, dans son rôle de mère. Quelle est l’origine de ces dysfonctionnements ? Comment s’absente-on de soi-même ? Comment créé-t-on la culpabilité chez sa fille ?

Désemparée par la mort de sa mère, Virginie va voir son psy en urgence. Lui seul pourra l’écouter, l’apaiser. C’est lui qui a le dernier mot dans le roman, mais chacun d’entre nous peut l’avoir, ce mot qu’on dit être le dernier.

Sans tomber dans la sensiblerie à outrance, la romancière Virginie Mouzat creuse l’intime pour faire revivre avec émotion cette femme qui n’a pas su, ou si peu, être mère. Ce roman autobiographique est puissant, d’une sincérité sans concessions.



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La vie adulte

Dans les années 1960-1970, il n'était pas rare que madame reste à la maison pour élever les enfants, si monsieur "gagnait bien sa vie". C'est le cas de la mère de Dominique, dans ce récit : femme au foyer dans une banlieue huppée, snob, lectrice assidue, désoeuvrée et déprimée. Jusqu'au jour où elle disparaît, abandonnant mari, fille de quinze ans et fils de dix-sept. Le père (radiologue) se fait papa-poule avec ses deux ados, ce qui n'empêche pas Dominique de s'autonomiser, de prendre un nouveau cap, déjà en changeant de prénom : elle sera désormais Nathalie. Elle mûrit, s'interroge sur les raisons de la fuite de sa mère, qu'elle éclaircira peu à peu en découvrant la féminité post soixante-huitarde et "la vie adulte"...



Un roman gris, lent, placé sous le signe de l'attente, car la famille ne cesse d'espérer le retour de cette femme en fuite. A tel point que le lecteur a le temps de se poser des questions très diverses sur ce qui a pu lui arriver, le père sachant visiblement ce qu'il en est, mais pas les enfants.



Des réflexions intéressantes sur l'adolescence, les relations mère-fille, l'amour maternel, le désarroi d'une jeune fille mal-aimée et abandonnée, les revendications féminines/féministes sur l'indépendance, dans les années 70 en particulier.
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Et devant moi la liberté

Charlotte Perriand mérite vraiment d'être connue et c'est pourquoi après avoir été voir l'exposition « le monde nouveau de charlotte Perriand » à la fondation Vuitton et lu le très beau livre de Laure Adler, j'ai choisi la fiction pour entrer dans son univers, à l'occasion du vingtième anniversaire de sa disparition.

Virginie Mouzat a écrit un journal fictif plutôt qu'une biographie ou un récit pour raconter la vie trépidante et active de cette femme qui est d'abord une inventrice.

Généreuse, Charlotte Perriand veut exercer le métier d'architecte pour le bien de tous et être l'une parmi d'autres qui se met au service du plus grand nombre. Ce n'est pour elle ni un statut social ni un titre mais un devoir. C'est pour cela qu'elle va travailler au 35 rue de Sèvres dans l'atelier de le Corbusier durant dix ans. Parfois on se demande pourquoi elle admire tant Le Corbusier. D'ailleurs elle se pose elle-même la question lorsqu'elle reçoit des lettres montrant son indélicatesse et sa misogynie. Il pense que l'aménagement intérieur est une chose de femme, un art mineur en quelques sortes. Charlotte Perriand a un autre point de vue, elle pense qu'il y a l'art du créateur qui est singulier mais que l'art d'habiter est universel.

Elle possède une approche concrète, voire matérialiste du devenir du monde, un monde où l'urbanisme rendrait moins lourdes les servitudes du travail, tout en respectant le corps sans asservir l'esprit.

Ce journal tourne beaucoup autour de ses amis artistes, Fernand Léger, Pierre Jeanneret, Jean Prouvé, Picasso, Calder, Miro, Dora Maar ou Sonia Delaunay... et donne beaucoup de places à son voyage au Japon et en Indochine où elle se marie (pour la deuxième fois) avec Jacques avec qui elle a une fille, la petite Pernette qui prend une grande place dans sa vie.

Je regrette pourtant le manque de précisions sur son engagement politique et surtout sur le projet de construction des Arcs 1600 et 1800 sur lequel elle a travaillé durant 20 ans, à peine ébauchée dans son journal, ce qui est surprenant.

Mais ce qui me semble essentiel c'est que Virginie Mouzat montre que Charlotte Perriand est probablement l'une des premières à défendre l'idée de diversité culturelle qui enrichit le patrimoine mondial au lieu de le réduire.





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Le dernier mot

L’autrice raconte sa relation tumultueuse avec sa mère, pleine de contradictions et d’amour douloureux.



C’est touchant mais je n’ai pas réussi à être complètement emballé.



Je suis resté loin des mots de V. Mouzat bien qu’elle révèle son intimité avec poésie et intensité.
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Une femme sans qualités

Livre bouleversant, cru limite féroce écrit à la première personne par une jeune femme belle, intelligente, qui a du chien sait faire tomber les hommes. Dans sa tête pourtant, rien ne va depuis longtemps. Une femme qui n'est pas dans la normalité, qui ne rêve pas d'épouser un homme, d'avoir des enfants….Quand on commence le livre, on ne sait plus s'arrêter, je l'ai dévoré en trois heures.

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Le dernier mot





Virginie est une surnuméraire. Elle se qualifie ainsi car sa naissance a été une surprise : sa jumelle étaient attendue et désirée mais elle non. Elle est née en deuxième, c’est donc sur elle que le couperet tombe. Elle nous livre ici la dérive de sa mère qui tente d’exister depuis plusieurs années dans son rôle de mère et de femme trompée.



Sa mère, Anne-Marie ou Nathalie comme leur père l’a rebaptisé après leur rencontre, « Nathalie c’est joli », se prépare à l’acte ultime, un 3 avril. Le fil de leur vie est remonté par Virginie, celui d’une famille étouffée par l’opacité des non-dits.



La culpabilité. Celle vécue par la mère, de n’avoir pas réussi à se réaliser dans son rôle pour sa « surnuméraire ». Celle vécue par Virginie, foudroyante culpabilité qui encombre le quotidien. Comment s’en dépêtrer ? Peut-on encore briser la glace quand les décennies se sont dessinées depuis la naissance de Virginie ?



L’écriture est effrénée, vive. Elle nous emporte dans la bourrasque des sentiments, de l’âpreté des liens mère-fille. Le tourbillon des mots progresse de page en page, jusqu’au dernier mot.



Un livre très intime et à la fois universel. Il m’a habité par le poids des mots,



« Je ne mesure pas à quel point chacun de nous isolé, étanche à l’autre. »



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Une femme sans qualités

Ce livre est écrit sous forme de lettre, lettre écrite par le personnage central (presque unique) à l'homme qu'elle aime. Dans cette lettre elle se dit, dit sa vérité profonde avant de s'engager plus loin dans l'amour. Femme elle est, dans ce qu'elle donne à voir aux autres, femme dans son corps ou du moins dans son enveloppe extérieure mais femme elle n'est pas, dans son corps intérieur.Une malformation l'a privée de ce qui fait l'essence de la femme (du moins c'est ce que pense la majorité des gens), la possibilité d'avoir un enfant .Alors elle dit sa différence, sa révolte et son inadéquation à l'image de fille sexy qu'on lui renvoie d'elle.

Livre très fort que j'ai dévoré d'une seule traite.
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Et devant moi la liberté

Énergisant !

Merci Charlotte Perriand ! D’avoir été une éclaireuse, d’avoir tenu bon malgré des événements pas toujours favorables et à une époque où la femme était encore confinée à des tâches plutôt subalternes. La Fondation Vuitton vous réserve un bel hommage et à lire l’ouvrage de Vitginie Mouzat on trouve cela totalement mérité.

Merci donc
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Et devant moi la liberté

On connait l'oeuvre architecturale de Charlotte Perriand (1903-1999) mais moins sa vie personnelle. Virginie Mouzat, qui a eu accès à ses carnets, prend le parti de la raconter en imaginant son journal intime.

Par périodes très ciblées (ses débuts, son séjour au Japon, la naissance de sa fille, son retour en France après la guerre, la fin de sa vie...), nous allons suivre les pensées imaginaires de Charlotte Perriand.

C'est passionnant.

Il y a ses relations professionnelles avec Le Corbusier (ce n'est pas un chic type), ses amis comme Fernand Leger, sa relation si intense avec sa fille Pernette, ses réflexions en découvrant le Japon ou bien les difficultés à être femme dans ce monde d'hommes à cette époque là.

Le style est parfaitement adapté à un journal et rend attachante cette femme si forte et précurseur tout en étant fragile.

On reste un peu sur sa faim et ce journal aurait pu sans difficulté être beaucoup plus long ; cela se lit d'une traite.

Une occasion de découvrir Charlotte Perriand que je recommande.
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Une femme sans qualités

Elle est belle, grande, sexy. Elle plaît aux hommes, elle le sait. Elle sait aussi que ce qui les attire, c’est l’ image d’une femme qu’elle n’est pas.Car depuis toute petite, elle sent sa différence, elle n’appartient pas à la catégorie des femmes. Ce que lui a confirmé un chirurgien à 17 ans, pas d’ovaires et un utérus d’enfant. Elle est donc cette femme splendide, ce corps parfait qu’elle n’habite pas.

Ce premier roman que je qualifierais de drame psychologique est une lettre. Une lettre que la narratrice adresse à un homme rencontré en Chine et qui la convoite, comme elle convoite cette maison à Ibiza. Une lettre, cris de détresse qui tend parfois vers la mort. Cette femme, belle, grande, séduisante est meurtrie dans son corps .Elle n'est qu'une carapace.....
Lien : http://dunlivrelautre.blogsp..
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La vie adulte

Sorti en librairie depuis le 19 août, "La vie adulte" est le second roman de l'écrivaine française Virginie Mouzat dont le précédent opus "Une femme sans qualités" était paru l'an dernier.

1973. Dominique a 15 ans. Dans un quartier résidentiel à l'ouest de Paris, elle partage son quotidien avec un frère aîné, un père radiologue et une mère imprévisible, oisive et qui se soustrait volontiers à ce double rôle de mère et de femme au foyer que sa position de femme et les normes de la société tendent naturellement à lui faire endosser.

Sans laisser de mot, la mère quitte le domicile familial du jour au lendemain, un geste qui fera l'effet d'un ultime coup de grâce porté à un portrait de famille déjà bancal.

Dominique s'interroge. Pour quelle raison sa mère est-elle partie?



Narratrice de ce court roman, Dominique est une jeune femme en devenir dont le récit se partage entre les anecdotes vécues durant l'enfance et les épisodes marquant son accès au statut de femme.

Elle brosse le portrait d'une mère en retrait du cocon familial, lunatique, fantasque, constamment affublée d'un manteau en vison imbibé d'un même parfum, un fantôme dont l'esprit vogue vers une identité de femme, cet ailleurs que sa fille tente de se représenter.

Entre son frère de plus en plus absent et un père qui tente de compenser à sa manière, Dominique garde ses questions en suspens, guettant le retour de cette mère dont elle sent pourtant qu'elle ne reviendra pas.



A mesure que la jeune fille entre dans la vie adulte, ses interrogations se déplacent de la mère à la femme pressentie comme étrangère à sa propre vie.



Roman intimiste, "La vie adulte" apparaît tel une double quête où les interrogations de la narratrice autour des motifs entourant le départ de sa mère se confondent avec le questionnement que suscite en elle le passage à la vie adulte.

Phrases courtes, tout en retenue. Ambiance lourde, chargée de symboles et d'effluves rappelant sans cesse la figure de cette femme absente à qui l'instinct maternel fait défaut.

Si "La vie adulte" s'inscrit dans une époque soucieuse de faire reconnaître le droit aux femmes à pouvoir disposer librement de leur corps, Virginie Mouzat nous donne à penser que la question de la multiplicité des rôles assignés à la femme dans la société reste toujours d'actualité.
Lien : http://contesdefaits.blogspo..
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Et devant moi la liberté

Exceptionnelles aventures décrites ici dans un style très dynamique par Virginie Mouzat, au-delà du journal de bord. Charlotte Perliand, à travers ce journal imaginaire, vit devant vos yeux, traverse les décennies les plus folles des années Art Deco, avec un regard différent de femme, d'artiste et de créatrice, voyage durant la 2guerre mondiale au japon, forge son réseau, mène ses succès, remporte l'estime de tous, remise tous ses gains sur le tapis, elle est libre, follement libre et déterminée à le rester. J'ai été bouleversé par ce style, cette vie que je connaissais avec ses créations, cette fougue dévorante de vie.

Un livre de culture, indispensable comme une gourmandise sur l'Art.
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Le dernier mot

Dans « Le Dernier Mot », Virginie Mouzat relate la dernière journée de sa mère et sa disparition tragique. Un livre puissant et déchirant.
Lien : https://www.elle.fr/Loisirs/..
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Le dernier mot

Ce roman est le récit d'une femme désabusée et de ses rapports filiaux et familiaux.

Sa fille tente de comprendre l'inexplicable, de dénouer les fils d'une vie désenchantée.

L'écriture effrenée est à l'image des sentiments, fragiles et âpres, et nous emporte dans un tourbillon d'émotions, entre sarcasme et amertume.

Ce livre est court et intense. Il se dévore en apnée, jusqu'au final, riche en émotion !
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Une femme sans qualités

Un style d'écriture bien particulier qui sort de l'ordinaire et qui montre à quel point la différence est lourde à porter. Si certaines peuvent la transformer en force, d'autres la vivent comme un calvaire sans fin. Une accumulation d'éléments négatifs au cours de toute une vie depuis la jeunesse jusqu'à la maturité de l'âge adulte: ce témoignage prend la forme d'une missive dans laquelle l'auteure dévoile à l'être aimé sa "partie cachée" (ce qu'il ne sait pas d'elle). Elle ose lui soumettre toutes ses failles, dans les moindres recoins, pour tester peut-être son amour???

Etonnant comme il n'est pas nécessaire d'essayer de convaincre lorsque l'on a atteint le point de non retour. Le degré de saturation au-delà duquel aucune issue n'est proposée. Cette lecture n'a pas été de tout repos en raison de son action sur l'inconscient...

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Une femme sans qualités

Virginie Mouzat, journaliste de mode influente, signe en 2009 son premier roman.

L'histoire d'une femme, en mal avec son corps. Une histoire que l'on devine, et qui est, en partie autobiographique. Une de celle qu'on aurait du mal à inventer de toute pièce.

Ce roman sent le vécu.

Cette femme a 30 ans et vient de rencontrer un homme. Pour continuer ou non cette histoire, elle ressent le besoin de lui écrire une longue lettre (c'est le livre que nous lisons), dans laquelle elle se raconte. Après, ce sera à lui de choisir s'il veut rester ou pas.



Elle lui explique tout ce qu'il n'a pas su deviner, tout ce vide qui est en elle depuis tant d'années. Tout ce qu'il n'a pas pu deviner car ce vide, elle le masque habilement sous l'apparence d'une femme belle et sexy, "le genre de fille qu'on voit de loin dans la rue et dont on se dit, c'est une bombe" (p. 9). Depuis toujours, elle joue à être et la carapace de son corps fait barrage à ceux qui tenteraient de l'atteindre.

Personne ne voit sa vraie nature, celle d'une femme sans qualités, ou plutôt, sans les qualités d'une femme...



Le "drame" de cette femme, qui n'en est pas vraiment un pour elle, s'est la stérilité. A 17 ans, n'étant toujours pas formée, elle consulte un médecin qui lui apprend qu'elle ne possède pas d'ovaires.



Une révélation qui confirme ce que la jeune fille ressentait depuis toujours au fond d'elle : elle est différente des autres; elle n'appartient pas au monde des femmes.



critique complète sur mon blog, merci
Lien : http://linecesurinternet.blo..
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La vie adulte

Je ne sais pas... le récit se fait à la première personne dans la bouche de l'adolescente, oscille entre le poids de l'absence de la mère, des conquêtes féminines (à peine suggérées) du père, mais aussi de la vie de la banlieue, où il faut toujours une voiture... L'arrêt de bus est à un kilomètre, par un chemin plein de dangers (les agriculteurs inquiétants, le voisin qui la ramène en voiture, l'homme qui un jour se masturbe devant elle, ...). La place de l'amie est à peine esquissée, elle va passer le week-end chez elle, suivra comme elle des cours de photographie, mais de cette amie, on voit surtout le père et la nouvelle amie de son père. J'aime, j'aime pas? Je dirais entre les deux, trop d'esquisses, rien n'est approfondi, comme un arrière goût d'inachevé...
Lien : http://vdujardin.over-blog.c..
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Une femme sans qualités

J'aime beaucoup l'écriture de Virginie Mouzat, directe, franche, crue parfois. Je suis plutôt tenté par son histoire et les personnages qu'elle décrit. Et pourtant, je ne sais pourquoi, à part quelques passages que je peux qualifier de passionnants voire géniaux, je suis resté en dehors. Un peu comme la narratrice qui reste absente de sa vie et de celle des autres, je suis resté en survol de ce livre malgré les évidentes qualités qu'il recèle. Le côté répétitif et larmoyant -si, si, ne serait-ce que le titre du livre- de l'explication de l'origine du mal être de cette femme m'a un peu agacé. Régulièrement, l'auteure nous ré-explique que le malheur de la narratrice est dû à sa "différence". Le récit aurait pu gagner en profondeur et en légèreté avec plus d'allusions et moins de rappels.
Lien : http://lyvres.over-blog.com/..
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La vie adulte

Mon avis :

Une ballade toute en finesse dans une adolescence des années soixante-dix. Un magnifique roman qui nous plonge au cœur de la difficulté à devenir adulte, difficulté à grandir sans mère et avec un père présent et aimant mais dont on voit les défauts. Virginie Mouzat nous raconte aussi combien il est difficile de devenir femme quand la mère est absente.

J’ai trouvé que le personnage principal du livre était certes l’adolescente narratrice mais surtout cette mère qui a disparu, qui a nié sa maternité en abandonnant ces deux enfants et dont on devine le parcours pour se sortir de ce pavillon de banlieue perdu au bout d’une route peu fréquentée qu’elle a probablement vécu comme étouffant, presque certainement même comme une prison dont on doit s’échapper.

J’ai beaucoup aimé ce livre qui m’a captivé et dans lequel l’auteur fait preuve d’une grande finesse psychologique et de style, avec une écriture que je qualifierais d’impressionniste, toute en petites touches suggérant plus que décrivant parfois. Un seul regret, le manque d’épaisseur et de présence du personnage du grand frère, esquissé mais sans relief nie vie réelle.

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Une femme sans qualités

Je vous déconseille absolument ce médiocre roman : style indigent, propos vulgaires et inintéressants... Nous avons bien d'autres choses à lire que cet opus sans qualité.
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