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Citations de Walter Scott (260)


- Vous n'avez ni pays, ni religion, ni demeure, ni gouvernement, que vous reste-t-il étant privé de tout ?
- La liberté. Je vais où je veux, je vis comme je peux, et je meurs quand il le faut.
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Chaque heure de paix est précieuse pour guérir les blessures d'un pays déchiré.
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- Vous avez donc été en Palestine? lui demanda M.Cargill en se redressant sur son fauteuil, et en prenant un ton d'intérêt et de curiosité.
- Vous pouvez en faire serment, docteur, répondit le voyageur; et à Saint-Jean d'Acre aussi. J'y étais précisément un mois après que Buonaparte eut trouvé que c'était une noix trop dure pour pouvoir la casser. J'y ai dîné avec le compère de sir Sidney Smith, Djezzar Pacha, et j'aurais trouvé le dîner excellent s'il n'avait été suivi par un dessert de nez et d'oreilles qui troubla ma digestion. Le vieux Djezzar trouvait cette plaisanterie si bonne, qu'à peine rencontrait-on à Acre un seul homme dont la figure ne fût aussi plate que la paume de ma main. Morbleu! je tiens beaucoup à mes organes olfactifs, aussi je partis le lendemain matin d'aussi bon train que put courir le plus léger maudit dromadaire qu'un pauvre pèlerin ait jamais monté.
- Si vous avez réellement été dans la Terre-Sainte, Monsieur, dit le ministre à qui le ton léger de M.Touchwood inspirait quelque soupçons, vous serez probablement en état de me donner quelques renseignements sur les croisades.
- Ces affaires-là ne se sont pas passées de mon temps, docteur.
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Revenge is the hungry wolf, which asks only to tear flesh and lap blood
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La chaloupe s'éloigna alors du rivage avec toute la vitesse que pouvaient lui communiquer six bons rameurs. Le vieillard resta quelque temps à la regarder ; et Lovel le vit encore agiter en l'air son bonnet bleu comme pour lui faire ses adieux, et se retirer ensuite le long des sables pour reprendre le cours de sa vie vagabonde.
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" Il se demandait parfois si cette vision
Avait pour fondement l'imagination;
S'il ne devait y voir qu'un songe, un vain prestige,
Ou si pour lui le ciel avait fait un prodige."
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Mais je ne suis pas encore si cassé. Tenez, vous m'avez vu bien mouillé hier soir, et j'étais encore frétillant comme une anguille. Et que ferait tout le pays sans le vieil Ochiltree, qui porte les nouvelles et les on dit d'une ferme à l'autre; qui a toujours un morceau de pain d'épices pour les petites filles, et qui fait pour les petits garçons des sabres de bois et des bonnets de grenadiers; qui raccommode les violons des hommes et les casseroles des femmes; qui a des remèdes pour toutes les maladies des vaches et des chevaux; qui sait plus de ballades et de contes que toute la baronnie ensemble et que personne ne voit jamais arriver sans rire ? Non, ma bonne demoiselle, non, je ne puis renoncer à ma vocation : ce serait une perte publique.
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Il avait grand soin de déguiser ses sentiments et ses vues à tout ce qui l'approchait, et on l'entendit répéter souvent que le roi qui ne savait pas dissimuler ne savait pas régner.
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- Véritable Ecossais ! J'en réponds : surabondance de sang, surabondance d'orgueil et grande pénurie de ducats. Eh bien, compère, marchez en avant et faites-nous préparer à déjeuner au Bosquet des Mûriers, car ce jeune homme fera autant d'honneur au repas qu'une souris affamée en ferait au fromage d'une ménagère.
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Au milieu des misères et des horreurs que faisait naître un état si déplorable des affaires publiques, la prodigalité était portée jusqu’à l’excès par les nobles subalternes, qui, jaloux d’imiter les grands princes, dépensaient, en déployant un luxe grossier mais magnifique, les richesses qu’ils extorquaient au peuple.

Un ton de galanterie romanesque et chevaleresque (qui cependant dégénérait souvent en licence) était le trait caractéristique des relations entre les deux sexes. On parlait encore le langage de la chevalerie errante, et l’on continuait à s’assujettir à ses formes, quand déjà le chaste sentiment d’un amour honorable et la généreuse bravoure qu’il inspire avaient cessé d’en adoucir et d’en réparer les extravagances.

Les joutes et les tournois, les divertissements et les fêtes multipliées de chaque petite cour de France, attiraient dans ce royaume tout aventurier qui ne savait où aller ; et en y arrivant il était rare qu’il ne trouvât pas quelque occasion d’y donner des preuves de ce courage aveugle, de cet esprit téméraire et entreprenant auxquels sa patrie plus heureuse n’offrait pas de théâtre.
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Outre ces maux, un autre fléau, fruit des longues guerres entre l’Angleterre et la France, ajoutait encore aux malheurs de cet infortuné pays. De nombreux corps de soldats, réunis en bandes sous des chefs qu’ils choisissaient eux-mêmes parmi les aventuriers les plus braves et les plus heureux, s’étaient formés, en diverses parties de la France, du rebut de tous les autres pays.

Ces soldats mercenaires vendaient leurs services au plus offrant ; et quand ils ne trouvaient pas à les vendre, ils continuaient la guerre pour leur compte, s’emparaient de tours et de châteaux convertis par eux en places de retraite, faisaient des prisonniers dont ils exigeaient des rançons, mettaient à contribution les villages et les maisons isolées ; enfin justifiaient, par toutes sortes de rapines, les épithètes de tondeurs et d’écorcheurs qui leur avaient été données.
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-- Quant à moi, ajouta Petit-André, j'ai toujours dans mon sac, une belle poulie avec une grosse vis pour la fixer où je veux dans le cas où nous voyagerions dans un pays sans arbres, ou dont les arbres auraient leurs branches trop haut. Je trouve cela très commode.
-- C'est parfaitement notre affaire, dit le prévôt; vous n'avez qu'à fixer votre poulie à cette poutre, juste au-dessus de la porte, et a y passer la corde. Je retiendrai l'individu à causer près de là, vous n'aurez qu'à lui ajuster le nœud coulant sous le menton, et alors...
-- Et alors, nous le hissons, dit Petit-André, et... couic!"
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Tout peut s'oublier, reprit cette femme extraordinaire, tout, excepté le sentiment du déshonneur et le désir de la vengeance.
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Enfin nous aperçûmes bien loin de nous sur la gauche une chaîne de montagnes qui semblaient d'un bleu foncé. Elles s'étendaient du nord au nord-ouest, et occupèrent toute mon imagination. Là je verrais un pays peut-être aussi sauvage, mais sans doute bien autrement intéressant que celui dans lequel nous étions alors. Leurs pics paraissaient s'élever jusqu'aux nues, et présentaient aux yeux une variété de coupes pittoresques bien différentes de l'uniformité fatigante des hauteurs que nous avions gravies jusque là. En contemplant cette région alpine, je brûlais du désir de faire connaissance avec les solitudes qu'elles devaient renfermer, et de braver tous les périls pour satisfaire ma curiosité, de même que le marin fatigué de la monotonie d'un long calme voudrait l'échanger pour le mouvement et les risques d'un combat ou d'une tempête.
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On ne peut mettre la main dans le goudron sans se noircir les doigts: souvenez-vous de cela. Sans doute l'homme le plus sage, le plus prudent, peut commettre des erreurs. Moi-même n'en ai-je pas commis cette nuit? Voyons, combien? Une...deux...trois. Oui, j'ai fait trois choses que mon père n'aurait pu croire, les eût-il vu de ses propres yeux.
Nous étions arrivés à sa porte. Il s'arrêta avant d'entrer, et continua d'un ton contrit et solennel.
- D'abord j'ai pensé à mes affaires temporelles le jour du sabbat. Ensuite je me suis rendu caution d'un Anglais. Enfin j'ai laissé échapper un malfaiteur.
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- Ah! je vous réponds que je saurais vous trouver des bracelets et des jarretières qui vous iraient à merveille, et une cravate de chanvre bien serrée par dessus le marché...Personne dans un pays civilisé n'a fait ce que vous avez fait. Vous voleriez dans votre poche, plutôt que de ne rien prendre: je vous en ai averti.
- Eh bien, cousin! vous prendrez le deuil à mon enterrement.
- Le diable ne manquera pas d'y être en habit noir, Robin, et puis tous les corbeaux et les corneilles, je vous assure... Mais dites-moi, que sont devenues les mille livres d'Ecosse que je vous ai prêtées autrefois? quand les reverrai-je?
- Ce qu'elles sont devenues? répliqua mon guide après avoir fait semblant de réfléchir un instant; ma foi, je ne saurais trop le dire...Qu'est devenue la neige de l'année dernière?
- Mais on en trouve encore sur le sommet du Schehallion, chien que vous êtes, vous n'en demeurez pas loin; faut-il que j'aille y chercher mon argent?
- Probablement, reprit le Highlander, car je ne porte ni neige, ni argent dans mon sporran, - mais quant à l'époque, ma foi, ce sera quand le roi recouvrera ses droits, comme dit la chanson.
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- Avant de vous suivre, il faut que je sache qui vous êtes et ce que vous me voulez.
- Je suis un homme et je veux vous rendre service.
- Un homme! C'est parler un peu trop laconiquement.
- C'est tout ce que je puis vous dire. Celui qui n'a point de nom, point d'amis, point d'argent, point de patrie, est du moins un homme, et celui qui a tout cela n'est pas davantage.
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La nuit commençait à s'avancer, et ses épaisses ténèbres donnaient à la rivière une teinte sombre et uniforme qui s'accordait parfaitement avec la disposition de mon esprit. A peine pouvais-je distinguer le pont massif et antique jeté sur la Clyde, et dont je n'étais pourtant qu'à peu de distance. Ses arches étroites et peu élevées, que je n'apercevais qu'imparfaitement, semblaient des cavernes où s'engouffraient les eaux de la rivière, plutôt que des ouvertures pratiquées pour leur donner passage. On voyait encore de temps en temps briller le long de la Clyde une lanterne qui éclairait des familles retournant chez elles après avoir pris le seul repas que permette l'austérité presbytérienne les jours consacrés à la religion, repas qui ne doit avoir lieu qu'après l'office du soir. J'entendais aussi quelque fois le bruit de la marche d'un cheval qui reconduisait sans doute son maître à la campagne, après qu'il avait passé la journée du dimanche à Glasgow. Un silence absolu, une solitude complète m'environnèrent bientôt et ma promenade sur les rives de la Clyde ne fut plus interrompu que par le bruit des cloches qui sonnaient les heures.
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La maison du juge, Bram Stoker

Tout à coup, il s'interrompit, frappé, comme la veille, par le silence qui s'était brutalement fait. Tout s'était tu : les courses folles, les coups de griffes, les petits cris aigus. C'était le silence du tombeau. Il se souvint soudain de l'étrange aventure de la nuit précédente, et, instinctivement, posa les yeux sur la cathèdre qui était au coin du feu. Et il ne put alors réprimer un brusque haut-le-corps. Là-bas, près de la cheminée, le même rat énorme était à nouveau assis dans la cathèdre de chêne sculptée, et le regardait fixement de ses petits yeux menaçants.

The Judge's House, Bram Stoker

All at once he stopped, as on the previous night, being overcome by a sudden sense of silence. There was not the faintest sound of gnaw, or scratch, or squeak. The silence was as of the grave. He remembered the odd occurrence of the previous night, and instinctively he looked at the chair standing close by the fireside. And then a very odd sensation thrilled through him. There, on the great old high-backed carved oak chair beside the fireplace sat the same enormous rat, steadly glaring at him with baleful eyes.
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La Légende du Val Dormant, Washington Irving

Puis, tout en cheminant vers la ferme où il logeait alors, et en traversant des marais, des ruisseaux et de sinistres forêts, il percevait à cette heure diabolique toutes sortes de bruits qui attisaient son imagination enfiévrée : la plainte d'un engoulevent sur le versant de la colline, le coassement prophétique du crapaud arboricole annonçant l'orage, le hululement lugubre de l'effraie ou bien, dans les fourrés, les brusques battements d'ailes d'oiseaux effarouchés quittant leur perchoir.

The Legend of Sleepy Hollow, Washington Irving

Then, as he wended his way by the swamp and stream and awful woodland, to the farmhouse where he happened to be quartered, every sound of nature, at that witching hour, fluttered his excited imagination – the moan of the whip-poor-will from the hillside, the boding cry of the tree toad, that harbinger of storm, the dready hooting of the screech owl, or the sudden rustling in the thicket of birds frightened from their roost.
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