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Jouvet (30/11/-1)
4/5   6 notes
Résumé :
Voyageant en Écosse à la fin du XVIIIe siècle2, le jeune Lovel fait la connaissance d'un amateur d'antiquités, Jonathan Oldbuck. Un soir, il est invité chez Oldbuck. Il y rencontre Isabelle Wardour qui, en Angleterre, l'avait éconduit. Le jeune homme serait en effet de naissance « rien moins que régulière », et le père de la jeune fille, sir Arthur, est très imbu de sa propre ascendance. Surpris par la marée au pied d'un à-pic rocheux, Isabelle et sir Arthur sont sa... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Quelle découverte! C'est en 1816 que Walter Scott publie l'Antiquaire, succès immédiat et important pour ce roman, le préféré de l'auteur.Nous sommes en Ecosse, fin des années 1700, les français vont ils débarquer en Ecosse ?
L'antiquaire, devrais-je dire le collectionneur s'appelle Mr Oldbuck, il fait la connaissance de Mr Lovel dans la diligence qui les mènent d'Edimbourg à Fairport. Une connivence s'instaure aussitôt entre eux. Bientôt Mr Lovel fait la connaissance de Sir Arthur, chevalier baronnet et de sa fille miss Wardour.
Sir Arthur est aux prises d'un infâme escroc, charlatan,Doustersvisel qui l'amène doucement mais sûrement à la faillite.
Peinture sans concessions d'un microcosme écossais avec en figure de proue Ochiltree, le mendiant du roi ou manteau bleu, ce roman, roman de moeurs nous dépeint une société à plusieurs niveaux mais avec ses règles bien établies qui ne laissent aucun sur le chemin de la misère malgré les difficultés quotidiennes. Bien sûr les ficelles du récit sont "énormes" mais j'y ai pris beaucoup de plaisir et me suis laissée emportée consentante dans un univers mêlant légendes,traditions et réalité un moment très plaisant de lecture d'un autre siècle où l'on savait encore rêver, bigre que cela fait du bien !
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Dans le cadre du Challenge solidaire 2021, j'ai choisi ce bouquin peu connu de Walter Scott.
4ème de couverture:
"Ce n'est pas un roman historique comme aimait le faire Walter Scott mais un roman de moeurs. L'auteur nous plonge dans le quotidien du petit peuple d'une bourgade écossaise et de ses alentours : jeune homme mystérieux, aristocratie dégénérée, épouvantable secret de famille, amour sans espoir, trésor caché, chambre hantée, funérailles dans une crypte en ruine à la lueur des torches..."

Ce livre écrit en 1816, est bien éloigné de l'écriture moderne que nous connaissons ! C'est d'une richesse linguistique dont nous n'avons plus l'habitude et c'est ce qui fait sa saveur.
Au delà des personnages hauts en couleurs, cet antiquaire imbu de lui-même parce qu'instruit, ce jeune homme un peu timide qui se meurt d'amour pour une belle méprisante, le clochard philosophe au grand coeur, c'est bourré de poésie, et c'est aussi une critique acerbe de la nature humaine. Il y a une flopée de descriptions qui racontent bien la vie à cet endroit et cette époque. le passage avec la femme chargée de la distribution du courrier, qui essaye de deviner ce qu'il y a dans les missives avec l'aide des cancanières du village est à mourir de rire !

Je me suis bien amusée, parce que c'est drôle. Je ne me suis jamais ennuyée parce qu'il y a du suspense. Je me suis régalée parce que l'écriture est sublime !
Ce livre a été réédité en 2019 dans la collection "La bibliothèque secrète de Régine Deforges" et j'ai beaucoup aimé.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Appelez une voiture ; qu’une voiture soit appelée, et que l’homme qui l’appelle, en étant l’appeleur, n’appelle autre chose, en l’appelant, qu’une voiture. Une voiture, une voiture ! Ô dieux, une voiture !
Chromonhotonthologos.


C’était le matin d’un beau jour d’été, vers la fin du dix-huitième siècle, qu’un jeune homme d’une tournure distinguée, et qui se rendait au nord-est de l’Écosse, avait arrêté une place dans une des voitures publiques qui parcourent la route d’Édimbourg et de Queensferry, endroit où, comme le nom l’indique, tous mes lecteurs du nord savent qu’on trouve une barque pour traverser le détroit du Forth. La voiture était destinée à contenir régulièrement six voyageurs, outre ceux que le cocher pouvait ramasser en route, et qui venaient empiéter sur les places des légitimes possesseurs. Les billets qui donnaient droit à un siège dans cette voiture peu commode étaient distribués par une vieille femme à l’œil perçant, et dont le nez long et effilé était surmonté d’une paire de lunettes. Elle habitait, dans High-Street, une boutique souterraine, c’est-à-dire une espèce de cave où l’on descendait par un escalier fort roide et fort étroit. Là, elle vendait du ruban, du fil, des aiguilles, des écheveaux de laine, de la grosse toile, et semblables articles de mercerie, à ceux qui avaient le courage et l’adresse de descendre dans les profondeurs de son habitation sans y tomber la tête la première et sans renverser aucun des nombreux articles qui, entassés de chaque côté de l’escalier ; indiquaient le genre de commerce qu’on faisait en bas.
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Mais je ne suis pas encore si cassé. Tenez, vous m'avez vu bien mouillé hier soir, et j'étais encore frétillant comme une anguille. Et que ferait tout le pays sans le vieil Ochiltree, qui porte les nouvelles et les on dit d'une ferme à l'autre; qui a toujours un morceau de pain d'épices pour les petites filles, et qui fait pour les petits garçons des sabres de bois et des bonnets de grenadiers; qui raccommode les violons des hommes et les casseroles des femmes; qui a des remèdes pour toutes les maladies des vaches et des chevaux; qui sait plus de ballades et de contes que toute la baronnie ensemble et que personne ne voit jamais arriver sans rire ? Non, ma bonne demoiselle, non, je ne puis renoncer à ma vocation : ce serait une perte publique.
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La chaloupe s'éloigna alors du rivage avec toute la vitesse que pouvaient lui communiquer six bons rameurs. Le vieillard resta quelque temps à la regarder ; et Lovel le vit encore agiter en l'air son bonnet bleu comme pour lui faire ses adieux, et se retirer ensuite le long des sables pour reprendre le cours de sa vie vagabonde.
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" Il se demandait parfois si cette vision
Avait pour fondement l'imagination;
S'il ne devait y voir qu'un songe, un vain prestige,
Ou si pour lui le ciel avait fait un prodige."
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Vidéo de Walter Scott
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Comment un roman qui met en scène les dernières heures de la chevalerie peut-il nous aider à comprendre le triomphe actuel du réalisme politique ? C'est le tour de force réussi par l'homme qui a inventé le roman historique.
« Quentin Durward » de Walter Scott, c'est à lire aux éditions Omnibus.
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