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Dominique Lescanne (Éditeur scientifique)
EAN : 9782266196697
224 pages
Pocket (18/03/2010)
3.89/5   9 notes
Résumé :

Walter SCOTT (1771-1832). The Tapestried Chamber, La chambre tapissée, Un général anglais, de retour d'Amérique après la guerre d'indépendance, retrouve par hasard un ancien condisciple d'Eton qui l'invite à passer une semaine dans son château. Mais dès le lendemain de leur rencontre, le général déclare devoir reprendre la route. Que s'est-il passé au cours de la nuit dans cette chambre qui ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Ce livre a été le premier ouvrage bilingue que j'aie eu l'occasion de lire et je dois dire que la mise en page m'a quelque peu surpris. Sur une page, le texte original en anglais et en gras, et sur la page d'en face, la traduction française en typographie habituelle. Certes, l'usage du « gras » permet de bien distinguer les deux langues, mais cela demande une gymnastique visuelle relativement désagréable. En dehors de cela, le texte anglais est accompagné de nombreux renvois de vocabulaire sur le modèle des notes de bas de page qui donnent soit un synonyme plus courant, soit une traduction française, et appuient utilement la lecture.

Concernant les nouvelles rassemblées dans ce recueil, si j'ai apprécié découvrir celle de Walter Scott (l'ambiance était particulièrement bien rendue) et si j'ai frissonné en lisant celle de Bram Stoker (une maison avec trop de mauvais souvenirs et des rats, que demander de plus ?), je dois avouer que j'ai été déçu par celle de Washington Irving. Ayant vu Sleepy Hollow de Tim Burton, je reconnais que je m'attendais à quelque chose de plus fort, de plus prenant, voire de terrifiant, mais, au final, je trouve qu'elle détonne un peu.

Cela dit, c'est un style d'ouvrage intéressant car il permet de mettre en parallèle un même passage dans deux langues différentes et, ainsi, apprécier sinon effleurer la lecture d'un livre en langue originale. Les trois nouvelles rassemblées ici permettent aux débutants dans le genre de l'horreur d'avoir un bon échantillon de ce qui les attend en lisant ce type d'ouvrages et, aux plus érudits qui ne sont pas forcément très à l'aise avec l'anglais, de découvrir leurs auteurs préférés sous un format inédit.
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Ce fut un bon moyen de lire me faire lire en anglais, je veux dire un lire qui ne fut pas imposé par l'école ou ma licence d'anglais. J'ai trouvé l'idée pas mal une page en français et une page en anglais comme ça si on comprend pas on peut toujours aller vérifier et puis le vocabulaire difficile est vraiment bien expliqué. Les nouvelles sont bien, enfin j'ai une grand préférence pour Bram Stocker car les autres sont trop longues et le niveau est très élevé.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
La chambre aux tapisseries ou La dame en sac, de Walter Scott

L'histoire suivant est écrite, autant que la mémoire le permet, de la manière exacte dont elle a été racontée à l'auteur ; ce dernier ne mérite donc d'être loué ou blâmé qu'à mesure du jugement bon ou mauvais qui lui a fait choisir cette matière, car il a évité soigneusement d'ajouter quelque ornement qui pourrait nuire à la simplicité du récit.
En même temps, on doit admettre que cette catégorie particulière d'histoires, qui joue sur le merveilleux, laisse une empreinte beaucoup plus forte à l'écoute qu'à la lecture. Si l'ouvrage est lu à midi, il fait, bien que narrant les mêmes incidents, un effet bien moindre que celui qu'obtient le conteur, que l'on écoute au coin du feu, tenu en haleine par le narrateur, qui décrit en détail des incidents mineurs pour leur donner un air de vérité, et baisse la voix pour donner un aspect mystérieux quand il aborde la scène où l'horreur se mêle au merveilleux.
C'est dans ces circonstances que l'auteur de ce récit eut l'avantage de l'entendre raconter, il y a plus de vingt ans, par la célèbre Mlle Seward de Litchfield, qui ajoutait de remarquable façon à ses nombreux talents celui de pouvoir charmer par sa conversation.
Dans la forme sous laquelle il est présenté, le conte perd nécessairement l'attrait que lui conféraient les intonations de voix et les traits expressifs de cette habile conteuse.
Néanmoins, lu à haute voix, devant un auditoire suffisamment crédule, à la lumière douteuse du crépuscule, ou lu en silence sous la flamme vacillante d'une chandelle, dans la solitude d'appartements mal éclairés, il peut encore passer pour une bonne histoire de fantôme.
Mlle Seward affirma toujours qu'elle tenait ses informations de source authentique, bien qu'elle eût supprimé le nom des deux personnes qui en étaient les personnages principaux. Je ne profiterai pas moi-même de quelques détails que j'ai reçus depuis, concernant les lieux où se passe l'histoire, et vous me permettrez d'en rester à la description très générale qui m'en fut faite la première fois. Pour la même raison, je n'ajouterai ni ne retrancherai quoi que ce soit à ce récit et me contenterai de raconter exactement telle que je l'ai entendue, cette histoire de terreur surnaturelle.
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La maison du juge, Bram Stoker

Tout à coup, il s'interrompit, frappé, comme la veille, par le silence qui s'était brutalement fait. Tout s'était tu : les courses folles, les coups de griffes, les petits cris aigus. C'était le silence du tombeau. Il se souvint soudain de l'étrange aventure de la nuit précédente, et, instinctivement, posa les yeux sur la cathèdre qui était au coin du feu. Et il ne put alors réprimer un brusque haut-le-corps. Là-bas, près de la cheminée, le même rat énorme était à nouveau assis dans la cathèdre de chêne sculptée, et le regardait fixement de ses petits yeux menaçants.

The Judge's House, Bram Stoker

All at once he stopped, as on the previous night, being overcome by a sudden sense of silence. There was not the faintest sound of gnaw, or scratch, or squeak. The silence was as of the grave. He remembered the odd occurrence of the previous night, and instinctively he looked at the chair standing close by the fireside. And then a very odd sensation thrilled through him. There, on the great old high-backed carved oak chair beside the fireplace sat the same enormous rat, steadly glaring at him with baleful eyes.
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La chambre aux tapisseries, Walter Scott

Le général avait l'air fatigué et contrarié. Alors qu'à l'époque, tout homme prenait grand soin d'arranger et de poudrer sa coiffure, qui était le signe de sa distinction, comme l'est aujourd'hui le nœud d'une cravate, ses cheveux étaient en désordre, pas plus poudrés que frisés et, de plus, trempés de rosée ; ses habits semblaient avoir été jetés sur lui avec négligence, chose remarquable chez un militaire qui est censé avoir une tenue irréprochable ; et il avait un air hagard particulièrement inquiétant.

The Tapestried Chamber, Walter Scott

He looked fatigued and feverish. His hair, the powdering and arrangement of which was at this time one of the most important occupations of a man's whole day, and marked this fashion as much as, in the present time, the tying of a cravat, or the want of one, was dishevelled, uncurled, void of powder, and dank with dew. His clothes were huddled on with a careless negligence, remarkable in a military man, whose real or supposed duties are usually held to include some attention to the toilet; and his looks were haggard and ghastly in a peculiar degree.
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La Légende du Val Dormant, Washington Irving

Puis, tout en cheminant vers la ferme où il logeait alors, et en traversant des marais, des ruisseaux et de sinistres forêts, il percevait à cette heure diabolique toutes sortes de bruits qui attisaient son imagination enfiévrée : la plainte d'un engoulevent sur le versant de la colline, le coassement prophétique du crapaud arboricole annonçant l'orage, le hululement lugubre de l'effraie ou bien, dans les fourrés, les brusques battements d'ailes d'oiseaux effarouchés quittant leur perchoir.

The Legend of Sleepy Hollow, Washington Irving

Then, as he wended his way by the swamp and stream and awful woodland, to the farmhouse where he happened to be quartered, every sound of nature, at that witching hour, fluttered his excited imagination – the moan of the whip-poor-will from the hillside, the boding cry of the tree toad, that harbinger of storm, the dready hooting of the screech owl, or the sudden rustling in the thicket of birds frightened from their roost.
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Videos de Walter Scott (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Walter Scott
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Comment un roman qui met en scène les dernières heures de la chevalerie peut-il nous aider à comprendre le triomphe actuel du réalisme politique ? C'est le tour de force réussi par l'homme qui a inventé le roman historique.
« Quentin Durward » de Walter Scott, c'est à lire aux éditions Omnibus.
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