Wataru Yoshizumi

Cherish n'est pas qu'une chanson de la célèbre Madonna mais également le titre de ce shojo composé de deux nouvelles distinctes.



J'ai bien aimé la première autour de cette fille orpheline élevé par un couple gay et qui va rencontrer l'amour à l'université autour d'une passion à savoir les films de cinéma. Il est question de préjugés mais surtout de malentendus.



Je n'ai pas trop apprécié le final qui explique le geste maladroit de l'amoureux lors de la fameuse rupture amoureuse. L'explication ne m'a pas semblé plausible et c'est très superficiel. La solution arrive comme par miracle ce qui arrange tout le monde. Trop beau pour être vrai.



Le second récit Happiness voit son héros tomber amoureux d'une mère divorcée. C'est un thème qui semble encore d'actualité et qui place le curseur un peu plus haut par rapport à ce type de shojo généralement dégoulinant de bons sentiments. On se rend compte que parfois les situations de rencontres sont difficiles. Cependant, il y a encore un énorme rebondissement peu crédible pour un final convenu.



Ce qui est dommage , c'est que cela ne suit pas dans les propos qui restent encore une fois assez superficiels. C'est comme une retombée après un début en fanfare. On aurait aimé que cela soit plus mâture mais bon.

Un second tome qui multiplie les intrigues : Maria s'est maintenant trouvé un amoureux et Noeru tombe amoureux de Miyu mais comme pour elle, c'est une fille, la situation est compliquée... Heureusement que les jumeaux peuvent interverter leurs rôles cquand ils sont coincés.

Un manga que j'avais dans ma PAL, il y a fort longtemps (ce titre en rose, j'irai moins spontanément vers ceux-là maintenant), mais qui est sympa à lire, sans prétention. Les quiproquos sont nombreux et en entrainent de nouveaux. Le lien entre les jumeaux est décrit comme étant très fort entre Noeru et Maria. Je me demande ce qu'il va arriver à ces deux-là....

Lors d'un vide grenier, il y a quelques mois, j'avais trouvé plusieurs mangas à un euro pièce.

Parmi mes trouvailles : Marmelade Boy, tome un, de Wataru Yoshizumi.

Miki est une adolescente japonaise dont la vie est bouleversée quand ses parents décident de divorcer... pour se remarier avec un couple rencontré lors d'un voyage ! Ils sont persuadés d'avoir chacun trouvé l'âme sœur.

En attendant de pouvoir se remarier (il faut attendre 6 mois au Japon entre un divorce et un remariage), les quatre adultes décident de cohabiter dans une grande maison avec Miki et Yû. Ce dernier étant le fils de l'autre couple, il a le même age que la jeune fille et va d'ailleurs venir étudier dans son lycée.

Une situation vraiment pas banale surtout que Yû a un charme ravageur. Son arrivée au lycée va modifier l'attitude d'un vieil ami de Miki... La vie de la jeune fille devient vraiment compliquée, heureusement qu'elle peut compter sur son amie Meiko pour partager ses doutes et ses secrets...

Ce premier tome de Marmelade Boy est assez sympathique.

C'est un shojo tout ce qu'il y a de plus classique de part sa construction malgré un début d'histoire pas banal.

Ce n'est pas tous les jours que deux couples décident d'échanger leurs conjoints, de divorcer, vivre tous ensemble sous le même toit avec leurs enfants puis de se remarier !

Miki ne va pas le prendre bien au départ, c'est logique. Je trouve toutefois qu'elle s’accommode vraiment rapidement de la situation, un peu trop vite même ; mais bon c'est un manga, logique qu'elle ne fasse pas la tête pendant plusieurs tomes, cela deviendrait vite lassant :)

Elle a un sacré caractère, une vraie adolescente dans toute sa splendeur ;)

Elle contraste avec la personnalité de Yû, il a du caractère mais parait beaucoup plus calme que la jeune fille.

Très rapidement, le fait que les parents aient imposé une situation surprenante aux enfants fait place aux émois de la jeune Miki. Là ça devient vraiment classique, c'est mignon mais un peu cul cul la praline par moment ! C'est répétitif et il n'y a rien d’exceptionnel dans ce premier tome.

J'ai bien aimé, mais je ne suis pas certaine sur le long terme d'en garder un grand souvenir. J'ai le tome deux sous la main donc je le lirais par curiosité.

Je mets trois étoiles et demie à ce premier tome de Marmelade Boy.

Ayant plutôt bien aimé le tome un, c'est avec plaisir que je me suis plongée dans le second tome de la série Marmelade Boy de Wataru Yoshizumi.

Depuis que ses parents ont divorcé, la petite Miki vit désormais dans une maison où ces derniers font ménage à quatre avec ses beaux-parents.

D'abord choquée par cette situation plutôt inhabituelle, Miki va se montrer plus tolérante, aidée en cela par l'arrivée du fils de ses beaux-parents, Yû, beau blondinet au charme ravageur.

Miki va également devoir gérer les avances de Ginta, un vieil ami qui avait jadis refusé de sortir avec elle.

Heureusement, notre héroïne peut toujours compter sur son amie Meiko pour partager ses doutes et ses secrets.

Ce second tome de Marmalade Boy est sympathique et je dirais que j'ai préféré ce tome au premier.

Miki accepte enfin la nouvelle situation de ses parents et le fait de vivre avec eux dans une grande maison. Il faut avouer que Yü n'est pas totalement étranger à son acceptation de la situation :) Miki est un peu moins capricieuse et me parait plus sympathique que précédemment. La jeune fille se pose des questions par rapport à Ginta, un vieil ami qui devient un peu bizarre depuis l'arrivée de Yü dans leur vie.

En parallèle on découvre un secret sur la meilleure amie de la jeune fille, Meiko. Secret qui surprend au premier abord mais est assez classique pour ce genre de manga.

Il y a toute une scène qui m'a beaucoup plu, celle du match de tennis. C'est rythmé, plutôt bien dessiné et on ne s'ennuie pas une minute.

Je trouve que l'auteur a fait de gros efforts dans ce second tome pour nous captiver, nous intriguer et surtout nous donner envie de lire la suite :)

Je ne possède malheureusement pas la suite sous la main, je n'avais trouvé que les deux premiers tomes sur le vide grenier. Mais si j'ai l'occasion, je lirais le tome trois sans aucune hésitation.

Pas un coup de cœur mais je trouve que cet ouvrage mérite quatre étoiles et demie.

Noeru et Maria sont jumeaux et très attachés l'un à l'autre. Mais Maria tombe amoureuse du coach de basket-ball du lycée Morinomiya et décide d'être pensionnaire du lycée pour son rapprocher. De retour de voyage, Noeru décide de s'inscrire aussi à ce lycée pour ne pas être séparé de sa sœur. Le problème, c'est que l'établissement est réservé aux filles. Que cela ne tienne, il va se travestir...

Un manga que j'avais depuis longtemps sur mes étagères, pour dire je sortais tout juste de l'adolescence. Évidemment, c'est une histoire pour les jeunes filles mais j'ai pris plaisir à lire ce manga, c'est mignon, on sourit sans rire mais l'intrigue est intéressante et au fil des pages, les malentendus se multiplient et les histoires d'amour naissent. Une petite déception, le manga ne se lit pas dans le sens des mangas mais ça ne m'a dérangé qu'au début. La série compte 6 tomes et j'ai déjà lu le tome 2.

Je ne suis fermée à aucun genre. Je n'ai donc pas d'aprioris négatifs au sujet du shojo, d'autant plus que certains titres sont des réussites (des classiques "Ranma 1/2", "Lamu", "Sailor moon" au médicalement audacieux "anus beauté" en passant par le subtil "silent voice"). Mais il faut bien avouer que les perles sont rares et que le shojo cède souvent à la facilité en reproduisant les mêmes motifs de façon rarement inventive. "Marmalade boy", choisi par ma fille à la bibliothèque, est de cette veine et utilise le schéma classique du shojo en partant d'un point de départ vaguement original pour ensuite raconter les mêmes hésitations adolescentes des premiers émois que le gros de la production.

Je ne me suis pas ennuyée lors de ma lecture mais si le 2ème tome ne propose pas quelque chose de plus audacieux ou de plus subtil je vais vite me lasser.

Un troisième tome qui amène des scènes où Noeru risque à chaque fois de se faire démasqué. Il aimerait bien que Miyu devienne sa petite amie. Karin, une amie de son ancien collègue est aussi amoureuse de lui... Le problème c'est que Miyu connait Noeru comme Toeru, le cousin de Maria.En ce qui concerne cette dernière, l'amour est au beau fixe avec Yoshiaki, même s'il est un peu terni par les apparitions de Akira, une ex un peu collante de son amoureux...

Beaucoup de quiproquos pour ces petites amourettes de collégiens. C'est drôle avec des moments où les premiers sentiments ont une place. Curieuse de savoir comment Noeru va se tirer de cette dernière galère !

Comme je m’y attendais ce 2ème volet ne propose rien de neuf et se contente d’aligner les clichés du shojo. On est vraiment dans du très classique : la jeune fille qui hésite entre 2 garçons très différents l’un de l’autre, tous deux amoureux d’elle. Aucun élément inattendu ne vient épicer ce triangle amoureux. Je ne me suis pas ennuyée pour autant mais je n’ai pas été charmée. Ma bibliothèque n’a pas la suite de la série, je vais donc m’arrêter là sans regret ni frustration.

Après la découverte de la situation de ses parents dans le tome 1, puis des sentiments de Ginta dans le tome 2, il est temps pour Miki de s'interroger sur ses propres sentiments, c'est ce que nous racontera l'autrice dans ce nouveau tome.



L'autrice poursuit ainsi avec toujours autant de facilité le récit de la vie lycéenne de ses héros toujours entre drame et comédie avec ce ton amusant et profond qu'on lui connaît, faisant ainsi passer très facilement ce qui pourrait être bateau chez une autre.



Ainsi dans ce tome, elle se plaît à décortiquer les sentiments compliqués qui agitent Miki. Après la déclaration de Ginta, puis son rapprochement avec Arimi, elle commence à ressentir de la jalousie et se sent perdue puisqu'elle pensait avoir tourné la page. Ajoutez à cela, Yuu qui la perturbe de plus en plus dans leur vie de tous les jours entre ses attentions et ses taquineries, et vous comprendrez qu'elle ne sait plus trop où elle en est.



L'autrice nous conte cela avec beaucoup de tendresse, on sent qu'elle affectionne beaucoup ses personnages. Elle prend le temps d'écouter Miki et ses sentiments complexes d'adolescente sans jamais la juger. Il en va de même pour Ginta et Arimi et leur façon maladroite d'exprimer ce qu'ils ressentent. Avec Meiko, en revanche, nous nous dirigeons vers quelque chose de plus mature. Celle-ci entretient une relation interdite mais vit aussi une situation familiale qui devrait être interdite et la fait souffrir. J'ai été touchée par ce personnage et si je ne suis pas fan de ce genre de romance, j'en ai apprécié l'écriture ici, tout en subtilité.



Dans ce tome, même s'il y a beaucoup d'humour une fois de plus, on sent que l'autrice commence à prendre un virage plus sérieux peu à peu. Il y a plus de scène avec Yuu et Miki, celui-ci montre plus de choses. Il cache un secret auquel on va bientôt plus s'intéresser. Avec les hésitations de Miki, on parle de la possibilité d'aimer deux personnes à la fois avec Ginta et Arimi, de la possibilité de ne pas toujours jouer franc jeu en amour, et avec Meiko des difficultés à se confier même à sa meilleure amie. C'est donc peu à peu moins léger et plus complexe.



Je ressens toujours autant de plaisir à enchaîner les tomes et les chapitres aux côtés de Miki, même si son côté jeune fille naïve et braillarde peu agacer, elle a une fraîcheur qui fait pencher les choses en sa faveur. Oui, c'est plein de mélo mais c'est une très belle romance qui se dessine pour l'ensemble des personnages avec une belle fraîcheur propre aux enfants de leur âge.
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Je continue mon entreprise de relecture des classiques de ma mangathèque. Quand il est sorti en 2001, Marmalade Boy était l'une des premières romances lycéennes que je découvrais où il n'y avait pas la moindre once d'aventure ou de fantastique. J'en avais beaucoup aimé la fraicheur d'abord puis la profondeur et son adaptation ensuite en drama produit dans les mêmes années en Chine a achevé de convaincre mon âme romantique.



Qu'est-ce que Marmalade Boy ?  C'est l'un des titres les plus populaires d'une autrice non moins populaire dans les années 80-90 au Japon : Wataru Yoshizumi, amie entre autre d'Ai Yazawa avec qui elle aime des petits crossover. Marmalade Boys est son second gros succès après Handsome Girl paru juste avant, et avant Kimi shika iranai - Je ne veux que toi, Mint Na Bokura, Random Walk, Ultra Maniac, PxP, Cherish, Spicy Pink que nous avons aussi pu lire en français par la suite, c'est dire son succès chez l'éditeur grenoblois.



Avec Marmalade Boy, l'autrice plongeait à fond dans les romances lycéennes classiques et tranche de vie qui commençaient à avoir le vent en poupe, mais elle y ajouta sa petite touche à elle, son humour, et un sujet compliqué : le remariage de parents et l'amour "interdit" pour un(e) frère/soeur par alliance. Un brin provocateur ? Pas du tout, car l'autrice prendra le temps au cours des 8 tomes de son oeuvre d'en aborder toute la complexité.



Dans ce premier tome, c'est pourtant un ton léger qui prévaut. Centré sur la grande nouvelle du divorces puis remariages croisés des familles de Miki et Yuu, l'autrice nous embarque de plein pied dans son drame. C'est totalement rocambolesque et improbable mais ça fonctionne super bien en manga grâce au jeu des contraires. Miki est une jeune fille fraiche et brute de décoffrage, tandis que Yuu est plus secret et difficile à cerner sous ses airs de garçon populaire. Chacune des familles dégage plein de chaleur et finalement on accepte facilement cette drôle de situation qui a l'air de venir de soi.



Ainsi, les chapitres s'enchaînent très rapidement. On s'amuse des réactions exagérées de Miki. On est attendrie par sa détresse face à cette situation inédite. On découvre également les personnages de sa nouvelle vie. Yuu a un drôle de caractère, il adore jouer des tours à Miki et est très facétieux. Leur vie au lycée s'annonce aussi mouvementée avec cette situation familiale, mais les amis de Miki sont là pour l'épauler.



Wataru Yoshizumi met rapidement en place tous les éléments propices à une jolie comédie romantique teintée d'une pointe de drame. Yuu et Miki ont une relation de chien et chat au début, mais on voit très vite le garçon s'attendrir avec elle. Miki a eu une relation passée avec un membre de son club de tennis qui a mal fini, et son amie Meiko semble lui cacher quelque chose. Plein de petits éléments forts classiques mais savoureux à la lecture grâce au ton enjoué de l'autrice.



Du côté des dessins, il faut aimer le style des années 80-90, ça tombe bien c'est mon cas. J'adore le peps des couvertures acidulées de Glénat. Le sens français d'alors m'a fait bizarre en revanche... Miki étant un personnage très entier, l'autrice s'en donne à coeur joie pour la rendre ultra expressive, à l'opposé de l'impavide Yuu, mais chacun a des traits très fins. Et j'adore la passion que l'autrice semble avoir, comme son amie Ai Yazawa, pour la mode. On retrouve vraiment les tenues typiques de l'époque et en plein revival des années 90, ça ne peut que me plaire >
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Bon c'est mignon, mais cette série n'a pas le dynamisme et l'humour d'un "Marmelade Boy" que je conseille nettement plus de la même mangaka.

Le décor étant planté, il est désormais temps pour l'autrice d'approfondir ses personnages et leurs relations, c'est ce à quoi elle s'emploie dans ce deuxième volume centré sur Miki et son ami Ginta.



Dans le tome 1, nous avions découvert que Miki était autrefois amoureuse de Ginta mais qu'il lui avait mis un vent. Erreur, nous nous étions trompé et ce dernier est amoureux d'elle depuis toujours. Mais il est trop tard puisque la jeune fille est passée à autre chose, peut-être avec le beau Yuu, qui sous son indifférence affiché est pourtant toujours là pour elle. Voici planté les ingrédients du triangle amoureux qui semble déjà se dessiner, mais ce serait mal connaitre l'autrice.



Une fois de plus sous des dehors archi classique, l'autrice se livre à un joli exercice de style, nous embarquant totalement dans son histoire fraiche et dramatique mais pourtant rigolote. Il est plaisant de voir comme tout s'emboite facilement. Il est drôle de voir les situations cocasses dans lesquelles les personnages ne cessent de tomber, en parallèle avec le sérieux de leur émotion et des questionnements qu'ils suscitent. L'autrice a vraiment un don pour que ce mélange réussisse.



Ainsi on découvre un nouveau Ginta, un poil agaçant, je l'avoue, avec son côté je fonce tête la première sans écouter. On se plait aussi à voir Yuu, en marge, le titiller et se rapprocher peu à peu de Miki sans pourtant en faire des tonnes dans ce sens, la discrétion étant toujours de mise avec ce personnage. Pour ne pas rester collé à ce trio, l'autrice en plus ajoute de nouveaux personnages venant dynamiser l'histoire et y apporter drame ou humour, c'est selon. Nous découvrons ainsi l'ex petite amie de Yuu, le cousin de Ginta, ou encore le secret de Meiko.



Entre grande déclaration, duel sur le cour de tennis, rendez-vous secrets à la bibliothèque, jalousie et jeux de dupe, on ne s'ennuie jamais et l'histoire avance à bon train. Wataru Yoshizumi a une narration vraiment entrainante entre drame et humour, légèreté et sérieux, qui me plait beaucoup et qui rend la lecture particulièrement chaleureuse, comme si nous aussi nous aimerions faire partie de ce groupe d'amis. Ce n'est pas à la hauteur d'une Ai Yazawa dans Je ne suis pas un ange mais c'est fort sympathique.



Sans oublier sa situation de départ si particulière, la mangaka poursuit le récit des aventures sentimentalo-romantique de Miki, Yuu et leurs amis. C'est de la très bonne comédie romantique saupoudrée de drame dans un décor des années 90 particulièrement savoureux, avec des personnages sympathiques qui ont leurs sentiments à fleur de peau.
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Ultime chapitre de l'histoire de Miki et Yuu et ce n'est pas la plus facile à lire car l'autrice maltraite aussi bien ses lecteurs que ses personnages. La légèreté des débuts qui m'était si chère a disparu...



Yuu pensant avoir la réponse à sa grande question, il a tragiquement rompu avec Miki et porte tout sur ses épaules. Les débuts et quasiment l'ensemble du tome sont donc fort douloureux. On suit une Miki qui tente vaille que vaille de poursuivre sa vie. C'est mignon de la voir à la fac tenter de paraître plus mature alors qu'elle n'a que quelques mois de plus lol Pour Yuu, il est parti et se noie dans le travail. On suit donc deux personnages dépressifs, ce qui n'a rien de folichon.



L'autrice est certes réaliste en montrant leur chagrin mais a perdu sa fraîcheur que j'aimais. Meiko n'est plus là, elle est partie vivre avec celui qu'elle aime. Ginta et Arimi vivent leur grand amour. Suzu et Kei s'amusent ensemble. Tout le monde est heureux sauf eux, ce qui nous plombe encore plus.



Heureusement que Miki reste fidèle à elle-même et que sa franchise et sa pureté font lui permettre de crever l'abcès et faire avouer Yuu, sinon on aurait pu attendre longtemps. Même si moralement, ça peut paraitre tendancieux, j'ai aimé le choix dramatique fait alors par les personnages, qui pour moi fait totalement sens vu qu'ils n'ont pas grandi ensemble. On est en plein dans ce qu'aiment les Japonais.



Mais heureusement bis, toute cette résolution nous conduit dans les dernières pages à découvrir vraiment ce que cachaient les parents de nos héros. Ce n'était rien de terrible en fait, plutôt quelque chose d'assez gênant mais correspondant totalement à ceux qu'ils étaient plus jeunes. Et au final, tout est bien qui finit bien. Cela donne un sentiment de beaucoup de bruits pour rien, de beaucoup de cachotteries qui auraient pu éviter bien des souffrances s'ils avaient mieux communiqué.



Ainsi, j'ai aimé relire Marmalade Boy, c'était sympathique mais malgré mon attachement à ce qui doit être l'une de mes premières romances lycéennes, je dois dire qu'on a écrit bien mieux et que maintenant il fait un peu pâle figure au milieu des autres, ne tirant pas vraiment son épingle du jeu. Au début, c'est drôle, c'est mignon, c'est frais. La relation chien-chat Yuu-Miki est amusante. La fraîcheur de Miki plait, tout comme le côté taquin de Yuu. Mais la suite tombe trop dans le drama à outrance et répétition, ce qui lui fait perdre de sa fraîcheur malheureusement. Alors oui, j'aime les personnages, j'aime le trait de Wataru Yoshizumi mais ce n'est plus un titre culte pour moi ^^!
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Le premier manga que je me suis si difficilement offert, il y a tant d'années.



Je garde un agréable souvenir de ce livre; Des traits superbes propres au shōjō des années '90. Des personnages attachants qui tentent de se construire au milieu d'une pagaille familiale et de ses secrets. Un sujet délicat traité avec beaucoup de douceur. Et surtout, un happy ending.



En y repensant, c'était une excellente manière d'entrer dans le monde de la bande-dessinée japonaise.

Heureusement le soap qui m'avait tant agacé n'a duré qu'un tome et l'autrice a remis sa série sur de bons rails afin de conduire celle-ci vers son dénouement, sauf que celui-ci reposant sur la résolution d'un potentiel drame, nous avons ici le calme avant la tempête.



Pour le lecteur, cela signifie qu'il a droit à plein de jolis moments tout doux entre Yuu et Miki, ce qui avait un peu manqué jusque là à de rares exceptions. Il faut dire que le lecteur actuel est peut-être habitué à des démonstrations plus flagrantes qu'ici, mais la série étant publiée à l'époque dans un magazine à destination des jeunes lectrices, ce n'est pas étonnant.



Mais avant d'en arriver là, n'oublions pas les autres personnages. Ainsi, la mangaka nous offre la résolution de l'histoire de Meiko et à mon grand plaisir, elle a tenu bon. Je suis ravie que cette romance ait lieu, j'avais crains que non avec l'arrivée de Miwa, mais finalement l'autrice a été au bout de son idée et Miwa fut un beau personnage de soutien pour Meiko et Yuu.



C'était avant de s'intéresser à nouveau comme promis à la question qui taraude Yuu : qui est son père biologique ? L'arrivée de son oncle ravive la question. L'autrice essaie bien de nous détourner de la réponse avec légèreté et humour, notamment avec les petite filles de celui-ci ou encore jolis moments romantiques entre les héros, mais le couperet tombe bien vite et fait malheureusement sens.



L'autrice amorce ainsi la dernière phase de son histoire, pas forcément ma préférée au vu de la dose de drame et de mélo qu'elle implique. Si j'ai adoré son écriture de Meiko et Miwa, je serai plus sévère quand au fil rouge de l'histoire que je trouve encore et toujours too much...
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Je sais, je ne suis pas du tout romance et je le crie haut et fort à chaque fois, mais en revanche en version MANGA et BD, je ne peux m’en passer.

Il est donc le tout tout premier manga que j’ai lu lorsque j’étais en 5ème et ce Mangaka m’a accompagné avec beaucoup de ses sagas.



Et bien évidemment pour celle-ci je l’ai toujours chez moi et je la relis dès que j’en ai envie. C’est mignon et touchant, et moi j’adooore ça.



Miki est tellement mignonne et le lien qui l’unit à Yu est vraiment puissant, quand on les vois on comprend ce que signifie :



» L’amour est plus fort que tout «



Donc si vous voulez une lecture douce, mignonne, cocon avec un chocolat chaud et que vous aimez les mangas alors je vous la conseille.

Un vrai bonbon qui fond tout doucement sur la langue.



Je vous souhaite une excellente journée ou soirée selon le moment où vous lirez ma chronique et de belles rencontres de papier . Ciao Ciao
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Ultra Maniac est sorti en France à l’époque où Harry Potter faisait déjà un carton mais où les librairies françaises ne présentaient pas autant de shôjo fantastiques qu’à l’heure actuelle.



L’auteur était déjà connu parmi les amateurs de shôjo, notamment grâce à sa série Marmalade Boy.







Dans cette série, nous suivons Nina, une apprentie sorcière dont la médiocrité a conduit tout droit dans notre monde. Elle devient rapidement amie avec Ayu, une jeune fille aux allures de mannequin, adulée par ses camarades. Celle-ci est secrètement amoureuse d’un garçon de son âge depuis plusieurs années. Une situation idéale pour Nina qui décide d’aider son amie grâce à la magie. Catastrophes et situations cocasses s’en suivent.







Ultra Maniac est une comédie légère, drôle et touchante bien qu’elle présente peu d’intrigues. L’action tourne principalement autour des dérives de Nina. Seuls les quatrième et cinquième tomes offrent un peu de suspense.



Cette série n’en reste pas moins agréable à lire. Un classique du genre dessiné par un auteur incontournable.
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Avis commun aux trois tomes!

J'avais trouvé ces livres à la brocante, mais je ne savais pas que ce n'était pas complet.

Mais c'est pas grave, je me suis dit que je trouverais sûrement à la bibliothèque pour la suite.

Deux familles qui se séparent mais qui vont tous vivre ensemble. C'est assez bizarre au début de ce dire ça, mais on s'y fait.

Sinon l'histoire et les dessins sont sympa. Je regrette de ne pas avoir la suite, ni chez moi, ni à la bibliothèque.

Avis commun aux trois tomes!

J'avais trouvé ces livres à la brocante, mais je ne savais pas que ce n'était pas complet.

Mais c'est pas grave, je me suis dit que je trouverais sûrement à la bibliothèque pour la suite.

Deux familles qui se séparent mais qui vont tous vivre ensemble. C'est assez bizarre au début de ce dire ça, mais on s'y fait.

Sinon l'histoire et les dessins sont sympa. Je regrette de ne pas avoir la suite, ni chez moi, ni à la bibliothèque.

Wataru Yoshizumi a toujours flirté avec mon seuil de tolérance de drame depuis les débuts, alors quand ça devient le seul ressort scénaristique à répétition en plus de tout un tout, c'est trop.



J'ai eu l'impression de me retrouver aux grandes heures du rocambolesque Hana Yori Dango dans ce nouveau tome mettant en scène les amours de Yuu et Miki contrariés par les petits jeunes qui leur tournent autour, au point que ça a difficilement fait sens au bout d'un moment.



C'est dommage parce que le changement de cadre faisait plaisir. C'était chouette de suivre Miki à son petit boulot ou encore de voir les débuts du couple Ginta - Arimi, qui se consolent ainsi de leur déception réciproque pour bâtir une jolie relation bien émouvante. 



Cependant les stratagèmes de Suzu et Kei ne viennent que parasiter la relation Yuu-Miki et délayer une histoire qui n'en a pas forcément besoin. De plus, c'est vu et revu ce genre de petites manipulations et c'est bien triste de les voir chacun d'eux tomber dans le panneau.



Du coup, trop de dramas pour moi, impossible de ne pas lever les yeux au ciel, j'ai vraiment été agacée par les choix scénaristiques de ce tome. Là, on est dans du pur soap opera et c'est too much.
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