Reçu un peu avant la rentrée littéraire, laissé de côté, entamé, puis de nouveau laissé de côté. C’était difficile de repousser cette histoire.
D’ailleurs, avant d’entrer dans le vif du sujet, j’aimerais souligner l’excellent travail de la traductrice, Sophie Bastide-Foltz, car si j’ai trouvé ce livre aussi bien écrit, aussi entraînant, c’est grâce à l’auteure bien sûr, mais c’est tout autant grâce au fabuleux travail de traduction — les traducteurs ne sont pas reconnus à leur juste valeur, et pourtant, ils contribuent grandement à la découverte des pépites en langues étrangères !
L’âge de la lumière est un récit enchâssé. Le premier chapitre nous propulse dans les années 1960 en Angleterre. Lee Miller vivant désormais à la campagne avec son mari Roland propose de rédiger un article un peu spécial : un portrait de Man Ray et surtout, de sa relation avec lui. Un moyen de donner sa version des faits concernant leur idylle destructrice survenue presque 40 ans plus tôt.
Arrivée à Paris, 1929.
Lee Miller, jeune mannequin américaine rêve du beau Paris, de s’y établir et de profiter de ce que la ville lumière a à offrir.
Désoeuvrée, dégoûtée du mannequinat qu’elle considère presque avec dédain Lee choisit de se réinventer à l’aide de l’appareil photo qu’elle trimballe partout. Un cadeau de son père, lui-même photographe.
De fil en aiguille la rencontre avec Man Ray est inévitable. D’inconnue elle deviendra assistance, d’assistance à maîtresse, de maîtresse à égale.
Mélange de découvertes photographiques (la solarisation) et de scènes amoureuses, L’Âge de la lumière fait le jour sur Lee Miller, femme aux multiples vies.
On côtoie les surréalistes, les beaux noms des années 20 dont la fameuse Kiki de Montmartre. On découvre un monde élitiste où jamais Lee n’est considérée pour ce qu’elle est réellement : une photographe à part entière.
La suite est dispo en intégralité :
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