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Critiques de William Paul Young (47)
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La cabane

Au moment de donner un avis sur cette lecture j'avoue ma perplexité, il m'est pourtant impossible de dire que je n'ai pas aimé...

Bien aimé le fond et beaucoup moins la forme, je pourrais sans doute l'exprimer de cette façon mais c'est plus compliqué que cela.

Au menu il y a de la philosophie, de la religion et de la spiritualité, jusque là tout va bien, ces trois sujets se révéleront intéressants et les idées seront clairement exprimées avec une certaine profondeur de vue qui m'aura parfois impressionné, voilà pour le fond.

Pour la forme j'ai eu plus de mal je dois le dire et cela n'a rien à voir avec mes croyances ou mes convictions, j'ai donc apprécié le scénario et beaucoup moins le casting et les décors, voilà, je pense avoir résumé mon ressenti assez fidèlement.

Il m'a en fait été nécessaire de faire abstraction du contexte pour apprécier les idées positives et la philosophie humaniste qui rayonne dans cette histoire car le concept lui, reste universel.

J'évite toujours d'en dire trop et en tout cas pas plus que le résumé. Mack qui ne se remet pas du traumatisme de la perte de sa fille va faire une rencontre extraordinaire dans le lieu même où s'est déroulé le drame des années plus tôt, ce qu'il va vivre alors va transformer sa vie...
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La cabane

Je ne suis pas d'accord avec les lecteurs qui n'ont pas été saisis par ce livre.

Je l'ai lu pour ma part après avoir appris le décès d'une amie, à cause d'un assassinat. La lecture de ce roman m'a permis de me débarasser de ma haine, de l'orienter vers quelque chose de plus constructif.



Peut-être que, de par mon jeune âge, j'ai été plus sensible à des vérités "philosophiques" que certains connaissent déjà. Il n'empêche que ce livre m'a totalement ouvert les yeux sur un nouveau mode de réflexion et de pensée. Je ne sais pas pourquoi certains n'accrochent pas, mais ce qui est sûr, c'est que pour savoir si on aime ou on n'aime pas, il faut essayer...!
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La cabane

J’ai eu rendez-vous à la cabane, vous savez, cette cabane au Canada dans laquelle il se passe les drames les plus sauvages et les rencontres les plus merveilleuses. J’ai longtemps hésité à entreprendre le voyage. Parce que j’avais peur de ce que je pouvais y trouver : une histoire sordide, des propos un peu trop « évangéliques à l’américaine », du romanesque mystique, du best-seller un peu facile ou encore du miel, du mielleux, du mielissime !



Finalement, c’est grâce à mon frère Ben que j’ai entamé cet ouvrage. Il l’a trouvé « par hasard » dans une boite à livres, l’a lu avec intérêt et s’est empressé de m’en parler à moi, la « soeurette prof d’éthique et cultures religieuses » pour que nous puissions avoir une discussion à ce propos.



Si le style ne m’a pas particulièrement plu, si le sujet était présenté de manière assez prosélyte, si les tournures de phrases m’ont interpelée par leur côté grotesque ou enfantin, certaines questions soulevées m’ont semblé très pertinentes et sortent clairement de la représentation judéo-chrétienne de Dieu. Et moi, j’aime sortir du cadre.



C’est un roman ! Et j’aime les romans parce que tout y est possible. Parce que le mystère se mélange à la réalité, le théologique au psychologique, le paranormal au terre à terre, le théâtral à l’humour, les drames de la vie à un avenir apaisé.



La Trinité y est présentée de manière spectaculaire et totalement inhabituelle. Dieu ne se cache pas sous les traits d’un vieillard à la mode Père Noël ce qui permet une revisite de la foi tout en approfondissant les principes de base bibliques et évangéliques.



Entre « Dieu est un fumeur de havanes » et « Dieu m’a donné la foi », chaque lecteur, croyant ou non, y trouvera son compte à condition d’oser sortir du cadre et de garder son esprit critique.



Quant à moi, je me réjouis de revoir mon frère devant une bonne bière monastique pour débattre longuement de notre rencontre improbable avec Dieu dans La Cabane.

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La cabane

Voilà un roman singulier, je pense qu'il peut être lu par deux spectres différents, un comme une aventure fantastique et l'autre un récit au message religieux assez fort.



Je n'ai pas été réceptif au message religieux du livre, je l'ai donc abordé comme un récit fantastique, mais disons que si le début du roman traite de l'enlèvement de Missy, la petite dernière des enfants de notre héros, Mackenzie, la suite est plus clivant dans son contenu. J'ai d'ailleurs lus plusieurs critiques ou au final ça se résume à deux visions des choses, le combat exalté de ceux qui y voient une propagande religieuse et ceux qui combattent ce fait.



Il est évident qu'il est difficile de passer à côté du contenu religieux du livre, cela en représente plus de la moitié, car pour reprendre ou j'en étais avant ma digression, après la disparition de Missy la famille de Mackenzie et lui-même, chacun va sombrer dans une dépression à des degrés divers. Une grande tristesse va les rythmer pendant plus de trois ans, Mackenzie appelle ça le Grand Chagrin (les majuscules sont mises à chaque fois dans le roman.)



Un jour, notre héros recevra un message dans sa boîte aux lettres, lui demandant de se rendre à la Cabane, c'est l'endroit ou a été retrouvé les vêtements ensanglantés de la petite. Le mot est signé papa. Papa, c'est le nom que donne à Dieu la femme de Mack, elle travaille en quelques sortes comme accompagnatrice spirituelle dans une maison de retraite pour ceux qui se dirigent vers leur ultime sommeil. Donc nous avons une famille qui est dans son entièreté croyante, parents et enfants compris, donc réceptif.



Mack finira par se rendre à la cabane, à partir de là, on va laisser notre héros dans les mains de Dieu (plus précisément la trinité). C'est ici que les allergiques à toute religion prendront peur et crieront à la propagande. Alors en effet, il nous est servi toutes les leçons spirituelles plus ou moins communes aux évangélistes ou autres variantes soft du christianisme non-puritain.



Bien qu'aillant grandi avec des parents évangélistes, j'y ai goûté à tous ces principes du coup, je n'ai pas été surpris par le contenu, bien que tout soit « Américanisé » par rapport aux notions que j'ai eu plus jeune.



Si on laisse de côté la symbolique religieuse, je pense que ce que l'on peut retirer de ces multiples échanges et mise à l'épreuve que subira Mack, c'est une reconstruction psychologique, une acceptation des faits et un apaisement spirituel. Au final un psychologue qui aura accès à votre disque dur personnel :)



Certains messages sont intéressants et plein de bon sens et peuvent servir dans certains cas à relativiser.



Je n'en garderais pas un souvenir impérissable, mais c'est une lecture, comme je le disais en préambule, atypique pour moi, par sûr que je me laisserais tenté par d'autres lectures du genre.
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La cabane

Ma note correspond à la note moyenne des critiques sur Babelio. Mais en fait la plupart des lecteurs/lectrices ont trouvé ce livre génial ou nul... Il m'a été offert pour mon dernier anniversaire par ma sœur Elisabeth, la seule touchée par la grâce divine dans la famille (aucune ironie dans cette information). Alors pourquoi une note moyenne? Tout d'abord, d'un strict point de vue technique ce livre mériterait une note plus mauvaise : le style est celui d'une série B. Pire, la traduction de l'américain est indigente. Le résultat est parfois drôle, la traductrice ayant inventé en traduisant littéralement des expressions franchement loufoques. Mais ce n'est pas à mon avis le rôle de la traduction. A lire ces lignes, il est clair que je n'ai pas complètement saisi le message de ce roman-conte. En effet, je continue à me permettre de juger mon prochain comme si j'en savais plus que lui. Or, ce n'est pas le cas. Revenons à notre cabane au Canada svp. L'histoire commence en polar, une sombre histoire de maniaque tueur de petites filles. Pas du tout mon truc à vrai dire. Ces fous existent et je vois mal comment les empêcher de perpétrer leurs crimes. Mais là commence en fait l'histoire. C'est aussi dans ce virage enneigé au fond des bois que les opinions des lecteurs prennent des directions opposées. C'est que le père de la petite fille tuée par un fou est convoqué quelques années plus tard sur les lieux du crime par... dieu. En fait de polar, il s'agit d'un conte religieux et philosophique sur le sens de la vie, sur dieu, la religion (ce n'est décidément pas du tout la même chose, foi d'agnostique!), les humains. On ne lit donc pas se livre pour se divertir (sauf erreur). Et soit, l'on s'intéresse aux thèmes cités ci-dessus, soit on décroche très vite. Je ne suis pas croyant mais le sujet est important pour moi depuis toujours. L'approche de l'auteur est discutable mais ni "nulle", ni "géniale" à mon goût. L'histoire mérite d'être lue par toute personne un peu ouverte. Dans certains cas précis (je pense à des croyants pris de doute à la suite d’un drame personnel) la lecture de ce conte peut même certainement apporter un soutien remarquable. Merci Zabeth!
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La cabane

L'histoire démarre sur les chapeaux de roues mais s'essoufle peu à peu.Trop de Jésus, trop de Saint Esprit et trop de Dieu qui aime chacun d'entre nous comme lui même. Les personnages sont attachants l'histoire avait tout pour plaire mais j'ai eu l'impression d'être démarché par une secte. L'ésotérisme d'accord mais à petite dose, là j'en ai presque fait une overdose. Passez votre chemin c'est une arnaque!
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La cabane

J’ai été intrigué par ce raz-de-marée littéraire (plus de 4 millions d’exemplaires vendus aux USA) mais d’un autre côté, étant viscéralement athée, je craignais de tomber sur ramassis de bondieuseries écrites par une grenouille de bénitier, ou encore d’un de ces trucs new-age qui vous promet monts et merveilles après leur lecture ; c’est donc avec une certaine appréhension que je me suis lancé dans ce bouquin, la curiosité ayant finalement pris le pas sur mes aprioris négatifs.

Et franchement je ne regrette pas de m’y être essayé car au final ce sont surtout les culs-bénits qui ont dû avoir les oreilles qui sifflent en lisant ce bouquin, le message est bien loin de celui transmis par l’église (et donc les hommes) ; au contraire c’est plutôt un encouragement à avoir la foi en s’affranchissant des préceptes humains (l’homme de Dieu est loin d’être un saint quand on compte le nombre de morts dont ils sont responsables, sans parler des récentes affaires de pédophilie… en fait ce sont plus des fils de pute que des fils de Dieu), une foi pure, venue de l’intérieur. Ca donnerait presque envie de se convertir sauf qu’il n’y a pas de conversion possible puisque cette foi abolit la notion de religion.

Au final ce roman reste une véritable expérience de lecture qui ne devrait laisser personne indifférent, contre toute attente j’ai beaucoup aimé et ça m’a fait pas mal cogiter (pas au point de remettre en question mon athéisme). Pour info Le Shack est le titre québécois du roman, en français il a été publié sous le titre La Cabane (il eut été plus juste de le nommer Le Refuge mais bon c’est une autre histoire).
Lien : http://amnezik666.wordpress...
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La cabane

C'est un homme qui a vécu une expérience de mort imminente puis est devenu prêtre qui recommandait la lecture de ce livre sur une vidéo en ligne.

Dubitatif pour tout ce qui concerne la spiritualité américaine de masse, le livre fut un best-seller, j'avoue avoir été troublé par la teneur des réflexions théologiques exprimées ici. Elles ne s'inscrivent dans aucune confession particulière mais restent profondément attachées au christianisme. Cependant rien ici n'est dogmatique.

Le mystère de la Sainte Trinité, la souffrance, le pardon, la liberté, la vérité sont abordés avec le plus de simplicité possible. Et bien que reprenant souvent les réponses traditionnelles des gens d'église à ces questions essentielles, le livre sait trouver son originalité. Ce qui est un paradoxe après deux millénaires de penseurs affirmés.

Ses sources, il est vrai sont multiples : philosophie, théosophie, rosicrucianisme… Et leur syncrétisme est très bien fait.

Au final, un livre émouvant qui ouvre à réflexion sur le sens profond de nos existences.
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La cabane

Dans le cours de ma lecture, je me suis souvent demandé si Mackenzie (Mack), le personnage principal, n'était pas P. Young lui-même ; si ce récit était ou non une fiction ; si "Paul Young-Mackenzie" avait vécu une NDE sans oser ou vouloir le dire clairement. Il m'a semblé ambigu à ce sujet.

Quoi qu'il en soit, l'auteur nous propose de manière simple et souvent souriante, malgré le drame épouvantable qui constitue la base du récit, une intéressante et curieuse perception de Dieu, de la Trinité et de l'après-vie.

Quels que soient nos choix philosophiques ou religieux, je pense que chaque philosophie, chaque religion détient une vérité qui nous dépasse et qu'il nous appartient d'appréhender de la façon qui nous convient le mieux.

Pour entrer dans ce livre et le comprendre, il est vraiment nécessaire de pouvoir laisser les a priori au vestiaire et d'être simplement ouvert au récit, sans vouloir trop intellectualiser ou rationaliser à tout prix. Nos possibilités intellectuelles, si grandes soient-elles, sont si petites face à l'immensité de ce que nous voudrions savoir et comprendre. Il s'agira donc d'un ressenti personnel.

Je ne suis adepte d'aucune religion et il me paraît évident que "le bon Dieu" ou le Dieu auquel on se réfère si souvent, n'existe pas mais je crois qu'une énergie divine est à l'origine de chaque particule qui elle-même est cette énergie. En d'autres termes et pour faire court, Dieu n'existe pas mais il est. Cet état d'esprit m'a été propice pour être véritablement séduit par ce livre qui m'a tour à tour intéressé, ému, et amusé.
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La cabane

J'étais attirée par le synopsis de policier mais j'ai été surprise de découvrir un côté développement personnel religieux à la réception, thème qui ne m'intéresse pas...



Le style est simple et très accessible, on pouvait s'y attendre dans ce genre d'essai religieux qui se veut ouvert au plus grand nombre.

Malheureusement, j'ai relevé quelques répétitions tout au long du roman, ainsi que quelques longueurs.

Cependant, la mise en page est très aérée et permet une lecture rapide.



Contre toute attente, j'ai été touchée par le personnage principal Mack, notamment à la fin du roman lorsque la vérité sur la disparition de sa fille est révélée et qu'on sent le soulagement du père qui sait enfin ce qui est arrivé à son enfant.

Comme le discours religieux ne m'atteint pas, la majeure partie du roman ne m'a pas intéressée : je pense que ce texte peut réellement permettre à des lecteurs de se remettre en question et d'explorer un peu certaines thématiques comme l'amour et le pardon.



Je me suis vraiment intéressée à la partie enquête : c'est assez bien travaillé et la personnalité du criminel est approfondie, j'ai été surprise par autant de profondeur dans cet aspect plutôt secondaire dans ce roman.

La partie plus religieuse est à mon goût trop répétitive, les mêmes thèmes reviennent plusieurs fois et malgré que les différents personnages soient très différents ils finissent toujours à la même conclusion... J'aurais peut-être aimé un peu plus d'ouverture d'esprit et plusieurs points de vue.







En bref, l'enquête en elle-même pour laquelle j'avais choisi ce roman m'a surprise par son côté très travaillé et approfondi. Malheureusement, le développement personnel ne m'a pas intéressé et j'ai regretté quelques répétitions et le manque de points de vue pour les questions évoquées.
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La cabane

Avoir le click un peu rapide dans les propositions de l’abonnement Audible, parcourir rapidement un résumé et penser que je vais lire un énième thriller glauque et captivant sur fond de disparition d’enfant… Et me retrouver plongée dans une quête mystique et existentielle.



C’est ce qui m’est arrivé avec La Cabane de William Paul Young.

La quatrième de couverture : une fillette a disparu lors d’une excursion familiale dans le parc du lac Wallowa en Oregon ; les recherches du FBI et de la police ont conclu à son enlèvement et à son assassinat par un serial killer. Quatre ans plus tard, son père trouve, glissé sous sa porte, un message énigmatique d’un inconnu qui lui donne rendez-vous à la cabane où avait été retrouvée la veste pleine de sang de sa fille. Après avoir hésité, il s’y rend. Et là, tout bascule.

Le sous-titre auquel je n’avais pas prêté attention : « Là où la tragédie se confronte à l'éternité »…

Une maison d’éditions, Coffragants, que je ne connaissais pas mais qui, quand on y regarde de plus près, édite surtout des ouvrages de développement personnel ou liés à la spiritualité…



Le début du livre présente une famille où l’on prie beaucoup, où Dieu est appelé « Papa » dans une attitude de confiance et de proximité… L’ambiance est donc très catho-caté. Pourquoi pas ?

Tout bascule en effet à partir du moment où le père, en proie à un incommensurable chagrin, se rend à la cabane… Oubliées l’enquête policière, la recherche d’indices et de réponses concrètes et même l’arrestation du criminel ! Il va être question de résilience, de pardon… Le père rencontre Dieu, un dieu accessible, protéiforme.



Dans la version audio, la voix du narrateur, Alain Laurence, prend des intonation de prédicateur bienveillant. Mon mari m’a même demandé ce que j’écoutais quand il percevait des bribes du récit.

Très honnêtement, je dois reconnaître que certains passages m’on touchée. J’avoue aussi que j’ai sauté quelques chapitres. Ma démarche initiale n’étant pas une demande de spiritualité, je me suis sentie aussi un peu piégée.



Pas inintéressant pour qui sait à quoi s’attendre.






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La cabane

D'un côté, ce livre est insupportable tant il dégouline de clichés à l'eau de rose comme seul la culture américaine peut nous en offrir... mais si je me résous à regarder le verre à moitié plein, force est de constater qu'il offre des réflexions intéressantes sur le pardon et sur le deuil...



Rien que pour cela, il mérite pour moi d'être lu.
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La cabane

Je ne sais pas trop quoi penser de cette lecture. Se lit facilement, donne parfois de bons maux de tête, à cause des noeuds faits avec les neurones. Mais je n'ai pas accroché. Cette lecture qui se veut être le témoignage d'un homme blessé par l'assassinat non résolu de sa petite fille qui a rencontré Dieu et a appris à se délester de son chagrin. La fin est pas mal.







Cela dit, ce n'est pas ma tasse de thé!
Lien : http://mcchipie.over-blog.co..
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La cabane

Ce livre est trés intéressent, on se prend d'affection pour le personnage principal qui tente de surpasser comme il le peut se qui d'arrivé a sa famille.

L'histoire est trés bien développé .
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La cabane

Mack est battu par son père, un homme religieux, intransigeant et alcoolique qui frappe autant sa femme que son fils. A treize ans, il met du poison dans son whisky et s’enfuit. Il vit de petits boulot, fait une formation théologique et finit par fonder une famille heureuse avec une femme profondément chrétienne qui appelle Dieu Papa. Ils ont quatre enfants et sont très heureux.



Un week end de fin septembre, Mack part avec ses trois cadets camper dans une réserve naturelle, ils visitent divers sites et s’installent au bord d’un lac où ils font connaissance d’une autre famille. Les ainés font du canoë sur le lac, le bateau se retourne et la fille reste coincée dessous, Mack plonge immédiatement et réussit à la sauver. Lorsqu’ils reviennent sur le rivage, Missy, six ans a disparu. On la cherche partout en vain. Les policiers finiront par découvrir sa robe et du sang dans une cabane abandonnée. Le corps est introuvable, l’assassin a déjà fait de nombreuses victimes et il ne s’est jamais fait prendre. Mack plonge dans ce qu’il appelle la grande tristesse, la famille essaie de survivre tant bien que mal. La grande soeur de Missy vit le drame particulièrement mal et déprime encore plus que son père.



Quatre ans plus tard, la jeune fille et sa mère partent pour le week end dans leur famille à New York. Mack, resté à la maison trouve un message dans sa boite à lettres signé Papa et l’invitant à le retrouver à la cabane. Il croit d’abord à une mauvaise plaisanterie de son voisin. Il décide finalement de se rendre au rendez-vous avec un fusil. Il ignore si l’assassin veut le tuer à son tour ou s’il s’agit d’un rendez-vous avec Dieu comme il l’espère secrètement. Il trouve la cabane en ruine, avec les taches du sang de Missy. C’est l’hiver, il fait froid, il est désespéré et s’effondre. En revenant à lui, il crie sa colère contre Dieu et s’en va. Au bout de quelques mètres il se retourne et voit un autre paysage : la sinistre cabane est devenue un joli chalet dans un paysage printanier. Il y retourne et rencontre une mama noire qui dit s’appeler Eloussia ou Papa, elle l’invite à entrer et lui présente son fils Jésus, un charpentier et Sarayou, une jeune fille asiatique qui personnifie le Saint Esprit.



Papa entraîne Mack sur le chemin de la guérison, du pardon et d’une vie renouvelée au cours d’un week end épique. Mack retrouvera le corps de sa fille, reverra son père et apprendra à pardonner. Sa vie et celle de sa famille prendront un nouveau cours dans la certitude de l’amour que Dieu porte à ses enfants malgré les coups durs de la vie.



Il y a de nombreux dialogues entre Mack et les différentes personnes de la Trinité, ça peut paraître parfois répétitif, mais c’est à l’image de la vie chrétienne, qui est un chemin et pas une autoroute.



Ce livre s’adresse avant tout à des chrétiens ou à tout le moins des chercheurs de Dieu, il explique le parcours de la foi. Il s’agit de foi, c’est à dire d’une relation personnelle avec Jésus et pas d’une religion (ensemble de rites). Les dialogues soulèvent toutes les grandes questions de l’existence. Les chrétiens les plus fondamentalistes y voient un livre New âge et scandaleux mais les autres sauront y voir une magnifique parabole pour notre temps, qui nous dit le merveilleux amour d’un Dieu à la fois Père et Mère pour ses enfants. Si Jésus est assez conforme à la représentation qu’on peut en avoir, Papa et Sarayou viennent bousculer nos représentations, nous rappelant que Dieu est Esprit, le Tout Autre, au-delà de nos idées préconçues. Il faut y voir une parabole, une allégorie destinée à toucher nos coeurs. Jésus aussi s’exprimait par paraboles pour nous raconter le royaume de Dieu, le problème c’est qu’on les connaît trop bien et on n’est comme vacciné contre ces récits. Les auditeurs de Jésus comprenaient mieux que nous le sens des paraboles, car elles parlaient de leur univers : un paysan qui sème son grain, une femme qui a perdu une pièce, un vigneron qui loue sa vigne etc.



Je vois dans le livre de Paul Young une prédication narrative qui m’a beaucoup touchée. Je pense d’ailleurs que si on passe à côté de l’aspect chrétien, on rate la cible, le côté polar n’est là que pour nous amener ailleurs.
Lien : https://patpolar48361071.wor..
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La cabane

A la lecture de la quatrième de couverture, je ne savais trop à quoi m'attendre. Une intrigue policière ou une quête spirituelle ?

Au final, la quête spirituelle l'emporta ; certes, une enquête au début du livre, mais qui ne dure pas longtemps et est rapidement laissée en plan.

La rencontre du personnage principal, dont le drame qu'il est en train de vivre est touchant, avec les trois personnages de la Trinité est intéressant, mais au bout du compte on s'essouffle un petit peu, ce qui est dommage.
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La cabane

D'avance, les récits très religieux ou spirituels me donnent plutôt la nausée, alors dès le départ j'étais très sceptique. En plus, un récit aussi moraliste et simpliste teinté de pseudo-philosophie new age (voire ésotérique) ne peut que me taper royalement sur les nerfs. J'ai détesté!

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La cabane

L’histoire de Mack est très touchante et m’a saisie du début jusqu’à la fin. Je me suis beaucoup reconnue en Mack dans de nombreux passages.



Le roman dépeint parfaitement la manière dont les tragédies et malheurs viennent à nous chambouler et nous remettre en question par rapport à l’existence de Dieu et de son amour pour l’être humain.



“La Cabane” est un livre poignant, riche et édifiant. Il vient à nous plonger dans une profonde réflexion sur Dieu, Sa justice, la conception du bien et du mal, La Trinité, le pardon et la rédemption.



Il demeure un des livres qui me rebooste et me conforte le plus dans ma foi. C’est un roman que je continuerai de relire pour la manière dont il impacte ma vision de Dieu et de son amour pour l’Homme.
Lien : https://ledendesmots.com/la-..
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La cabane

J'avais entendu parler de ce livre au Mexique lors de sa publication, je l'avais dans ma bibliothèque en espagnol, je viens de finir sa lecture mais franchement je n'ai pas aimé. Je me suis demandé pourquoi je n'ai pas aimé et c'est surement parce que la thématique me deplait, et plusieurs reponses apparement donnés dans le texte par dieu ne me plaissent non plus. Je me suis sentie mal à l'aise avec cette lectureet surtout je ne recommenderai pas ce livre comme un thriller! D'après la description du genre on le classe dans les thrillers et suspense, mais ce livre n'a aucun suspense.
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La cabane

Livre qui aborde la religion chrétienne et la trinité particulièrement de façon très originale. J'ai beaucoup apprécié le cheminement de Mack dans son deuil. William P. Young nous entraîne au fond de notre humanité. Beau livre de spiritualité. A relire pour encore mieux appréhender le mystère de la foi.
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