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Critiques de Winston Graham (56)
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Pas de printemps pour Marnie





Comme pour Truffaut, « Pas de printemps pour Marnie » a toujours été un de mes films préférés d’Alfred Hitchcock . Cette histoire de voleuse névrosée et fort bien interprétée par Tippi Hedren obligée d’épouser son patron ( interprété quand à lui par le génialissime Sean Connery) a toujours eu pour moi un gout de revenez-y.

Aussi, quand j’ai découvert par hasard le livre dont était tiré le film, je n’ai pas hésité une seconde, curieuse que j’étais de me replonger dans cette histoire.

J’ai eu beaucoup de peine à rentrer dans l’histoire, à ma grande déception. La faute n’étant pas imputable à l’auteur, Winston Graham, ni à son histoire, mais hélas à la qualité de la traduction. J’ai rarement lu un livre avec une traduction aussi approximative (et, disons-le, aussi mauvaise) et donnant quelquefois des phrases absolument incompréhensibles : « Que les chefs de personnels inflammables en prennent bonne note » est un exemple parmi beaucoup d’autres. Quel dommage et quel gâchis. Ce livre mérite vraiment mieux que ça !

Au bout d’un moment, après m’être fait violence, j’ai réussi à passer outre et à rentrer dans l’histoire.

Malgré quelques différences, je trouve qu’Hitchcock a bien réussi à rester dans l’esprit de l’histoire de Marnie et a en restituer l’essence.

Nous sommes en présence d’un polar psychologique, qui avance au rythme de l’héroïne, qui se dévoile aux yeux du lecteur et surtout à ses propres yeux au fur et à mesure des pages qui se tournent.

Une découverte sympathique, mais clairement entachée par cette traduction horripilante qui m’a hérissée plus d’une fois.



Challenge Mauvais Genres 2022

Challenge Multi-Défis 2022

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Poldark, tome 3 : La lune rousse

1790 dans les Cornouailles.

Demelza et Ross Poldark s'éloignent l'un de l'autre.

Ross n'admet pas que George Warleggan demande Elizabeth , qu'il a aimée autre fois , en mariage.

Demelza, déçue, se laisse courtiser par l'officier écossais qui a autrefois servi dans l'armée avec Ross.

Le docteur Dwight Enis s'engage comme médecin sur un bateau anglais mais l'Angleterre est en guerre contre les Français.

Le frère de Demelza entre en jeu, amoureux de la nièce d'Elizabeth.

J'ai beaucoup admiré le personnage de Demelza qui reste très fidèle à elle-même et à son mari même si elle tente de prendre sa revanche. Elle garde beaucoup de courage malgré des conditions de vie très rudes.

Dans ce tome, Ross se montre désagréable avec Demelza, son épouse, égoïste, aigri, infidèle. C'est un homme qui a perdu ses illusions, qui manque de jeunesse. Il est abîmé par les épreuves de la vie.

Elizabeth, veuve, dans ce tome, semble perdue entre son amour pour Ross et son nouveau mariage.

Je ne connaissais pas cette série de romans ni Winston Graham décédé à ce jour. Il a écrit cette série de romans très célèbres au Royaume-Uni entre 1945 et 2002.



Je remercie les éditions Archipoche et Mylène Pagnat pour l'envoi de ce troisième tome.

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Poldark, tome 1 : Les falaises de Cornouail..

Tout d'abord, je tiens à sincèrement remercier les éditions L'Archipel pour cet envoi, ainsi que d'avoir réédité cette saga d'anthologie en français (du moins, d'avoir commencé à le faire). Avec ces deux magnifiques couvertures qui plus est... Je fonds totalement. Mais bref, passons. Etant actuellement une grande fan de la seconde adaptation de la BBC de l'immense fresque familiale et historique qu'est Poldark (douze tomes, quand même !), il me tardait de découvrir la plume de celui qui a su poser toute son imagination historique et romanesque sur le papier, Winston Graham. Alors, qu'en est-il de cette épopée tumultueuse qui vient tout juste de commencer avec ce premier tome ? Mes attentes étaient très hautes au vu d'une histoire extraordinaire... que je connaissais au fond déjà, la renommée de l'auteur l'ayant précédé et ayant inspiré le monde télévisuel. Les vents soufflant sur les sauvages falaises de Cornouailles auront-ils réussi à me transporter une seconde fois ?



Eh bien, à vrai dire... Oui, mais pas tout à fait. Ce que j'ai adoré, c'est que la plume de Winston Graham est très immersive. Elle dépeint à merveille les paysages à la beauté brute et indomptable des Cornouailles, les physionomies des personnages, leur caractère bien affirmé à chacun, leurs états d'âme, leurs sentiments multiples et tourmentés... Tout cela prend vie dans nos esprits et stimule notre imagination bouillonnante. Bref, loin d'être ennuyée par cette incroyable aventure sociale, familiale et sentimentale que la série, exceptionnellement fidèle en tout point ou à peu de choses près, du moins, je ne peux en juger qu'au niveau d'une bonne partie de la saison un pour l'instant, j'ai eu la sensation de revivre le retour de mon cher Ross au bercail et tout ce qui s'en suit de fort mouvementé et palpitant comme si c'était la première fois. Ce qui aurait dû être le cas si j'avais lu le livre en premier. Mais je ne me tracasse plus pour ce genre de questions, donc... Qu'est-ce qui m'a manqué alors ? Je suis sûre que vous connaissez déjà la réponse à cette interrogation : le fameux "je-ne-sais-quoi", cette petite étincelle qui vous démange, ce souffle de magie pure qui vous permet de voir le roman prendre littéralement vie sous vos yeux ébahis. Malgré l'écriture superbe de Winston Graham, qui promet une grande saga enchanteresse qu'il me tarde de lire à mon rythme, c'est cependant la scénariste Debbie Horsfield et l'ensemble de l'équipe de Poldark - remarquable adaptation en mini série de la BBC, qui a réussi à déclencher le "truc" qui m'hypnotise à chaque fois et me met le cœur en émoi.



Ce n'est pas pour jeter des fleurs à la série (Oups. Trop tard. Déjà fait.), et je vais d'ailleurs m'en arrêter là pour cette fioriture d'éloges sur l'adaptation alors que c'est du livre dont je dois vous parler mais, si vous n'aviez QU'UN conseil à retenir de cette chronique, ce serait le suivant : vraiment, lisez les livres ET regardez la série. Ne vous privez pas de ce double plaisir car je peux vous assurer que les deux sont complémentaires et forment le mariage parfait. C'est tellement rare qu'une adaptation, ici télévisuelle, soit si fidèle et surtout sur la même longueur d'onde que les ouvrages d'origine que vous ne pourrez qu'être satisfaits de cette expérience "enrichie". Voilà, c'est tout pour moi. Maintenant, pour les néophytes de Poldark (Sérieusement, qu'est-ce que vous attendez pour vous immerger totalement dans ce chef d'oeuvre ?! Ah, je sais ! Que votre humble servante vous ouvre la marche à suivre, bien sûr.), laissez-moi vous présenter un homme vraiment pas comme les autres, qui ne manquera pas de chambouler votre existence, j'ai nommé le seul, l'unique : Ross Poldark. Il fait définitivement partie de mon panthéon des personnages romanesques qui m'ont marquée d'une pierre blanche. En effet, Ross n'est pas fait du même bois que les autres et a une conscience accrue du monde qui l'entoure : bien que faisant partie de la noble et vénérable famille des Poldark, Ross se sent bien plus proche des mineurs qu'il emploie et se considère comme l'ami de ces gens simples qui, eux au moins, ont une parole d'honneur tout comme lui et dont la dignité n'est pas à vendre comme cela peut être le cas au sein de la classe sociale des bourgeois/aristocrates de la trempe des Poldark, Warleggan, Penvenen et d'autres familles qui régissent la vie politique, juridique, économique, sociale ainsi que le monde du travail à cette époque-là. Autrement dit, ils se placent bien au-dessus du milieu ouvrier, qui trime comme il peut face à tant de privilèges qui ne leur sont pas accordés. Ross sait très bien qu'il faut brosser ces individus (ceux des familles implantées et de celles "nouveaux riches") dans le sens du poil afin d'obtenir un semblant de justice et de lucidité de leur part. La seule fois où il va faire preuve d'une honnêteté cassante mais nécessaire envers ses pairs qui ne jurent que par et qui n'entendent que l'hypocrisie, Ross va le regretter amèrement. J'admire profondément et sincèrement ce personnage qui, certes, va faire des erreurs, dont je n'approuve pas forcément tous les choix et les opinions, mais qui les assume jusqu'au bout et sait reconnaître ses faiblesses, ses manquements et qu'il peut avoir tort. Malgré le vilain tour que lui a joué le destin, en lui dérobant son père et sa bien-aimée fiancée, Ross ne va pas se laisser abattre, va garder courageusement sa rancune en lui et ne pas en blâmer sa famille (alors qu'il le pourrait) et va tout mettre en œuvre pour que l'héritage de son père renaisse de ses cendres et pour assurer à ses braves ouvriers leur pitance et un toit sous lequel faire vivre leur famille. Ross est un homme au fort tempérament, qui apprécie la franchise plus que tout autre chose. C'est quelqu'un de profondément bon et généreux, malgré sa personnalité complexe et son impétuosité, rendues à merveille par la fougue d'un de mes acteurs favoris, le saisissant Aidan Turner. J'aime infiniment ce personnage à la balafre hypnotique qui descend le long de son visage, à la beauté singulière et magnifique, qui ne veut absolument pas, sous aucun prétexte, se laisser corrompre et manipuler, et qui se bat constamment pour rester fidèle à lui-même dans un monde de loups mangeurs d'agneaux, qui n'a pas de principes ni de compassion. Je l'aime du plus profond de mon petit cœur débordant de tendresse pour lui.



Concernant son pendant féminin, Demelza, si j'ai bien reconnu sa personnalité douce, apaisante, pacifique, qui sait cependant s'enflammer pour les causes qui lui tiennent à cœur, qui lui semblent justes, et la détermination inébranlable et impressionnante qui l'anime alors, là où je m'attendais à faire face à la beauté flamboyante et superbe d'Eleanor Tomlinson, si la silhouette de Demelza est toujours fluette et gracile, bien que celle-ci doute sérieusement de sa beauté et de son influence alors qu'elle ne le devrait pas, ses cheveux se sont révélés être en réalité une tignasse noire comme le corbeau et ses yeux assortis, tels deux puits sans fond envoûtants, à l'éclat néanmoins d'une pierre précieuse. Cette description physique m'a fortement troublée, pour une raison bête comme chou : elle correspondait en tout point à celle de ma mère. J'y ai vu un peu naïvement un hommage à ma maman adorée de la part de l'auteur. C'est stupide, je sais. A tel point que je commence à douter de si les yeux de Demelza n'avaient pas toujours été bleus finalement, et non noirs comme les beaux yeux de la mama. Mais pour ce qui est de la chevelure, je suis formelle. Et, après tout, ce n'est pas le seul point commun qu'elles partagent : toutes les deux sont promptes à agir, sans arrière-pensée aucune, afin de changer ce qui ne va pas dans ce monde de brutes et d'assurer le bonheur d'autrui. Grâce à son jeune âge et à sa capacité de s'émerveiller de tout, Demelza a le cœur empreint d'une innocence touchante, qui l'amène à avoir un raisonnement somme toute très simple mais tout aussi fort et authentique sur les choses fondamentales de la vie. Par exemple, si deux êtres s'aiment d'un amour sincère, pourquoi cela gênerait-il les autres ? Par souci d'ego ? De fierté ? D'orgueil incapable de pardonner ou de demander pardon à l'offensé ? Ce sont tous ces sentiments néfastes qui étouffent les Poldark, là où Demelza, la petite nouvelle au sein de cette famille tourmentée et sacrément rancunière, n'est que gentillesse, écoute, compréhension et tolérance. Demelza ne veut aucun mal, simplement l'harmonie et la bonne entente entre tous, et je la respecte profondément pour cela. Ce qui a pu légèrement m'agacer par moments chez elle, c'est sa tendance à trop s'inquiéter du regard que les autres, autrement dit sa nouvelle famille et classe sociale, portent sur elle. Je trouvais qu'elle s'en souciait bien trop et tenait trop à leur plaire, alors qu'ils ne valent certainement pas mieux qu'elle, servante soustraite au petit peuple, bien au contraire. Mais cela peut aisément se comprendre après tout, cette envie d'être acceptée et approuvée par tous : Demelza n'est qu'une toute jeune femme, qui en a vu des vertes et des pas mûres, et a échappé à son enfance violentée grâce à toute la force de sa volonté et aussi grâce à un ange gardien impromptu prénommé Ross. Les gorges étranglées par leur jalousie et leur malveillance en ont vite fait de jaser et de juger la pauvre enfant sans la connaître. Dans un monde aussi hostile et fait de faux semblants, il devient alors aisé pour Demelza de se sentir déboussolée et de se déprécier. Heureusement que Ross est là pour lui rappeler qu'elle est bien au-dessus de tous ces mécréants et que ce petit bout de femme qu'elle est a lui aussi une sacrée force de caractère.



Pour ce qui est de la famille de Ross, les fameux, que dis-je, les légendaires Poldark, nous ne sommes pas non plus en reste ! Mon membre préféré de cette tumultueuse famille, en dehors de mon Ross chéri bien sûr, est incontestablement Verity, la colonne vertébrale de la famille. Cette jeune femme est juste extraordinaire. L'incarnation même de l'abnégation. Verity ne cesse de penser aux autres avant de penser à elle-même, elle fait toujours passer le bien-être de sa famille avant le sien et, sans elle, on sent bien que le somptueux domaine familial de Trenwith part à vau-l'eau, comme si son étincelle de vie et de joie l'avait quitté. En effet, alors que Verity va enfin vouloir poursuivre son rêve d'amour et décider de sa vie de femme indépendante, libre et heureuse auprès de l'homme qu'elle aime, de son côté, sa famille est totalement déboussolée et presque prête à lui mettre des bâtons dans les roues au départ ! Il faut dire qu'elle avait bien l'habitude de se reposer sur la petite Verity pour s'occuper de tout ce qui n'allait pas ! Heureusement que cette dernière peut compter sur son cher cousin et sur sa nouvelle cousine, enfin, plus une sœur à ses yeux et pour son cœur, Demelza. J'ai été très touchée par la grande complicité qu'elle partage avec l'un et par la profonde et sincère affection qu'elle éprouve pour l'autre. Verity est vraiment un personnage formidable, qui mérite d'avoir ce qu'il veut dans la vie. Pour ce qui est du reste de la maisonnée, je n'ai jamais trop apprécié le personnage du patriarche, Charles Poldark, qui ne m'est que peu sympathique. Mais je dois reconnaître que sa mort a un impact considérable sur la vie des habitants de Trenwith, comme si cela sonnait le glas d'une existence passée en ses murs et le début d'une nouvelle ère. Et quelle nouvelle ère ce sera... Bref, la mort de Charles ne peut que nous ébranler, qu'on le veuille ou non, qu'on aime ce dernier ou non. Cependant, s'il y a bien un personnage plus borné que son imposant père, c'est sans conteste celui de Francis. Le frère de Verity et cousin de Ross est celui qui incarne le mieux la rancune pugnace des Poldark. Drapé dans sa ridicule fierté de mâle Poldark, Francis est loin d'avoir le pardon facile. Et pour ce qui est d'admettre ses torts, n'en parlons même pas ! Je pense que, ce qui lui permet de canaliser sa colère injustifiée, c'est la sérénité que lui procure sa splendide femme, Elizabeth. Au début, celle-ci était une véritable énigme pour moi : comment peut-on préférer Francis à Ross ? Sérieusement ? Cela me paraissait impensable, un choix pareil. Et puis, je la voyais un peu comme la sorcière qui avait réussi à diviser deux cousins qui se considéraient comme des frères depuis l'enfance...alors qu'elle n'est en réalité coupable de rien ! Si ce n'est d'avoir trouvé en son cœur de la place pour deux êtres à la fois si proches et si différents. Honnêtement, alors que je ne supporte pas les triangles amoureux d'habitude, je le peux concevoir, et je viens de faire un grand pas en avant ! Elizabeth est à mes yeux juste une jeune femme courageuse qui essaye d'être une bonne épouse et une bonne mère et d'étouffer les sentiments qu'elle a pu éprouver pour son premier amour, qui appartient désormais à une autre, afin d'assurer la bonne entente entre les différents membres de sa famille par alliance. Tout comme Demelza et Verity, Elizabeth est une pacificatrice, et j'adore ce trio de femmes belles à l'intérieur comme à l'extérieur et si fortes. Enfin, j'aurais voulu en voir plus de la géniale tante Agatha. J'adore cette vieille dame très touchante, qui a vu des générations de Poldark grandir et se succéder au sein de la demeure de Trenwith, et son franc-parler juste excellent. Tante Agatha, c'est un peu l'âme de Trenwith en somme ! C'est simple, il me faut plus d'Agatha dans le prochain tome, je l'exige !



Au niveau des petites différences que j'ai pu repérer par rapport à ce qui m'était déjà familier, j'ai été tout d'abord surprise d'entrée de jeu par le prologue, où l'on fait la connaissance de Joshua Poldark, le père de Ross. Si j'étais déjà habituée au fait qu'il soit fréquemment mentionné au cours de l'histoire, je ne m'attendais cependant pas à le rencontrer en chair et en os. Ou plutôt, fait d'encre et de papier... En tout cas, on voit bien de qui le fils tient. je suis très heureuse d'avoir pu passer un moment avec Joshua Poldark, même si ce fût malheureusement bien trop court à mon goût. Ce qui me rend le plus triste, c'est que j'ai bien l'impression que Joshua s'est fait rouler dans la farine par son propre frère, Charles. Voilà un mystère à élucider par la suite, même si on en saisit immédiatement les tenants et aboutissants, à bien y réfléchir. Quoique, il serait fort probable que Charles ait commis quelques magouilles dans le dos de son frère. Affaire à suivre... En tout cas, j'espère que Winston Graham nous proposera quelques flashbacks concernant ce bon Joshua et sa femme Grace, qui m'avait l'air d'être une personne remarquable. Parce que, à part quelques réminiscences de Ross, on a fort peu à se mettre sous la dent. Et puis, je trouve qu'il est important d'en apprendre sur le passé afin de mieux éclaircir le présent. Je regrette également que le personnage du docteur Enys soit si effacé dans les livres, du moins pour le moment. Nouvel arrivant en cette partie des Cornouailles, le charmant petit village de Sawle, Dennis Enys (je ne m'y fais pas à cette rime, je préfère largement le prénom Dwight choisi dans la série) est un très bon médecin, passionné et impliqué dans tout ce qu'il fait, plaçant son métier et la santé de ses patients avant toute chose. Je place ainsi ce personnage haut dans mon estime, même si j'aurais aimé qu'il soit plus présent et "vivant". Comment l'expliquer... ? Surtout, ce qui m'a manquée, c'est que, dans la mini-série, ils ont fait en sorte que Ross et Enys se connaissent déjà lorsqu'ils se retrouvent en Cornouailles. En effet, ces deux personnages ont vécu leur expérience de la guerre d'Indépendance ensemble, en Amérique, et cela rend leur amitié encore plus forte et indestructible. Malgré cette absence de lien déjà noué dans les livres, on sent déjà que cette amitié naissante entre les deux hommes est telle une évidence et ne peut que grandir et se renforcer au fil des tomes. Je ne m'inquiète pas là-dessus.



Enfin, c'est le personnage de George Warleggan qui m'a réservé ma dernière surprise. Antagoniste notoire de cette histoire, ennemi juré de Ross (enfin, c'est lui-même qui s'est implanté ça tout seul dans le ciboulot...), j'ai été agréablement surprise par... son absence. De méchanceté. Dans ce premier tome, on prendrait presque George en sympathie : c'est un gentleman raffiné, courtois, qui ne cherche pas à faire de vagues, simplement à assurer la pérennité des affaires de sa famille nouvellement anoblie, si on compare à l'ancienneté et au prestige de celle des Poldark... Mais ne vous y trompez pas : Winston Graham nous introduit intelligemment George Warleggan comme étant le loup dans la bergerie. Disons plutôt que, pour l'instant, George se tapit encore avec son ressentiment et toute sa haine dans sa tanière. Cependant, on sait tous ce qu'il en est. Quel dommage... J'ai été étonnée aussi que Jud et Prudie, les vieux serviteurs de Joshua puis de Ross, n'aient pas fait plus de grabuge que ça. Je les aime bien ces deux-là, malgré leur fainéantise, leur comportement de drama queen et toutes les inquiétudes qu'ils peuvent causer à Ross et à Demelza. Nampara, ce n'est pas pareil sans eux. Et puis, j'ai eu droit à mon "It ain't fair, it ain't right, it ain't proper !", héhé ! J'ai un amour incommensurable pour cette phrase culte. Ne cherchez pas à comprendre pourquoi !



Pour conclure, je ne peux que vous encourager à vous lancer dans cette aventure littéraire qui promet d'être aussi passionnante que périlleuse, non au niveau de l'écriture, qui est très fluide et qui nous embarque immédiatement dans les étendues éternelles des Cornouailles, mais au niveau de tout ce que nos personnages vont devoir affronter. Et je tiens à vous prévenir : vous n'êtes pas prêts pour ce qui va suivre. Cependant, vous devez vous y plonger la tête la première si vous ne voulez pas passer à côté d'une histoire terriblement romanesque et grandiose. Regardez également la mini-série de la BBC, cela vous fera vivre une expérience d'autant plus enrichie et captivante. Je n'ai pas vu le premier feuilleton télévisé produit par la BBC dans les années soixante-dix, du vivant de l'auteur donc, mais, si je tombe dessus un jour, je ne manquerai pas de le visionner et de vous en parler comme il se doit ! Vous pouvez compter sur moi. En attendant, si vous aimez les romances historiques qui vous saisissent le cœur et vous bouleversent l'âme, si vous aimez les cœurs en émoi, en proie à de vives émotions contradictoires et les âmes tourmentées, si vous tremblez de bonheur à l'idée de suivre sur des générations une histoire familiale mouvementée et assombrie de moments noirs mais aussi bénie d'instants à marquer d'une pierre blanche ; enfin, si rien ne vous fait plus plaisir que d'assister à l'émergence d'une rivalité légendaire, extrêmement sombre et fascinante, alors la saga des Poldark ne pourra que vous exalter et vous combler de palpitant. Pour ma part, je ne suis pas prête d'oublier ce ténébreux cavalier à la balafre au visage qui s'imprime sur votre rétine et dans votre mémoire sur son destrier dévalant la falaise qui surplombe les eaux troubles des Cornwall et de son cœur. Moi, en tout cas, je le reconnaîtrais entre mille, mon fringant et sublime capitaine, ainsi que cette silhouette maligne qui se cache dans les tréfonds de cette forêt verdoyante et amoureuse également de la nuit et qui n'attend qu'une chose : faire sombrer son ennemi...
Lien : https://lunartic.skyrock.com..
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Poldark, tome 1 : Les falaises de Cornouail..

Ce qui est dommage quand on vieillit c'est qu'en ayant lu de plus en plus de livres, on a de plus en plus la sensation de déjà vu, ou plutôt déjà lu devrais-je dire.

C'est ce qui s'est passé avec ce livre dont l'histoire banale n'apporte rien qui a de quoi titiller les neurones blasés du lecteur averti.

En résumé: l'histoire se passe au 18ième siècle en Cornouailles. Ross Poldark, jeune tête brûlée, revient des Amériques où il a fait la guerre pour retrouver, son domaine en perdition et sa fiancée sur le point de se marier avec son cousin.

On aurait aimé un roman moins romanesque et plus social puisque la fortune des notables du coin (dont Ross) se construit sur l'exploitation des mines d'étain. Mais hélas non, ce qui se passe au fond de la mine intéresse moins l'auteur que de ce qui se passe dans les salons de cette petite ville de Cornouailles.

Autre irritant: l'effort d'écriture pour transcrire l'accent des "manants". J'ai horreur de cela. Lire des ee, yer, sur etc. alors que les "gentillhommes" usent du he, your, sir m'énerve au plus haut point.

À emprunter à la bibliothèque dans un moment de grande disette.
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Poldark, tome 3 : La lune rousse

Vous savez probablement déjà si vous me suivez que Poldark est ma série télévisée préférée. Je craignais donc d'être un peu déçue par le roman. Et bien, ce ne fut pas du tout le cas, bien au contraire. J'ai été agréablement surprise par le style clair et simple. L'écriture est très fluide. Cela se lit très facilement et j'ai pu constaté que la série était très fidèle au roman. Alors, à la question que l'on m'a posé, à savoir si le roman est aussi bien que la série, la réponse est oui, oh combien oui. On a même une vision plus claire évidemment des pensées, des sentiments et des émotions des personnages du fait qu'en littérature ils sont détaillés et plus explicites justement. Bien que la série est tellement bien réalisée et le jeu des acteurs révélateurs qu'elle reflète de façon très juste le roman. Et en plus, on a en image la beauté des paysages, des décors et des jolies toilettes etc. !

Une différence à noter toutefois, c'est le prénom de la gouvernante de Geoffrey, la douce demoiselle qui fait chavirer le coeur de Drake, le jeune frère de Demelza. Dans le roman, elle s'appelle Maureen et non pas Norwena même si je préfère ce dernier qui s'accorde mieux à son caractère, je trouve. Ce changement m'apparaît donc bienvenu dans la série, mais c'est un avis très personnel.

Alors, si vous aimez la série et que vous désirez lire les romans qui évoquent les amours tumultueux entre Ross et Demelza, les doutes de Ross au sujet de son attirance envers Elizabeth, Demelza blessée dans son orgueil, la jalousie maladive de George depuis l'enfance envers Ross, l'amour impossible entre le docteur Enys et la ravissante Caroline à cause des différences de classes sociales etc. vous ne serez pas déçus. Et si vous aimez comme moi particulièrement l'idylle entre Drake et Maureen (Norwena) qui voit le jour dans ce tome, vous serez comblés.

Poldark est vraiment une très belle saga historique que se soit à l'écran ou en littérature ! A lire et/ou à voir absolument !
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Pas de printemps pour Marnie

Marnie, c'est moi. De toute façon c'est l'hiver

Et ma mère est un poisson

Et ma mère n'est pas ma mère

Les hirondelles ne font pas le printemps

Et 250 caractères c'est long!



Marnie, c'est moi.

De toute façon c'est l'hiver.

J'ai froid!

Si ça continue je dévoile l'intrigue

La vérité toute nue!
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Poldark, tome 1 : Les falaises de Cornouail..

J'avais vu la série sur Netflix et ça m'a donné envie de découvrir les livres qui ont inspiré l'adaptation. Et bien, on peut dire que la série a été très fidèle au livre, on retrouve les personnages, les dialogues et les magnifiques paysages de Cornouailles. Ce n'est pas de la grande littérature et certains passages sont un peu précipités, ce qui perturbe la lecture mais j'ai passé un bon moment et poursuivrai la découverte de la saga littéraire !
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Poldark, tome 1 : Les falaises de Cornouail..

Accro des livres comme des séries, il est parfois difficile de concilier les deux passions faute de temps disponible. Que faire lorsque certaines séries sont en fait des adaptations de romans ? L’accro des livres que je suis ne peut résister en pareilles occasions. C’est exactement ce qu’il s’est passé avec Poldark, que j’ai eu l’occasion de découvrir sur Netflix, avant d’apprendre qu’il s’agissait à la base d’un roman. Impossible de résister !



Ross Poldark revient dans son pays natal après avoir participé à la Guerre d’Indépendance des États-Unis. Marqué, l’adolescent qu’il était a complètement disparu pour faire place à un homme plus mature et plus fort, n’aspirant qu’à retrouver sa promise. Or, le jeune anglais doit faire face à de terribles nouvelles à son retour. La mort de son père n’était pas suffisante, le voilà également confronté à la trahison d’Elizabeth, qui a rompu sa promesse de fiançailles pour épouser un autre homme : le propre cousin de Ross !

Amené à relancer le domaine paternel, laissé à l’abandon pendant de longues années, Ross va alors se réfugier dans ces dures tâches quotidiennes afin d’oublier sa peine. Jusqu’au jour où, croisant sur un marché une adolescente de treize ans malmenée par un groupe de garnements, il décide de la recueillir et de l’engager à son service en tant que domestique. Ross était loin de se douter que la petite allait changer définitivement le cours de sa vie.



Publié pour la première fois en 1945, je comprends pourquoi le roman est aujourd’hui réédité. Il serait en effet dommage de passer à côté de ce récit pour les fans de romans historiques. Winston Graham nous fait découvrir une fresque familiale des plus intéressantes, dans une Angleterre de la fin du XVIIIème siècle. Si la romance a une part indéniable dans l’histoire, elle n’en est pas pour autant centrale. Certes, la lectrice que je suis avait très envie de voir certaines relations évoluer davantage et plus rapidement mais Poldark, ce n’est pas que ça. C’est aussi et surtout une saga où l’on vit avec les personnages leurs pires moments comme les meilleurs. Et une chose est sûre : Ross Poldark n’est en rien épargné. Les aléas des mines, qui du jour au lendemain peuvent fermer, peuvent enrichir considérablement comme elles peuvent engloutir des fortunes familiales. Les Poldark vont en faire la terrible expérience. Famille fière et obstinée, ses membres ne se laissent pas abattre pour autant. Et Ross en est le meilleur exemple de combativité. Bien entendu, tout cela ne serait pas possible sans le soutien indéfectible de ses proches. Que faire lorsque des querelles familiales viennent faire vaciller ses piliers ?



Dans l’ensemble, j’ai bien apprécié ce roman, autant pour ses personnages travaillés tout en nuance que pour son ambiance générale. Cependant, il me manque un petit quelque chose, le scénario ayant tendance à devenir parfois assez plat, pour ne pas dire carrément morne, avant de repartir de plus belle. Ces hauts et ces bas ont fait qu’à plusieurs reprises j’ai décroché, tout en ayant malgré tout envie de reprendre le roman en mains pour découvrir la suite des évènements. Si les rebondissements ne sont pas extraordinaires et ne créent pas un sentiment de surprise exaltée, ils viennent cependant s’inscrire parfaitement dans le récit en amenant un peu de cette dynamique manquante. Ainsi, je pouvais avaler des pages et des pages en quelques instants sans reposer une seule seconde le livre, pour ensuite, le laisser de côté pendant quelques jours avant de retrouver l’envie et la motivation nécessaires. Peut-être cela vient aussi du fait que le personnage que j’ai le plus apprécié ne prend de réelle importance que vers le milieu du roman et devient quasiment central.





Pour conclure, ce premier tome de Poldark est une découverte fort sympathique que les amoureux du genre ne pourront qu’apprécier. Pour ma part, je suis assez curieuse de la suite des évènements pour me lancer dans le deuxième tome : Demelza.
Lien : http://drunkennessbooks.blog..
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Poldark, tome 1 : Les falaises de Cornouail..

Sur un fond historique 1783 au début du récit et régional, les Cornouailles, on a une belle saga-romance.



Le retour du -bien évidemment- beau capitaine Poldark sur ses terres après avoir combattu en Amérique est amer, sa maison est à l'abandon, sa fiancée se marie avec un autre et sa fortune n'est pas grande. A coeur vaillant rien d'impossible, Ross prend son destin en main, relançant la ferme et rêvant de rouvrir la mine familiale. Généreux et un peu décalé par rapport à son milieu, il prend soin des plus démunis et respecte les hommes et femmes qui travaillent. Il sortira des griffes d'un père violent une fillette Demelza qu'il embauche comme servante...



Les princes n'épousent pas les bergères dans la vie mais, nous sommes dans un roman, un roman d'amour de surcroît, et là, le capitaine Poldark peut bien épouser qui il veut !



Sa femme n'est en rien une petite chose fragile et elle tiendra toute sa place auprès de son ombrageux mari.



Premier tome de cette saga il en existe un deuxième que je lirais peut-être ou pas, les suites ...je ne suis jamais tout à fait sûre de leur réussite.



Une lecture un peu" Harlequin", bien menée avec suffisamment de péripéties pour que ne surnage pas seulement la partie sentimentale , un décor bien planté et les débuts du capitalisme et des mines dans les Cornouailles, en font une lecture légère et agréable
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Poldark, tome 1 : Les falaises de Cornouail..

1783, Ross Poldark est de retour sur ses terres, sur les falaises de Cornouailles où il apprendra le décès de son père. Le pauvre homme, en revenant de la guerre d'indépendance, il ne pensait pas que sa vie sur les falaises avaient tant changé ! En effet, son père est mort, il pense retrouver sa bien aimée mais en réalité, elle est sur le point d'épouser son cousin... Bref, rien ne va plus pour Ross ! Il aime Elizabeth du plus profond de son cœur et cette dernière a rompu sa promesse pour en épouser un autre ! Naturellement, il va se renfermer sur lui-même et va prendre la décision de relancer le domaine qui était à l'abandon.







Agriculture, élevage, prospection minière, il est sur tous les fronts ne le laissant pas le temps de réfléchir une seule seconde à sa vie. Il va se lier d'amitié avec les personnes qui travailleront pour lui, les fermiers, les ouvriers... Ce qui ne sera pas au goût de ses proches et de l'aristocratie avec lesquels il va se fâcher car ils ne voient pas tout ça d'un très bon œil.







Lors d'une foire aux bestiaux, il va prendre la défense d'une adolescente de treize ans, Demelza, qu'il va ramener chez lui, en la faisant devenir une domestique. D'une certaine façon, il a pris cette jeune fille sous son aile. Demelza est heureuse de sa nouvelle condition. Plus les années passent, plus elle grandit, plus elle s'épanouit ce qui en choquera plus d'un mais Ross écoutera toujours son cœur...







Dans ce premier tome, on va découvrir toute une palette de personnages dont Ross. Malheureusement, la réputation de son père va lui coller à la peau même si il ne partage pas les mêmes mœurs que ce dernier mais les années passent, Demelza grandit, elle est devenue une magnifique jeune fille qui use de ses charmes pour attirer le regard de Ross sur elle. Cela aura payé car ils vont se marier, elle sera une épouse aimante, qui saura apporter la joie et le bonheur aux autres mettant son couple sur la sellette. D'autant plus, qu'au départ, elle ne sera pas acceptée par la famille de son époux qui ne se gênera pas pour lui faire sentir la différence de rang qu'il y a entre eux, ajoutez à cela Elizabeth, la femme que son époux a aimé de tout son être, la tourmente énormément, elle a de quoi se faire des frayeurs car Ross n'a pas oublié celle qui a mis son cœur en miette malgré l'amour qu'il porte à son épouse...







Ross aime son épouse, il n'en a que faire de ce que pense la société. La vie ne l'a pas épargné. Il est comme son épouse, il a le cœur sa la main, il fait tout ce qu'il peut pour aider les autres, pour qu'ils aient de quoi vivre, de façon descente. Il est un homme respecté et respectable, apprécié de son entourage. Ce qui est beau avec ce personnage, c'est qu'il met tout le monde sur le même piédestal sans se soucier de qui est riche, de qui est pauvre. Un homme est un homme, une femme est une femme.







Il y aura aussi la cousine de Ross qui est dans la fleur de l'âge, elle se verra avec le cœur brisé. Demelza va tout faire pour lui apporter le soutien dont elle aura besoin, malheureusement, ce ne sera pas sans conséquence pour la jeune femme qui a le cœur sur la main. Et d'autres personnages encore qui vont apporter leur pierre à l'édifice que l'auteur prend plaisir à nous faire suivre.







J'ai beaucoup aimé la lecture de ce premier tome, particulièrement les personnages de Ross et de Demelza où j'ai développé de l'empathie pour eux. Le récit est riche en émotions, intenses, j'ai même été jusqu'à verser une petite larme.







J'ai beaucoup aimé le tempo influé par l'auteur, on avance rapidement dans le temps pour nous offrir l'histoire que l'on attend de pied ferme, celle de Demelza et Ross. La plume de l'auteur est belle, fluide, descriptive, très agréable à lire.







Tout ça pour vous dire que ce premier opus donne clairement envie de se plonger dans le tome deux ! Je reviens très vite vous parler de la suite avec "Au-delà de la tempête" qui me laisse penser que je vais avoir besoin d'une boîte de mouchoirs cette fois-ci...
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Poldark, tome 1 : Les falaises de Cornouail..

J'ai lu le roman après avoir regardé, et adoré !, la série de la BBC. C'est rare, mais la série est meilleure que le livre. Certes, le roman donne le cadre, les personnages. Mais il n'a pas le charme de la série : pas de descriptions des falaises de Cornouailles, les sentiments des personnages ne sont pas explicités, il y a trop d'ellipses - le quotidien n'est jamais décrit. Je conseille fortement la série, le livre n'est pas indispensable.
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Pas de printemps pour Marnie

Marnie a le mérite d'aborder les sentiments (amoureux ou familiaux) sous un jour original, surtout pour l'époque.



On regrettera cependant la rapidité trop foudroyante du roman, son plus grand défaut, je pense. Les personnages sont très intéressants, mais le livre refermé, on est encore sur sa faim, parce qu'ils n'ont pas eu le temps d'être développé.



La fin est surprenante, choquante, même, mais arrive un peu trop rapidement pour prendre toute son ampleur.



Une bonne lecture tout de même, nettement meilleure en tout cas que le film d'Hitchcock, gnan-gnan à souhait.



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Poldark, tome 3 : La lune rousse





Mon avis



Je remercie les Editions de l'ARCHIPEL et en particulier Mylène de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « POLDARK » - La Lune rousse, troisième opus de la saga familiale que j'ai lue récemment et vraiment beaucoup aimée.



J'ai donc retrouvé avec grand plaisir Ross Poldark et tous les personnages hauts en couleur de cette histoire dont je regarde tous les samedis la série télévisée qui est vraiment très fidèle aux romans.



Ce troisième tome est un peu plus sombre. Il met en scène les difficultés du couple formé par Ross et Demelza, les coups bas que George porte à son ennemi de longue date -Ross- ainsi qu'aux pauvres, ses décisions concernant le petit Geoffrey, le fils d'Elisabeth et de Francis mais également sa méchanceté envers la tante Agatha Poldark...



Il en est de même en ce qui concerne l'histoire d'amour très compliquée entre le Dr Enys et Caroline.. l'engagement du jeune homme dans la marine pendant la guerre et sa captivité.. Nous découvrons les prémices d'une histoire d'amour entre Drake le frère de Demelza et Morwenna la nièce d'Elisabeth …. On ne s'ennuie pas une seconde en lisant ce troisième roman aux multiples rebondissements, palpitant et au cours duquel de nombreuses émotions sont palpables..



Il faut également dire que Winston GRAHAM dresse une analyse fine des traits tant physiques que psychologiques des protagonistes de son ouvrage, nous faisant partager leurs pensées, leurs peines, leurs espoirs et ainsi les rendant attachants ou détestables mais tellement vrais. Il décrit à merveille les paysages de Cornouailles, les vêtements portés au XVIIIème siècle, les us et coutumes, la médecine de l'époque.



J'ai ADORE cette saga familiale qui mêle amour, trahisons, jalousies, travail dans les mines, différences sociales et qui fût pour moi un gros COUP DE COEUR. Inutile de vous dire que j'attends avec impatience la suite de l'histoire des Poldark....



Si, comme moi vous aimez la littérature anglaise, les histoires d'amour tourmentées se déroulant dans une contrée sublime et sauvage, cette série ne pourra que vous séduire et vous permettra vraiment de vous évader au fil des mots de l'auteur..



Un excellent moment de lecture.





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Poldark, tome 3 : La lune rousse

Me voici de retour avec le tome 3 de "Poldark". Comme je vous le disais dans mon précédent avis, j'avais une petite appréhension quand à la lecture de ce tome, et bien figurez-vous que j'en reste sans voix !







Nous sommes de retour sur les falaises de Cornouailles le temps de quelques pages avec Demelza et Ross qui traversent une période sombre pour leur couple. Rien ne va plus entre eux, surtout depuis qu'Elizabeth, le premier amour de Ross est devenue veuve, elle est de nouveau libre et donc sur le marché des célibataires...







A côté de ça, l'entreprise que menait Ross pour la spéculation minière semble aller droit dans le mur... Lui, décide de se rapprocher de la veuve de son cousin, Francis, au détriment de son épouse qui va éprouver une farouche jalousie ! Chose que je peux aisément comprendre, elle doit faire face à une rivale de poids. Si Ross n'a jamais montré des signes de tromperies, il pousse sans le vouloir Demelza dans les bras d'un autre homme et elle, elle a besoin d'attention et d'amour. Laissant place à la colère et au chagrin, elle va se laisser courtiser dangereusement par un bel officier écossais... Elle va devoir faire face à un choix de taille : se laisser aller dans les bras d'un autre ou ronger son frein et rester fidèle à Ross...







D'autres personnages gravitent autour de nos protagonistes. Drake, l'un des frère de Demelza fait son entrée ici, il est éperdument amoureux de Morwenna, la nièce d'Elizabeth. Cet amour réciproque est malheureusement impossible, c'est ce qui est "beau" dans ce genre de récit.







Entre George et Ross, ça ne s'arrange toujours pas. La haine qu'oppose les deux hommes ne faiblit pas. Qui plus est Ross veut sauver la peau de son ami le docteur qui est captif en France. Bref, autant vous dire que ce cher Ross va être très occupé dans cet opus !







Demelza est le personnage qui m'a le plus touché ici. Il faut dire qu'elle doit faire face à sa jalousie grandissante et justifiée, ainsi qu'aux problèmes qu'il y a dans les mines. Elle est capable de soulever des montagnes pour plaire et faire plaisir à son mari, elle peut être d'une grande douceur mais si on lui cherche des noises, elle peut sortir les crocs.







Ross a clairement dépassé les bornes ! J'avais envie de lui coller une paire de claques pour lui remettre les pendules à l'heure. Je trouve qu'il fait preuve d'égoïsme ici, il ne pense qu'à lui. Le Ross du premier tome me manque, vivement qu'il revienne ! Heureusement, que pour ce qui est de ses affaires, il sait y faire parce que sinon tout partirait à vau l'eau.







Pour ce qui est d'Elizabeth, je dois dire qu'elle me tape sur le système, elle s'est mariée avec un autre homme, là voilà veuve et maintenant elle veut mettre le grappin sur Ross ?! Nan mé allô quoi !







La plume de l'auteur est toujours aussi fluide et agréable à lire. L'intrigue est toujours aussi plaisante à découvrir. Je savais que ce tome trois allait faire vaciller les fondations mais pas à ce point !







Tout ça pour vous dire que j'ai hâte d'avoir le tome 4 entre les mains. J'espère que la suite ne se fera pas trop attendre.




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Poldark, tome 3 : La lune rousse

Si j’ai choisi ce roman historique pour le mois anglais c’est que je regarde la série Poldark sur Netflix qui est une adaptation très fidèle des romans de Winston Graham. De ce fait, j’ai eu l’impression que la lecture de ce troisième tome ne m’apportait rien de plus par rapport à la série alors que parfois ce n'est pas le cas.



Le roman démarre sans introduction et sans le résumé des deux autres tomes, c'est donc difficile de se replonger dans l’histoire. Ces résumés sont en fait situés à la fin de l’ouvrage. Je trouve que ce choix de l’éditeur n’est pas le plus pertinent, ce serait mieux de les placer au début.



Après ces points négatifs, je tiens à préciser que j’ai quand même apprécié la lecture de ce roman. C’est avec plaisir que j’ai retrouvé tous les personnages de Poldark. J’aime particulièrement l’univers du roman : la Cornouailles à la fin XVIIème siècle, la description du travail dans les mines, les rapports sociaux en l’Angleterre à cette période, les histoires de cœurs entre les protagonistes, les luttes pour l’influence. C’est un roman qui se lit bien sans prise de tête.
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Poldark, tome 1 : Les falaises de Cornouail..

Quand j’ai vu que cette série passée sur Netflix, j’ai eu très envie de la voir mais pas avant d’avoir pu lire les livres. J’ai donc sauté sur l’occasion quand celle-ci s’est présentée et je dois dire que je ne suis vraiment pas déçue.



Dans ce tome, nous allons découvrir plusieurs personnages, mais plus particulièrement Ross Poldark, qui de retour de la guerre après la mort de son père va revenir sur ses terres. Nous le découvrons attristé par le fait que son cousin est sur le point d’épouser la femme qu’il aime, Elizabeth. Plein de projets en tête il va rouvrir les mines qui lui appartiennent désormais et se refaire une réputation, son père étant un coureur de jupons, les gens ont vite fait de le cataloguer.



Il fera la connaissance de Demelza lors d’une de ses sorties, il sortira la jeune fille d’une bagarre et décidera de la prendre sous son aile, ce qui fera encore une fois jaser. La jeune fille s’habituera rapidement à sa nouvelle vie, s’occuper de la propriété l’enchante, elle se sent bien loin d’un père violent et alcoolique.



Les années passant, elle devient une très belle jeune femme, elle fera en sorte d’attirer l’attention de son patron et bientôt ils se retrouveront mariés malgré leur caste différent. Elle sera une épouse aimante, mais a toujours vouloir le bonheur des autres elle mettra son couple en péril. Bien que confiante près de Ross, elle ne cesse de se sous-estimer face à la famille de celui-ci qui au départ lui feront très nettement sentir leur différence. De plus elle sait l’amour qu’a porté Ross pour Elizabeth et la côtoyer est une véritable torture pour elle. Elle ne peut s’empêcher de se comparer à elle et cela la tourmente, surtout que son époux n’est pas totalement guéri de son amour de jeunesse malgré l’amour qu’il porte à sa femme.



Entre eux, les sentiments sont forts : Ross aime son épouse et la chérie, sa beauté ainsi que son côté fougueuse et ouverte à tout lui plaisent, ils partageront des moments de bonheur malgré les qu’en-dira-t-on et les médisances des autres.



Nous découvrons aussi d’autres personnages : la cousine de Rosse, une jeune femme pleine de vie qui va avoir le cœur brisé, Demelza tentera de réparer celui-ci en lui offrant la possibilité de retrouvé son amant, mais cela ne se fera pas sans conséquence pour elle. Mais aussi Francis, Jim, Jinny. Jinny, cette femme est d’un grand courage, elle va vivre des épreuves difficiles, qui m’ont parfois angoissé, j’ai eu peur pour elle à plus d’une reprise. Tous ont une vie bien différentes les uns des autres, certains pauvres se démènent pour offrir de quoi manger à leur famille au risque de tout perdre. Alors que certains vivent dans la richesse sans peur du lendemain, ils vont vivre des moments intenses, partagés entre tristesse et bienveillance. Chacun d’eux apportent à l’histoire une importance, elles rejoignent toujours la vie de Ross, qui cherchera le bonheur de tous. C’est unis qu’ils se tiendront les mains dans les moments les plus violents de leur vie. Ross est un homme écorché par la vie, il se bat chaque jour pour aider les autres, leur apporter de quoi vivre, ce qui fera de cette homme un modèle, il sera très respecté et apprécié de son entourage, ne faisant aucune différence du niveaux social de ses amis.



Une lecture qui m’aura vraiment plu, j’ai aimé les personnages, même ceux les moins présents. On entre entièrement dans leur univers, on souffre pour eux, car très franchement ils ont la vie dure, c’est une époque où il faut se battre pour survivre. Certaines scènes m’ont mis la larme à l’œil, c’est un récit très émouvant, on s’attache à tous ceux qui vont croiser les Poldark.



Le petit point négatif de cette histoire est que certains passages arrivent trop vite, j’aurais aimé plus de détails, ce qui m’a un peu perturbé. Il se passe tellement de choses dans ce premier tome qu’il est difficile d’en parler facilement, on avance dans le temps de façon très rapide, ce qui n’est pas simple à retranscrire sans oublier le moindre détail. Mais malgré ça on se laisse rapidement emporter par la plume de l’auteure qui arrive sans mal à nous plonger dans cette série pleine de rebondissements. J’ai hâte de pouvoir continuer à partager le ressenti de ces personnages, de voir comment ils vont gérer ce qui leur arrive. Je sens que le second tome sera poignant car vu les actions qui se déroulent à la fin de ce tome, celui-ci risque d‘être perturbant et encore plus poignant. Le tome deux se trouvant déjà dans ma PAL l’attente ne sera pas trop longue.
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Poldark, tome 1 : Les falaises de Cornouail..

Avec l'arrivée de l'adaptation en série T.V., j'ai découvert et adoré l'univers de Poldark et j'ai voulu ainsi lire les œuvres à l'origine.



L'intrigue centrale et les péripéties sont assez fidèles à la série : on retrouve les mêmes protagonistes et les mêmes problématiques. J'ai adoré retrouver cette ambiance inhérente à cette période et aux conflits intérieurs des personnages. Bien entendu mon personnage préféré reste et restera toujours Demelza car elle est forte, sincère, indépendante et loyale.



Après il est vrai que la relation entre Poldark et Demelza n'est pas amenée de la même manière car au départ elle est recueillie enfant par son futur époux. Néanmoins je n'ai pas été perturbée par les changements et j'ai trouvé intéressant de faire la comparaison. Ce qui m'a profondément plu c'est la manière de l'auteur de dépeindre cette époque et ses mœurs sociales très dures.



A mes yeux c'est une lecture fluide et très agréable si vous aimez les romans historiques et/ou les romances qui se déroulent dans un autre temps. C'est à la fois instructif tout en restant très plaisant à lire, émouvant et addictif. Si vous avez déjà regardé la série il s'agit d'un parfait complément notamment pour patienter d'ici la prochaine saison, si vous ne connaissez pas la série c'est un moyen parfait d'entrer dans l'univers de Poldark.



Bémol cependant : la traduction n'a pas été remaniée et dès lors le découpage du livre n'est pas le même qu'en VO et certains passages ont été enlevés. Cela amène certes une plus grande fluidité dans la lecture mais j'ai trouvé dommage le fait de ne pas avoir l'œuvre complète et dans son état d'origine. Par exemple le tome 1 en anglais correspond aux 170 premières pages (environ) du tome 1 en français.



En définitive, une bonne lecture même si j'aurais sincèrement aimé que la traduction soit complète.


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Poldark, tome 1 : Les falaises de Cornouail..

L'histoire commence en 1783. Ross Poldark revient sur sa terre natale de Cornouailles après avoir pris part au conflit de la guerre d'indépendance des États-Unis du côté anglais. Son père vient de mourir. De cette guerre, il rentre avec une cicatrice et une blessure à la jambe.



A son retour, il apprend qu'Elizabeth, à qui il avait promis fidélité deux ans plus tôt, s'est fiancée à son cousin Francis. Il décide malgré tout de remettre en état la mine laissée à l'abandon par son défunt père. Ross fait la rencontre de Demelza, une adolescente maltraitée par son père et décide de l'engager à son service.



Il ne faut pas s'attendre à approfondir par rapport à la série télévisée qui est restée assez fidèle au livre (outre les descriptions physiques des personnages qui diffèrent). Ce roman historique est à lire comme on regarderait la série, c'est-à-dire que je l'ai trouvé distrayant, facile à lire, cela permet de s'évader et de se plonger dans les paysages de la Cornouailles à la fin du XVIIIème siècle. Mais ayant vu l'intégralité de la série avant de commencer le premier tome, je n'ai pas forcément envie de poursuivre la série des romans puisque peu d'éléments viennent s'ajouter.
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Poldark, tome 1 : Les falaises de Cornouail..

L’année dernière j’ai découvert la série Poldark et j’ai eu un gros coup de cœur pour cette série, alors c’est sans hésitation que je me suis lancée dans la lecture des livres. Ce premier tome est très similaire à la première saison, certaines scènes manquent alors que d’autres sont rajoutés et ce premier tome s’arrête plus tôt dans l’intrigue que la première saison de la série. J’ai adoré Demelza, sa bonne humeur, sa joie de vivre, c’est un personnage qui grandit énormément, qui prend en maturité et qui s’adapte assez vite à sa vie à Nampara. Ross est complexe, mais les scènes avec Demelza sont vraiment mignonnes, attachantes. Ces deux personnages se font vraiment du bien et on ressent l’amour qui flotte autour d’eux. J’ai été surprise de la différence d’âge, je ne m’attendais pas à ce nombre, car dans la série c’est moins flagrant.



Ross se remet petit à petit de la guerre mais aussi des maux de son cœur dû au mariage de son premier amour avec son cousin. J’ai trouvé qu’on ressentait beaucoup moins l’attachement voire même les sentiments entre eux que dans la série. Même en lisant, je n’ai pas réussi à apprécier Francis, je le trouve enfantin, ingrat, bref mon opinion n’a pas changé. Cependant, surprise de la place de George dans le livre, il apparaît très peu alors que dans la série il est assez présent, mais cette légère présence m’a permis de ne pas être énervé par ce personnage que j’excède plus que n’importe quel personnage existant.



Bref, une lecture super sympa, j’ai adoré me replonger dans les décors des Cornouailles, dans cette histoire d’amour entre Ross et Demelza, ainsi que toutes les complications de la vie à l’époque. J’ai très hâte de lire la suite !
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Poldark, tome 2 : Au-delà de la tempête

Deuxième tome de la fameuse saga Poldark que j'ai commencé suite au visionnage de la série Netflix ! J'ai aimé retrouvé les héros de ce roman ainsi que rencontrer les nouveaux personnages, l'ambiance des Cornouailles mais le récit manque de nuances pour rythmer les aventures du capitaine Ross Poldark et de ses proches et même si le roman se lit bien, il peut y avoir certaines longueurs.. Je lirais tout de même le tome 3 pour poursuivre la saga !
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