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Poldark tome 2 sur 3
EAN : 9782809821420
350 pages
L'Archipel (15/03/2017)
4.14/5   33 notes
Résumé :
1790. Sept ans après avoir regagné son Angleterre natale, Ross Poldark est parvenu à sauver le domaine familial en déshérence et à relancer l'activité minière. Mais des menaces planent en ce mois de septembre. Une famille de banquiers, les Warleggan, tente de prendre le contrôle de ses affaires, pourtant peu florissantes. Et Ross suspecte son cousin Francis d'être de leur côté pour assouvir sa vengeance. Ross est dans le même temps accusé d'avoir pillé deux navires ... >Voir plus
Que lire après Poldark, tome 2 : Au-delà de la tempêteVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Coucou les amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique du tome deux de la saga des Poldark, Au-delà de la tempête. Pour commencer, je tiens à remercier du fond du coeur les éditions l'Archipel pour ce superbe envoi ainsi que pour leur patience. Je prends un véritable plaisir à redécouvrir l'histoire mouvementée et extraordinaire de cette incroyable dynastie familiale en français et par le biais des livres originels grâce à eux et je leur en suis extrêmement reconnaissante. Cependant, je ne vais pas vous mentir : pour le moment, si je ne devais vous conseiller qu'un seul format pour découvrir cette bouleversante aventure qui nous fait voyager dans le temps et dans l'espace, ce serait le format télévisuel. Explications.

Je ne vous cache pas que je suis ressortie effectivement assez confuse de ma lecture. le livre se lit extrêmement bien et toutes les scènes et révélations que je connaissais déjà grâce à l'adaptation de la BBC, je les ai retrouvées ici. A peu de choses près, le livre et sa version télévisée sont tels des miroirs l'un de l'autre. Seulement, celui de la saga livresque me renvoie un reflet beaucoup plus flou que celui de son homologue télévisuel, qui est bien plus net de son côté.

Je m'en vais de ce pas vous donner des exemples concrets. En premier lieu, le découpage de la série et des livres ne semblent pas être les mêmes. En effet, la saison un de la série BBC s'achevait sur un événement d'une importance cruciale qui se produit dans la vie de notre fougueux Ross et de sa tendre moitié. Dans les romans, ce tournant décisif dans la vie de notre merveilleux couple a justement lieu au tout début de ce second tome. Je le sentais déjà mal en constatant que le premier livre ne se concluait pas sur cet épisode mais, pour le coup, j'ai été choquée de voir à quel point cela a été traité au-dessus de la jambe par l'auteur. Excusez-moi pour cette expression somme toute assez familière mais, là où la série a su faire survenir cet épisode tragique au bon moment et lui accorder toute l'importance et la gravité qu'il mérite, en le transformant par la même occasion en un cliffhanger insoutenable de grande qualité, non seulement Winston Graham place cette occurrence funèbre au mauvais moment, si jamais on peut parler de "bon" ou de "mauvais" moment pour une telle circonstance, mais en plus, envoyé, c'est plié, il n'en fait pas plus de cas que cela, au point qu'en quelques lignes, le drame est déjà passé et on en vient à se demander si cela a véritablement eu lieu ou non. C'est comme un mirage alors que cela devrait être un point d'encrage émotionnel hautement symbolique. Cette perte va en effet changer bien des choses dans la vie de notre couple phare et je trouve que l'auteur a sous-estimé ce fait pourtant évident de façon presque insultante. Je me rends compte que je peux me montrer assez virulente et sèche dans mon propos, et j'exagère sûrement un peu, mais quand même, cette absence flagrante de sentiments m'a passablement sidérée, même pour une intrigue censée se passer au dix-huitième siècle, et il fallait donc que je le souligne dans ma chronique, c'était obligé.

Un autre exemple somme toute parlant de ce que j'énonce : la naissance et l'évolution de la relation entre Dennis - que j'appelle toujours Dwight dans ma tête, c'est plus fort que moi - et Caroline, nouveau personnage principal auquel je me suis immédiatement attachée ici, alors que dans la série, m^es premières impressions n'étaient pas aussi encourageantes, pour une fois (même si l'actrice Gabriella Wilde est juste magnifique et très talentueuse), et introduit dans Au-delà de la tempête. D'ailleurs, au passage, je tiens à préciser que je trouve cela particulièrement amusant que ce tome se nomme ainsi car la tempête est en réalité loin d'être passée. le pire reste à venir... Cependant, je ne vous en dis pas plus, il faudra que vous le découvriez par vous-même. Moi, sadique, vraiment ? Je ne vois pas de quoi vous parlez... Mais bref, passons. Si j'ai trouvé que le rythme de leurs rencontres et échanges verbaux absolument délicieux étaient déjà bien mieux gérés, je ne suis cependant toujours pas très convaincue. Là où dans la série, malgré les nombreuses ellipses, cela restait très cohérent et bien plus développé, dans le livre, cela va beaucoup trop vite pour que cela en soit crédible. Je dirais que c'est le principal problème de cette saga littéraire pour l'instant : on ne prend pas assez le temps de s'arrêter sur ce qui compte vraiment, de creuser plus que ça ce qui mériterait de l'être. Même la relation extrêmement puissante et fragilisée en début d'ouvrage de Francis et Ross ne m'a pas parue être si transcendante que ça alors que la série avait réussi à me tirer des larmes à propos de ces deux-là. Quand même, il s'agit des deux cousins Poldark, réputés pour leur impétuosité et leur façon d'aimer extrêmement violente et sans concession, cela est avoué par Ross lui-même au cours d'un dialogue avec sa superbe Demelza - qui elle par contre ne me déçoit jamais, malgré les vents et les tempêtes qui traversent son existence, c'est le cas de le dire - et pourtant, on a l'impression qu'ils ont tous les deux la capacité émotionnelle d'une petite cuillère (qu'est-ce que j'aime cette citation d'Hermione ♥ - rien à voir avec la choucroute, mais bon, je me devais de la placer ici) ! C'est un comble ça, quand même !

Et je vais en rajouter encore une couche : même pour ce qui est de la rivalité entre Ross et George, on passe d'un rapport certes extrêmement froid mais qui reste respectueux à « Vas y que je te balance en bas des escaliers ! » (j'ai franchement bien ri à ce moment-là du récit). J'aurais tout de même aimé que l'auteur explicite un peu plus les raisons pour lesquelles la famille Warleggan tient autant à s'accaparer les comptes bancaires de Ross, ce qui motive cette inimitié vorace qui n'en a (presque) plus de limites.

Un autre détail que j'ai aussi remarqué (là, il s'agit de ma pure analyse personnelle, un petit plaisir que je me suis accordée) : dans la série, Demelza, Elizabeth et Caroline ont trois couleurs de cheveux différentes - roux, châtain foncé et blond. Je trouvais cela très intelligent car chaque couleur correspond à une classe sociale, à une histoire et à un état d'esprit. En effet, le roux symbolise la flamme, la révolte, le changement, la provocation, et, en tant que fille de mineur qui s'élève socialement et fait fi des conventions, la douce mais robuste et déterminée Demelza ne pouvait qu'arborer une telle crinière grâce à la ravissante Eleanor Tomlinson. Elizabeth, quant à elle, sous les traits de la sublime Heida Reed, a les cheveux châtain clair qui tirent résolument sur le châtain foncé. Issue d'une des familles les plus anciennes et respectables des Cornouailles, les Chynoweth, Elizabeth est censée être l'incarnation même de l'élégance et de l'obéissance due aux aînés, à cette société patriarcale très rigide. Cependant, la "noirceur" de ces cheveux, plus foncés par rapport à la carnation très claire de sa peau, révèle à mes yeux les désirs inavouables de son coeur, sa lutte intérieure face à un monde qui l'oppresse et l'empêche d'être pleinement elle-même et d'assumer ses sentiments. Quant à Caroline, aux cheveux blond très clair, elle représente cette aristocratie presque immaculée, d'un prestige incomparable. Sa beauté d'ange vous en ferait presque baisser les yeux. Mais Caroline, vous le comprendrez très vite, cache bien son jeu et est en effet bien plus qu'une simple poupée de porcelaine gracile et un chouïa mutine. Elle ne subit pas sa destinée comme Elizabeth, elle la vit. Au départ, j'en voulais à l'auteur des livres car il bouleversait tous mes repères et mes précieuses convictions : dans les romans, les couleurs changent de tête - Demelza se fait brune, Elizabeth blonde et Caroline rousse. In fine, j'en ai tiré des conclusions très intéressantes également : Demelza a des cheveux noirs comme le corbeau. Normal vu qu'elle est tel cet animal d'anthologie hautement indésiré. On lui fait sans cesse comprendre qu'elle n'a pas sa place auprès de son si cher époux, qu'elle ferait mieux de retourner à la terre, qui est son élément de prédilection, étant née des abysses de la mine et de la misère. Selon moi, la couleur noire symbolise en réalité le diamant brut qu'est Demelza, qui s'est toujours salie les mains et qui a subi les pires crasses depuis sa naissance, que ce soit de la part de ses proches ou de la haute société qu'elle a intégrée par alliance. Là où ne voit que de la mauvaise engeance, Demelza vaut à mes yeux bien plus que tous les pédants nobles qu'elle côtoie malgré elle, et c'est là sa véritable richesse. La blondeur d'Elizabeth dans les livres symbolise quant à elle justement la fragilité de cette jeune femme, sa beauté d'une perfection telle qu'elle en deviendrait presque inhumaine, cette distance entre cet objet de la société de l'époque et la véritable âme qui l'anime et qui est retenue prisonnière d'un corps traître, d'apparences qui ne lui rendent pas service. Pour ce qui est de Caroline, la rousse aux tâches de rousseur, elle devient dans les livres le feu ardent qui ne se laisse pas éteindre par la première remontrance venant de la part d'un de ses deux oncles et tuteurs, William et Ray. Même si Caroline semblerait avoir une apparence naturelle de paysanne, elle est belle et bien une aristocrate qui tient profondément à son statut, à son droit de naissance, mais aussi à sa liberté de penser et d'être. Bref, je pourrais vous bassiner encore des heures avec mes spéculations mais c'est ce qui fait de Poldark un réel bonheur à lire et à visionner : les livres comme la série sont extrêmement riches en interprétations diverses et variées, de fortes significations sont portées par une simple couleur de peau ou de cheveux, un banal vêtement, un geste minime d'un personnage à un autre. Tout est dans le détail et dans la minutie la plus raffinée. C'est ce qui me fait au fond tant aimer cet univers et les messages qui y sont véhiculés.

Pour conclure, je ne peux que vous recommander de vous plonger dans la lecture de la saga des Poldark. Certes, je ressors mitigée de ce second tome, où j'ai retrouvé tous les personnages que j'adore, la même histoire, les mêmes frissons, mais en beaucoup moins intense, en plus fade, presque délavé, et surtout avec une intrigue beaucoup trop précipitée. Je ne sais si c'est le découpage et la plume d'origine qui posent problème ou la traduction française mais une chose est sûre : il y a un hic quelque part. La faute à la plume très lisse et très classique de l'auteur, peut-être... Après tout, les premiers tomes de la saga datent des années quarante, une époque où la prose des écrivains était encore très bridée et où la traduction en français se faisait somme toute très scolaire. Je ne saurais vous dire si c'est cela qui m'a fait ressentir la lecture différemment par rapport au tome un, certes placé plus haut au niveau de l'ancienneté mais qui prend au moins le temps de mettre en place son univers foisonnant de détails et de protagonistes. En tout cas, l'adaptation de la BBC reste pour moi la véritable réussite, le must-see absolu. Néanmoins, je le répète, je continuerai à prendre un grand plaisir à redécouvrir cette palpitante aventure des Cornouailles si chère à mon coeur en format papier grâce aux éditions l'Archipel, que je remercie encore chaleureusement. Il me tarde d'avoir le tome trois entre les mains, dont la première édition française s'intitule par ailleurs Jérémy Poldark. Cela me rend extrêmement curieuse car les enfants de Ross et Demelza sont loin d'avoir un rôle prépondérant dans la série télévisée... Vivement que je retourne à mon second chez-moi qu'est la demeure de Nampara !
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J'avais vraiment aimé lire le premier tome, me fondre dans cette histoire, cette romance historique remplit de hauts et de bas. J'ai apprécié retrouver cet environnement dans ce second tome, j'y ai pris tout autant de plaisir. Poldark est le genre de lecture qui vous fait passer par un nombre incalculable d'émotions et de laquelle vous en ressortez songeuse et pleine de doutes quand à un avenir paisible pour eux.

Nous retrouvons donc Ross Poldark, son épouse Demelza ainsi que tous ceux qui les entourent. Dès les premières pages un drame va venir les frapper et bouleverser nos deux héros, j'avoue ne pas avoir pu me contenir et avoir versé quelques larmes, j'ai été touchée et très peinée par cet évènement. L'auteur dès le début nous replonge dans cette époque où le moindre petit imprévu, la moindre difficulté vous marque et vous retire parfois ce que vous avez de plus précieux.

Tout au long du récit, il va se passer énormément de choses, les mensonges, les trahisons dus à la jalousie ou de vieilles rancoeurs vont venir perturber Demelza et Ross. Tous deux sont très unis et s'aiment beaucoup, ils ne verront pas forcément venir ce qui les attend mais vont se soutenir, vont agir de façon à aider son conjoint, sans faire forcement part à l'autre de leurs assagissements afin de le protéger et de lui éviter de l'embarras.

Ross Poldark vivra en plus de ces instants douloureux, des moments de doute, de remise en question, il sera perdu face à de anciens sentiments qui referont surface et le feront culpabiliser. Il fera en parallèle des choix audacieux mais dangereux qui pourraient le mettre lui et sa famille en péril, mais par les temps qui courent, le manque d'argent les dettes qui s'accumulent, il n'aurait pu faire autrement.

Dans ce second tome nous découvrons et faisons la connaissance de nouveaux personnages, certains vont agir avec bienveillance, d'autres vont se montrer cruels et prêts à tout pour les détruire. Ils seront les acteurs de l'ombre de tout ce que la famille Poldark va subir, permettant à cette histoire d'être aussi pleine de tous ces sentiments.

Je ressors de cette lecture impatiente mais aussi apeurée par ce qui nous attend par la suite. Ross Poldark est un personnage difficile à cerner mais pourtant très attachant. Demelza est une femme aimante qui a vécu tant de drames sans jamais se plaindre, elle aime son époux d'une très belle façon, se donnant et fermant les yeux sur certains de ses agissements. Elle doute beaucoup sur ses capacité de le rendre heureux et du partage de cet amour qu'elle a à lui offrir. Mais Ross l'aime, il le lui montre à sa manière, mais elle ne peut ignorer certains regards et les silences qui pèsent et qui veulent dire beaucoup. Demelza a beaucoup grandit entre ces deux tome, elle est devenue une femme respectable, elle a beaucoup changé tout en gardant ce qui fait d'elle un personnage que l'on adore.

Ces livres m'ont donné encore plus envie de découvrir la série adaptée de cette histoire, série qui m'avais donné envie de lire ces livres (vous suivez ??).

Une très belle lecture donc qui comme pour le premier tome m'a fait passer par beaucoup d'émotions et de ressentiments, j'ai pleuré, j'ai eu peur à de nombreuses reprises pour nos protagonistes. J'ai beaucoup espéré, j'ai été plus d'une fois surprise par certains de leurs compères, certains m'ont déçu et d'autres m'ont vraiment redonner espoir et confiance en eux.
Je reste persuadée que tous mes doutes face à leur futur vont se concrétiser et ça ne me rend que plus impatiente de lire la suite, j'espère vraiment prendre autant de plaisir que pour les autres.
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Le premier tome que je vous présentais il y a quelque temps m'avait fait fort impression et m'avait donné envie de me plonger dans le tome 2. Voilà que c'est chose faite et le moins que l'on puisse dire, c'est que je ne regrette pas du tout la lecture de celui-ci que j'ai fortement apprécié malgré le fait que cette romance historique ne soit pas parfaite.



J'ai donc retrouvé Ross et Demelza avec grand plaisir ainsi que les autres personnages. Dès les premières pages, l'auteur nous met dans le bain direct, elle nous plonge au coeur d'un drame qui va bouleverser nos protagonistes et le moins que l'on puisse dire, il y a de quoi ! J'ai été tout autant bouleversé, chamboulé que nos personnages.



Après avoir réussi à remettre à flots les affaires familiales, voilà qu'une famille de banquiers veut faire main basse sur les affaires des Poldark. Pour Ross, il ne peut s'agir que de Francis, son cousin qui tente une manoeuvre dans son dos afin d'assouvir sa vengeance. Dans un autre temps, Ross est accusé d'avoir pillé deux navires qui ont échoué pas très loin de chez lui ! Si il est reconnu coupable, il pourrait y perdre la vie... Demelza, son épouse se bat de toutes ses forces pour défendre son époux.



Entre mensonges, trahisons, jalousies, de vieilles rancoeurs, tout ça, va venir fortement perturber nos personnages. Ils vont être unis dans l'adversité, ils vont s'entraider du mieux qu'ils peuvent, sans jamais dire à l'autre ce qu'il fait, afin de s'épargner l'un l'autre...



Dans cet opus, Ross ne sera pas encore épargné ! Il aura des moments de doute, il se remettra en question, il se sentira perdu, seul, il va ressentir des choses qui vont l'amener à culpabiliser. Il va se mettre à mouliner, à réfléchir sur ce qui serait bien pour les siens, pour lui, il va faire des choix audacieux qui payeront !



Ross est un personnage que l'on a du mal à cerner mais auquel on s'attache facilement, pour sa bonté, sa gentillesse, sa loyauté. Demelza est une jeune femme aimante qui ne se plaindra jamais et pourtant, elle aurait de quoi, croyez-moi ! Elle aime son époux envers et contre tout, malgré qu'il ne soit pas parfait, elle sait fermer les yeux quand il le faut. Mais son capital confiance est sérieusement ébranlé, elle doute de sa capacité à rendre heureuse son époux, elle l'aime mais cela ne suffit pas... Ross l'aime, il essaie de le lui montrer mais elle n'est pas aveugle, elle voit bien les longs regards pleins de sous-entendus qu'il a...



Dans ce tome, nous allons donc faire la connaissance de nouveaux personnages plus ou moins sympathiques qui vont apporter un plus non négligeable à cette nouvelle intrigue. C'est une très belle lecture, je suis passée par tout un panel d'émotions incroyables ! J'ai été surprise, apeurée, triste, joyeuse. Avec tout ce qui c'est passé dans cet opus, je me demande ce que nous réserve l'auteur pour la suite, je dois vous avouer que c'est avec une petite appréhension que je vais me lancer dans la lecture du tome 3.



Tout ça pour vous dire que ce tome est intense en émotions fortes et qu'une boîte de mouchoirs ne serait pas du luxe. A lire si vous aimez les romances historiques.


Lien : https://leslecturesdeladiabl..
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Ross Poldark revient de la guerre, dans sa Cornouaille natale. Il pense y retrouver son père, son domaine et sa promise. Mais à l'arrivée, il doit très vite déchanter. Son père est décédé, le domaine est à l'abandon et la jeune fille qu'il aime est fiancée à son cousin!

S'armant de volonté et de courage, il décide de reprendre le domaine familial et la mine dont il a hérité.

Rivalité, amour, et fraternité croiseront son chemin...

Je ne vous l'apprends plus, j'adore les sagas familiales. Celles qui se prolongent, qui déploient leurs branches sur plusieurs générations.

Poldark peut s'installer parmi ces belles séries. Drames en tout genres, inquiétudes, rencontres, amours, mariages, naissances, disputes, décès, bonne et mauvaise fortune... J'y ai trouvé tout ce qui composent en général ces longues histoires. Tout ce que l'on aime donc.

Le caractère de Ross Poldark est assez entier, emporté même. Il ne recule devant aucun obstacle, reste honnête au-delà de toutes limites, et ne transige jamais. Un homme fort et fier finalement. Francis Poldark, son cousin, est d'une autre trempe. Effacé, jaloux et plus frileux à l'aventure, il apporte au récit un tout autre point de vue. Quant à Georges Warleggan, homme de la bonne société, il intrigue, floue, et cherche toujours à arriver à ses fins, ne s'occupant jamais des dommages collatéraux.

Du côté des femmes, il y a également cette belle opposition. Elisabeth Poldark, ancien amour de Ross, mariée à son cousin, elle est l'image même de la bonne société. Pas un mot plus haut que l'autre, les bonnes manières et la bienséance font d'elle l'épouse parfaite. de son côté, Demelza, jeune fille livrée à elle-même, finit par découvrir les usages de la noblesse, et doit apprendre à en faire son lot. Décidée, aimante, volontaire et ayant de la suite dans les erreurs, elle est le personnage féminin le plus piquant du roman. Il reste bien sûr Verity, jeune soeur de Francis, douce et dévouée, vivant son propre drame.

Les personnages sont bien dessinés, apportant au récit, chacun leur tour, des images changeantes selon l'instant. Car des rebondissements, il y en a! Entre la ruine, la fortune, le chantage, et les passions qui les bouleversent, les uns et les autres, il y a de quoi se mettre sous la dent.

J'avoue être juste un peu déçue par le manque de transition. Il peut se passer plusieurs mois entre deux événements, sans qu'on apprenne sur cette durée. L'auteur a préféré les passer sous silence. Je trouve parfois cela un peu raide. Et c'est dommage.

J'ai lu ces deux tomes aussi rapidement l'un que l'autre, je dois dire. Je me suis laissée mener, en passant avec eux du fond de la mine au bleu de l'océan, jusqu'au fond des verres de porto. Il me semble avoir lu qu'il va y avoir d'autres tomes (ce que j'espère d'ailleurs!! Ce serait dommage de s'arrêter en si bon chemin)

Pour le petit plus, il existe également l'adaptation télévisée, sous forme de série. Vous pouvez la trouver sur Netflix. J'ai tenté l'expérience et je dois dire qu'elle est très fidèle à l'écrit.
Lien : http://au-fil-des-pages.ekla..
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Personnellement j'aime autant la série que les livres. le rythme du récit est davantage soutenu et rapide dans l'oeuvre, ce qui permet à la série d'être davantage développée. J'avais quelques appréhensions en commençant mes lectures, par les avis négatifs de cette traduction. J'ai toutefois été transportée par ses mots. J'ai lu la série en lisant les livres. J'ai pu la redécouvrir et en voir les quelques perceptibles différences qui permettent de différencier les deux pans de l'histoire. Les personnages sont tous les mêmes mais arrivent ou se déclinent différemment en fonction des deux domaines. Comme au jeu des 7 différences, c'est un vrai plaisir pour moi de les repérer et d'en apprécier leur valeur. Ce qui permet aux livres un rythme plus soutenu et plus condensé, permet à la série un développement plus succinct et peut être plus sentimental !
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
There could have been prophecy in the storm that blew up at the time of Julia’s birth. May month was not a time for heavy gales, but the climate of Cornwall is capricious as any child ever born. It had been a kindly enough spring, as kindly as the summer and winter that had gone before it; mild, soft, comfortable weather; and the land was already heavy with green things. Then May broke rainy and gusty, and the blossom suffered here and there and the hay leaned about looking for support. On the night of the fifteenth Demelza felt her first pains.
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《Pourquoi se réconcilier puisque Elizabeth était sa rivale? Celle-ci restait un danger. Ross avait autrefois remarqué sa fragile beauté... Elle était l'inconnue, l'inaccessible, le mystère. Ross savait que sa femme serait toujours là, fidèle, sans mystère.》
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Poldark: Ross & Demelza: Unbreakable
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