Xavier Cornette de Saint Cyr

On ne peut que le constater : la coopération est présente partout dans le monde vivant. Elle l’est chez les animaux, les végétaux, les bactéries, et même entre espèces très différentes. Toutefois, il ne faut pas oublier qu’un certain nombre de ces coopérations ne seraient pas préservées si elles ne donnaient justement pas un avantage compétitif : ainsi, des plantes légumineuses placées dans un milieu riche en azote rejettent les bactéries avec lesquelles elles s’étaient préalablement associées, car elles n’ont plus d’intérêt à les nourrir en sucres.

Or, rien n’est fixe, tout est mouvement, tout change tout le temps. Que ce soit nos états de bien-être ou de souffrance, nos biens matériels, nos amours, nos enfants, nos idées, les saisons, les étoiles, la vie en général et notre vie en particulier, tout est sujet à changement car rien n’est permanent.

De nouvelles idées viennent de partout ; le mouvement de fond est mondial, une génération prend forme et vient bousculer les modèles encore en vigueur. Que nous le craignions ou que nous nous en réjouissions, ce mouvement est en route et Internet participe rapidement à sa diffusion planétaire. Nous sommes entrés dans l’ère de la complexité et de l’interdépendance.

« Ne faites pas de suppositions » : cela consiste à ne pas surinterpréter les attitudes des autres, à arrêter les ruminations inutiles et à ne pas se perdre (et s’inquiéter) dans des projections futures illusoires, voire dans des scénarios catastrophe.

Il y a des cas où vous vous faites carrément engueuler pour avoir simplement posé une question ! En fait, le discours de la manipulatrice se reconnaît à deux points principaux :

1. Si vous aviez su dès le départ de quoi il retournait, vous ne vous seriez pas engagé. Elle vous fait donc faire quelque chose que vous n’auriez pas accompli en connaissance de cause. Lorsque vous le découvrez, eh bien, il est trop tard pour faire marche arrière. C’était là tout l’intérêt du flou et de l’ambiguïté : obtenir votre accord.

2. Le résultat est toujours négatif pour vous et toujours bénéfique pour la manipulatrice. À votre désavantage et à son profit exclusif, c’est sa règle : elle empoche 90 % des avantages, ne vous laissant « généreusement » que 10 %, ou rien du tout, voire même une perte. Dans d’autres situations, il arrive que pour obtenir un résultat, vous vous soyez retroussé les manches pour 90 % du travail, et elle, pour 10 % seulement. Les plus avisées gagnent sur les deux tableaux : elles n’ont pas fait grand-chose mais ont tout gagné à la fin.

Empathie et compassion sont donc très proches car elles ont en commun une attitude de bienveillance. Elles se distinguent en ce que la compassion est plus centrée sur les difficultés ressenties ou vécues par autrui. L’empathie, quant à elle, s’intéresse également à ce qu’autrui pense et à ce qu’il ressent dans toute la gamme de ses émotions. Elle balaye donc un spectre beaucoup plus large.

L’un des problèmes de l’attachement, c’est qu’il est vite confondu avec l’amour. Il est vrai que l’amour crée de l’attachement et il n’y a là rien que de très normal. Nous connaissons cela au début d’une relation : nous sommes pleins d’enthousiasme quand nous savons que nous allons revoir l’être aimé et nous ressentons un profond manque si la personne que nous aimons est absente trop longtemps selon notre propre conception du temps. Nous avons besoin d’être rassurés et l’attachement est un moyen de nous sécuriser. Jusqu’à un certain point.

Si être consciencieux est une qualité indéniable, elle ne doit pas s’exercer aux dépens de la personne jusqu’à l’épuisement.

Quel que soit ce que l’esprit de l’homme peut concevoir et croire, il peut l’atteindre...

L’abandonnique est une personne qui présente un syndrome d’abandon. Il est face à une peur : que l’on ne s’occupe plus de lui, que l’on ne fasse plus attention à lui, qu’on le laisse là où il est, que l’on parte sans l’emmener. En un mot : qu’on l’abandonne. Cette peur peut être violente au point de devenir paralysante. Pour éviter d’y être confronté, il met en place diverses stratégies, plus ou moins conscientes, plus ou moins efficaces, plus ou moins cohérentes.

À quoi bon toutes ces opulences et richesses quand on sait qu’un coffre-fort n’a jamais suivi un cercueil au fond d’un tombeau ?

Un échange est équilibré quand il y a une attention réciproque : nous écoutons l'autre et nous attendons qu'il nous écoute également. [...]
C'est très frustrant d'être quasiment ignoré par une personne dont on ne fait qu'écouter la vie, c'est épuisant. Nous nourrissons la Victime en nous appauvrissant.

Lorsque, quoique l'on fasse, un problème arrive, cela crée un sentiment d'insécurité. Mais parfois le problème arrive car l'on s'est tellement axé dessus qu'on a fini par le créer soi-même, souvent très inconsciemment, comme pour justifier qu'on avait raison de le redouter.

"Ne pas prendre les choses personnellement, c'est cesser d'attacher de l'importance à l'opinion d'autrui quand elle est contraire à la vôtre. Votre vrai pouvoir, c'est finalement de décider si une attitude vous affecte ou pas. En prenant conscience de cela, rien ne peut vous affecter sans votre accord!"