Critiques de Xiran Jay Zhao (132)
Purée, quel livre ! J’avais lu quelques retours très positifs sur ce premier tome et je les rejoins complètement ! Cette histoire est dingue, quelque chose que je n’avais pas encore lu, de par ses personnages et sa construction. Je suis admirative devant cette bouffée d’air frais qui fait du bien !
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Pour vaincre les Hunduns, les pilotes prennent le contrôle de Chrysalides, de gigantesques machines. Une Chine futuriste mais avec des coutumes inacceptables dès qu’il s’agit de la place des femmes. Notre héroïne a un objectif bien précis quand elle s’engage dans l’armée mais son destin va la mener beaucoup plus loin !
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Le fil rouge de cette histoire dérange et m’a fait bouillir de colère plus d’une fois. Comme Zetian, j’avais envie de tout détruire sur mon passage. L’histoire est très très bien maîtrisée par son auteurice, c’est original et innovateur.
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Mais ce qui m’a le plus marquée sont les personnages principaux. Ce ne sont pas de « bonnes » personnes, leur gouvernement a fait d’eux ce qu’ils sont devenus, des êtres plein de colère et de rage. Je ne n’ai pu que les rejoindre dans leur soif de vengeance.
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Un premier tome explosif qui soulève pas mal de questions sur l’univers mis en place et je suis très curieuse de lire la suite ! Je recommande sans hésiter !
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Pour vaincre les Hunduns, les pilotes prennent le contrôle de Chrysalides, de gigantesques machines. Une Chine futuriste mais avec des coutumes inacceptables dès qu’il s’agit de la place des femmes. Notre héroïne a un objectif bien précis quand elle s’engage dans l’armée mais son destin va la mener beaucoup plus loin !
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Le fil rouge de cette histoire dérange et m’a fait bouillir de colère plus d’une fois. Comme Zetian, j’avais envie de tout détruire sur mon passage. L’histoire est très très bien maîtrisée par son auteurice, c’est original et innovateur.
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Mais ce qui m’a le plus marquée sont les personnages principaux. Ce ne sont pas de « bonnes » personnes, leur gouvernement a fait d’eux ce qu’ils sont devenus, des êtres plein de colère et de rage. Je ne n’ai pu que les rejoindre dans leur soif de vengeance.
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Un premier tome explosif qui soulève pas mal de questions sur l’univers mis en place et je suis très curieuse de lire la suite ! Je recommande sans hésiter !
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Un premier tome absolument génial ! J'ai tout aimé dans cette histoire, l'intrigue passionnante , le monde teinté de passé et d'un futur hallucinant, les personnages haut en couleur, le brin de féminisme qui fait du bien dans ce monde de brute et le rythme effréné de lecture. Aucune fausse note pour cette aventure assez incroyable qui ne ressemble à aucune autre.
Lien : http://www.unbrindelecture.c..
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Si j'ai découvert ce roman, c'est parce que je suis tombée sur les vidéos Tiktok de l'auteure, bien des mois auparavant. Il a instantanément rejoint ma liste de livres à lire.
Dès les premières pages, j'ai été plongée dans l'univers créé par Xiran Jay Zhao du fait de la narration à la première personne. J'ai adoré découvrir le personnage de Zetian et son monde à travers ses yeux voilés par la souffrance. Sa personnalité est complexe, combative et j'ai ressenti, même à travers le papier, la rage qui l'animait et le feu qui coule dans ses veines. J'ai adoré sa détermination et le fait qu'elle veuille tout mettre en place pour réussir. Cependant, elle se transforme trop rapidement en une jeune femme sanguinaire qui ne pense qu'à elle. Elle tue et torture sans état d'âme. Pourquoi ? Elle avait matière à être bien plus développée que cela...
J'ai également oscillé entre les deux personnages masculins. Impossible de faire mon choix, les deux avaient leurs qualités, leurs défauts, leurs histoires, leurs meurtrissures. J'ai aimé les découvrir et j'ai hâte de voir ce que la suite leur réserve. Cependant, par moment, ils restent tout de même trop clichés et auraient mérité un arc plus complexe.
Etant une grande fan de Pacific Rim, je n'ai eu aucun mal à imaginer les Chrysalides et les pilotes. Ce système masculin / féminin m'a beaucoup plu, avec, tout de même, un message porté par l'auteure. Les femmes, dans le roman, sont inférieures aux hommes et ne vivent que pour les servir. De plus, n'oublions pas que les femmes meurent lors des combats contre des mystérieux envahisseurs, les Hunduns, car leur qi est moins puissant que celui des hommes.
En apparence...
Cependant, mon principal reproche est que tout va trop vite. On a peine le temps d'assimiler comment les Chrysalides fonctionnent que le combat est déjà terminé. Il en va de même pour le qi des protagonistes. C'est dommage. Le wordbuilding est trop faible.
Ensuite, j'ai déploré quelques facilités scénaristiques où l'auteure aurait encore plus pu développer. Ça va trop vite. L'intrigue elle-même tient sur à peine deux mois. Cela fait trop de choses à assimiler.
Enfin, l'auteure promeut le fait que ses personnages sont polyamoureux. Oui, c'est intéressant et innovant dans un roman, notamment de SF. C'est également à peine évoqué. Ce côté original aurait pu être tout un arc mais non, c'est presque "bâclé" en quelques paragraphes. Quel dommage. Je m'attendais à bien plus. J'espère qu'elle rebondira sur le sujet dans le T2.
Cependant je suis en admiration devant l'univers qu'elle a créée. Le cliffhanger de la fin est impressionnant. Si j'avais quelques doutes, je ne m'attendais pas à ça. La morale de l'histoire est d'autant plus intéressante.
Enfin, je regrette une nouvelle fois qu'il n'y ait pas de glossaire avec les personnages avec leurs fonctions. N'étant pas familière des noms asiatiques, j'aurais aimé pouvoir m'y référer lorsque j'avais un doute sur un personnage (et notamment les pilotes). J'aurais également aimé une carte de la région: tout était très vague pour moi.
Pour conclure, ce roman est dingue et innovant et saura séduire son public. Je l'ai dévoré en quelques jours et je l'ai beaucoup aimé. Mais j'ai été dérangée par un trop grand nombre de points négatifs (qui auraient pu, à mon avis, être évités) ce qui m'empêchent de dire (à mon grand regret) qu'il s'agit d'un coup de coeur. En bref, il est original mais tombe vite dans un cliché clairement pas assez développé.
Je tenais enfin à remercier @Babelio et les Editions La Martinière Jeunesse pour l'envoi du roman dans le cadre de la Masse critique. J'ai beaucoup aimé le découvrir.
Dès les premières pages, j'ai été plongée dans l'univers créé par Xiran Jay Zhao du fait de la narration à la première personne. J'ai adoré découvrir le personnage de Zetian et son monde à travers ses yeux voilés par la souffrance. Sa personnalité est complexe, combative et j'ai ressenti, même à travers le papier, la rage qui l'animait et le feu qui coule dans ses veines. J'ai adoré sa détermination et le fait qu'elle veuille tout mettre en place pour réussir. Cependant, elle se transforme trop rapidement en une jeune femme sanguinaire qui ne pense qu'à elle. Elle tue et torture sans état d'âme. Pourquoi ? Elle avait matière à être bien plus développée que cela...
J'ai également oscillé entre les deux personnages masculins. Impossible de faire mon choix, les deux avaient leurs qualités, leurs défauts, leurs histoires, leurs meurtrissures. J'ai aimé les découvrir et j'ai hâte de voir ce que la suite leur réserve. Cependant, par moment, ils restent tout de même trop clichés et auraient mérité un arc plus complexe.
Etant une grande fan de Pacific Rim, je n'ai eu aucun mal à imaginer les Chrysalides et les pilotes. Ce système masculin / féminin m'a beaucoup plu, avec, tout de même, un message porté par l'auteure. Les femmes, dans le roman, sont inférieures aux hommes et ne vivent que pour les servir. De plus, n'oublions pas que les femmes meurent lors des combats contre des mystérieux envahisseurs, les Hunduns, car leur qi est moins puissant que celui des hommes.
En apparence...
Cependant, mon principal reproche est que tout va trop vite. On a peine le temps d'assimiler comment les Chrysalides fonctionnent que le combat est déjà terminé. Il en va de même pour le qi des protagonistes. C'est dommage. Le wordbuilding est trop faible.
Ensuite, j'ai déploré quelques facilités scénaristiques où l'auteure aurait encore plus pu développer. Ça va trop vite. L'intrigue elle-même tient sur à peine deux mois. Cela fait trop de choses à assimiler.
Enfin, l'auteure promeut le fait que ses personnages sont polyamoureux. Oui, c'est intéressant et innovant dans un roman, notamment de SF. C'est également à peine évoqué. Ce côté original aurait pu être tout un arc mais non, c'est presque "bâclé" en quelques paragraphes. Quel dommage. Je m'attendais à bien plus. J'espère qu'elle rebondira sur le sujet dans le T2.
Cependant je suis en admiration devant l'univers qu'elle a créée. Le cliffhanger de la fin est impressionnant. Si j'avais quelques doutes, je ne m'attendais pas à ça. La morale de l'histoire est d'autant plus intéressante.
Enfin, je regrette une nouvelle fois qu'il n'y ait pas de glossaire avec les personnages avec leurs fonctions. N'étant pas familière des noms asiatiques, j'aurais aimé pouvoir m'y référer lorsque j'avais un doute sur un personnage (et notamment les pilotes). J'aurais également aimé une carte de la région: tout était très vague pour moi.
Pour conclure, ce roman est dingue et innovant et saura séduire son public. Je l'ai dévoré en quelques jours et je l'ai beaucoup aimé. Mais j'ai été dérangée par un trop grand nombre de points négatifs (qui auraient pu, à mon avis, être évités) ce qui m'empêchent de dire (à mon grand regret) qu'il s'agit d'un coup de coeur. En bref, il est original mais tombe vite dans un cliché clairement pas assez développé.
Je tenais enfin à remercier @Babelio et les Editions La Martinière Jeunesse pour l'envoi du roman dans le cadre de la Masse critique. J'ai beaucoup aimé le découvrir.
Je tiens tout d’abord à remercier les éditions La Martinière et Babelio pour l’envoi de ce roman dans le cadre d’une masse critique. J’étais très curieuse de découvrir ce roman jeunesse écrit par un auteur chinois. Nous sommes dans un monde très particulier où les femmes ne sont réduites qu’à devenir un incubateur, faire la cuisine ou à être sacrifiée pour montrer la puissance masculine. Zetian est rabaissée par sa famille, assez maltraitée physiquement également, elle ne veut qu’une chose venger sa sœur qui a été envoyée également en sacrifice et tuée par le pilote d’une chrysalide. Ces engins sont censés se battre avec les hunduns et les empêcher de détruire les humains. Pilotés par le qi, source d’énergie vitale que tout le monde n’a pas, seuls les plus forts réussiront à les conduire et surtout les femmes sont soit là pour réussir à créer un couple parfait avec le pilote et donc avoir une forme parfaite pour la chrysalide ou bien finir mortes parce qu’elles ne font pas le poids et se font piquer tout leur qi par les pilotes hommes.
Mais cette jeune fille, Zetan, va rentrer dans le tas et veut changer toutes les mentalités et surtout faire découvrir la vérité. Tout d’abord, on la met avec le pilote qui a tué sa sœur, autant dire que tout ne se passe pas comme tout le monde l’avait prévu. Puis cette dernière finie avec Li Shimin, le pilot très controversé qui a tué toute sa famille. J’avoue que le roman n’est pas sans me faire penser à plusieurs films avec des mecha ou bien des animes comme Evangelion mais également des dystopies comme Divergent ou encore Hunger Games dans le genre avec une héroïne forte qui bouscule tout le pouvoir en place. Bien entendu, il y a une petite part de romance et j’avoue ne pas m’être attendue à comment les choses allaient tourner de ce côté.
Le plus gros défaut du roman reste le fait qu’il y a trop de descriptions pour la même chose, principalement les transformations des chrysalides et les combats qui sont parfois un peu confus et nombreux. Le roman est peut-être parfois un peu trop long, il s’étale sur des choses pas forcément essentielles à l’histoire ce qui ralenti un peu le rythme. En tout cas, il y a une réelle volonté de l’autrice de montrer que les femmes sont les égales des hommes voir même meilleures dans le roman que eux. L’héroïne sait ce qu’elle veut, elle veut changer les choses, bousculer les codes, faire réagir et prendre conscience de ces injustices. Il est aussi question de la culture chinoise et des problèmes familiaux qui peuvent s’y trouver, avec ses pères qui obligent leurs enfants à faire ce qu’ils ne souhaitent pas. J’ai trouvé plutôt original de mixer la culture chinoise, ses mythes, son passé avec des choses très actuelles.
En résumé, Iron Widow est un roman intérressant, non pas sans rappeler d’autres scénarios connus, il arrive à se démarquer en proposant un roman féministe avec une héroïne forte qui change les choses, les bouleverse et réussit avec brio non sans quelques déboires. Je l’ai trouvé passionnant même si par moment un peu trop de description à mon goût. Si vous êtes fan de science fiction, des dystopies, de lecture jeunesse et de culture chinoise, ce roman est absolument fait pour vous.
Lien : https://antredeluciole.fr/20..
Mais cette jeune fille, Zetan, va rentrer dans le tas et veut changer toutes les mentalités et surtout faire découvrir la vérité. Tout d’abord, on la met avec le pilote qui a tué sa sœur, autant dire que tout ne se passe pas comme tout le monde l’avait prévu. Puis cette dernière finie avec Li Shimin, le pilot très controversé qui a tué toute sa famille. J’avoue que le roman n’est pas sans me faire penser à plusieurs films avec des mecha ou bien des animes comme Evangelion mais également des dystopies comme Divergent ou encore Hunger Games dans le genre avec une héroïne forte qui bouscule tout le pouvoir en place. Bien entendu, il y a une petite part de romance et j’avoue ne pas m’être attendue à comment les choses allaient tourner de ce côté.
Le plus gros défaut du roman reste le fait qu’il y a trop de descriptions pour la même chose, principalement les transformations des chrysalides et les combats qui sont parfois un peu confus et nombreux. Le roman est peut-être parfois un peu trop long, il s’étale sur des choses pas forcément essentielles à l’histoire ce qui ralenti un peu le rythme. En tout cas, il y a une réelle volonté de l’autrice de montrer que les femmes sont les égales des hommes voir même meilleures dans le roman que eux. L’héroïne sait ce qu’elle veut, elle veut changer les choses, bousculer les codes, faire réagir et prendre conscience de ces injustices. Il est aussi question de la culture chinoise et des problèmes familiaux qui peuvent s’y trouver, avec ses pères qui obligent leurs enfants à faire ce qu’ils ne souhaitent pas. J’ai trouvé plutôt original de mixer la culture chinoise, ses mythes, son passé avec des choses très actuelles.
En résumé, Iron Widow est un roman intérressant, non pas sans rappeler d’autres scénarios connus, il arrive à se démarquer en proposant un roman féministe avec une héroïne forte qui change les choses, les bouleverse et réussit avec brio non sans quelques déboires. Je l’ai trouvé passionnant même si par moment un peu trop de description à mon goût. Si vous êtes fan de science fiction, des dystopies, de lecture jeunesse et de culture chinoise, ce roman est absolument fait pour vous.
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Dans ce monde, l’armée impériale doit repousser les incessants assauts de l’envahisseur contre la Grande Muraille. Pour affronter les assaillants faits de métal “spirituel”, une seule solution pour les humains : utiliser d’énormes machines activées par la puissance psychique combinée des couples de pilotes. Souvent, les femmes pilotes, laissées exsangues par la violence des combats, décèdent, alors que leurs compagnons sont portés aux nues par l’empire médiatique qui suit et retransmet en direct les affrontements au reste du pays, suspendu aux postes de télévision.
Zetian, jeune fille de province, décide de s’enrôler pour rejoindre les pilotes, après que sa grande sœur ait été tuée par l’un d’entre eux. Son plan consiste en une vengeance froide et une rébellion contre le système qui sacrifie la moitié de sa population sans vergogne, dusse-t-elle y laisser sa vie.
Mais tout ne se passe pas exactement comme
prévu, et nous voilà emportés avec elle dans une aventure où les faux-semblants le disputent aux retournements de situation.
Lauréat 2023 du prix de la littérature jeunesse Libr’à Nous, Iron Widow est le premier tome d’une sensationnelle fresque de grande envergure et, s’il emprunte largement à l’histoire, la culture et la spiritualité chinoises (Wu Zetian, qui a inspiré l’héroïne, est la seule femme à être devenue impératrice de Chine, l’usage du chi pour piloter les machines de guerre, la complémentarité du Ying et du Yang, l’Art de la guerre de Sun Tsu etc.), fait également preuve d’une grande capacité à déployer un imaginaire futuriste et épique.
On a du mal à attendre la traduction du tome 2 !
Zetian, jeune fille de province, décide de s’enrôler pour rejoindre les pilotes, après que sa grande sœur ait été tuée par l’un d’entre eux. Son plan consiste en une vengeance froide et une rébellion contre le système qui sacrifie la moitié de sa population sans vergogne, dusse-t-elle y laisser sa vie.
Mais tout ne se passe pas exactement comme
prévu, et nous voilà emportés avec elle dans une aventure où les faux-semblants le disputent aux retournements de situation.
Lauréat 2023 du prix de la littérature jeunesse Libr’à Nous, Iron Widow est le premier tome d’une sensationnelle fresque de grande envergure et, s’il emprunte largement à l’histoire, la culture et la spiritualité chinoises (Wu Zetian, qui a inspiré l’héroïne, est la seule femme à être devenue impératrice de Chine, l’usage du chi pour piloter les machines de guerre, la complémentarité du Ying et du Yang, l’Art de la guerre de Sun Tsu etc.), fait également preuve d’une grande capacité à déployer un imaginaire futuriste et épique.
On a du mal à attendre la traduction du tome 2 !
J'ai hésité sur la note. J'ai personnellement kiffé ma lecture, mais je reconnais que le livre a des défauts qui peuvent agacer voire rebuter.
Déjà, c'est de la SF avec des genre de méchas, et un emballage dans un univers chinois, ça peut déstabiliser, en tant que française j'ai un peu manqué quelques repères, mais je n'ai pas trouvé ça gênant. Point qui m'a plus agacé, le livre est plein de bonnes intentions antisexistes, et à du mal à les doser avec subtilité. Du coup, on a plein de vilains hommes machos, sauf deux qui ne font jamais rien de travers - c'est dommage parce que ça rend Yihzi fade et unidimensionnel, et lui enlève des possibilités d'évolutions, et arce que ça dédouane trop Shimin qui gagnerait beaucoup à être plus nuancé. Pour l'alcoolisme, je sortais juste de Conte de fée et Stephen King en parle bcp, bcp mieux.
Ceci dit, ca nous change agreablement de la SF a l'occidentale et au masculin, l'héroïne est vraiment intéressante, forte sans être une Mary Sue, les moments de romance sont doux et contrastent agréablement avec un univers sombre et violent, la critique des médias fait plaisir (la encore, peu subtile mais efficace, et puis les dimensions collent au thème méchas), et même si j'en avais vu venir une bonne partie, le dénouement m'a retournée bien comme il faut et laisse entrevoir des postes très intéressantes pour la suite.
Ah oui, c'est un tome 1 seulement, je n'avais pas vu ça en le commençant, moi qui voulais écluser d'abord les one shots de ma PAL, c'est loupé...
Déjà, c'est de la SF avec des genre de méchas, et un emballage dans un univers chinois, ça peut déstabiliser, en tant que française j'ai un peu manqué quelques repères, mais je n'ai pas trouvé ça gênant. Point qui m'a plus agacé, le livre est plein de bonnes intentions antisexistes, et à du mal à les doser avec subtilité. Du coup, on a plein de vilains hommes machos, sauf deux qui ne font jamais rien de travers - c'est dommage parce que ça rend Yihzi fade et unidimensionnel, et lui enlève des possibilités d'évolutions, et arce que ça dédouane trop Shimin qui gagnerait beaucoup à être plus nuancé. Pour l'alcoolisme, je sortais juste de Conte de fée et Stephen King en parle bcp, bcp mieux.
Ceci dit, ca nous change agreablement de la SF a l'occidentale et au masculin, l'héroïne est vraiment intéressante, forte sans être une Mary Sue, les moments de romance sont doux et contrastent agréablement avec un univers sombre et violent, la critique des médias fait plaisir (la encore, peu subtile mais efficace, et puis les dimensions collent au thème méchas), et même si j'en avais vu venir une bonne partie, le dénouement m'a retournée bien comme il faut et laisse entrevoir des postes très intéressantes pour la suite.
Ah oui, c'est un tome 1 seulement, je n'avais pas vu ça en le commençant, moi qui voulais écluser d'abord les one shots de ma PAL, c'est loupé...
Avant de commencer ce roman, je pensais que ce ne serait qu'une petite lecture d'été "comme ça" bien que la couverture m'ait fait de l'oeil depuis quelques mois déjà (et bien que je sache combien les lectures d'été sont prenantes). Pourtant dès les premières pages, j'avais disparu, happée dans un tout autre univers.
Enfin tout autre, il y a eu un retour dans le temps par rapport aux mentalités et à la place de la femme, peu de choses ont été inventées de ce point de vue et... ça fait mal. Dans un monde inspiré de la Chine passée (je ne m'y connais pas assez en histoire pour définir une période), la technologie a quand même sa place grâce à des offrandes faites aux dieux. Quel beau mélange, j'ai trouvé que tout était très bien équilibré, il est compliqué de mélanger des éléments modernes à de l'historique sans incohérence mais dans ce cas, rien à dire.
Le personnage de Wu Zetian est magistral. Ce n'est pas qu'une femme forte, prête à tout pour faire changer les choses, c'est aussi et surtout un démon qui utilise ses ennemis de la meilleure des manières pour parvenir à ses fins. Ce qui ne l'empêche pas de faire des erreurs, en cela elle reste humaine. Li Shimin et Gao Yizhi sont de bons personnages secondaires, ils sont très différents l'un de l'autre et bien développés, ils ont une belle place aux côtés de Zetian, je les apprécie vraiment.
Il m'est arrivé de critiquer assez durement des œuvres que je trouvais pleines de violences, sans bonne raison et c'est vrai qu'Iron Widow n'est pas une petite lecture légère. Elle est même très dure (du moment où on y est accroché, on ressent tout 2 fois plus fort !) Mais toute cette violence, il n'y a pas eu à la chercher bien loin car elle est là, dans notre histoire, accrochée à nos pieds comme des fers. Oui, c'est un livre où des femmes meurent en silence, poussées par leur propre mère. Oui, c'est un livre où les hommes se taisent et applaudissent. Et même sur le papier, c'est comme des couteaux dans une plaie jamais refermée.
Enfin tout autre, il y a eu un retour dans le temps par rapport aux mentalités et à la place de la femme, peu de choses ont été inventées de ce point de vue et... ça fait mal. Dans un monde inspiré de la Chine passée (je ne m'y connais pas assez en histoire pour définir une période), la technologie a quand même sa place grâce à des offrandes faites aux dieux. Quel beau mélange, j'ai trouvé que tout était très bien équilibré, il est compliqué de mélanger des éléments modernes à de l'historique sans incohérence mais dans ce cas, rien à dire.
Le personnage de Wu Zetian est magistral. Ce n'est pas qu'une femme forte, prête à tout pour faire changer les choses, c'est aussi et surtout un démon qui utilise ses ennemis de la meilleure des manières pour parvenir à ses fins. Ce qui ne l'empêche pas de faire des erreurs, en cela elle reste humaine. Li Shimin et Gao Yizhi sont de bons personnages secondaires, ils sont très différents l'un de l'autre et bien développés, ils ont une belle place aux côtés de Zetian, je les apprécie vraiment.
Il m'est arrivé de critiquer assez durement des œuvres que je trouvais pleines de violences, sans bonne raison et c'est vrai qu'Iron Widow n'est pas une petite lecture légère. Elle est même très dure (du moment où on y est accroché, on ressent tout 2 fois plus fort !) Mais toute cette violence, il n'y a pas eu à la chercher bien loin car elle est là, dans notre histoire, accrochée à nos pieds comme des fers. Oui, c'est un livre où des femmes meurent en silence, poussées par leur propre mère. Oui, c'est un livre où les hommes se taisent et applaudissent. Et même sur le papier, c'est comme des couteaux dans une plaie jamais refermée.
"Men wants us so badly for our bodies, yet hate us so much for our minds.”
Il me tardait de lire Iron Widow que je voyais énormément passer sur les réseaux, je suis donc heureux d'avoir sauté le pas.
Je vais commencer par parler de l'univers et du worldbuilding qui sont incroyables à mes yeux. Le monde que l'autaire nous présente ici est riche en informations et en détails que je n'ai pu qu'adorer, nous ne sommes pas perdu-es au contraire et j'en suis même resté sur ma faim au moment de refermer le livre. Je n'ai qu'une hâte, que le deuxième tome sorte pour pouvoir en apprendre plus et enfin avoir des réponses à mes (nombreuses) questions. Je tiens aussi à dire que ma lecture a été très fluide malgré les nombreuses informations et je n'ai à aucun moment décrocher du livre, ce qui est plutôt rare pour moi.
L'histoire repose sur le système des Chrysalides : d'énormes robots contrôlés par un couple (composé d'un homme et d'une femme) grâce à leur énergie psychique qui ont été créés afin de protéger Huaxia de la menace des Hunduns. Ces confrontations se finissent cependant presque systématiquement par la mort de la concubine du couple.
Notre héroïne, Wu Zetian, grandit dans cet univers qui sacrifie les femmes sans aucun remord. Son objectif : devenir une concubine pour venger sa soeur morte. Il y a quelques mois j'avais expliqué être à la recherche de roman centré autour de la vengeance féminine et non écrit par des hommes et wow, Iron Widow représente complètement ce que je cherchais. Zetian est une protagoniste qui n'a que ce seul objectif : se venger, et j'ai adoré la suivre à travers cela, ressentir cette colère qu'elle partage avec nous et que nous éprouvons avec elle. C'est une femme forte qui a décidé de ne pas se laisser marcher dessus, qui ose essayer d'agir contre une société qui est dans son entièreté contre les femmes.
Je me suis en fait attaché à tous les personnages. A Zetian évidemment, mais aussi à Li Shimin et Yizhi qui ont conqui mon coeur au fil des pages. Li Shimin est le personnage que j'ai trouvé le plus intéressant après Zetian, sûrement parce que nous obtenons une image plutôt complète de sa vie (encore une hâte de lire le deuxième volume : en apprendre plus sur tous les personnages qui n'ont pas encore été complètement dévoilé).
Malheureusement j'ai eu du mal avec la romance. Je ne vais pas mentir j'ai adoré avoir enfin une relation polyamoureuse présente dans un livre, et je prend habituellement ce que l'on me donne sans rechigner parce que je me dis que c'est mieux que rien. Mais non. La romance ici m'a déconcerté et j'ai franchement eu l'impression qu'elle tombait de nulle part. La relation entre Yizhi et Li Shimin notamment ne fait pas sens à mes yeux et je trouve sa création très incohérente (un cheveu sur la soupe). De même entre Zetian et Shimin, je trouve la relation mal construite et intégrée à l'univers. La manière dont Zetian vit sa relation avec Shimin était presque hors de caractère vu ce qu'on a appris sur elle et sa vision des hommes tout au long du livre, ses pensées perpétuent même parfois les attentes que la société attends des femmes dans une relation et ça ne collait pas, j'ai donc était déçu de cette romance qui je pense aurait pu avoir un plus gros potentiel si tout ce qui tourne autour de Zetian n'avait pas crié à l'hétérosexualité.
Malgré ce gros pavé sur la romance que j'ai bof apprécié je réitère quand même l'amour que j'ai eu pour cette lecture qui m'a happé du début à la fin, remplie de rebondissements et de scènes que j'ai adoré !! J'attend avec impatience la sortie du tome 2 après cette fin que je trouve exceptionnelle.
Il me tardait de lire Iron Widow que je voyais énormément passer sur les réseaux, je suis donc heureux d'avoir sauté le pas.
Je vais commencer par parler de l'univers et du worldbuilding qui sont incroyables à mes yeux. Le monde que l'autaire nous présente ici est riche en informations et en détails que je n'ai pu qu'adorer, nous ne sommes pas perdu-es au contraire et j'en suis même resté sur ma faim au moment de refermer le livre. Je n'ai qu'une hâte, que le deuxième tome sorte pour pouvoir en apprendre plus et enfin avoir des réponses à mes (nombreuses) questions. Je tiens aussi à dire que ma lecture a été très fluide malgré les nombreuses informations et je n'ai à aucun moment décrocher du livre, ce qui est plutôt rare pour moi.
L'histoire repose sur le système des Chrysalides : d'énormes robots contrôlés par un couple (composé d'un homme et d'une femme) grâce à leur énergie psychique qui ont été créés afin de protéger Huaxia de la menace des Hunduns. Ces confrontations se finissent cependant presque systématiquement par la mort de la concubine du couple.
Notre héroïne, Wu Zetian, grandit dans cet univers qui sacrifie les femmes sans aucun remord. Son objectif : devenir une concubine pour venger sa soeur morte. Il y a quelques mois j'avais expliqué être à la recherche de roman centré autour de la vengeance féminine et non écrit par des hommes et wow, Iron Widow représente complètement ce que je cherchais. Zetian est une protagoniste qui n'a que ce seul objectif : se venger, et j'ai adoré la suivre à travers cela, ressentir cette colère qu'elle partage avec nous et que nous éprouvons avec elle. C'est une femme forte qui a décidé de ne pas se laisser marcher dessus, qui ose essayer d'agir contre une société qui est dans son entièreté contre les femmes.
Je me suis en fait attaché à tous les personnages. A Zetian évidemment, mais aussi à Li Shimin et Yizhi qui ont conqui mon coeur au fil des pages. Li Shimin est le personnage que j'ai trouvé le plus intéressant après Zetian, sûrement parce que nous obtenons une image plutôt complète de sa vie (encore une hâte de lire le deuxième volume : en apprendre plus sur tous les personnages qui n'ont pas encore été complètement dévoilé).
Malheureusement j'ai eu du mal avec la romance. Je ne vais pas mentir j'ai adoré avoir enfin une relation polyamoureuse présente dans un livre, et je prend habituellement ce que l'on me donne sans rechigner parce que je me dis que c'est mieux que rien. Mais non. La romance ici m'a déconcerté et j'ai franchement eu l'impression qu'elle tombait de nulle part. La relation entre Yizhi et Li Shimin notamment ne fait pas sens à mes yeux et je trouve sa création très incohérente (un cheveu sur la soupe). De même entre Zetian et Shimin, je trouve la relation mal construite et intégrée à l'univers. La manière dont Zetian vit sa relation avec Shimin était presque hors de caractère vu ce qu'on a appris sur elle et sa vision des hommes tout au long du livre, ses pensées perpétuent même parfois les attentes que la société attends des femmes dans une relation et ça ne collait pas, j'ai donc était déçu de cette romance qui je pense aurait pu avoir un plus gros potentiel si tout ce qui tourne autour de Zetian n'avait pas crié à l'hétérosexualité.
Malgré ce gros pavé sur la romance que j'ai bof apprécié je réitère quand même l'amour que j'ai eu pour cette lecture qui m'a happé du début à la fin, remplie de rebondissements et de scènes que j'ai adoré !! J'attend avec impatience la sortie du tome 2 après cette fin que je trouve exceptionnelle.
Note : 2/5 (Anciennement 3,5/5)
Plus le temps passe et plus les défauts du livre me turlupinent. Un récit qui se revendique féministe mais qui au final n'en possède que l'étiquette sur la couverture, le récit lui même laissant relativement peu de places aux femmes (ironique). Je tenterai tout de même le tome deux, en espérant que la protagoniste s'intéresse un peu plus aux personnes qu'elle essaie de protéger plutôt qu'aux hommes autour d'elle.
Plus le temps passe et plus les défauts du livre me turlupinent. Un récit qui se revendique féministe mais qui au final n'en possède que l'étiquette sur la couverture, le récit lui même laissant relativement peu de places aux femmes (ironique). Je tenterai tout de même le tome deux, en espérant que la protagoniste s'intéresse un peu plus aux personnes qu'elle essaie de protéger plutôt qu'aux hommes autour d'elle.
Autant vous le dire directement : ce livre est une véritable bombe !!
Zetian est une héroïne forte, peu conventionnelle et vraiment attachante.
C'est un livre sci-fi vraiment original, et pour ma part, certains moment me faisaient penser à Hunger Games, ce qui n'était vraiment pas pour me déplaire !
Et enfin... le twist de fin !!!!! y aura-t-il une suite ???? J'ai cru voir la rumeur d'un prequel, j'espère que oui !!!!
bref, si il est encore dans votre PAL, ne le laissez pas traîner, vous ne serez pas déçu
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Zetian est une héroïne forte, peu conventionnelle et vraiment attachante.
C'est un livre sci-fi vraiment original, et pour ma part, certains moment me faisaient penser à Hunger Games, ce qui n'était vraiment pas pour me déplaire !
Et enfin... le twist de fin !!!!! y aura-t-il une suite ???? J'ai cru voir la rumeur d'un prequel, j'espère que oui !!!!
bref, si il est encore dans votre PAL, ne le laissez pas traîner, vous ne serez pas déçu
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... J’ai été catapulté dans cette histoire avec force. De prime abord, j’avais peur d’être perdue dans cet univers asiatique mais j’ai accroché dès les premières pages ! Les explications de l’autrice sont riches et nous immergent davantage dans l’épopée de Zetian. La jeune femme au caractère bien trempé donne du relief à toute l’histoire, elle ne se laisse jamais marcher sur les pieds et cela donne des répliques cinglantes délicieuses à découvrir. J’ai adoré tout le féminisme véhiculé par l’ouvrage, le soulèvement contre un monde patriarcale qui utilise les femmes comme de vulgaires cobayes. J’ai adoré découvrir l’écriture de Xiran Jay Zhao qui ne mange pas ses mots et nous décrit tout avec beaucoup de vraisemblance, sans nous épargner. Il s’agit d’un premier tome que j’ai dévoré et dont j’ai plus que hâte d’avoir la suite ! Je ne me suis pas attendue une seule seconde au dénouement, chaque événement se déroulait sans que je puisse l’anticiper ! Bref, un ouvrage jeunesse original, bourré d’action, de caractère, de courage et de persévérance, à ne SURTOUT pas laisser filer !
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Un livre que j’ai acheté uniquement pour la romance atypique qu’il contient. Je ne veux pas vous spoiler donc je ne dirai rien mais on me l’avait dit puisque c’était sûr que ça allait me convaincre. Je ne savais rien de plus si ce n’est que c’était de l’imaginaire !
Un univers pas facile de prime abord. Il y a une certaine exigence de lecture puisque l’on n’aide pas vraiment le lecteur ou la lectrice à s’y plonger, dans le sens où l’on a peu d’infos sur le lore. Ca demande une bonne dose d’imagination et il ne faut pas s’arrêter à cela puisque j’imagine que l’on aura le temps de s’y attarder dans les prochains tomes.
Bien que ce ne soit pas parfait, c’est un beau coup de cœur. Happée par le début et l’héroïne, j’ai vite été conquise par l’intrigue. La 4ème en révèle un peu trop et je suis bien contente de ne pas l’avoir lue. Les rebondissements ponctuent l’histoire et l’on n’a pas le temps de s’ennuyer une seconde.
Sur fond de révolution patriarcale, ce roman à la croisé entre la fantasy et la science-fiction a des accents d’Hunger Games et d’autres classiques de la littérature du genre que j’ai beaucoup trop aimé. Je ne voulais plus le lâcher avant la fin et attendre la suite va être une douce torture. C’est original et page-turner, sombre et rempli d’action comme j’aime.
Au cœur d’une Chine totalement transformée suite à une invasion extraterrestre, les personnages se battent pour leur vie contre l’envahisseur. L’auteurice passe des messages forts grâce à son intrigue et des personnages charismatiques. Avec ce livre ça passe ou ça casse, je ne le recommande pas forcément si vous n’avez pas l’habitude de lire de l’imaginaire ou que vous préférez le contemplatif.
En bref, je brûle d’impatience de lire la suite qui ne sort qu’à l’été 2023 en VO donc pour la VF… il va falloir apprendre la patience.
Lien : https://madamepointvirgule.f..
Un univers pas facile de prime abord. Il y a une certaine exigence de lecture puisque l’on n’aide pas vraiment le lecteur ou la lectrice à s’y plonger, dans le sens où l’on a peu d’infos sur le lore. Ca demande une bonne dose d’imagination et il ne faut pas s’arrêter à cela puisque j’imagine que l’on aura le temps de s’y attarder dans les prochains tomes.
Bien que ce ne soit pas parfait, c’est un beau coup de cœur. Happée par le début et l’héroïne, j’ai vite été conquise par l’intrigue. La 4ème en révèle un peu trop et je suis bien contente de ne pas l’avoir lue. Les rebondissements ponctuent l’histoire et l’on n’a pas le temps de s’ennuyer une seconde.
Sur fond de révolution patriarcale, ce roman à la croisé entre la fantasy et la science-fiction a des accents d’Hunger Games et d’autres classiques de la littérature du genre que j’ai beaucoup trop aimé. Je ne voulais plus le lâcher avant la fin et attendre la suite va être une douce torture. C’est original et page-turner, sombre et rempli d’action comme j’aime.
Au cœur d’une Chine totalement transformée suite à une invasion extraterrestre, les personnages se battent pour leur vie contre l’envahisseur. L’auteurice passe des messages forts grâce à son intrigue et des personnages charismatiques. Avec ce livre ça passe ou ça casse, je ne le recommande pas forcément si vous n’avez pas l’habitude de lire de l’imaginaire ou que vous préférez le contemplatif.
En bref, je brûle d’impatience de lire la suite qui ne sort qu’à l’été 2023 en VO donc pour la VF… il va falloir apprendre la patience.
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On entre directement dans le vif du sujet : j’ai adoré ! Et il y a plusieurs raisons à cela, bien sûr.
Je vais commencer par la plume de l’auteur.rice du livre qui est absolument incroyable ! C’était fluide, mais en même temps avec des belles tournures de phrases. J’ai beaucoup aimé ma lecture, et pour preuve : j’ai dévoré le livre à une vitesse supersonique. De manière générale, les chapitres s’enchainent très vite et il y a pas mal d’action dans ce bouquin. Les moments plus calmes ne sont pas en reste non plus.
J’ai fortement apprécié le worldbuilding. On plonge dans un univers très complet, et ce à tous les niveaux : les décors, les idéologies, la politique, les traditions, etc.
J’ai aussi adoré cette sorte de croisement entre magie et technologie. Le fonctionnement des « grosses bêbètes » est assez impressionnant. Je ne sais d’ailleurs pas si c’est vraiment de la magie mais plutôt une forme de « force de l’âme » (vous voyez comment je m’y connais en curlture asiatique ?).
La protagoniste m’a aussi marqué, de par sa force, son audace et sa fureur de vivre. Clairement elle a parfois des réaction typiquement YA mais ça m’a pas sauté aux yeaux.
Pour ce qui est du côté relationnel, je me vois rassurée que les histoires d’amour ne soient pas le focus MAIS j’ai l’impression que l’auteur.rice se perd un peu dans les différentes relations à force d’essayer d’inclure une large partie du spectre lgbtq+. J’aime voir de la représentation mais ici j’ai l’impression que tout le monde se marche un peu sur les pieds.
Ma conclusion (soyez prêt, j’ai bien bossé cette phrase) : un YA qui respecte les codes du genre mais ne rentre pas dans les clichés.
Je vais commencer par la plume de l’auteur.rice du livre qui est absolument incroyable ! C’était fluide, mais en même temps avec des belles tournures de phrases. J’ai beaucoup aimé ma lecture, et pour preuve : j’ai dévoré le livre à une vitesse supersonique. De manière générale, les chapitres s’enchainent très vite et il y a pas mal d’action dans ce bouquin. Les moments plus calmes ne sont pas en reste non plus.
J’ai fortement apprécié le worldbuilding. On plonge dans un univers très complet, et ce à tous les niveaux : les décors, les idéologies, la politique, les traditions, etc.
J’ai aussi adoré cette sorte de croisement entre magie et technologie. Le fonctionnement des « grosses bêbètes » est assez impressionnant. Je ne sais d’ailleurs pas si c’est vraiment de la magie mais plutôt une forme de « force de l’âme » (vous voyez comment je m’y connais en curlture asiatique ?).
La protagoniste m’a aussi marqué, de par sa force, son audace et sa fureur de vivre. Clairement elle a parfois des réaction typiquement YA mais ça m’a pas sauté aux yeaux.
Pour ce qui est du côté relationnel, je me vois rassurée que les histoires d’amour ne soient pas le focus MAIS j’ai l’impression que l’auteur.rice se perd un peu dans les différentes relations à force d’essayer d’inclure une large partie du spectre lgbtq+. J’aime voir de la représentation mais ici j’ai l’impression que tout le monde se marche un peu sur les pieds.
Ma conclusion (soyez prêt, j’ai bien bossé cette phrase) : un YA qui respecte les codes du genre mais ne rentre pas dans les clichés.
Alors ce livre me donnait envie depuis un moment, il se targuait d'être novateur et engagé alors j'ai sauté le pas.
Au début de ce livre, on suit Zetian, une jeune paysanne, qui souhaite venger sa soeur tuée par son mari, un pilote qui protège la Terre d'une invasion extra-terrestre. Malheureusement, bien que le début soit prometteur, mon enthousiasme est vite retombé. Certains des moments sont très lents (typiquement les batailles) et d'autres sont beaucoup trop rapides. La notion d'engagement est assez frivole pour moi, il y a effectivement des références à la société patriarcale mais il n'y a pas vraiment de descontruction juste un personnage barbare qui est du style « je fais ce que je veux, je suis la plus forte ». le seul point réellement et totalement positif, c'est les références à l'impératrice Wu Zetian seule et unique impératrice ayant régné en Chine.
Concernant le personnage principal, pour ma part je ne l'ai pas apprécié du tout, je l'ai même trouvée assez insupportable. Autant je n'aime pas les personnages passifs mais, ici, elle est juste irréfléchie et immature, c'est juste de la force brute. Pour les autres personnages, je dois avouer qu'ils étaient très passifs concernant Zetian, au bout d'un moment elle aurait mérité une bonne remise en question… Enfin, pour l'histoire d'amour, je l'ai trouvé très originale, je n'en avais jamais encore lu, le seul problème, c'est qu'étant donné que je n'appréciais pas plus que ça les personnages je l'ai trouvé « fade ».
Pour la fin, j'ai aimé cette dernière petite référence à l'impératrice mais sinon je suis toujours assez dubitative.
Pour conclure, un livre avec des références sur la Chine de l'aire Zhou assez présente (même si les pieds bandés sont un anachronisme) et une histoire d'amour original. le reste du livre est assez plat à mon sens surtout pour un livre qui se veut engagé.
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Au début de ce livre, on suit Zetian, une jeune paysanne, qui souhaite venger sa soeur tuée par son mari, un pilote qui protège la Terre d'une invasion extra-terrestre. Malheureusement, bien que le début soit prometteur, mon enthousiasme est vite retombé. Certains des moments sont très lents (typiquement les batailles) et d'autres sont beaucoup trop rapides. La notion d'engagement est assez frivole pour moi, il y a effectivement des références à la société patriarcale mais il n'y a pas vraiment de descontruction juste un personnage barbare qui est du style « je fais ce que je veux, je suis la plus forte ». le seul point réellement et totalement positif, c'est les références à l'impératrice Wu Zetian seule et unique impératrice ayant régné en Chine.
Concernant le personnage principal, pour ma part je ne l'ai pas apprécié du tout, je l'ai même trouvée assez insupportable. Autant je n'aime pas les personnages passifs mais, ici, elle est juste irréfléchie et immature, c'est juste de la force brute. Pour les autres personnages, je dois avouer qu'ils étaient très passifs concernant Zetian, au bout d'un moment elle aurait mérité une bonne remise en question… Enfin, pour l'histoire d'amour, je l'ai trouvé très originale, je n'en avais jamais encore lu, le seul problème, c'est qu'étant donné que je n'appréciais pas plus que ça les personnages je l'ai trouvé « fade ».
Pour la fin, j'ai aimé cette dernière petite référence à l'impératrice mais sinon je suis toujours assez dubitative.
Pour conclure, un livre avec des références sur la Chine de l'aire Zhou assez présente (même si les pieds bandés sont un anachronisme) et une histoire d'amour original. le reste du livre est assez plat à mon sens surtout pour un livre qui se veut engagé.
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Un excellent premier tome qui me laisse impatient pour les prochains tomes. L'univers inspiré de l'empire chinois est une bouffée d'air frais et sert le message et questionnement féministe du livre. Message extrêmement bien réfléchi et mené. La partie romantique de l'histoire est un peu trop expédie à mon gout, mais le reste de l'intrigue est tellement prenant que ce n'est pas grave.
Quand on voit ce roman pour la première fois, on constate son épaisseur, ses pages fines et ses longues descriptions. Quand on le lit pour la première fois, on ne quitte pas ce livre avant la fin et on tombe amoureux de trois personnages. Je ne vous rappelerais pas une énième fois le résumé de ce récit.
J'ignorais à quoi m'attendre en commençant Iron Widow. Je crois que j'imaginais de la fantasy mélangée à la culture chinoise. Je suis tombée de haut avant de m'élever dans les plus hautes sphères de Huaxia. Un roman de science-fiction YA qui change enfin des dystopies avec des références à l'histoire de la Chine.
Si au début, la richesse de l'univers et la variété des termes employés sont impressionnants, l'autrice fait en sorte de ne pas perdre le lecteur. La société de Huaxia ne laisse pas indifférent et suscite d'autant plus l'empathie du lecteur qu'elle fait référence à de nombreux faits historiques, culturels et sexistes.
Zetian est un personnage féminin hyper charismatique. Dès le début, j'ai été prise par ses luttes, ses rancoeurs et sa force de caractère. Xiran Jay Zhao permet à travers cette incroyable héroïne de nous faire découvrir l'impératrice Wu Zetian, la souffrance des pieds en lotus et les injustices et insécurités faites aux femmes.
J'ai également adoré l'équilibre qu'elle trouve avec ses compagnons. Alors que la société impose des binômes dans lesquels les femmes se sacrifient pour les hommes (et quel honneur pour elles, c'est le but de leur vie après tout) qui peuvent ensuite se remarier à leur guise, Zetian est la Veuve de Fer. Elle change la donne en se mettant au même niveau que son partenaire. Femme fatale (littéralement), elle présente deux hommes différents, Li Shimin - Pilote de minorité oppréssée et prisonnier- et Gao Yizhi - délicat et sensible bourgeois. Plutôt que d'en choisir un, elle va les présenter et les rapprocher car le triangle est la forme la plus solide.
C'est un récit puissant qui dénonce la société hétéronormée, impérialiste et patriarcale en faisant appel à des personnages attachants et des événements palpitants.
J'ignorais à quoi m'attendre en commençant Iron Widow. Je crois que j'imaginais de la fantasy mélangée à la culture chinoise. Je suis tombée de haut avant de m'élever dans les plus hautes sphères de Huaxia. Un roman de science-fiction YA qui change enfin des dystopies avec des références à l'histoire de la Chine.
Si au début, la richesse de l'univers et la variété des termes employés sont impressionnants, l'autrice fait en sorte de ne pas perdre le lecteur. La société de Huaxia ne laisse pas indifférent et suscite d'autant plus l'empathie du lecteur qu'elle fait référence à de nombreux faits historiques, culturels et sexistes.
Zetian est un personnage féminin hyper charismatique. Dès le début, j'ai été prise par ses luttes, ses rancoeurs et sa force de caractère. Xiran Jay Zhao permet à travers cette incroyable héroïne de nous faire découvrir l'impératrice Wu Zetian, la souffrance des pieds en lotus et les injustices et insécurités faites aux femmes.
J'ai également adoré l'équilibre qu'elle trouve avec ses compagnons. Alors que la société impose des binômes dans lesquels les femmes se sacrifient pour les hommes (et quel honneur pour elles, c'est le but de leur vie après tout) qui peuvent ensuite se remarier à leur guise, Zetian est la Veuve de Fer. Elle change la donne en se mettant au même niveau que son partenaire. Femme fatale (littéralement), elle présente deux hommes différents, Li Shimin - Pilote de minorité oppréssée et prisonnier- et Gao Yizhi - délicat et sensible bourgeois. Plutôt que d'en choisir un, elle va les présenter et les rapprocher car le triangle est la forme la plus solide.
C'est un récit puissant qui dénonce la société hétéronormée, impérialiste et patriarcale en faisant appel à des personnages attachants et des événements palpitants.
�itation: « Des aiguilles d'acupuncture fines comme un cheve jaillissaient de son siège pour s'enfoncer dans la colonne qui vertébrale de Yang Guang C'est ainsi que son qi circulat pour manœuvrer le Renard. Le qi était l'essence vitale alimentait tout dans le monde, depuis la croissance des végétaux jusqu'aux flammes des brasiers et à la rotation de la planète. »🧋
J'ai malheureusement abandonné le livre à un peu plus de la moitié… Je ne comprends pas trop pourquoi je n'ai pas accroché, mais je n'ai pas accroché.
Il avait pourtant tout pour plaire: du fantastique/fantasy dans un univers Asiatique, Chinois même pour être précis.
Tout le système de magie est basé sur le Qi, qui est l'énergie qu'on possède en nous et qui est composée des cinq éléments. On retrouve aussi des passages ou le Yin et Yang sont évoqués. On est bien dans l'univers Asiatique.
Je ne sais pas si le fait que les filles soient vues comme des « bête à vendre » ou « qu'on envoie à l'abattoir moyennant rétribution monétaire » sont ce qui m'ont empêché dans l'univers.
Ou si c'est le fait d'avoir une héroïne qui rêve de se libérer de ces fardeaux, mais qui en est victime. Elle ne respecte aucun des principes qui lui ont été inculqués, elle déteste comment son monde fonctionne, mais pourtant elle y prend part… certes de base elle veux venger la mort de sa soeur, puis changer la condition de la femme… mais au final elle finit par céder soit-disant pour sauver son pays.
Je crois que c'est le mélange des deux qui m'ont empêché de rentrer dans l'univers et de m'attacher aux personnages. Ce livre m'a laissé complètement insensible.
Je ne l'ai pas aimé, mais je ne peux pas dire que je l'ai « détesté », c'est vraiment neutre, je ne suis pas rentrée dans le monde et j'avoue ça m'a un peu perturbé, car sur le papier il avait tout pour me plaire…
Il est composé de très petits chapitres, est-ce que ça aussi ça ne m'aurait pas empêché de rentrer dans histoire?
C'est un abandon pour moi...🎏
J'ai malheureusement abandonné le livre à un peu plus de la moitié… Je ne comprends pas trop pourquoi je n'ai pas accroché, mais je n'ai pas accroché.
Il avait pourtant tout pour plaire: du fantastique/fantasy dans un univers Asiatique, Chinois même pour être précis.
Tout le système de magie est basé sur le Qi, qui est l'énergie qu'on possède en nous et qui est composée des cinq éléments. On retrouve aussi des passages ou le Yin et Yang sont évoqués. On est bien dans l'univers Asiatique.
Je ne sais pas si le fait que les filles soient vues comme des « bête à vendre » ou « qu'on envoie à l'abattoir moyennant rétribution monétaire » sont ce qui m'ont empêché dans l'univers.
Ou si c'est le fait d'avoir une héroïne qui rêve de se libérer de ces fardeaux, mais qui en est victime. Elle ne respecte aucun des principes qui lui ont été inculqués, elle déteste comment son monde fonctionne, mais pourtant elle y prend part… certes de base elle veux venger la mort de sa soeur, puis changer la condition de la femme… mais au final elle finit par céder soit-disant pour sauver son pays.
Je crois que c'est le mélange des deux qui m'ont empêché de rentrer dans l'univers et de m'attacher aux personnages. Ce livre m'a laissé complètement insensible.
Je ne l'ai pas aimé, mais je ne peux pas dire que je l'ai « détesté », c'est vraiment neutre, je ne suis pas rentrée dans le monde et j'avoue ça m'a un peu perturbé, car sur le papier il avait tout pour me plaire…
Il est composé de très petits chapitres, est-ce que ça aussi ça ne m'aurait pas empêché de rentrer dans histoire?
C'est un abandon pour moi...🎏
« Il faut un monstre pour en tuer un autre. »
Iron Widow est un titre qu’il me tardait de découvrir et ce, pour plusieurs raisons. Un roman Young Adult de SF inspiré de la culture chinoise ? Des protagonistes inspirés de personnages historiques ? L’héroïne inspiré de l’impératrice Wu Zetian ? Avec des thématiques féministes ? Il ne m’en fallait pas plus pour être extrêmement enthousiaste à l’idée de découvrir cette histoire. Résultat, le roman m’a vraiment plu et j’ai passé un bon moment de lecture, mais ce n’est pas un coup de coeur pour plusieurs raisons. Je tiens à remercier les éditions La Martinière Jeunesse et Netgalley pour cette découverte. Je suis heureuse que La Martinière Jeunesse ait conversé la couverture originale (une telle beauté !), cependant, j’espère que le mégenrare de l’auteur·ice (notamment dans les remerciements) sera corrigé et que ce genre d'erreurs sera surveillée à l'avenir.
J’ai beaucoup apprécié découvrir l’univers créé par Xiran Jay Zhao. Le mélange de traditions chinoises et de nouvelles technologies donne un résultat très intéressant. J’étais tellement emballée que je me suis retrouvée frustrée face aux manques d’informations. Au final, on sait peu de choses sur les Hunduns, ces extraterrestres venus coloniser la planète humaine. On ne sait pas très bien à quoi ils ressemblent et pourquoi ils combattent les humains. On nous dit que les carapaces des Hunduns servent à créer les Chrysalides, les robot-géants que contrôlent les pilotes. Seulement, on ignore comment elles sont créées exactement. J’aurais vraiment voulu en savoir davantage.
De la même façon, le monde dans lequel évolue Zetian est une société patriarcale et sexiste où les femmes détiennent une place peu reluisante. On ignore pourquoi cette société futuriste a conservé ce modèle, quelles sont les causes de ce système et les nuances. On ignore également le sort réservé aux personnes qui s’éloignent de la norme (les minorités de genre, les personnes qui sont étrangères). On a quelques informations mais ce n’est pas suffisant pour déterminer le contexte.
« Comment anéantir la combativité d’une moitié de la population pour la réduire en esclavage volontaire ? Vous lui dites qu’elle est destinée à la servitude depuis sa naissance. Qu’elle est faible. Qu’elle est une proie.
Vous le lui répétez suffisamment souvent pour que ça devienne une vérité. La seule vérité possible. »
Cette faiblesse se retrouve aussi au niveau des personnages. J’apprécie énormément les antihéros, particulièrement les antihéroïnes, c’est pourquoi Wu Zetian m’a personnellement conquise. Elle n’est pas une héroïne à proprement parler, elle tue des personnes sans remord et agit selon son bon plaisir. Si cela a refroidi certains lecteurs, cela n’a pas été mon cas, bien au contraire. J’aime beaucoup ce type d’antihéroïne. Néanmoins, la construction de son personnage n’est pas parfaite. Pour donner un exemple (en lien avec le manque d’informations sur l’univers), on sait que la politique du monde est violente et abusive envers les femmes et on le voit essentiellement à travers des conversations que Zetian entretient avec d’autres personnages. Il était récurrent qu’un personnage tienne des propos sexistes et que Zetian rétorque avec des paroles féministes. Il y a beaucoup de passages qui ont résonné en moi (je ne suis pas une lectrice attachée aux citations, mais il y en a plusieurs que je retiens dans ce roman). Toutefois, cela paraissait peu naturel par moment. Zetian répondait toujours ce qu’il fallait, de manière instantanée. Certaines personnes savent répondre du tac au tac, c’est vraisemblablement le cas de Zetian, mais à mes yeux, cela me semblait parfois maladroit.
D’autant plus qu’on n’avait aucune information sur les raisons qui ont fait que Zetian est devenue ainsi. On ignore comment ses valeurs ont évolué, pourquoi elle pense différemment des autres femmes. Des convictions aussi fortes méritaient des explications, une contextualisation. Pourquoi est-elle ainsi ? Pourquoi il semble que ce soit la seule à remettre le système en question ?
Qui plus est, le début de l’intrigue s’appuie sur un élément qui manque également d’éclaircissements. Wu Zetian part en quête de vengeance au nom de sa soeur aînée, assassinée par un pilote. Seulement, on ignore dans quelles circonstances sa mort s’est déroulée. On ne sait rien de sa soeur du début à la fin du roman. Or, son personnage a une importance capitale pour l’héroïne. C’est ce qui la pousse à commettre des actes répréhensibles. Pourtant, on a aucune information sur sa soeur, ni sur la relation qu’elles entretenaient. Si bien qu’on ne comprend pas réellement pourquoi Wu Zetian veut se venger à ce point. J’étais persuadée que la fin de ce premier tome allait m’apporter des réponses, tant c’était peu détaillé, mais il n’en est rien. La relation entre Wu Zetian et sa soeur avait énormément de potentiel et à mon sens, ce potentiel est gâché.
Si j’ai refermé le livre sur un bon sentiment, je n’ai pas pu m’empêcher de réfléchir à ce que je venais de lire. Iron Widow est vendu et présenté comme un livre féministe, cependant, certains points me laissent perplexe. Tous ces discours à propos de briser les barrières et soutenir les femmes ne sont que des écrans de fumée. Les personnages féminins dans ce roman sont peu exploités : soit ils meurent, soit ils sont méprisés par l’héroïne. Je n’ai pas aimé la façon dont Zetian considérait ses pairs. On aurait dit qu’elle avait elle-même une vision sexiste et rabaissante des femmes (notamment des femmes qui ont des enfants et/ou qui se marient). Elle est censée être leur sauveuse, leur porte-parole, mais le résultat est peu satisfaisant. Elle dit elle-même qu’elle veut sauver les femmes, mais elle les rabaissent, les méprisent, voire les tuent ? La première fois qu’elle interagit avec une femme de son âge, un rapport de rivalité s’installe entre elles. Les deux femmes se montrent hostiles l’une envers l’autre et la rivale de l’héroïne la menace de ne pas lui voler son compagnon. La discussion porte uniquement sur une barrette à cheveux et un garçon … ce qui était décevant. Si j’ai été déçue de cette relation (qui pousse Zetian à croire qu’elle était idiote de penser qu’elles allaient s’entraider parce qu’elles sont des femmes, ce qui renvoie un message sur la sororité qui me déplait), j’ai également été très déçue du traitement de l’amitié avec un autre personnage féminin. La seule relation positive entre deux femmes dans le récit est détruite lorsque l’héroïne tue l’autre parce que celle-ci … voulait protéger sa famille. J’aurais voulu que Zetian s’arrête, demande des éclaircissements, exige de savoir qui l’a menacée avant de faire équipe avec elle pour traquer les personnes responsables. Certes, en étant plongée en pleine bataille et totalement bouleversée, Wu Zetian avait de quoi agir impulsivement … mais il y avait tellement de meilleures manières de traiter la situation. On a aucune réflexion sur la société qui pousse les femmes à se comporter ainsi, aucune remise en question. J’ai eu le sentiment que Wu Zetian reproche aux femmes d’être ce que la société leur a appris à être et c’est contre productif.
Les conversations qu’ont les personnages féminins tournent autour des hommes et les relations positives entre des personnages féminins sont pour le moins inexistantes. Pour un roman qui est vendu comme féministe, je trouve ça paradoxal. Je pense aussi que cela idéalise trop le personnage de Wu Zetian qui n’est et ne devrait pas être considérée comme une héroïne féministe (alors qu’il s’agit tout de même d’une meurtrière psychopathe). Le récit ne remet pas en cause les agissements de son personnage principal. Si j’aime les personnages dont la morale est discutable, j’aurais aimé que ce soit mis en évidence dans le récit. J’aurais voulu que Wu Zetian soit confrontée à ses propres paradoxes : elle milite pour les droits des femmes mais juge les autres femmes (surtout celles qui respectent les règles de la société) comme tout le monde. J’aurais voulu une prise de conscience de son propre sexisme intériorisé et une remise en question. On ne peut pas vouloir être la sauveuse de toutes les femmes en détestant toutes les femmes qu’on rencontre et sans remettre la faute sur le système. Le féminisme, ce n’est pas une femme avide de pouvoir qui détruit le monde parce qu’elle déteste être une fille (c’est ce qu’elle dit elle-même).
Les seules personnes qu’aime l’héroïne sont ses deux amoureux avec lesquels ils forment un trouple. L’un des points forts du roman réside dans cette relation polyamoureuse qui change radicalement des traditionnels triangles amoureux avec le garçon doux et gentil d’un côté, et le méchant garçon au passé torturé de l’autre. J’ai apprécié ce point d'originalité même si, malheureusement, je n’ai pas été emballée par les relations amoureuses. Je ne me suis guère attachée aux personnages masculins. Ils sont assez caricaturaux et on en sait peu sur eux. On ne comprend pas non plus l’évolution de leur relation, notamment entre Zetian et Shimin (leur relation évolue brusquement sans qu’on le voit venir). Je n’ai pas beaucoup apprécié le personnage de Yizhi parce qu’on ne sait pas grand chose sur lui. Sa relation avec Zetian me laissait totalement indifférente. Par ailleurs, l’évolution de son personnage m’a rendue très perplexe. Ses agissements à la fin du roman ne correspondaient pas à l’image que j’avais de son personnage.
Zetian est, finalement, entourée d’hommes. C’est ce qui fait qu’elle est souvent secourue par des personnages masculins. La fin n’échappe pas à la règle, elle trouve une solution à la situation en trouvant un autre homme.
En parlant de la fin, il se passe beaucoup de choses. La fin apporte son lot de surprises et j’ai dévoré la dernière partie. J’étais emballée par la tournure des événements et le revirement du personnage de Zetian. J’ai aimé suivre son cheminement et son évoluation qui l’amène à devenir une pure antihéroïne. Zetian agit impulsivement sans avoir de vision à long terme, ce qui tranche avec l’image de la vraie Wu Zetian réfléchie et intelligente que j’avais. Zetian s’éloigne radicalement de l’héroïne que l’on peut avoir et malgré les défauts liés à la construction de son personnage, j’ai aimé la suivre.
Encore une fois, il faut se méfier des livres vendus comme féministes et ne pas hésiter à remettre en question ce qu’on lit. J’ai beaucoup aimé Iron Widow et j’ai passé un bon moment de lecture, toutefois, je suis également consciente de ses nombreux défauts. Pour être parfaitement honnête, je suis très curieuse de connaître le brouillon plus adulte que l’auteur·ice mentionne dans ses remerciements. Je pense que cette version m’aurait davantage plu.
En conclusion, je vous conseille malgré tout de lire l’histoire de Wu Zetian. Si vous êtes curieux, n’hésitez pas à vous lancer dans l’aventure et à vous faire votre propre avis. Pour ma part, malgré ses défauts, je suis tout de même curieuse de lire la suite de l’histoire écrite par Xiran Jay Zhao.
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Iron Widow est un titre qu’il me tardait de découvrir et ce, pour plusieurs raisons. Un roman Young Adult de SF inspiré de la culture chinoise ? Des protagonistes inspirés de personnages historiques ? L’héroïne inspiré de l’impératrice Wu Zetian ? Avec des thématiques féministes ? Il ne m’en fallait pas plus pour être extrêmement enthousiaste à l’idée de découvrir cette histoire. Résultat, le roman m’a vraiment plu et j’ai passé un bon moment de lecture, mais ce n’est pas un coup de coeur pour plusieurs raisons. Je tiens à remercier les éditions La Martinière Jeunesse et Netgalley pour cette découverte. Je suis heureuse que La Martinière Jeunesse ait conversé la couverture originale (une telle beauté !), cependant, j’espère que le mégenrare de l’auteur·ice (notamment dans les remerciements) sera corrigé et que ce genre d'erreurs sera surveillée à l'avenir.
J’ai beaucoup apprécié découvrir l’univers créé par Xiran Jay Zhao. Le mélange de traditions chinoises et de nouvelles technologies donne un résultat très intéressant. J’étais tellement emballée que je me suis retrouvée frustrée face aux manques d’informations. Au final, on sait peu de choses sur les Hunduns, ces extraterrestres venus coloniser la planète humaine. On ne sait pas très bien à quoi ils ressemblent et pourquoi ils combattent les humains. On nous dit que les carapaces des Hunduns servent à créer les Chrysalides, les robot-géants que contrôlent les pilotes. Seulement, on ignore comment elles sont créées exactement. J’aurais vraiment voulu en savoir davantage.
De la même façon, le monde dans lequel évolue Zetian est une société patriarcale et sexiste où les femmes détiennent une place peu reluisante. On ignore pourquoi cette société futuriste a conservé ce modèle, quelles sont les causes de ce système et les nuances. On ignore également le sort réservé aux personnes qui s’éloignent de la norme (les minorités de genre, les personnes qui sont étrangères). On a quelques informations mais ce n’est pas suffisant pour déterminer le contexte.
« Comment anéantir la combativité d’une moitié de la population pour la réduire en esclavage volontaire ? Vous lui dites qu’elle est destinée à la servitude depuis sa naissance. Qu’elle est faible. Qu’elle est une proie.
Vous le lui répétez suffisamment souvent pour que ça devienne une vérité. La seule vérité possible. »
Cette faiblesse se retrouve aussi au niveau des personnages. J’apprécie énormément les antihéros, particulièrement les antihéroïnes, c’est pourquoi Wu Zetian m’a personnellement conquise. Elle n’est pas une héroïne à proprement parler, elle tue des personnes sans remord et agit selon son bon plaisir. Si cela a refroidi certains lecteurs, cela n’a pas été mon cas, bien au contraire. J’aime beaucoup ce type d’antihéroïne. Néanmoins, la construction de son personnage n’est pas parfaite. Pour donner un exemple (en lien avec le manque d’informations sur l’univers), on sait que la politique du monde est violente et abusive envers les femmes et on le voit essentiellement à travers des conversations que Zetian entretient avec d’autres personnages. Il était récurrent qu’un personnage tienne des propos sexistes et que Zetian rétorque avec des paroles féministes. Il y a beaucoup de passages qui ont résonné en moi (je ne suis pas une lectrice attachée aux citations, mais il y en a plusieurs que je retiens dans ce roman). Toutefois, cela paraissait peu naturel par moment. Zetian répondait toujours ce qu’il fallait, de manière instantanée. Certaines personnes savent répondre du tac au tac, c’est vraisemblablement le cas de Zetian, mais à mes yeux, cela me semblait parfois maladroit.
D’autant plus qu’on n’avait aucune information sur les raisons qui ont fait que Zetian est devenue ainsi. On ignore comment ses valeurs ont évolué, pourquoi elle pense différemment des autres femmes. Des convictions aussi fortes méritaient des explications, une contextualisation. Pourquoi est-elle ainsi ? Pourquoi il semble que ce soit la seule à remettre le système en question ?
Qui plus est, le début de l’intrigue s’appuie sur un élément qui manque également d’éclaircissements. Wu Zetian part en quête de vengeance au nom de sa soeur aînée, assassinée par un pilote. Seulement, on ignore dans quelles circonstances sa mort s’est déroulée. On ne sait rien de sa soeur du début à la fin du roman. Or, son personnage a une importance capitale pour l’héroïne. C’est ce qui la pousse à commettre des actes répréhensibles. Pourtant, on a aucune information sur sa soeur, ni sur la relation qu’elles entretenaient. Si bien qu’on ne comprend pas réellement pourquoi Wu Zetian veut se venger à ce point. J’étais persuadée que la fin de ce premier tome allait m’apporter des réponses, tant c’était peu détaillé, mais il n’en est rien. La relation entre Wu Zetian et sa soeur avait énormément de potentiel et à mon sens, ce potentiel est gâché.
Si j’ai refermé le livre sur un bon sentiment, je n’ai pas pu m’empêcher de réfléchir à ce que je venais de lire. Iron Widow est vendu et présenté comme un livre féministe, cependant, certains points me laissent perplexe. Tous ces discours à propos de briser les barrières et soutenir les femmes ne sont que des écrans de fumée. Les personnages féminins dans ce roman sont peu exploités : soit ils meurent, soit ils sont méprisés par l’héroïne. Je n’ai pas aimé la façon dont Zetian considérait ses pairs. On aurait dit qu’elle avait elle-même une vision sexiste et rabaissante des femmes (notamment des femmes qui ont des enfants et/ou qui se marient). Elle est censée être leur sauveuse, leur porte-parole, mais le résultat est peu satisfaisant. Elle dit elle-même qu’elle veut sauver les femmes, mais elle les rabaissent, les méprisent, voire les tuent ? La première fois qu’elle interagit avec une femme de son âge, un rapport de rivalité s’installe entre elles. Les deux femmes se montrent hostiles l’une envers l’autre et la rivale de l’héroïne la menace de ne pas lui voler son compagnon. La discussion porte uniquement sur une barrette à cheveux et un garçon … ce qui était décevant. Si j’ai été déçue de cette relation (qui pousse Zetian à croire qu’elle était idiote de penser qu’elles allaient s’entraider parce qu’elles sont des femmes, ce qui renvoie un message sur la sororité qui me déplait), j’ai également été très déçue du traitement de l’amitié avec un autre personnage féminin. La seule relation positive entre deux femmes dans le récit est détruite lorsque l’héroïne tue l’autre parce que celle-ci … voulait protéger sa famille. J’aurais voulu que Zetian s’arrête, demande des éclaircissements, exige de savoir qui l’a menacée avant de faire équipe avec elle pour traquer les personnes responsables. Certes, en étant plongée en pleine bataille et totalement bouleversée, Wu Zetian avait de quoi agir impulsivement … mais il y avait tellement de meilleures manières de traiter la situation. On a aucune réflexion sur la société qui pousse les femmes à se comporter ainsi, aucune remise en question. J’ai eu le sentiment que Wu Zetian reproche aux femmes d’être ce que la société leur a appris à être et c’est contre productif.
Les conversations qu’ont les personnages féminins tournent autour des hommes et les relations positives entre des personnages féminins sont pour le moins inexistantes. Pour un roman qui est vendu comme féministe, je trouve ça paradoxal. Je pense aussi que cela idéalise trop le personnage de Wu Zetian qui n’est et ne devrait pas être considérée comme une héroïne féministe (alors qu’il s’agit tout de même d’une meurtrière psychopathe). Le récit ne remet pas en cause les agissements de son personnage principal. Si j’aime les personnages dont la morale est discutable, j’aurais aimé que ce soit mis en évidence dans le récit. J’aurais voulu que Wu Zetian soit confrontée à ses propres paradoxes : elle milite pour les droits des femmes mais juge les autres femmes (surtout celles qui respectent les règles de la société) comme tout le monde. J’aurais voulu une prise de conscience de son propre sexisme intériorisé et une remise en question. On ne peut pas vouloir être la sauveuse de toutes les femmes en détestant toutes les femmes qu’on rencontre et sans remettre la faute sur le système. Le féminisme, ce n’est pas une femme avide de pouvoir qui détruit le monde parce qu’elle déteste être une fille (c’est ce qu’elle dit elle-même).
Les seules personnes qu’aime l’héroïne sont ses deux amoureux avec lesquels ils forment un trouple. L’un des points forts du roman réside dans cette relation polyamoureuse qui change radicalement des traditionnels triangles amoureux avec le garçon doux et gentil d’un côté, et le méchant garçon au passé torturé de l’autre. J’ai apprécié ce point d'originalité même si, malheureusement, je n’ai pas été emballée par les relations amoureuses. Je ne me suis guère attachée aux personnages masculins. Ils sont assez caricaturaux et on en sait peu sur eux. On ne comprend pas non plus l’évolution de leur relation, notamment entre Zetian et Shimin (leur relation évolue brusquement sans qu’on le voit venir). Je n’ai pas beaucoup apprécié le personnage de Yizhi parce qu’on ne sait pas grand chose sur lui. Sa relation avec Zetian me laissait totalement indifférente. Par ailleurs, l’évolution de son personnage m’a rendue très perplexe. Ses agissements à la fin du roman ne correspondaient pas à l’image que j’avais de son personnage.
Zetian est, finalement, entourée d’hommes. C’est ce qui fait qu’elle est souvent secourue par des personnages masculins. La fin n’échappe pas à la règle, elle trouve une solution à la situation en trouvant un autre homme.
En parlant de la fin, il se passe beaucoup de choses. La fin apporte son lot de surprises et j’ai dévoré la dernière partie. J’étais emballée par la tournure des événements et le revirement du personnage de Zetian. J’ai aimé suivre son cheminement et son évoluation qui l’amène à devenir une pure antihéroïne. Zetian agit impulsivement sans avoir de vision à long terme, ce qui tranche avec l’image de la vraie Wu Zetian réfléchie et intelligente que j’avais. Zetian s’éloigne radicalement de l’héroïne que l’on peut avoir et malgré les défauts liés à la construction de son personnage, j’ai aimé la suivre.
Encore une fois, il faut se méfier des livres vendus comme féministes et ne pas hésiter à remettre en question ce qu’on lit. J’ai beaucoup aimé Iron Widow et j’ai passé un bon moment de lecture, toutefois, je suis également consciente de ses nombreux défauts. Pour être parfaitement honnête, je suis très curieuse de connaître le brouillon plus adulte que l’auteur·ice mentionne dans ses remerciements. Je pense que cette version m’aurait davantage plu.
En conclusion, je vous conseille malgré tout de lire l’histoire de Wu Zetian. Si vous êtes curieux, n’hésitez pas à vous lancer dans l’aventure et à vous faire votre propre avis. Pour ma part, malgré ses défauts, je suis tout de même curieuse de lire la suite de l’histoire écrite par Xiran Jay Zhao.
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Vous aimez les livres de fantasy violents ? Avec Iron Widow, vous allez être servis !
Vous l’aurez donc compris, ce livre s’adresse aux adultes.
Je vais être honnête : en voyant la couverture, je ne m’attendais pas du tout à cette histoire. Moi, je pensais lire de la fantasy young adult autour de la mythologie asiatique… à la place, j’ai eu droit à un départ qui m’a fait hurler « Transformers ! », heureusement, la suite m’a beaucoup plus convaincue !
Dans Iron Widow, nous sommes plongés dans un univers très patriarcal aux influences chinoises. On y retrouve notamment des coutumes qui y ont eu cours : notamment celui des pieds bandés des femmes et j’ai trouvé cet aspect aussi cruel qu’intéressant… Pour le reste, n’étant pas une grande connaisseuse de cette culture, je vous laisse trouver les autres rapprochements (et je serai super curieuse que vous mes les appreniez !).
L’héroïne s’appelle Zetian. C’est une jeune fille qui a atteint l’âge de se marier, ou d’être vendue à l’armée pour nourrir les pilotes de chrisalides (des sortes de Transformers animés par les couples d’humains qui les pilotent). Sa soeur, qui a été vendue à l’armée quelques mois plus tôt est morte (comme 99 % des jeunes femmes vendues à l’armée). Depuis, Zetian ne souhaite plus qu’une chose : la venger.
L’héroïne est, au début, une simple jeune femme de la campagne avide de vengeance, mais elle finit par briser un a un les tabous de son statut de femme. C’est un personnage intéressant que je ne suis pas habituée à voir dans ce que je lis d’habitude. En effet : les injustices qu’elle vit nourrissent sa haine et sa cruauté, et peu à peu, elle franchit toutes les limites, brisant les chaines qui l’entravent.
Les personnages masculins ne sont pas en reste, car si les femmes ne sont que des sacrifices, les hommes n’en sont pas moins torturés. J’ai trouvé cet aspect du roman très intéressant. Il nous laisse voir de l’espoir partout, et nous renvoie aussi à notre propre nature et notre propre cruauté. J’ai aimé la mise en avant de la psychologie des personnages et la façon qu’à l’autrice de nous faire découvrir leurs différentes histoires, qui expliquent leurs choix présents.
Entre complots, meurtres sanglants et injustices, cette lecture m’a bien plu, et j’ai hâte de lire la suite !
Lien : https://leshistoiresdesolene..
Vous l’aurez donc compris, ce livre s’adresse aux adultes.
Je vais être honnête : en voyant la couverture, je ne m’attendais pas du tout à cette histoire. Moi, je pensais lire de la fantasy young adult autour de la mythologie asiatique… à la place, j’ai eu droit à un départ qui m’a fait hurler « Transformers ! », heureusement, la suite m’a beaucoup plus convaincue !
Dans Iron Widow, nous sommes plongés dans un univers très patriarcal aux influences chinoises. On y retrouve notamment des coutumes qui y ont eu cours : notamment celui des pieds bandés des femmes et j’ai trouvé cet aspect aussi cruel qu’intéressant… Pour le reste, n’étant pas une grande connaisseuse de cette culture, je vous laisse trouver les autres rapprochements (et je serai super curieuse que vous mes les appreniez !).
L’héroïne s’appelle Zetian. C’est une jeune fille qui a atteint l’âge de se marier, ou d’être vendue à l’armée pour nourrir les pilotes de chrisalides (des sortes de Transformers animés par les couples d’humains qui les pilotent). Sa soeur, qui a été vendue à l’armée quelques mois plus tôt est morte (comme 99 % des jeunes femmes vendues à l’armée). Depuis, Zetian ne souhaite plus qu’une chose : la venger.
L’héroïne est, au début, une simple jeune femme de la campagne avide de vengeance, mais elle finit par briser un a un les tabous de son statut de femme. C’est un personnage intéressant que je ne suis pas habituée à voir dans ce que je lis d’habitude. En effet : les injustices qu’elle vit nourrissent sa haine et sa cruauté, et peu à peu, elle franchit toutes les limites, brisant les chaines qui l’entravent.
Les personnages masculins ne sont pas en reste, car si les femmes ne sont que des sacrifices, les hommes n’en sont pas moins torturés. J’ai trouvé cet aspect du roman très intéressant. Il nous laisse voir de l’espoir partout, et nous renvoie aussi à notre propre nature et notre propre cruauté. J’ai aimé la mise en avant de la psychologie des personnages et la façon qu’à l’autrice de nous faire découvrir leurs différentes histoires, qui expliquent leurs choix présents.
Entre complots, meurtres sanglants et injustices, cette lecture m’a bien plu, et j’ai hâte de lire la suite !
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Alerte meilleure lecture de 2022 (si c'est pas plus)! Il y a tellement de choses à dire!
L'auteure est non-binaire, sino-canadienne, et s'inspire de la vie de l'unique impératrice chinoise ayant existé pour Iron Widow. Rien que ça!
Le récit ne fait pas dans la demi-mesure (alcoolisme, idéations suicidaires, torture...) même s'il est young-adult.
La Grande Histoire, des pratiques traditionnelles, un brin de spiritualité, des extraterrestres et une trame futuriste...
Mais aussi racisme, xénophobie, politique, manipulation de masses, propagande, exploration de genre et de sexualité... Je m'arrête là ?
L'auteure dénonce à tour de bras des pratiques sociales, politiques et militaires par le prisme de l'Histoire, et croyez moi que Wu Zetian tient la barre d'une main de maître. Très digne représentation de l'impératrice chinoise, elle lui rend honneur de bout en bout.
Son moteur, c'est la colère. Sa voix, c'est celle de toutes les femmes et minorités qu'on opprime. Cette rage qui donne envie de hurler et de détruire tout ce qui est à sa portée, elle m'a mis des frissons parce que je n'ai pas honte de dire que je la ressens parfois. Et je pense être très loin d'être la seule.
Xiran Jay Zhao n'a pas peur d'écrire le réel à travers la fiction. Elle nous montre, sans détours, à quelles extrémités pousse l'injustice.
Il a trois personnages principaux, et malgré les oppositions on évince bon nombre de stéréotypes. Je veux tous les rencontrer ! Yizhi et Shimin sont tout bonnement incroyables et d'une complexité bien plus grande qu'ils n'y paraissent.
L'écriture est crue sans être horrible, belle et vive. Ça ne s'arrête jamais et ça secoue dans tous les sens, attachez vos ceintures!
Je suis peut-être très peu objective, mais je ne trouve rien à redire.
Je ne peux pas vous forcer à le lire, mais j'aimerais.
Est-ce que j'ai réussi à tenter quelqu'un ?
Lien : https://lapageetlemot.wordpr..
L'auteure est non-binaire, sino-canadienne, et s'inspire de la vie de l'unique impératrice chinoise ayant existé pour Iron Widow. Rien que ça!
Le récit ne fait pas dans la demi-mesure (alcoolisme, idéations suicidaires, torture...) même s'il est young-adult.
La Grande Histoire, des pratiques traditionnelles, un brin de spiritualité, des extraterrestres et une trame futuriste...
Mais aussi racisme, xénophobie, politique, manipulation de masses, propagande, exploration de genre et de sexualité... Je m'arrête là ?
L'auteure dénonce à tour de bras des pratiques sociales, politiques et militaires par le prisme de l'Histoire, et croyez moi que Wu Zetian tient la barre d'une main de maître. Très digne représentation de l'impératrice chinoise, elle lui rend honneur de bout en bout.
Son moteur, c'est la colère. Sa voix, c'est celle de toutes les femmes et minorités qu'on opprime. Cette rage qui donne envie de hurler et de détruire tout ce qui est à sa portée, elle m'a mis des frissons parce que je n'ai pas honte de dire que je la ressens parfois. Et je pense être très loin d'être la seule.
Xiran Jay Zhao n'a pas peur d'écrire le réel à travers la fiction. Elle nous montre, sans détours, à quelles extrémités pousse l'injustice.
Il a trois personnages principaux, et malgré les oppositions on évince bon nombre de stéréotypes. Je veux tous les rencontrer ! Yizhi et Shimin sont tout bonnement incroyables et d'une complexité bien plus grande qu'ils n'y paraissent.
L'écriture est crue sans être horrible, belle et vive. Ça ne s'arrête jamais et ça secoue dans tous les sens, attachez vos ceintures!
Je suis peut-être très peu objective, mais je ne trouve rien à redire.
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