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3.86/5 (sur 48 notes)

Nationalité : Grèce
Né(e) à : Khios , 1971
Biographie :

Yannis Makridakis est un écrivain grec

Après des études de mathématiques et des années de vie citadine, il a décidé de retourner sur son île natale, pour vivre en autarcie dans son village de Volissos. Lui qui a déjà publié trois romans, plusieurs nouvelles et deux ouvrages historiques, avec un succès toujours croissant auprès du public et de la critique hellènes, déclare volontiers à ses visiteurs : « Je ne suis pas écrivain, je suis agriculteur. »

Il a fondé en 1997 le Centre d’études sur Khios, avec pour objectifs la recherche, l’archivage, l’étude et la diffusion des documents concernant l’île.

Cet altermondialiste fervent, également très actif sur la scène politique par son combat incessant contre la dictature des marchés, est l’auteur de deux lettres ouvertes à ses concitoyens européens pour tenter de les informer de la situation désastreuse de la Grèce (voir LesEchos.fr).

"La Chute de Constantia" est paru en 2011 en Grèce aux éditions Hestia, qui publient toute son œuvre. C’est le premier de ses romans traduit en français.
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Au programme cette semaine :  Frakas, Thomas Cantaloube, Gallimard (https://www.librest.com/livres/frakas-thomas-cantaloube_0-7157292_9782072886164.html?ctx=9c516f4f132ac60f9a2b34042fcb7971) - Un voisin trop discret, Iain Levison, Liana Levi () - La première veine, Yannis Makridakis, Cambourakis (https://www.librest.com/livres/la-premiere-veine-yannis-makridakis_0-7145216_9782366245684.html) Merci à Georges-Marc de L'Atelier et directeur de lalibrairie.com (https://www.lalibrairie.com/).

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Citations et extraits (8) Ajouter une citation
Il se ne passerait rien d'anormal, rien qui ne soit pas naturel. Naturel selon moi, bien sûr. Parce que ce n'était pas forcément la même chose, ce qu'untel ou unetelle trouvait naturel. Pour certaines, en amour, tout était permis. Pour d'autres non. Moi si tu veux, j'étais de la vieille école. C'est avec le crâne fendu en deux comme une pastèque ou en boitant qu'il serait repartir de la maison le type, s'il avait entrepris quoi que ce soit d'autre.
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En fait, la vie c’est comme une grande table sur laquelle il y a de tout. Si tu ne goûtes pas à tout, tu meurs affamée, pas rassasiée. Et donc, moi, je suis rassasiée et même largement rassasiée.
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Le soleil, monté haut, réchauffait ses vêtements noirs et les oiseaux faisaient la fête dans les rameaux dépouillés des cyprès de la terrasse. Il hocha la tête, sortit de sa torpeur, ouvrit d'un seul coup la porte et entra d'un air décidé. Il retira les deux chiots de la couverture et les enfouit dans la poche droite de sa soutane. À gauche, il avait sa croix de bois. À partir de maintenant, où que j'aille, je vous aurai avec moi, murmura-t-il et ils commencèrent à gigoter et pousser des jappements aigus dans la matrice noire et étroite.
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Mais comment la vie peut-elle amener cela, n'est-ce pas, ma chère Constantia, comment les hommes qui s'assemblent si bien en arrivent-ils ensuite à mal agir entre eux, avec les guerres et les frontières, les religions et les haines, comment les hommes peuvent-ils détruire volontairement toutes les choses magiques qu'ils ont vécues involontairement (...)
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Un chien noir et blanc de petite taille courait en jouant près du moine et frôla joyeusement sa soutane. A côté, le drapeau bleu et blanc ondoyait à la brise marine du soir. Les tourterelles avaient commencé à tournoyer sur les branches les plus hautes des arbres et à s'y percher, elles roucoulaient avec nonchalance et moi, je me sentais enveloppé par la bienheureuse sérénité de ce rocher.
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Je voudrais bien savoir ce que tu vas faire. Tu vas finir par puer. Amène-la, que je la balance dans la mer, murmura-t-il en tendant de nouveau la main pour la rattraper. Vikentios serra sa chère petite chienne dans ses bras avec encore plus d'émotion. Il recroquevilla ses pieds sous sa soutane et resta ainsi affaissé sur le ciment froid. Avec sa manche, il se boucha les yeux pour ne plus le voir. Va-t'en, maudit, je ferai d'elle ce que je voudrai, va-t'en, ses sanglots reprirent et il fut secoué de tout son corps. [...]
Sissi gisait maintenant allongée sur le côté dans son lit de mort fleuri. Il se pencha et embrassa son museau sec ; il n'était pas écrit que tu verrais le printemps qui arrive si vite, ma petite, il n'était pas écrit que nous cheminerions ensemble en ce monde. Vais-je encore rester seul ici, sur ce rocher, sans personne à qui parler et à qui confier les tourments de ma vie ?
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Il y en a eu un autre qui me pourchassait pour me tuer, pendant un temps. Parce qu'on s'était fiancés mais après je lui ai dit que je ne me marierais pas. Il était de Volos et il allait quitter l'armée. Et il m'a dit, tu sais, maintenant que j'ai fini l'armée, on va aller chez ma mère à Volos, on va se marier, moi je suis marin, je voyage. Toi, tu ne sortiras pas de la maison, ma mère ira faire les courses, toi tu ne bougeras pas de la maison. Je lui ai dit, mais mon garçon, tu prends tes rêves pour des réalités. Que je me retrouve, moi, avec ta mère comme gardienne ? Même ma propre mère, je ne l'ai pas eue sur le dos et tu veux que je me fasse surveiller par la tienne ? Il était prêt à me tuer ; il est allé à la police et il leur a dit, dites-lui de m'épouser parce que sinon je vais la tuer, ils l'ont bouclé, ils l'ont emmené à l'hôpital de la base navale.
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Voulez-vous que nous sortions ? demanda-t-il à ses visiteurs, restés près de la porte à le regarder. Oui, sortons, acquiescèrent ensemble les deux jeunes gens, puis ils se signèrent et sortirent dans l'enclos. Vikentios enjamba la marche derrière eux et tourna trois fois la clé dans la serrure. Qui est ici ? lui demanda brusquement le grand en désignant la tombe près de l'entrée de l'église. Mon supérieur, répondit le moine.
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