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Critiques de Éric Chevillard (333)
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Choir

Je vais avoir beaucoup de mal à trouver un trait d'humour pour parler de ce roman que je n'ai pas terminé et où j'ai eu, la désagréable impression, que l'ennui transpirait à chacune des quelques pages lues !

Je n'y ai pas trouvé de sens caché, pas de second, voire de troisième ou quatrième degré ...

Désolée, je suis restée complètement hermétique à ce style !
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Péloponnèse

Éric Chevillard est la démesure de toute chose… Dans tous ses livres, il applique à la lettre le précepte de Diogène le cynique : « Homme, tu es le seul dieu assez puissant pour te rendre heureux. ». Preuve en est son dernier livre, Péloponnèse, sur lequel Zone Critique revient en détail.
Lien : http://zone-critique.com/201..
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Le désordre azerty

Avec le Désordre azerty, Éric Chevillard compose 
un dictionnaire 
en forme 
de théorie 
et esquisse 
un autoportrait paradoxal.
Lien : http://new.humanite.fr/cultu..
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Le désordre azerty

C’est un livre sur Chevillard, un peu plus autobiographique qu’autofictif, peut-être, [...] L’autobiographie prend acte du décollement du récit et du réel, comprend que quand on se raconte, on ment à force de dire la vérité : si quelque chose a merdé, c’est avant tout dans nos représentations, qui ne sont pas données.
Lien : http://rss.feedsportal.com/c..
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Le désordre azerty

"Le désordre azerty" [...], ni roman ni essai, parle des animaux et de l'homme, de ponctuation et de littérature, de style et de bien d'autres choses encore, sans jamais se prendre au sérieux. Savoureux.
Lien : http://culturebox.francetvin..
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Le désordre azerty

Ce n'est pas manifester beaucoup d'audace ni de pertinence que de qualifier ce livre d'autoportrait, mais, tant pis, faisons-le, puisque c'est encore la définition la plus simple qu'on puisse trouver pour définir cet exercice autobiographique délectable
Lien : http://www.telerama.fr/criti..
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Du hérisson

Portée par l'enthousiasme amoureux que m'inspirait l'autofictif, j'ai approfondi ma connaissance de son oeuvre avec le hérisson.



L'animal, “ un sac à puces amateur de limaces et de charognes ”, “ petit goinfre nécrophage sale comme un peigne ” est décrit de manière fort réaliste et sans illusions sur sa personne. le naturaliste y trouvera son compte.



Ce texte improbable a une forme primesautière. Éric Chevillard exerce sa verve à toutes vapeurs. Il rebondit de mot en mot, cale une anecdote par-ci, un élément autobiographique par-là, saute du hérisson à la poire et de la poire aux omnivores. Éléphant, hirondelles, loir, autruche, pipistrelle, taupe et Dieu – dans ses déboires d'obsessionnel compulsif – s'invitent à la fête.



“ Quand je vois un lion rugir, c'est communicatif, je baille. ” (22)



Nous retiendrons l'idée d'un manteau en peau de hérisson permettant de se rouler en boule quand le besoin s'en fait sentir.



Fantaisiste et créatif.
Lien : http://versautrechose.fr/blo..
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Du hérisson

Eric Chevillard réussit une œuvre acrobatique et déroutante basée sur la contrainte littéraire et le détournement du cliché.
Lien : http://www.telerama.fr/criti..
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L'Auteur et Moi

Loin d'une littérature à message explicite, Chevillard s'amuse avec virtuosité, style et poésie à nous perdre dans cette nébuleuse fictionnelle et nous interpelle malicieusement sur les rapports complexes entre l'écrivain, le monde qu'il décrit et son lecteur.
Lien : http://rss.feedsportal.com/c..
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Dino Egger

Cette année, c’est écrit, on le sait depuis longtemps, c’est « Dino Egger » qui sera l’objet du syndrome merde dans les yeux dont sont affublés de si nombreux jurés de prix littéraires. Le prix virilo en tout cas le pense et vous explique pourquoi clairement. Ou essaie.
Lien : http://prixvirilo.com/2011/0..
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Du hérisson

Un livre en forme de hérisson. Ca c'est de l'autofiction au sens noble. Hilarant et virtuose comme d'habitude... Chevillard est un grand styliste décidément.
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Dino Egger

Critique de Hervé Aubron pour le Magazine Littéraire



De nos jours, les génies semblent aussi rares que les tigres du Bengale ou les licornes. Peut-être que nous sommes devenus moins impressionnables ; ou que nos aïeux déliraient. Alors ? Bête merveilleuse ou espèce disparue ? Éric Chevillard enquête, dans un livre consacré à un génie pur, car inconnu - enfin, pas vraiment, puisque l'unique chose qu'on sait de lui, c'est son nom : Dino Egger. On supposerait que ce type-là aurait pu avoir, par son oeuvre, une influence déterminante sur le cours de l'humanité. Ce serait dès lors un livre entièrement au conditionnel, même si Éric Chevillard a l'intelligence (ou la coquetterie ? les deux ?) de ne pas utiliser ce mode grammatical. En dehors du nom de Dino, brouillard complet : serait-il passé inaperçu ou ne serait-il pas né ? Ou pas encore ? Aurait-il dû rayonner du temps de Babylone, à la Renaissance ou au siècle passé ? Serait-il artiste, philosophe, savant ou tyran ? Un certain Albert Moindre tente d'élucider le mystère, sur le mode d'un monologue élucubrant, passant en revue toutes les éventualités. « [Dino] devait fertiliser les pôles sans lézarder la banquise - et sinon lui, qui le fera ? et qui encore convertira en énergie le souffle des buffles ? qui liera en fagots les traits de l'averse afin de pourvoir en eau les terres arides ? [...] qui réduira enfin le poids du pied ? » Il aurait pu inventer « le funiculaire stellaire », décrire « la faculté du chat d'être pour soi-même brosse et coussin », découvrir « le fruit savoureux du peuplier » ou « le poisson de viande ». Pourquoi Dino n'en a-t-il rien fait ? Qu'est-ce qui a pu entraver son existence ou son activité ? Aurait-il finalement renoncé ? Se serait-il égaré ? Ou manifesté sous des noms d'emprunt ? Aurait-il décidé de se vouer au zéro le plus parfait, à la réticence la plus entêtée ? Et s'il est encore à venir, comment pourrions-nous faciliter son avènement ?

Éric Chevillard n'est pas membre de l'Oulipo, mais il fait bien oeuvre de littérature potentielle (un pléonasme à bien des égards). La sienne s'inscrit sur un mode moins formel que mythologique, ce que marque son art inépuisable du bestiaire. Chez lui, les mondes, les hommes ou les animaux demeurent des virtualités toujours susceptibles de muter, d'être remises en cause, reformulées, écartées au profit d'une hypothèse concurrente. On pourrait penser à Borges devant ces mises et remises en abyme, cette manière d'ériger la labilité littéraire comme seul principe de réalité - tout comme, auparavant, lorsque Chevillard imaginait les écrits inédits d'un écrivain imaginaire (L'?uvre posthume de Thomas Pilaster, 1999) ou laissait émerger l'ombre d'un scripteur mégalo dans le remake d'un conte classique (Le Vaillant Petit Tailleur en 2003, tout juste réédité en poche). Mais, contrairement au maître argentin, Chevillard ne goûte pas aux labyrinthes cristallins : il les tapisse de boue, de musc, de viandes de tous poils. Et c'est bien toujours vers Henri Michaux - ou le rêve d'un Lautréamont bon enfant - que tendent ses embryologies voraces.
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Dino Egger

Critique de Hervé Aubron pour le Magazine Littéraire



De nos jours, les génies semblent aussi rares que les tigres du Bengale ou les licornes. Peut-être que nous sommes devenus moins impressionnables ; ou que nos aïeux déliraient. Alors ? Bête merveilleuse ou espèce disparue ? Éric Chevillard enquête, dans un livre consacré à un génie pur, car inconnu - enfin, pas vraiment, puisque l'unique chose qu'on sait de lui, c'est son nom : Dino Egger. On supposerait que ce type-là aurait pu avoir, par son oeuvre, une influence déterminante sur le cours de l'humanité. Ce serait dès lors un livre entièrement au conditionnel, même si Éric Chevillard a l'intelligence (ou la coquetterie ? les deux ?) de ne pas utiliser ce mode grammatical. En dehors du nom de Dino, brouillard complet : serait-il passé inaperçu ou ne serait-il pas né ? Ou pas encore ? Aurait-il dû rayonner du temps de Babylone, à la Renaissance ou au siècle passé ? Serait-il artiste, philosophe, savant ou tyran ? Un certain Albert Moindre tente d'élucider le mystère, sur le mode d'un monologue élucubrant, passant en revue toutes les éventualités. « [Dino] devait fertiliser les pôles sans lézarder la banquise - et sinon lui, qui le fera ? et qui encore convertira en énergie le souffle des buffles ? qui liera en fagots les traits de l'averse afin de pourvoir en eau les terres arides ? [...] qui réduira enfin le poids du pied ? » Il aurait pu inventer « le funiculaire stellaire », décrire « la faculté du chat d'être pour soi-même brosse et coussin », découvrir « le fruit savoureux du peuplier » ou « le poisson de viande ». Pourquoi Dino n'en a-t-il rien fait ? Qu'est-ce qui a pu entraver son existence ou son activité ? Aurait-il finalement renoncé ? Se serait-il égaré ? Ou manifesté sous des noms d'emprunt ? Aurait-il décidé de se vouer au zéro le plus parfait, à la réticence la plus entêtée ? Et s'il est encore à venir, comment pourrions-nous faciliter son avènement ?

Éric Chevillard n'est pas membre de l'Oulipo, mais il fait bien oeuvre de littérature potentielle (un pléonasme à bien des égards). La sienne s'inscrit sur un mode moins formel que mythologique, ce que marque son art inépuisable du bestiaire. Chez lui, les mondes, les hommes ou les animaux demeurent des virtualités toujours susceptibles de muter, d'être remises en cause, reformulées, écartées au profit d'une hypothèse concurrente. On pourrait penser à Borges devant ces mises et remises en abyme, cette manière d'ériger la labilité littéraire comme seul principe de réalité - tout comme, auparavant, lorsque Chevillard imaginait les écrits inédits d'un écrivain imaginaire (L'?uvre posthume de Thomas Pilaster, 1999) ou laissait émerger l'ombre d'un scripteur mégalo dans le remake d'un conte classique (Le Vaillant Petit Tailleur en 2003, tout juste réédité en poche). Mais, contrairement au maître argentin, Chevillard ne goûte pas aux labyrinthes cristallins : il les tapisse de boue, de musc, de viandes de tous poils. Et c'est bien toujours vers Henri Michaux - ou le rêve d'un Lautréamont bon enfant - que tendent ses embryologies voraces.
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