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La lettre écarlate

J'ai de plus en plus envie de lire des classiques mais j'y vais toujours plus ou moins à reculons sans véritable raison, puisque je n'ai pas eu de gros traumatismes de lecture de classique durant mes études, mais je pense que je me met des barrières toute seule me disant que ce sont des lectures plus difficiles.



J'ai emprunté ce livre et la bibliothèque mais je l'avais reperé avec sa nouvelle couverture en poche que je trouve très belle, le sujet du récit sur le puritanisme m’intéressait également grandement surtout en le replaçant dans son contexte.



J'ai eu du mal à rentré dans le récit en effet à mes yeux il y a beaucoup de narration et très peu de dialogue, j'ai été dçu également car je pense que je m'attendais à autre chose, je reste cependant heureuse d'avoir lu un classique de plus, même si ici l'histoire d'Hester m'a paru très longue à lire malgré son faible nombre de page.



Comme beaucoup j'y ai vu le parallèle avec la chasse aux sorcières à Salem, je pense que sans ce style alourdi de la part de l'auteur j'aurai plus aimé ce récit.



Je n'en garderai pas grand souvenir à mon grand regret et je ne suis pas du tout sûr de lire un autre récit de l'auteur.
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La ferme des animaux

"C'est un joli nom camarade, c'est un joli nom tu sais ..." Quelle belle chanson que celle de Jean Ferrat. Et pourtant, derrière les utopies se cachent souvent des hommes ou cochons dans le cas présent assoiffés de pouvoir qui brouillent les pistes par l'utilisation d'une propagande bien rodée.



Les animaux se révoltent contre le détenteur de la ferme du manoir, Monsieur Jones après que Maréchal, le vieux cochon ait fait part de son rêve d'une société où les animaux seraient tous égaux et les humains chassés. En effet les animaux de la ferme sont maltraités et mal nourris par les humains et au premier chef M. Jones.



Suite à cette révolte les humains sont chassés de la ferme et les animaux, guidés par deux cochons. Napoléon et Boule de neige instaurent, pour un temps, une société égalitaire qui fait penser aux débuts de la révolution russe.



Petit à petit, les deux cochons se confrontent. Sous nos yeux Napoléon que j'assimile à Staline, chasse Boule de neige, qui pourrait être Trotsky.



Petit à petit les cochons, avant garde éclairée des animaux en lutte deviennent l'espèce dominante de la Ferme des animaux. Exécutions sommaires de tout animal qui ose porter une autre parole, travaux forcés et mensonges éhontés à des fins propagandistes sont le quotidien de la ferme des animaux.



Ce conte, métaphore des systèmes totalitaires, est superbe tellement il est réaliste. Le peuple au nom duquel toutes les forfaitures sont commises, est assommé et finit par croire qu'avant c'était pire et que le travail éreintant est une nécessité pour la collectivité, y compris jusqu'à la mort.



Les moutons sont les plus grands soutiens du régime dominé par les cochons. Faut-il s'en étonner ?



L'embrigadement des masses, le pouvoir absolu et la transformation des cochons en presqu'humains clôt ce livre qui laisse un arrière goût de regrets. Pourquoi avons-nous besoin d'être guidés par des hommes de pouvoir jusqu'à oublier notre libre arbitre ? Les utopies sont-elles vouées à déboucher sur des dictatures ?



Cette lecture m'a fait redécouvrir Orwell après celle de 1984.
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Dracula

Un classique que je voulais découvrir depuis si longtemps !



Malgré la réputation de l’histoire et sa traversée des âges, je la trouve très intéressante pour plusieurs raisons. D’abord ses personnages : Il n’y en a pas des dizaines et pourtant beaucoup d’entre eux ont suivi l’histoire à travers les décennies et ils sont devenus des monuments et des références. Pas besoin d’énormément de détail, on nous donne simplement ce que le ou la lecteurice a besoin de savoir et le reste se fait tout seul.



Ensuite, l’ambiance : Alors que nous restons à peu près tout le temps dans la même ambiance terne et froide, ce qui pourrait devenir un problème, l’auteur a eu l’idée brillante de ne pas se concentrer que sur un seul personnage. Mais surtout, plus nous passons du temps avec l’un deux plus le mystère s’épaissit et plus les taux se resserrent.



On sait tout ce qui se passe, mais de constater que même avec ça, l’on a cette chose indéterminée toujours présente quelque part. Cela renforce l’angoisse que nous transmettent les mots et fait de ce récit un chef-d’œuvre. Toujours aussi efficace de nos jours je me demande comment cela se passer à la fin du 19e siècle…



Pour continuer, les décors : Pas besoin d’énormément de paragraphes, une pincée plus l’ambiance et notre imagination fait le reste.



C’est aussi la force de l’œuvre, il donne suffisamment pour ne pas que le ou la lecteurice n’en demande trop et va le laisser faire tout le reste. Ce n’est pas le premier ouvrage de cette époque chez qui je le remarque et je trouve cette manière de faire très intéressante, mais surtout très attirante.



Donc évidemment, je recommande à 100 %
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