Si j’avais eu quelques difficultés à entrer dans le premier tome, découvrant son univers et le personnage de l’adelphe Chih, pour le deuxième, ce fut un jeu d’enfant.



Nous retrouvons donc Chih de l’abbaye des Collines-Chantantes et iel est en voyage à dos de mammouth (qui n’écrase aucun prix).



Chih a dû demander de l’aide à Si-yu et son mammouth, Piluk afin de franchir un col enneigé. Bison Futé n’a pas annoncé de problèmes.



Et là, bardaf, nos deux personnages croisent la route de trois tigresses affamées, qui, tel Shere Khan, sont douées de paroles et même capable de prendre forme humaine ! Réfugiés dans une grange, sous la garde de Piluk, Chih va la jouer comme Shéhérazade et narrer le récit d’une tigresse chère aux yeux de notre trio de félins affamés.



Quel suspense et quelle histoire ! Tout comme les tigresses, je me suis installée plus confortablement pour écouter le récit fait par Chih, sur la tigresse Ho Thi Thao et de sa rencontre avec une lettrée prénommée Dieu (on a le nom qu’on a).



Mais la version archivée dans la mémoire de Chih (qui est celle des Collines chantantes) comporte des fautes que les tigresses se feront un félin plaisir de mettre en évidence, ce qui donnera lui à des contre récits bien différents. Chacun écrivant SA vérité, selon qu’il soit tigre, ou humain.



Comme dans la vie réelle où la vérité est écrite par les vainqueurs, au détriment de la réalité. Propagande, mensonges… Quand on ne veut pas que la vérité exacte soit connue (et parfois, on ne la connait même pas), on change un peu le récit et on gomme ce qui nous gêne.



Cette lecture fut un réel plaisir, j’avais l’impression d’être au coin du feu (j’y étais, ce mois d’avril 2024 n’est pas chaud) et d’écouter une histoire, tranquillement, en sirotant une boisson chaude, le tout dans le calme absolu, alors qu’il y a trois tigresses prêtes à nous dévorer.



Alternant le conte et les dialogues entre nos protagonistes et les tigresses, l’autrice a réussi à nous donner un récit qui nous tient en haleine, dont on veut connaître la suite et à transformer une nuit oppressante en nuit tranquille, malgré les dents brillantes des tigresses métamorphes.



Un récit de fantasy asiatique qui m’a tenu en haleine, que j’ai lu d’une traite, savourant la plume de l’autrice, son univers, ses personnages et ses animaux qu’elle met très bien en scène.



Je poursuivrai avec les deux autres tomes prochainement.


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• Elfes, Tome 14

• Eric Corbeyran (Scénario) & Bojan Vukic (Dessin)

• Soleil



Nous retrouvons les elfes pour un quatorzième tome. Et si depuis je prends toujours plaisir à suivre la série, je n'ai jamais vraiment accroché autant que cela peut être le cas avec la série Nains.



Pour ce volume, nous retrouvons la menace des goules mais vu d'un prisme différent.

En effet, cette menace va être utilisé par certains elfes contre d'autres elfes.

Un tome ou l'accent sera mis sur les conflits entre elfes et semi elfes, un tome sympathique, mais pour lequel il manque une fois de plus un petit quelque chose à mon gout.

• Nains, Tome 4

• Nicolas Jarry (Scénario) & JeanPaul Bordier (Dessin)

• Soleil



Quatrième tome de Nains, quatrième faction différente, avec cette fois, l'ordre des errants.

Nous allons suivre un Oosram, un nain déchu dans sa nouvelle vie. Vivant bien loin des sociétés naines, les "errants" sont considérés par les autres nains comme des moins que riens et n'ont aucun droits. Oosram qui au début vivra sans broncher, ne pourra au final pas se laisser faire trop longtemps.



Si depuis le début j'accroche bien à la série Nains, d'autant plus qu'à la série Elfes, ce tome est celui que je préfère pour le moment, et il me donne envie d'en découvrir plus.

Je viens de finir le one-shot des 5 terres, Demeus Lor

Cette bande-dessinée est une de mes préférées par sa qualité ; graphismes, palettes de couleur, décors, paysages, costumes, personnages et scénarios, je suis fan.

Pourtant cette fois-ci, je suis déçue par le scénario qui est trop faible. L’île envahie par les ours et la rébellion des habitants aurait mérité un plus grand approfondissement des personnages qui offraient de belles réflexions.

Pourquoi partir en guerre sans tenter le moindre pourparler ? Quelles valeurs doivent être défendues ? Qui est le traitre celui qui protège des vies, celui qui ne tient pas sa parole, celui qui change d’avis ? Qu’est-ce qui fait un héros ?

Bref je ressors surprise par la fin et regrette la légèreté donnée à un sujet si grave.

Cette opus reste tout de même un incontournable de ma bédéthèque malgré ce petit bémol.

Merci aux éditions Delcourt

#Les5terresDemeusLor #NetGalleyFrance

Salut les Babelionautes

Avec ce tome six j'ai terminé la série Dynasties d'Ilona Andrews et je vais attendre un peu pour lire les dix tomes de Kate Daniels.

Alors c'est un final tout en beauté, Catalina et toute la famille Baylor fait front contre leur éternel ennemi, Arkan.

Des révélations, sur beaucoup de personnages important, vont vous surprendre comme elles m'ont surpris et je n'ai rien vu venir.

Bref, j'ai beaucoup aimé.

Merci à Tiphaine Scheuer pour la traduction.

J'ai passé un bon moment de lecture ! L'autrice à une plume qui rappelle les vieux contes. Poétique avec beaucoup de détails elle nous plonge dans une ambiance dès les premières pages. C'est parfois sombre, bourré de magie et surtout semé d'embûches pour nos personnages dans cette quête qui rappelait les classiques que je lisais étant petite.



C'est une expérience de lecture assez particulière. ll y a une vraie vibe à "La passeuse de mots"! Une bande qui n'a rien en commun et qui vont devoir s'allier ensemble pour venir à bout de leur mission. On s'attache a eux aussi différents qu'ils soient les uns des autres. J'ai beaucoup apprécié ce pan de l'histoire.



Après ça reste assez classique. Le rythme était peut-être aussi un peu inégal. C'est bien mené mais c'est parfois trop attendu. On sait ce qui va se passer et c'est surtout un peu trop simple peut-être par moments. J'ai bien aimé franchement c'était une jolie découverte, un joli conte narré au coin du feu mais je n'ai pas été transcendée. Je serais hyper curieuse de découvrir d'autres titres de l'autrice par la suite !



En bref, les ingrédients étaient là, c'est un bon livre pour commencer dans ce style, pour découvrir la fantasy mais il m'a manqué cette petite étincelle pour me faire un waouh. Même si et j'insiste quand même là dessus ça reste très sympa et très divertissant !


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Arundill s'enfuit de la forteresse des ombres où elle était enfermée. Accompagnée de Ravan, un mage necroman qui l'a aidé à s'échapper, elle remonte la piste laissée par son vieux maître.



Arundill, mage alchimique que l'on a déjà vu dans un précédent tome, va grandir et prendre de l'importance tout en gagnant en puissance. Elle va retrouver plusieurs mages dissidents, qui ont choisi de s'opposer à l'ordre des ombres en disparaissant, sans pour autant prendre part pour le moment aux guerres d'Arran. L'arrivée d'Arundill va changer la donne.

L'ordre des ombres est régulièrement évoqué dans les différents tome de l'univers. Suffisamment pour s'en faire une vague idée et une envie d'en savoir plus. On sent qu'avec Arundill nous allons bientôt être satisfait en donnant un grand coup de pied dans la fourmilière.

Parfois c'est étrange, un album a tout pour vous plaire, et a même de forte chance d'atterrir en coup de cœur, mais ce n'est pas le cas. "Le livre d'Ayla" m'a tout de suite attirée par sa couverture, ses promesses, pourtant en prenant du recul l'évidence est quand même que malgré les bonnes idées, je n'ai pas été emportée, je suis restée très extérieure et plutôt de marbre. Le premier tome laisse quand même augurer quelques promesses pour la suite, mais j'en ressors à ma déception plutôt mitigée.

Cette nouvelle série est éditée par Delcourt, on n'en connaît pas le nombre de tomes, seulement que c'est un tome 1. L'univers est assez dense et joliment présenté sous forme de parchemins. Le scénario est assuré par Séverine de la Croix et le côté dessin et couleur par Violette Grabski.

Le dessin est assez doux, très agréable au niveau faune et flore, animaux, pas si plaisant que cela sur les personnages par contre. Et nous en revenons également à la chasse aux sorcières en plein XVIème siècle et plus généralement le droit à la différence. Il y a un côté ésotérique, qui n'est pas forcément des masses passé chez moi. Une mention spéciale au Korrigan, à l'apparence mignonne mais attention ç ne pas lui manque de respect.

Ayla est une jeune fille assez attachante, Temis, son cheval ajoute du charme également. Elle est née d'une mère Mogaï et d'un père terrien. Son destin se précipite après une malheureuse rencontre avec

le détestable et imbu seigneur de son domaine ainsi que la peur d'être dénoncé (comme sa mère l'a été) dans d'autres circonstances par contre.

Mais alors qu'est-ce qui ne va pas ? C'est du jeunesse, mais en même temps le monde est très dense. Les émotions sont plutôt aux abonnés absents, moi il m'a manqué quelque chose dans la façon d'aborder, dans la façon de lier (ou justement de ne pas le faire, et de ne pas créer ce lien ou trop maladroitement). Peut être qu'on aurait dû nous la montrer un peu grandir, quand elle a appris la vérité, sa rencontre avec Témis (pas en flashback n'importe où et vite fait), en savoir plus sur les créatures qui la suivent, quand elles ont commencé, limite Ayla quitte sa famille comme si ça ne lui faisait rien etc. Pas juste amasser les évènements.

En bonus de fin : le petit monde d'Ayla avec quelques informations, croquis

Je n'ai pas non plus passé un mauvais moment de lecture, mais il me manque quelque chose, même si en même temps la suite m'intrigue quand même.

J'ai beaucoup aimé l'univers historique gothique dans lequel nous plonge immédiatement le récit. Cela m'a un peu fait penser aux Bridgerton mais avec un côté plus sombre.



Signa, notre protagoniste est intéressante, attachante et c'est un plaisir de suivre son évolution tout au long de l'histoire ainsi que de découvrir qui elle est vraiment.



Rapidement, une enquête va être menée afin de découvrir qui est derrière les évènements qui frappent la famille Hawthorne.



J'ai apprécié la touche de fantastique qui est amené avec l'ange de la mort et les différents fantômes.



Evidemment, une romance va voir le jour, elle est certes prévisible mais ce n'est pas dérangeant car elle est bien réalisée.



Le dénouement final est retentissant, je n'ai vu venir aucune des grosses révélations et tout cela se termine sur une scène qui introduit le second tome.



Cependant, je dois vous avouer que j'ai trouvé des longueurs au début qui ont également fait que j'ai eu du mal à entrer dans l'univers. Heureusement, dès l'arrivée de Signa dans sa nouvelle demeure, j'ai été captivée par l'histoire et je ne pouvais plus lâcher.



J'ai également trouvé pas mal de répétitions au niveau du texte, je ne peux pas vous dire s'il s'agit d'un problème de traduction, mais par exemple, j'avais l'impression que Signa se nourrissait uniquement de scones.



Si vous appréciez les récits historiques avec du fantastique et des mystères, je ne peux que vous recommander cette lecture.



J'ai rapidement lu les 416 pages de ce tome. Les chapitres sont de taille moyenne (environ une douzaine de pages) et le style d'écriture est grand et aéré.



Pour le prix, vous pouvez vous procurer ce roman pour 18,38 euros ou pour 29,40 francs.



J'ai été prise dans cette lecture et vraiment surprise par la fin, je me réjouis de découvrir le tome 2. Cependant, elle perd quelques points suite aux points que j'ai relevés plus tôt. Je lui attribue donc la note de 7 sur 10.
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Malgré la beauté de la couverture, malgré mes attendus positifs, ... La déception est là.



J'attendais beaucoup de cette fin. J'attendais de retrouver un univers particulier, enrichi, avec Shiori, ses frères et Takkan. Sans oublier Kiki. Ils sont là et heureusement.



Parce qu'en parallèle, l'ennui s'est installé. L'ennui et l'incompréhension. Je referme ce livre en ne comprenant pas la première partie de ce roman que j'ai trouvé bâclée et n'apportant pas grand chose en terme d'intrigues. Que Shiori aille ou non dans le royaume des dragons, le résultat est le même. Elle a la perle en y allant. Elle a la perle en repartant. . Alors, on pourrait dire que ça permet d'enrichir l'univers. Et là je signe. Sauf que c'est rapidement expédié. L'action, comme dans plusieurs endroits du roman, est réalisée rapidement. Tellement rapidement que t'as l'impression d'avoir raté un épisode. Et cette sensation se retrouve à chaque moment crucial du roman tout en donnant paradoxalement une espèce de fin à rallonge avec des soubresauts encore et encore. J'avais des questions et je trouve que peu de réponses sont apportés avec fluidité d'une part et que les actions sont tellement nombreuses, s'enchaînent si rapidement qu'on a un gros manque de logique. Un peu comme un effet zapping très déplaisant. Shiori passe en effet de catastrophe en catastrophe sur un temps très court et avec peu de réactions entre temps.



J'ai terminé ce titre en me forçant et en étant déçue de ne pas aimer. Déçue que cette duologie n'ait pas été un coup de coeur qui restera dans ma bibliothèque.

Je pense que la trame de base était bonne mais qu'un enrichissement plus important de l'univers et une plus grande cohérence en terme d'agencement des actions aurait garanti une plus grande immersion du lecteur. Là, je suis restée très en surface. Pour une fois, une trilogie aurait été selon moi plus adaptée...

Les Fey sont un peuple de guerriers redoutables. Leur ruse, magie et entraînement militaire leur ont permis de conquérir les trois quarts du monde.

Rugar, le fils du Roi Noir a tenté de prendre possession de l’île bleue, dernier bastion à se dresser entre les Feys et le continent de Leut. La victoire semblait toute acquise et pourtant…

Rien ne s’est passé comme l’espérait le guerrier. Son armée a été presque détruite grâce à l’eau bénite que le chef religieux de l’île, le Rocaan, a versé sur ses troupes, les faisant fondre.

Ses scientifiques peinent toujours à décrypter la mystérieuse formule de cette potion et la menace de se voir exterminés plane toujours sur les survivants feys.

Ces derniers se sont réfugiés en Territoires d’Ombres, un pan physique créé par la magie de Rugar, dans lequel ils sont confinés dans l’attente de trouver une solution.

Gemme, la fille de Rugar, a une vision qui mène à une solution pour que les deux camps, l’un humain, l’autre fey, trouvent un moyen de cohabiter ensemble et sauver ainsi les Feys d’une mort certaine.



J’ai passé un très bon moment de lecture avec le premier tome d’une saga qui s’annonce riche en intrigues, batailles et croisades politiques et religieuse. Ce deuxième tome en revanche m’a un peu refroidie. Autant l’action et les péripéties étaient foisonnantes dans le récit précédent autant dans cet opus, il ne se passe pas grand-chose.

L’autrice nous dépeint le quotidien des envahisseurs feys coincés dans un espace physique étranger à la réalité. Un endroit triste, sans couleur et dont les variétés de gris finissent par miner le moral des troupes.

Rugar, le flamboyant guerrier n’est plus que l’ombre de lui-même. Son humeur s’accorde en tout point avec l’univers qu’il a créé pour protéger les survivants de sa naguère phénoménale force de frappe.

En revanche, le côté mystique et religieux est beaucoup plus développé. On assiste ainsi aux atermoiements du Rocaan, le chef religieux de l’église humaine, qui se désole d’avoir employé l’eau bénite à des fins meurtrières. Ses affrontements verbaux avec Matthias, le religieux qui a encouragé l’usage de l’eau sacrée pour repousser les envahisseurs, sont riches en débats philosophiques et mystiques. C’est le point le plus intéressant de cet opus à mon sens.

De même, on découvre de façon plus approfondie, les capacités des Doubles, ces être qui peuvent prendre possession du corps et de l’esprit d’une personne, ainsi que leurs limites.

Alexandre, le roi humain et son fils Nicolas, bénéficient également de bons moments sur le rôle de la monarchie en temps de guerre et des conséquences des décisions à prendre.

Enfin, le roman finit sur un beau cliffhanger qui pousse naturellement le lecteur à se tourner vers le troisième tome. Le coup de tonnerre provoqué par Gemme, la princesse fey, laisse en effet entrapercevoir un rapprochement entre les deux espèces et il me tarde de voir comment cette nouvelle organisation géopolitique va s’organiser. Est-elle seulement possible ?

Une couverture sexy, un résumé alléchant, de l’urban fantasy (mon genre préféré), un enemies to lovers et la collection infinity que j’adore… Comment résister ? Eh bien, on ne résiste pas, je vous le dis, je suis faible !



Mais bon, une faiblesse que l’on va bien me pardonner. Surtout que j’ai passé un excellent moment avec Savannah et Jaxson et que j’ai qu’une hâte que la suite que cette quadrilogie sorte très rapidement. Parce que je suis un peu frustrée notamment… beaucoup de points alléchants nous sont miroités sans être totalement exploités. Mais franchement, je comprends tout à fait la logique de Veronica Douglas sur ce coup-là surtout s’il y a encore trois autres tomes pour L’empreinte de la magie.



J’aime de plus en plus les univers où le héros est plongé dans le surnaturel sans y être préparé. Cela entraîne un peu d’agacement parfois lié à la méconnaissance, mais globalement je trouve que cela permet aux lecteurs de beaucoup mieux appréhender l’ensemble. On découvre avec l’héroïne et souvent cela permet d’être un peu moins perdu. Savannah a d’ailleurs un sacré choc quand non seulement elle se fait attaquer par des loups-garous fous furieux, mais aussi quand elle découvre qui elle est et l’existence de tout un folklore aussi fascinant que létal.



Le côté Roméo et Juliette est aussi sympathique. Bien que parfois, lui aussi fait lever les yeux au ciel. J’aime toujours le basculement qu’il y a quand les deux parties se rendent compte de leur bêtise, mais il faut endurer l’avant. Que ce soit les loups-garous ou la famille de Savannah, les LaSalle, chacun se rejette la faute. Et comme c’est une guerre qui dure depuis des siècles, les générations passées n’ont fait qu’alimenter ce conflit, sans chercher à évoluer ni à se poser les bonnes questions. J’avais un peu peur que l’on soit obligé de choisir un camp, mais au fil de la lecture, on se rend compte que les deux parties sont aussi sympas l’une que l’autre. Je suis moins fan par contre des lois des loups… leur sens de la justice étant quelque peu à sens unique et très moyenâgeux… mais je me dis qu’avec tout ce qu’il se passe, la zone de manœuvre est assez large pour qu’il y ait une sacrée évolution autant dans l’univers de L’empreinte de la magie qu’avec les personnages.



Savannah d’ailleurs est un sacré bout de femme. Question évolution, elle gagne la palme, passant de la petite serveuse coincée dans un coin paumé, à une combattante badass avec toute la fragilité qu’il faut pour contrebalancer ça. J’ai beaucoup aimé aussi les mystères l’entourant, même si rapidement, on se doute de ce qu’il se passe, et j’ai hâte de voir ce que cela donnera par la suite. Sa « relation » avec Jaxson est aussi parfaite pour le genre. On n’avance pas beaucoup, certes, mais on a juste assez de quoi se mettre quelque chose sous la dent. De quoi titiller notre curiosité et avoir envie de poursuivre l’aventure.



L’intrigue est aussi très chouette. Il faut avoir le cœur accroché, car c’est parfois un peu violent, voire un chouia gore, mais avec des loups-garous comme personnages principaux, c’est souvent le cas. Il y a beaucoup d’action, on découvre énormément de choses concernant l’univers, les menaces sont crédibles bien qu’assez communes, mais il y a tout de même une part d’originalité. J’aime aussi le fait que tout ne soit pas dévoilé dès le premier tome, mais que cela s’étire un peu. Je n’ai rien contre les sagas à missions, si je puis dire comme Mercy Thompson par exemple, mais j’avoue qu’avoir un fil conducteur qui nous tient jusqu’au bout donne souvent plus de complexité à l’intrigue.



Le premier tome de L’empreinte de la magie a donc été une super découverte ! Je ne regrette vraiment pas de l’avoir choisi sur NetGalley et je remercie les éditions Bookmark de m’avoir permis de découvrir cette nouvelle saga. Et je vais me répéter, mais j’ai hâte de lire la suite ! Très hâte !

Impossible de résister à la magnifique couverture de Pêcheur de rêves, et l'intérieur est encore plus beau !



J'ai vraiment beaucoup aimé ma lecture de cette bande-dessinée : l'histoire est simple mais riche à la fois, abordant avec douceur les questions de la perte d'un être cher, des conflits entre parents et enfants et de la préservation de l'environnement.



Maël a 13 ans. Fils de pêcheur, il est destiné à devenir pêcheur également mais il n'en a aucune envie, préférant reverser les poissons à la mer... Il ne se remet pas de la disparition de son grand-père en mer et reproche à ses parents de faire leur deuil. Après une nouvelle dispute, son père l'emmène en mer pour lui montrer le métier mais une tempête éclate et Maël tombe à la mer ... Il découvre alors que les légendes racontées par son grand-père sur les Océnides, un peuple vivant sous la mer, sont vraies et qu'un nouveau choix s'offre à lui.



J'ai trouvé que les personnages sonnaient "vrai", ils ne sont pas caricaturaux et on comprend leurs décisions. Maël est révolté, il a grandi avec les carnets de son grand-père, il rêve d'un monde différent de celui de sa famille, mais ses parents ne lui laissent pas le choix. Eux-mêmes ont un vécu que Maël ne connait pas et le récit met en avant la question des secrets de famille, non révélés, qui compliquent les relations. Enfin, cette magnifique bande-dessinée est également l'occasion de délivrer un message de préservation de l'environnement et des ressources de l'océan.



Une jolie histoire accessible à tout âge et des dessins vraiment magnifiques !
Lien : http://abrrracadabra.com

En passant à la médiathèque, j'ai repéré cette superbe couverture. En me voyant, la bibliothécaire m'expliqua son dilemme face à ce roman auquel elle n'accroche pas ... Il ne m'en fallait pas plus pour piquer ma curiosité!

Entrons donc dans une atmosphère cosy, un narrateur anonyme (au début n tout cas) me raconte une histoire au coin du feu dans un salon de thé un peu étrange où fantômes et humains savourent leur thé.

Partons à la rencontre d'une famille composée de trois femmes aussi étrange les unes que les autres, la mère et les deux sœurs jumelles, Félicité et Agonie-Egonia, aussi différentes que possible et qui après 30 ans de silence se retrouvent à la suite du décès de leur mère.

C'est à ce moment qu'elles font équipe pour trouver le fantôme de leur mère et obtenir des réponses sur le passé familial qui semble si flou.

J'ai aimé la plume de l'autrice et l'aspect magique de cette lecture, avec les propriétés des thés, les fantômes, les papillons ou encore l'attribution d'un outrenom.

Une lecture envoutante!

Du retour du pays Qa, Thorgal et sa famille se perdent dans les territoires nord américains. La bas deux peuples se font la guerre et ont invoqué de terribles démons afin de résoudre leur conflit. Mais selon la légende, le Wendigo mangeur d'homme, ne pourra être vaincu que grâce à une flèche de l'arbre de vie tiré par un viking.



Ce deuxième tome de la nouvelle série dérivée de Thorgal à vraiment tous les ingrédients pour une faire une histoire parfaite.

Cette fois les manettes sont laissés à Corentin Rouge et Fred Duval, et ils vont réussir comme leur prédécesseur, un opus riche en aventure.

Thorgal se lance dans cette quête contre le Wendigo pour sauver Aaricia. A travers son œil extérieur, et pacifiste, on voit combien les luttes intestines entre des peuples qui devraient être amis sont vaines et délétères, mais malheureusement irreconciliables. Le ton est juste, le dosage entre aventure, combats et des moments plus contemplatifs est parfaitement dosé.

Le dessin est splendide. Cette ligne claire réaliste ne dénature absolument ce héros mythique qui a traversé les décennies. Tant le trait des visages, dont les expressions ont un réalisme incroyable, que les décors à couper le souffle, nous font voyager. J'adore que le récit soit parsemé de ces grandes cases, sans texte ou presque, qui nous font prendre une grande bouffée de cet air froid et pur de Terre-Neuve!