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Elle vous semblera fort belle cette image de Blanche-Neige sur le 4e tome de la série, à ceci près que Winter, ladite Blanche-Neige, est d'ethnie Noire. Oups. Heureusement, ou peut-être à force de se le faire dire, la maison a corrigé le tir avec la version de poche, sur laquelle trône une Winter au profit ethnique correspondant. Après tout, pour une fois que nous avons une princesse Noire, autant lui accorder pleine page!

Ici, le problème est la représentation de la ballerine. Premier élément notable: les pointes, mal lassées, presque lestes, elles sont en outre neuves. Jamais les ballerines n'utilisent des pointes neuves, elles les "casse" en les claquant fermement au sol et les rayant au ciseau sous la plante. Les pointes neuves sont beaucoup trop rigides et pose un risque pour le pied de la VRAIE ballerine. Deuxième élément: la personne. C,est un mannequin qui n'a rien d'une danseuse, sans musculature, sans mollets, sans pieds arqués et dans une pose qui rappelle la princesse Disney beaucoup plus qu'une ballerine. Bref, ce qui est frustrant, c'est que moindrement on est danseur ou connaisseur, on reconnait tout-de-suite que la maison d'édition a préféré nous donner une très mauvaise représentation d'un sujet qu'elle ne maitrise pas du tout, alors qu'il aurait été simple de prendre une vraie danseuse. Au moins, on ferait honneur à cet art.

Noah est blond aux yeux verts et non brunet aux yeux noirs comme sur la couverture.

La couverture est erronée: on y voit un "oui" contre un "non", ainsi que la mention "Un choix à faire". C'est faux. Veronica, le personnage enceinte, ne fait aucun choix: elle a choisi dès le début et ne montre pas le moindre signe de tergiversation qu'en audit choix. Elle veut se faire avorter et elle va se faire avorter, point barre, il n'y a pas d'ambigüité dans le roman à cet égard.

Quand on sait que l'unique sujet de cette mièvre romance est le choix entre un mâle archi-riche et un gars complètement pauvre, afficher la nunuche principale dans une couteuse robe de marier ne laisse guère de place à l'imagination. Voici donc une couverture divulgatrice, parce que franchement, il n'y a que le gars riche pour lui faire porter une robe à 10 000$ qui a des airs de gâteau de mariage...à leur mariage.

Sur la couverture du premier tome de la série, les enfants sont habillés comme des modernes, alors qu'ils sont habillés comme des égyptiens dans le roman. Leurs habits suivent toujours l'époque et la culture en présence dans chaque tome, c'est le cas pour les tomes suivant.

Encore un cas de ballet classique: Encore une fille qui ne connait rien au ballet et qui en plus, n'a pas son chignon règlementaire. Décidément.

Les romans de la série Harlequin sont très rarement historiquement crédibles, à l'image de leurs couvertures. La robe d'époque est un très bon exemple. Observez que les couvertures de ce sous-genre du sous-genre Harlequin proposent souvent des filles en partie dénudées, à partir du dos ( C'est souvent le mâle à ses côté qui la dénude, qui plus est). L’ennui, quand on s'y connait en Histoire, c'est que c,est impossible, un dos dénudé, pour la très bonne raison que les femmes avaient d'énormes corset qui partaient du haut du dos au dessous des fesses. On le verrai donc, une fois la robe dégrafée. Les cheveux lestes sont un anachronisme: les cheveux des nobles étaient plus souvent qu'autrement coiffés, et même à certaines périodes, cachées sous des coiffes. Bon, cette version-ci du roman que j'ai choisi pour mon exemple a les cheveux tressés, mais bon, sur celle que j,ai vue, elle avait des cheveux lestes typiquement modernes digne d'une pub pour shampoing. Et que dire de ces messieurs au pectoraux à l'air...Bref, vous m'aurez comprit, les couvertures "Historiques" des Harlequins sont aussi peu crédibles que leur contenu, mais bon, ce n'est pas leur vocation, il faut dire.

Pour le troisième tome de la série, une erreur de personnage s'est glissée sur le couverture. Le personnage aux cheveux blanc assis derrière Violette ( la sorcière) est difficile à identifier. Soit il s'agit de Peg, un garçon humain qui devait voyager avec Violette par balais, mais il est de peau mate aux yeux verts, ce ne peut donc pas être lui. Reste Twist, l'elfe, qui est physiquement pâle, aux cheveux clairs et aux yeux bleus, mais elle ne voyage pas sur balais, puisqu'elle contrôle le vent d'Hiver et se déplace grâce à lui. Donc, qui est le personnage sur la couverture? Et il y a un problème d'angle avec le bras et la jambe de Violette, donnant l'impression d'un tibia deux fois trop long et d'un bras droit ayant trois articulations. Le reste est vraiment beau, cela dit.

Je concois que cette couverture est magnifique, vraiment, quel style! Mais l'erreur que j'y vois, et qui prête à confusion, est l'apparence du personnage de gauche, la jeune Finally. Elle a dix ans, mais sur la couverture, elle semble en avoir 16, voir plus. Un élément d'autant plus évident que le personnage de droite, Lemury, est un jeune adulte quelque part entre 16 et 20 ans. Placés côte à côte, on dirait qu'ils ont le même âge, mais ce n'est vraiment pas le cas. Vous constaterez que sur la couverture d'origine, celle de la version Italienne, Finally et Lem sont beaucoup plus crédibles par rapport à leur âge et leur apparence.

Ici, Didon, la demoiselle, n'a pas son casque réglementaire, ni son couteau, ni ses jambières et sa tenue est celle d'un soldat, pas d'un aurige. Il y a d'ailleurs une image assez précise au début du roman qui illustre le véritable uniforme des auriges ( les conducteurs de chars de la Rome Antique). Elle est par ailleurs beaucoup trop haute par rapport à la nacelle de son char. C'est une jolie couverture, mais inexacte.

Petite erreur dans la cohérence des deux photos: Ce sont des photos de cartes étudiantes et logiquement, on regarde devant soit pour ce genre de pièce d'identité ( comme la vaste majorité d'ailleurs), alors je me demande pourquoi les deux Fred regarde aussi franchement à droite et à gauche?

Bon, ici , le soucis est dans la représentation. Vous pensez peut-être que le bogosse au centre est le personnage principal? Avec son look sportif, ses cheveux laqués et son épée moche à la ceinture? Et bien non! C'est la demoiselle a moitié cachée derrière, la blonde qui a l'air d'une barbie. Pas fort, franchement, de ne même pas être capable de mettre en valeur une héroïne sur sa propre couverture et je ne parle pas des énormes clichés de trois des personnages.

Ça va sembler pointilleux de ma part, mais si on me situe dans un pays asiatique, en l'occurence Taiwan, j'attends de la couverture d'aller en ce sens. Ici, malgré les koï et le kimono ( très japonais) , le personnage est encore une caucasienne très européenne, et c'est très décevant. Surtout que le style graphique est magnifique.

Suggestion de JeffreyLeePierre : " Sur ce roman figure souvent un requin en couverture, alors que cet animal mythique est clairement décrit avec un "mufle de bison" dans la nouvelle éponyme. Une sorte de morse serait plus appropriée. "

Il y a des erreurs autant sur la couverture que les illustrations, sur la tenue de Camille. Dès le début de l'histoire, on lui arrache sa chemise, mais elle revient souvent entre deux illustrations où sa chemise est retirée, exposant les bandelettes qui ceignent sa taille. Bref, il y a un souci de cohérence quand aux illustrations.