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La diplomatie
Liste créée par palamede le 22/10/2014
12 livres.



1. Quai d'Orsay, Chroniques diplomatiques, Tome 1
Christophe Blain
3.99★ (1834)

Le jeune Arthur Vlaminck est embauché en tant que chargé du "langage" par le ministre des Affaires étrangères Alexandre Taillard de Worms. En clair, il doit écrire les discours du ministre ! Mais encore faut-il se faire une place entre le directeur du cabinet et les conseillers qui gravitent dans un Quai d'Orsay où le stress, l'ambition et les coups fourrés ne sont pas rares... Inspiré de l'expérience d'Abel Lanzac qui fut conseiller dans un ministère, cet album restitue une vision de la politique à la fois pleine d'acuité et d'humour. Un pur régal !
2. Quai d'Orsay, Chroniques diplomatiques, Tome 2
Christophe Blain
4.10★ (1082)

Arthur Vlaminck, le conseiller du ministre des Affaires étrangères en charge du langage, doit préparer les nouveaux discours du ministre. La crise du Lousdem est au coeur des préoccupations : les Américains menacent de déclencher une guerre à laquelle s opposerait le gouvernement français. Le ministre, Taillard de Worms, s apprête justement à prendre la parole à ce sujet au siège de l'ONU, à New York. Mais toute cette agitation ne semble guère perturber un nouvel hôte du Quai d'Orsay : un chat qui s'est pris d affection pour le directeur de cabinet !
3. Les diplomates. Derrière la façade des ambassades de France
Franck Renaud
3.30★ (47)

Chacun connaît le Quai d'Orsay, plus vieux service diplomatique du monde après le Foreign Office britannique. On ignore en revanche l’envers du décor des Affaires étrangères que ce livre-enquête révèle pour la première fois. Qu’abrite l’univers feutré des ambassades de France ? De la grandeur, des servitudes mais aussi des misères et des bassesses. Grandeur d’une poignée de diplomates de haut vol qui croient toujours dans le destin universel de la France, de fonctionnaires de base mal récompensés de leur dévouement. Servitudes dans un monde secoué par des crises quotidiennes qui obligent nos représentants à défendre dans les pires conditions les citoyens français et les intérêts de la France, avec l’appui des services secrets. Misères des budgets en chute libre, des disparités de statut entre « nobles » et « piétaille », des expédients parfois comiques, mais toujours lamentables. Misère des ambassades qui privatisent certains services de l’État, parfois au péril de la sécurité dans des pays autoritaires. Misère encore quand des diplomates sous influence compromettent les intérêts qu’ils devraient protéger. Bassesses enfin quand l’omerta du Quai d’Orsay jette un voile sur les scandales : réseaux de promotions occultes, favoritisme, gaspillages de fonds, tourisme sous couvert de voyages officiels, pillage du mobilier national, corruption et même cas de pédophilie. Enquête fouillée et inédite dans les couloirs et coulisses de nos représentations, Les diplomates. Derrière la façade des ambassades de France mêle anecdotes et chiffres, révélations et descriptions minutieuses, portraits incisifs et récits colorés souvent ponctués de scènes surréalistes.
4. Trésors et secrets du Quai d'Orsay. Une histoire inédite de la diplomatie française
Pierre-Jean Rémy
4.17★ (13)

Écrivain et diplomate, directeur de la Bibliothèque nationale de France, Pierre-Jean Rémy est le maître d'œuvre de cet ouvrage exceptionnel à plus d'un titre. Aidé des conservateurs des archives du ministère des Affaires étrangères, l'auteur a puisé dans les quatre-vingts kilomètres linéaires d'archives pour en extraire plus de cent-vingt "moments d'histoire". Ces documents, pour certains publiés pour la première fois, donnent une vision inédite de l'histoire de la France et du monde, depuis les guerres d'Italie du XVIe siècle jusqu'à Mai 68. Au fil des pages, on tient en main les clauses secrètes du traité de Westphalie, des lettres de Louis XIII à Richelieu, le contrat de mariage de Napoléon et Marie-Louise, un rapport de Lamartine ou Claudel ou le récit de la Nuit de Cristal par les consuls de France en Allemagne. Une présentation bien informée de chaque document permet d'en saisir tout l'intérêt.
5. La politique russe de Bismarck et l'unification allemande. Mythe fondateur et réalités politiques : Mythe fondateur et réalités politiques
Stéphanie Burgaud
4.00★ (5)

Avec la chute du Mur et le libre accès aux archives en Allemagne et en Europe de l'Est, l'historien peut enfin relire l'histoire de l'unité allemande, figée jusqu'ici dans l'encre des vulgates nationalistes nées de part et d'autre du Rhin à la fin du 19e siècle. En reprenant le schéma que livre dans ses mémoires le principal artisan de l'unité, le ministre Otto von Bismarck, ces vulgates avaient pour mérite de tracer un plan efficace où les uns pouvaient lire son génie lumineux, les autres accuser le noir dessein du Prussien et la faillite du Second Empire. Ce plan quel est-il ? C'est l'idée que la Prusse a pu réaliser l'unification allemande grâce à la « neutralité bienveillante » russe dans les guerres successives des années 1860. Grâce à une remarquable maîtrise des sources des deux parties et à l'exploitation d'archives russes inédites, notamment le fameux fonds Gortchakov, Stéphanie Burgaud compose un tableau inattendu de la politique extérieure tsariste, en précisant les relations entre pouvoir, opinion et nationalisme. Elle révise aussi la place de la Russie dans les stratégies bismarckiennes, moins maîtrisées que l'on a coutume de croire et dont l'alliance russe ne se révèle nullement le principe organisateur. Stéphanie Burgaud ouvre ainsi des perspectives de recherche sur la notion allemande d'Ostpolitik.
6. Les Artisans de la paix. Comment Lloyd George, Clemenceau et Wilson ont redessiné la carte du monde
Margaret MacMillan
4.50★ (28)

Paris,1919 : après la Grande Guerre, des hommes et des femmes de tous les pays convergent vers la capitale pour la conférence de la Paix, où va se redessiner la carte du monde. Outre les représentants des puissances victorieuse - Wilson, Lloyd George et Clemenceau - affluent journalistes, ambassadeurs et porte-parole de cent causes différentes - de T.E.Lawrence à la reine Marie de Roumanie, en passant par J.M. Keynes et Hô Chi Minh, Paris est alors le lieu où se liquident le empires, où naissent de nouveaux pays, et où vont se nouer drames et malentendus. Vivant, précis, brillant, cet ouvrage est devenu une référence sur la naissance du monde contemporain. Il a reçu le prix Samuel Johnson de la BBC, le prix Duff Cooper, le prix Hessell-Tiltman d'histoire, le prix du Gouverneur général pour la non-fiction en 2003, et figure sur la liste des livres choisis en 2002 par le New York Times.
7. Les somnambules
Christopher M. Clark
4.26★ (265)

Le 28 juin 1914, dans Sarajevo écrasée de soleil, un certain Gavrilo Princip se réfugie à l'ombre d'un auvent pour guetter le cortège officiel de l'archiduc François-Ferdinand... Cinq semaines plus tard, le monde plonge dans une guerre qui entraînera la chute de trois empires, emportera des millions d'hommes et détruira une civilisation. Pourquoi l'Europe, apparemment prospère et rationnelle, était-elle devenue si vulnérable à l'impact d'un unique attentat perpétré à sa périphérie ? Quels formidables jeux d'alliances géopolitiques toujours fluctuantes et d'intérêts nationaux contradictoires se mêlaient-ils ? Quelles craintes ancestrales, quelles mythologies nationales animaient les opinions publiques et influencèrent les décisions des diplomates ? C'est ce que raconte cette fresque magistrale. Multipliant les points de vue et faisant dialoguer avec brio études classiques et sources inédites (en anglais, allemand, français, bulgare, serbe et russe), Christopher Clark replace les Balkans au coeur de la crise la plus complexe de l'histoire moderne et en décrit minutieusement les rouages. Plus clairement que jamais, il montre que rien n'était écrit d'avance : l'Europe portait en elle les germes d'autres avenirs, sans doute moins terribles. Mais de crise en crise, les personnages qui la gouvernaient, hantés par leurs songes et aveugles à la réalité des horreurs qu'ils allaient déchaîner, marchèrent vers le danger comme des somnambules.
8. La Grande Stratégie de l'Empire Byzantin
Edward N. Luttwak
3.50★ (37)

Pourquoi donc Byzance a-t-elle survécu deux fois plus longtemps que Rome, son équivalent d’Occident ? Cette endurance extraordinaire est d’autant plus remarquable qu’elle n’était favorisée ni par la géographie ni par une prépondérance militaire. Selon Edward Luttwak, cette performance est due à l’habileté de ses souverains qui ont su s’adapter aux circonstances et inventer de nouveaux moyens de faire face à leurs ennemis successifs. La stratégie reposait donc moins sur la force militaire que sur la persuasion. Et, même au combat, les Byzantins étaient moins portés à détruire leurs adversaires qu’à les contenir. Apparue au ve siècle face à la formidable menace représentée par les Huns d’Attila, vaincus avec un minimum de forces, cette méthode a continué à s’affiner au fil des siècles. Edward Luttwak analyse avec une extraordinaire précision tous les aspects de cet incomparable art de la guerre, étudiant aussi bien la religion et le pouvoir à Byzance que sa diplomatie, ses pratiques dynastiques, ses armes, sa tactique, son système fiscal ou encore ses méthodes d’espionnage.
9. La Grande stratégie de l'Empire romain, 2e ed.
Edward N. Luttwak
5.00★ (13)

Dès sa parution aux Etats-Unis en 1976, cet ouvrage s'est imposé comme un classique. Edward Luttwak répond à une question qui a longtemps intrigué les stratèges : comment Rome a-t-elle pu maintenir si longtemps sa domination de la Britannia (Grande-Bretagne) à l'Euphrate avec une trentaine de légions seulement (200 000 hommes environ) ? Avec autant d'érudition que de finesse, Edward Luttwak montre que cette réussite résulte d'une combinaison subtile de force militaire (des légions très mobiles et supérieurement entraînées et armées), de diplomatie (un réseau complexe d'alliances et de clientèles) et d'infrastructures fixes (le limes). Ce système a su évoluer avec le temps : à l'expansion territoriale des Julio-Claudiens a succédé la défense avancée des frontières à partir des Flaviens, puis une défense en profondeur quant la pression barbare s 'est accentuée. La réussite de Rome est aussi une réussite stratégique. La Grande stratégie de l'Empire romain marqua une rupture dans l'étude de l'Empire et de ses frontières ; trente années après sa parution, l'ouvrage n'a rien perdu de sa force ni de sa pertinence. Cette nouvelle édition française est augmentée d'une préface de Pierre Laederich et d'un article d'Everett Wheeler, qui apportent un éclairage complémentaire sur la stratégie romaine, le travail de Luttwak et la manière dont il a été commenté par les historiens du monde antique.
10. Essai sur la diplomatie
Adam Czartoryski
3.67★ (19)

L'Essai sur la diplomatie a été écrit en français en 1827 par le prince Czartoryski, qui allait devenir la figure politique centrale de la Grande Emigration polonaise de 1831. En digne fils des Lumières, mais également sous l'influence de la pensée chrétienne et des idées romantiques nouvelles, il s'applique à y établir " la règle universelle de la diplomatie ". Car, jusqu'à présent, nous dit l'auteur, " la politique proprement dite, celle qui fixe les relations des Etats, a été, en général, l'ennemie acharnée du genre humain et la cause principale de ses malheurs ". En élargissant la notion de " droit naturel " aux rapports entre les nations et en faisant une place considérable à l'opinion publique dans son système, Czartoryski fut un pionnier, l'un de ces visionnaires dont les travaux nous sont aujourd'hui précieux pour penser une société universelle, non pas figée, mais conçue comme un organisme vivant. Un texte fondamental dans l'histoire des idées politiques. Le prince Adam Jerzy Czartoryski (1770-1861) est l'une des personnalités les plus étonnantes de son temps. Jeune homme, il est envoyé comme otage à la cour de Russie. Il y deviendra ministre des Affaires étrangères. En 1815, il est l'un des architectes du congrès de Vienne (1815), puis, lors de l'insurrection antirusse de novembre 183o à Varsovie, il s'y voit élu président du gouvernement national. Après l'échec du mouvement, il émigre à Paris. Depuis son bureau de l'Hôtel Lambert, il exercera jusqu'à sa mort une action diplomatique de grande envergure
11. Talleyrand et l'invention de la diplomatie française
Charles Zorgbibe
3.67★ (19)

Talleyrand : la personnalité controversée par excellence, parce que l'une des rares à avoir conservé une existence véritable dans l'ombre de Napoléon. «Le plus impénétrable et le plus indéchiffrable des hommes», dit de lui Mme de Staël, à laquelle il doit les débuts de sa carrière de ministre sous le Directoire. Un visage impassible : «Jamais visage ne fut moins baromètre», précise Stendhal. Au Congrès de Vienne, il retrouve Metternich. Talleyrand et Metternich : deux jumeaux en diplomatie. Les deux modèles du diplomate accompli. Les deux experts - ou les deux acteurs - qui donnent à la diplomatie sa patine classique. Talleyrand et Metternich se connaissent depuis huit années, pendant lesquelles ils ont pu dialoguer et se rapprocher. Sans se départir d'une grande prudence : «Des hommes tels que M. de Talleyrand sont comme des instruments tranchants avec lesquels il est dangereux de jouer.» Le 30 septembre 1814, c'est le coup d'éclat de Talleyrand, son coup de poing sur la table des négociateurs au Rennweg, devant Metternich et les représentants des quatre Grands, surpris et effarés. A Vienne, Talleyrand a voulu s'ériger en «tribun de la plèbe internationale», en porte-parole des petites puissances, non admises dans le cercle des «Grands». N'a-t-il pas ainsi inventé la «diplomatie à la française» ?
12. Affaires urgentes
Lawrence Durrell
3.96★ (81)

Une suggestion de Patsales. Nommé en 1949 attaché de presse à l'ambassade de Sa Très Gracieuse Majesté britannique à Belgrade, Lawrence Durrell va y rester trois ans. Trois ans durant lesquels il observera tel un entomologiste le petit monde de la vie diplomatique. Ce sera l'occasion pour le futur auteur du célèbre Quatuor d'Alexandrie de se faire le narrateur de truculentes péripéties : à l'inverse d'une Yougoslavie tremblante de peur sous la main de fer du maréchal Tito, les milieux diplomatiques sont le théâtre d'incidents dignes d'un roman d'Evelyn Waugh, voire d'un Wodehouse. Tout ici est matière à rire, denrée rare que le lecteur est invité à consommer sans modération.
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